Ce pourquoi je ne suis pas « solidaire » de la palestine

Pareil

Just like me :D
VIB
LOL té méchant , je l'imagine en singe dans une cage :D

Ca parait méchant, c'est vrai, mais ça déstresse : les singes sont trop bruyants dans un enclos (sujet) et tu as mal aux oreilles ? Bah il suffit de passer à un autre enclos le temps qu'ils se calment.

Sérieux, essaye comme ça quand ça te prend la tête - tu n'es pas obligé de personnalisé les gens non plus.
Et ça marche aussi quand tu t'énerves trop à cause d'un sujet qui te tiens trop à coeur.

S'imaginer des grilles permet d'instaurer plus facilement une distance et de prendre du recul.

Tu peux faire la même chose pour analyser les événements dans l'actualité voire dans l'histoire en général. Tu prendras du recul et tu analyseras les choses plus finement.
 
Article qui ne sert strictement à rien .... ce qui arrive en Palestine me touche, toutes les injustices me touchent. Quand je vois des gens mourir crever de faim victimes de guerre ça me touche donc cet auteur en carton qui croit connaitre ce que le musulman ou arabe pense qu'il arrête d'écrire des inepties qui ne servent à rien :claque:
 
Article qui ne sert strictement à rien .... ce qui arrive en Palestine me touche, toutes les injustices me touchent. Quand je vois des gens mourir crever de faim victimes de guerre ça me touche donc cet auteur en carton qui croit connaitre ce que le musulman ou arabe pense qu'il arrête d'écrire des inepties qui ne servent à rien :claque:

sauf qu'il n'écrit pas spécifiquement pour toi et que ta sensibilité à la détresse n'est pas forcément celle de tout le monde non plus.... si l'article n'est pas général, ton cas n'est pas une généralité non plus... en conséquence de soi ce n'est pas parce qu'un article ne parle pas d'une attitude propre à 100% d'un groupe qu'il n'apas le droit d'être écrit ni de concerner ceux parmi ce groupe qu'il doit concerner...
 
Non, le chroniqueur n'est pas « solidaire » de la Palestine. Le mot solidaire est entre guillemets. Car il a deux sens. D'abord non à la « solidarité » sélective. Celle qui s'émeut du drame palestinien parce que se sont des Israéliens qui bombardent. Et qui, donc, réagit à cause de l'ethnie, de la race, de la religion et pas à cause de la douleur. Celle qui ne s'émeut pas du M'zab, du Tibet ou de la Kabylie il y a des ans, du Soudan, des Syriens et des autres douleurs du monde, mais seulement de la « Palestine ».

Non donc à la « solidarité » par conditionnement religieux et « nationaliste ». Cette « solidarité » qui nuit à la victime et au solidaire parce qu'elle piège la Palestine comme « cause arabe et musulmane », dédouanant le reste de l'humanité par appropriation abusive. La « solidarité » qui se juche sur l'histoire d'un peuple malmené et presque sans terre au nom de la haine de l'autre. Cette « solidarité » concomitante que le chroniqueur a vomi dans les écoles, les manuels scolaires, les chants et l'arabisme et l'unanimisme religieux.

Le drame palestinien a été « arabisé » et islamisé à outrance au point où maintenant le reste de l'humanité peut se sentir débarrassé du poids de cette peine. C'est une affaire « arabe » et de musulmans. Cette solidarité qui a transformé un drame de colonisation entre clashs de religions, de haines et d'antiques mythologies exclusives. Cette solidarité VIP que le chroniqueur ne veut pas endosser, ni faire sienne. Cette « solidarité » qui préfère s'indigner de la Palestine, mais de chez soi, et ne rien voir chez soi de la « palestinisation » du M'zab ou du Sud ou des autres territoires du monde. Cette solidarité au nom de l'Islam et de la haine du juif ou de l'autre. Cette solidarité facile et de « droit public » dans nos aires. Qui au lieu de penser à construire des pays forts, des nations puissantes pour être à même d'aider les autres, de peser dans le monde et dans ses décisions. Cette « solidarité » pleurnicharde et émotive qui vous accuse de regarder le mondial du Brésil au lieu de regarder Al Jazeera. Cette « solidarité » facile qui ferme les yeux sur le Hamas et sa nature pour crier à l'indignation, sur les divisons palestiniennes, sur leurs incapacités et leurs faiblesses au nom du respect aux « combattants ». Au nom de l'orthodoxie pro-palestinienne que l'on ne doit jamais penser ni interroger.
Non donc, le chroniquer n'est pas solidaire de cette « solidarité » qui vous vend la fin du monde et pas le début d'un monde, qui voit la solution dans l'extermination et pas dans l'humanité, qui vous parle de religion pas de dignité et de royaume céleste pas de terre vivante ensemencée.
Si le chroniqueur est solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous.

