Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
http://www.leparisien.fr/societe/ce-lyceen-refuse-de-raser-sa-barbe-15-10-2016-6210768.php
Religion. Semy, élève de terminale de Seine-Saint-Denis, porte depuis deux ans une barbe par conviction. Il affirme que son proviseur le lui a interdit.
Il arrive un peu gêné devant son lycée, le regard désemparé. Semy ne se laissera pas prendre en photo de face. « Vous ne pouvez pas seulement préciser la longueur de ma barbe ? » questionne d'une voix hésitante ce jeune homme scolarisé en terminale S au lycée polyvalent Jean-Renoir à Bondy (Seine-Saint-Denis). Il posera de profil de peur d'être « stigmatisé davantage ». Cette barbe noire — tant à la mode dans les quartiers branchés — lui cause de graves déboires scolaires.
Depuis jeudi, ce Français de confession musulmane ne va plus en cours. Il affirme que son proviseur lui a demandé de se raser ou de la raccourcir sous peine d'être exclu. « Je lui ai expliqué que je la laissais pousser par conviction religieuse. Il m'a rétorqué que c'était un signe de radicalisation et m'a dit : Tu la coupes ou tu pars. Ses menaces m'ont mis la pression. J'ai fini par rédiger une lettre pour l'alerter que je quittais le lycée. Il m'a laissé quelques jours de réflexion pour voir si je changeais d'avis et décidais de la raser... Mais je ne veux pas ! » s'indigne ce jeune homme âgé de 21 ans, qui souhaite commencer des études d'infirmier l'année prochaine.
Religion. Semy, élève de terminale de Seine-Saint-Denis, porte depuis deux ans une barbe par conviction. Il affirme que son proviseur le lui a interdit.
Il arrive un peu gêné devant son lycée, le regard désemparé. Semy ne se laissera pas prendre en photo de face. « Vous ne pouvez pas seulement préciser la longueur de ma barbe ? » questionne d'une voix hésitante ce jeune homme scolarisé en terminale S au lycée polyvalent Jean-Renoir à Bondy (Seine-Saint-Denis). Il posera de profil de peur d'être « stigmatisé davantage ». Cette barbe noire — tant à la mode dans les quartiers branchés — lui cause de graves déboires scolaires.
Depuis jeudi, ce Français de confession musulmane ne va plus en cours. Il affirme que son proviseur lui a demandé de se raser ou de la raccourcir sous peine d'être exclu. « Je lui ai expliqué que je la laissais pousser par conviction religieuse. Il m'a rétorqué que c'était un signe de radicalisation et m'a dit : Tu la coupes ou tu pars. Ses menaces m'ont mis la pression. J'ai fini par rédiger une lettre pour l'alerter que je quittais le lycée. Il m'a laissé quelques jours de réflexion pour voir si je changeais d'avis et décidais de la raser... Mais je ne veux pas ! » s'indigne ce jeune homme âgé de 21 ans, qui souhaite commencer des études d'infirmier l'année prochaine.