Solidarité avec l'homme, partout, contre l'homme qui veut le tuer, le voler ou le spolier, partout. Solidarité avec la victime contre le bourreau parce qu'il est bourreau, pas parce qu'il est Israélien, Chinois ou Américain ou catholique ou musulman. Solidarité lucide aussi : que l'on cesse la jérémiade : le monde dit « arabe » est le poids mort du reste de l'humanité. Comment alors prétendre aider la Palestine avec des pays faibles, corrompus, ignorants, sans capitaux de savoir et de puissance, sans effet sur le monde, sans créateurs ni libertés ? Comment peut-on se permettre la vanité de la « solidarité » alors qu'on n'est pas capable de joueur le jeu des démocraties : avoir des élus juifs « chez nous », comme il y a des élus arabes « chez eux », présenter des condoléances pour leurs morts alors que des Israéliens présentent des condoléances pour le jeune Palestiniens brûlé vif, se dire sensible aux enfants morts alors qu'on n'est même pas sensible à l'humanité. Le chroniqueur est pour l'autre solidarité : celle totale et entière et indivise. Celle qui fait assumer, par votre dignité, au reste du monde, sa responsabilité envers une question de colonisation, pas de croyances. Celle qui vous rehausse comme interlocuteur, négociateur et vis-à-vis. Celle qui vous impose la lucidité quant à vos moyens et votre poids, à distinguer votre émotion de vos élans. Celle qui commence par soi, les siens pour justement mieux aider l'autre, partout, dans sa différence comme dans sa communauté. La solidarité avec le chrétien pourchassé en Irak et en Syrie, des musulmans de Birmanie, des habitants de l'Amazonie ou du jeune encore emprisonné à Oum El Bouaghi pour un casse-croute durant un ramadan.
Les images qui viennent de Gaza sont terribles. Mais elles le sont depuis un demi-siècle. Et nos indignations sont encore aussi futiles et aussi myopes et aussi mauvaises. Et nos lucidités et nos humanités sont aussi rares et mal vues. Il y a donc quelque chose à changer et à assumer et à s'avouer. La « solidarité » n'est pas la solidarité.
Ce que fait Israël contre Gaza est un crime abject. Mais nos « solidarités » sont un autre qui tue le Palestinien dans le dos.
Que les amateurs des lapidations se lèvent donc : c'est la preuve que mis à part les jets de cailloux, ils ne savent rien faire d'autre.

Kamel Daoud http://www.medias24.com/tr13202Ce-pourquoi-je-ne-suis-pas-solidaire-de-la-Palestine.html
Kamel daoued est l'un des meilleurs plume du Maghreb et monde arabe.jai l'habitude de lire c'est chronique sur le quotidiens d'Oran.bravo kamel jsui tout a fait dac avec lui
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
Au contraire: on peut s'opposer au Hamas, parce que le comportement du Hamas retarde l'etablissement d'un Etat palestinien... et le fait de le retarder ne fait que le rendre plus petit, geographiquement. Donc, etre contre le Hamas, c'est etre pour la Palestine.
une Palestine sans palestiniens alors ......
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
Qui dit ca? Le probleme aurait pu etre resolu depuis des annees. Dommage qu'ils continuent de procrastiner.
oui il aurait pu être résolu et peut toujours l’être.... en rendant les terres palestiniennes et non pas en éliminant le Hamas.....

si je m'installe de force dans ton salon...... comment compterais tu résoudre ce problème si même l'autorité me donnait raison?
 
JeLis


Je pense que le propos de l’auteur est ailleurs… il n’est ni de contester la multi-culturalité du soutien à la cause Palestinienne, ni d’en nier la légitimité… Il est de poser la critique d’une solidarité conditionnelle, sélective, communautaire, fut-elle motivée par la proximité confessionnelle avec les victimes du conflit (ne nous leurrons pas, il y a bon nombre de musulmans qui prennent fait et cause pour la Palestine parce cette région abrite une grande majorité de musulmans, par solidarité religieuse, indépendamment de la justesse de la cause qui n’est pas remise en question ici), ou avec la nature des protagonistes de l’autre bord. Le propos n’est pas de ne pas être solidaire de la Palestine, l’auteur lui-même affirme qu’il l’est, il est de fustiger l’attitude – sans prétendre qu’elle est générale ni inhérente aux seuls arabo-musulmans – de certains qui ne se sentent solidaires QUE de la Palestine par solidarité culturo-confessionnelle tout en s’indifférant, se détournant ou minimisant d’autres cas d’oppressions, d’atteintes à la dignité humaines, aux libertés fondamentales ou aux libertés religieuses ou démocratiques qui se manifestent ailleurs dans le monde, dès lors que les personnes concernées sont plus éloignées religieusement, racialement ou culturellement.
La Palestine est un drame mais n’est pas le seul drame digne de combat et d’empathie au monde. La cause défendue par l’auteur n’est pas de nier la légitimité du soutien à une cause comme le drame palestinien, je le répète parce que visiblement plusieurs semblent avoir compris cela, elle est de contester l’attitude de ceux qui décident sélectivement de supporter cette cause tout en « oubliant », de bonne ou de mauvaise foi, de faire montre de cohérence en condamnant aussi ailleurs des drames similaires à celui du peuple palestinien. Je sais que la mention de communautarisme est mal vécue par certains dès sa simple mention, mais il importe de savoir passer outre et de ne pas voir l’universalité dans la condamnation des injustices comme un piqure de rappel vexante, ni même de polariser le débat sur des sujets que l’auteur n’aborde pas, à savoir par exemple qu’on trouve des non-musulmans aussi dans le soutien à la cause. Certes c’est le cas, ce qui n’empêche en rien la critique de condamnation sélective d’être pertinente pour certains d’entre eux, l’un n’empêchant pas l’autre… on ne cible pas la sélectivité selon la religion ou l’origine, on la critique pour ce qu’elle recouvre de manière endogène…
L'universalisme n'est ni un leurre ni un faux-fuyant; c'est une condition à une empathie inconditionnelle. Il ne convient pas de la critiquer dès lors que sa mention souligne l'existence de communautarismes dans certains élans solidaires... celle-ci est une réalité... en faire mention ne signifie pas "ne soyez pas solidaires de la palestine", mais juste "ne soyez pas solidaires que de la palestine et sachez faire montre de la même empathie face à toute souffrance humaine et toute situation d'injustice"...
En conclusion, le Kamel est un arabe honteux -au sens du juif honteux- qui s'ennuie et pond un article aussi alambique(e accent aigu) que ta defense imaginant une communaute(idem) arabomusulmane fictive dont le soutien excusif aux palestiniens leur cause autant de tort que l'oppression israelienne elle-meme(relis bien le torchon!). Et quand bien-meme une partie des arabes soutient les palestiniens sans s'interesser aux autres causes, ou(accent grave) est le probleme? Encore un article qui gagne a ne pas etre lu...
 
Nos pleurnicheries :intello: le bombardement de gaza , la guerre en iraq et leurs bavures, la guerre en syrie
Les dirigeants de nos pays mis en place par ces memes ********
en Europe , insulté notre prophete, notre culture , les controles aux facieces , nous discriminé etc.. t'appelle cela des pleurnicheries :intello:
Toujours la fautes des autres. A croire vraiment que les arabo-musulmans sont incapables de se prendre en main au contraire des autres peuples, ce qui signifierait un manque de capacité, de compétence, etc. Le discrimination en Europe existe, de la part de quelques imbéciles, mais force est de constater que jamais dans le temps et dans le monde, les immigrés et enfants d'immigrés n'ont reçu autant de droits et de privilèges, jusqu'à la possibilité d'obtenir la chose la plus précieuse: la nationalité du pays quasi automatiquement. Je ne vois aucun pays musulmans accueillir les non-musulmans avec autant d'égard que les pays d'Europe accueillent les musulmans. Alors oui, arrêtes de pleurnicher et bats toi pour que les pays arabes offrent autant que l'Europe ne t'offre et ce, pour toutes les personnes qui désireraient s'établir sur leurs territoires, quelque soit la religion ou l'origine ethnique. Et honnêtement, les arabes sont parmi les personnes les plus racistes qui j'ai rencontré dans le monde! Ils s'imaginent tous supérieur au voisin, même immédiat, une horreur !
 

Jelis

VIB
Je pense que le propos de l’auteur est ailleurs… il n’est ni de contester la multi-culturalité du soutien à la cause Palestinienne, ni d’en nier la légitimité… Il est de poser la critique d’une solidarité conditionnelle, sélective, communautaire, fut-elle motivée par la proximité confessionnelle avec les victimes du conflit (ne nous leurrons pas, il y a bon nombre de musulmans qui prennent fait et cause pour la Palestine parce cette région abrite une grande majorité de musulmans, par solidarité religieuse, indépendamment de la justesse de la cause qui n’est pas remise en question ici), ou avec la nature des protagonistes de l’autre bord.

Je te remercie pour l'exégèse mais le réductionnisme de cet éditorial se suffisait à lui-même.

Le communautarisme n'est pas visé par la "critique" de K. Daoud, c'est d'un communautarisme en particulier dont il est question: Celui qui, selon le journaliste, est le motif des manifestations de soutien au peuple palestinien pour ce qui concerne les arabes et les musulmans.

Si je devais reprendre chaque a priori contenu dans cette publication on y serait encore demain.

Seulement deux remarques:

Le communautarisme n'est pas et n'a jamais été l'apanage d'une communauté. Pourquoi K. Daoud, si ce n'est par réflexe communautariste (l'arroseur arrosé) choisit-il de dénoncer le communautarisme arabe ou musulman et non le communautarisme contemporain le plus organisé et le plus militant à savoir le communautarisme blanc? A-t-on vu une insurrection de la rue européenne lors de l'invasion de l'Irak? Existe-t-il aux USA ou en France une campagne massive de dénonciation des meurtres de civils en Afghanistan, Pakistan, Yémen ou Somalie imputables aux force de l'OTAN? Les intellectuels ou militants "blancs" se sont-ils vu renvoyés à leur posture communautariste? En effet, par apagogie: Si les citoyens blancs ne se solidarisent pas collectivement de peuples non blancs opprimés par des blancs, leur passivité est-elle coupable de communautarisme (au sens de la protection de privilèges ou d'intérêts raciaux ou nationaux)?

En réalité cette double appréciation des communautarismes provient de l'usage politique de ce concept. Le communautarisme est essentialisé, préconçu comme une composante culturelle et psychologique d'un groupe parmi d'autres, remarquable chez les uns, complètement absente ou anecdotique chez les autres. Prendre parti pour ce texte c'est adhérer à l'idée selon laquelle l'opposition au sionisme arabe ou musulmane est fondée en race et/ou en religion et non en sentiments d'injustice. C'est véhiculer insidieusement une représentation psychologisante et racialiste des communautés en question c'est-à-dire figées. Sur quelles données K. Daoud s'appuie-t-il pour dénoncer cette tendance dans le mouvement antisioniste international? Son impression journalistique?

Je souscrirais volontiers à une critique synthétique du communautarisme (de sa genèse culturelle et sociale, de ses mécanismes de production, de son instrumentalisation politique) mais qualifier d'hypocrisie ou d'appropriation abusive le soutien de la rue arabe ou musulmane à la résistance du peuple palestinien relève, dans le contexte d'une agression coloniale comme celle que subit Gaza, du discours contre-révolutionnaire car il empreinte la grille de lecture de l'oppresseur dont l'objectif vital est la désunion politique de la Palestine et il sait que celle-ci passe par la discorde arabe et/ou musulmane. En ce sens, le premier des communautarismes que l'article évite soigneusement de nommer est celui de l'occupant, lui qui est tout sauf une abstraction, lui qui agit activement pour la compartimentation raciale et confessionnelle de la société.

Le propos n’est pas de ne pas être solidaire de la Palestine, l’auteur lui-même affirme qu’il l’est, il est de fustiger l’attitude – sans prétendre qu’elle est générale ni inhérente aux seuls arabo-musulmans – de certains qui ne se sentent solidaires QUE de la Palestine par solidarité culturo-confessionnelle tout en s’indifférant, se détournant ou minimisant d’autres cas d’oppressions, d’atteintes à la dignité humaines, aux libertés fondamentales ou aux libertés religieuses ou démocratiques qui se manifestent ailleurs dans le monde, dès lors que les personnes concernées sont plus éloignées religieusement, racialement ou culturellement.

La Palestine est un drame mais n’est pas le seul drame digne de combat et d’empathie au monde [...] on ne cible pas la sélectivité selon la religion ou l’origine, on la critique pour ce qu’elle recouvre de manière endogène…

Admettons que cette sélectivité existe (on se demande sur quelles bases l'auteur affirme cela), la conscience des enjeux strictement politique dans le dossier palestinien, surtout depuis les négociations Hamas/OLP, ne devrait-elle pas amener le journaliste (en partant du principe que son opposition à la colonisation est authentique) à plus de réflexivité et de sens tactique dans sa charge contre ce qu'il conviendrait d'appeler plus justement une réponse communautaire au communautarisme?

L'universalisme n'est ni un leurre ni un faux-fuyant; c'est une condition à une empathie inconditionnelle. Il ne convient pas de la critiquer dès lors que sa mention souligne l'existence de communautarismes dans certains élans solidaires... celle-ci est une réalité... en faire mention ne signifie pas "ne soyez pas solidaires de la palestine", mais juste "ne soyez pas solidaires que de la palestine et sachez faire montre de la même empathie face à toute souffrance humaine et toute situation d'injustice"...

L'universalisme n'existe pas, en revanche il a une généalogie, un fondement idéologique et une direction historique. Sa critique peut et doit être faite car il n'existe pas de culture universelle, il y a des cultures dont certaines d'entre elles ont une prétention à l'universalité, ce qui est très différent.

Ce n'est pas non plus au nom d'un humanisme abstrait (les deux notions, par leur usage galvaudé, sont devenus presque synonymes) que notre solidarité au peuple palestinien doit s'affirmer mais celle-ci doit s'inscrire dans des rapports de force politiques matérialistes, objectivement identifiables, ici la domination d'un Etat colonial sur un autre. Il est si évident que d'autres terrains de lutte nous concernent et doivent nous concerner que les divagations lyriques de K. Daoud sont au mieux inutiles au pire de mauvaise foi...


nb: Mes excuses pour la forme indigeste de ce post
 
Je te remercie pour l'exégèse mais le réductionnisme de cet éditorial se suffisait à lui-même.

Le communautarisme n'est pas visé par la "critique" de K. Daoud, c'est d'un communautarisme en particulier dont il est question: Celui qui, selon le journaliste, est le motif des manifestations de soutien au peuple palestinien pour ce qui concerne les arabes et les musulmans.

Non, il ne faisait qu'en prendre exemple pour illustrer un phénomène général. Il procède ici par induction épistémologique. Ce qu'il décrit est réel pour certains musulmans dans le cadre de la cause palestinienne, mais l'est tout autant pour illustrer par exemple l'indifférence ressentie par d'autres à l'égard du drame tibétain ou birman. On ne peut lui reprocher de prendre la Palestine comme sujet inductif pour servir de prémisse en gros à la généralisation qu'il trace en filigrane.

Le communautarisme n'est pas et n'a jamais été l'apanage d'une communauté.

Personne ne le dit, pas davantage l'auteur que ceux ici qui soutiennent sa thèse. Comme je viens de le dire, le phénomène de solidarité sélective ou émotionelle est général car inné aux mécanismes qui gouvernent l'émotivité et la sensibilité humaines par rapport aux stimuli extérieurs.

En réalité cette double appréciation des communautarismes provient de l'usage politique de ce concept. Le communautarisme est essentialisé, préconçu comme une composante culturelle et psychologique d'un groupe parmi d'autres, remarquable chez les uns, complètement absente ou anecdotique chez les autres. Prendre parti pour ce texte c'est adhérer à l'idée selon laquelle l'opposition au sionisme arabe ou musulmane est fondée en race et/ou en religion et non en sentiments d'injustice.

Seulement si tu réduis la lecture de cet article à son exemple et non à ce qu'il tente d'inférer au moyen de celui-ci. Nous ne sommes pas davantage ici dans la réduction de l'expression communautariste à sa seule manifestion arabo-musulmane, que dans la négation de la légitimité de sujet de la solidarité dans ce cas précis servant d'exemple. L'auteur stipule du reste lui-même qu'il approuve la cause palestinienne. Comme je le répète encore, il ne faut pas se contenter d'une lecture au premier degré qui s'arrête à l'illustration sans faire l'effort d'appréhender ce qu'elle désigne et illustre. Or c'est hélas le cas de beaucoup ici qui s'arrêtent au doigt sans regarder ce qu'il désigne, ce qui les conduirait pourtant à ne pas se sentir les seuls désignés par lui...

On peut être pro-palestinien et être simultanément pro-copte, pro-chrétien au Pakistan ou en Irak, pro-tibétain et pro-birman lorsque ces élans sont mûs en son for intérieur non par une proximité communautaire avec les sujets des persécutions, mais par une adhésion inconditionnelle à la valeur primale du droit universel de tout homme à vivre dans la dignité et la liberté. L'auteur ne cite rien d'autre.

Je souscrirais volontiers à une critique synthétique du communautarisme (de sa genèse culturelle et sociale, de ses mécanismes de production, de son instrumentalisation politique) mais qualifier d'hypocrisie ou d'appropriation abusive le soutien de la rue arabe ou musulmane à la résistance du peuple palestinien relève, dans le contexte d'une agression coloniale comme celle que subit Gaza, du discours contre-révolutionnaire car il empreinte la grille de lecture de l'oppresseur dont l'objectif vital est la désunion politique de la Palestine et il sait que celle-ci passe par la discorde arabe et/ou musulmane.

Tu te restreins encore ici au sujet de l'article et non à sa thèse plus généraliste. Je ne lis nulle part qu'il désigne toute la rue arabe ou musulmane comme étant solidaire par séléctivité communautaire. Je ne lis nulle part non plus qu'il généralise l'anti-sémitisme comme cause à celle-ci, ce qui serait bien entendu faux. Il mentionne du reste l'adhésion à la cause palestinienne comme relevant chez lui d'une mobilisation mûe par le constat d'une carence de droit international et une violation de celui-ci, et souhaite en substance voir émerger partout une causalité identique à cette cause là où elle ne serait pas présente, ce qui n'est pas synonyme de dire qu'elle n'est présente nulle part.

L'universalisme n'existe pas, en revanche il a une généalogie, un fondement idéologique et une direction historique. Sa critique peut et doit être faite car il n'existe pas de culture universelle, il y a des cultures dont certaines d'entre elles ont une prétention à l'universalité, ce qui est très différent.

Affirmer cela est très grave. Ca implique entre autres la négation de l'existence-même de valeurs qui puissent être universelles, chose contre-dites par l'idéologie des droits de l'homme tout autant que par l'essence de tout discours religieux qui se veut universel. Que cette universalité ne soit pas établie dans les faits, càd que tout le monde n'adhère pas à la même idéologie, ne signifie pas l'impossibilité d'une adhésion aux valeurs de base qui sous-tendent chacune d'elles, et qui sont le respect de la vie, de la dignité, de la liberté ou de l'accès à l'éducation.

L'universalité dont on parle ici est celle-là. Non pas une universalité au sens d'une unicité de pensée et de vision, mais au sens d'un tronc unique et commun de valeurs à caractère universel.

Je te lis avec intérêt mais ne peux adhérer à une affirmation si radicale qui, je le crois, confond réalité observable avec valeurs abstraites.

Ce n'est pas non plus au nom d'un humanisme abstrait (les deux notions, par leur usage galvaudé, sont devenus presque synonymes) que notre solidarité au peuple palestinien doit s'affirmer mais celle-ci doit s'inscrire dans des rapports de force politiques matérialistes, objectivement identifiables, ici la domination d'un Etat colonial sur un autre. Il est si évident que d'autres terrains de lutte nous concernent et doivent nous concerner que les divagations lyriques de K. Daoud sont au mieux inutiles au pire de mauvaise foi...

L'adhésion à la cause palestinienne peut parfaitement relever d'une adhésion humaniste à ces valeurs universelles, qui sont ici établis sur le respect du droit international agréé par tous les états mais violé par certain(s). Dont Israël dans le cas présent. Les rapports de force identifiables que tu cites sont une violation de ces valeurs, et qui donc méritent une condamnation. Mais à nouverau l'auteur ne le nie pas. Il conteste seulement l'hypocrisie de certains qui poussent des hauts cris d'indignations devant le drame palestinien mais détournent ostensiblement les yeux face à d'autres souffrances tout aussi réelles et poignantes, chose qu'il qualifie de solidarité sélective. Ne nous leurrons pas, celle-ci est une triste réalité hélas dans le chef de certains qu'on n'entend jamais se mobiliser ailleurs ou, pire, qu'on voit minimiser ou nier d'autres drames dès lors que la religion ou la race de ceux qui les engendrent rejoint d'un peu trop près la leur... Cela vaut autant pour les musulmans que pour les juifs, occidentaux, asiatiques, américains, mormons et tutti-quanti.

Il n'y a pas là de dénonctiation orientée ni juxtaposée à une forme de ciblage religieux anonyme. Il a juste le constat d'une réalité humaine dont on gagne à prendre conscience même si, ne nous voilons pas la face, personne n'aime se l'entendre dire.

nb: Mes excuses pour la forme indigeste de ce post

No souci, il n'avait rien d'indigeste :).
 

Aderrbal

Aime et fais ce que tu veux
oui il aurait pu être résolu et peut toujours l’être.... en rendant les terres palestiniennes et non pas en éliminant le Hamas.....

si je m'installe de force dans ton salon...... comment compterais tu résoudre ce problème si même l'autorité me donnait raison?
C est pas n importe salon, ce salon (palestine ou israel) ne devrait appartenir a persone tant que les religions existent, tu ne trouve pas?
Ce salon vaux rien et tout (salahdin)
 
Écoute attentivement ce que dit cette brave dame. Elle aurait des leçons à donner à beaucoup de monde. C'est l'objectivité du juste:cool:


Elle dit juste, mais farid_h a tout a fait raison en rappelant qu'il est tout à fait possible d'être pro-palestine sans être pro-hamas pour autant... Jamais je ne soutiendrai une idéologie islamiste, hamas y compris, le fait de résister à Israël n'enlève rien à son idéologie radicale que je ne peux cautionner...

La résistance à Israël et la cause palestinienne méritent mieux que le Hamas et existeront aussi sans lui ...
 
Toujours la fautes des autres. A croire vraiment que les arabo-musulmans sont incapables de se prendre en main au contraire des autres peuples, ce qui signifierait un manque de capacité, de compétence, etc. Le discrimination en Europe existe, de la part de quelques imbéciles, mais force est de constater que jamais dans le temps et dans le monde, les immigrés et enfants d'immigrés n'ont reçu autant de droits et de privilèges, jusqu'à la possibilité d'obtenir la chose la plus précieuse: la nationalité du pays quasi automatiquement. Je ne vois aucun pays musulmans accueillir les non-musulmans avec autant d'égard que les pays d'Europe accueillent les musulmans. Alors oui, arrêtes de pleurnicher et bats toi pour que les pays arabes offrent autant que l'Europe ne t'offre et ce, pour toutes les personnes qui désireraient s'établir sur leurs territoires, quelque soit la religion ou l'origine ethnique. Et honnêtement, les arabes sont parmi les personnes les plus racistes qui j'ai rencontré dans le monde! Ils s'imaginent tous supérieur au voisin, même immédiat, une horreur !

c'est un fait, mais c'est hélas quasi-impossible à faire entendre à d'aucuns qui n'ont comme seule conduite réflexive que celle de cultiver le nombrilisme communautaire, ne lire que tariq ramadan, et ne pas poser une analyse sociologique objective de la présence musulmane en Europe permettant une introspection de part et d'autre, et non un discours orienté vers le "c'est la faute à l'autre et puis c'est tout" comme le fait hanibarios et d'autres qui annonnent sans fin le même genre de discours monocorde... à trop se refuser à toute forme d'auto-critique, on en vient à perdre toute aptitude à la perspective, de capacité à se voir au travers du regard de l'autre et donc à cultiver les moyens d'une remise en cause également...
 

Jelis

VIB
On peut être pro-palestinien et être simultanément pro-copte, pro-chrétien au Pakistan ou en Irak, pro-tibétain et pro-birman lorsque ces élans sont mûs en son for intérieur non par une proximité communautaire avec les sujets des persécutions, mais par une adhésion inconditionnelle à la valeur primale du droit universel de tout homme à vivre dans la dignité et la liberté. L'auteur ne cite rien d'autre.


On peut effectivement, et je ne vois pas sur quoi se fonde le journaliste pour suspecter les arabes et les musulmans en particulier (j'insiste, car c'est d'eux qu'il parle dans cet article) de ne s'émouvoir que de la mort et l'asservissement des leurs ou d'avoir une propension spécifique à la réaction communautaire. Je me garderais bien de présumer du "for intérieur" de ces derniers et l'auteur devrait en faire autant, aux dernières nouvelles la parapsychologie n'est pas une sous-discipline du journalisme.

La contestation internationale est essentiellement fondée sur le non respect du droit, et ce depuis des décennies, faut-il encore avoir pris part à ces mobilisations au sein des mouvements antisionistes pour en avoir une juste appréhension. Je ne veux pas prêter de mauvaises intentions à K. Daoud mais son éditorial me semble déphasé par rapport à une politisation croissante et positive (induisant une conscience de plus en plus globale) des citoyens, indépendamment de leurs appartenances raciales ou religieuses, et opportuniste dans la forme et le time-in car il survient à un moment où l'exposition médiatique est forte et les enjeux politiques intra-conflictuels à leur paroxysme.

Affirmer cela est très grave. Ca implique entre autres la négation de l'existence-même de valeurs qui puissent être universelles, chose contre-dites par l'idéologie des droits de l'homme tout autant que par l'essence de tout discours religieux qui se veut universel. Que cette universalité ne soit pas établie dans les faits, càd que tout le monde n'adhère pas à la même idéologie, ne signifie pas l'impossibilité d'une adhésion aux valeurs de base qui sous-tendent chacune d'elles, et qui sont le respect de la vie, de la dignité, de la liberté ou de l'accès à l'éducation.

L'universalité dont on parle ici est celle-là. Non pas une universalité au sens d'une unicité de pensée et de vision, mais au sens d'un tronc unique et commun de valeurs à caractère universel.


Il n'était pas question de critiquer l'adhésion à des critères d'universalité, mais de rappeler que les présupposés inhérents à ce concept sont au moins aussi importants à comprendre que ses implications politiques pratiques.
Les droits de l'homme ont une histoire et un contexte d'émergence, ça n'est pas comme s'ils avaient toujours été là, en suspension dans l'air ou cachés dans la nature et que l'Esprit humain les avait découverts un beau jour de 1789 ou 1948. Cette remarque est à considérer sur le plan humien. Le sens de la morale et de la justice invoqué plus haut né de la partialité propre aux individus qui composent la société. Ce n'est que parce que l'organisation de celle-ci leur garantie une maximisation de la jouissance des biens et leur sécurisation (propriété) qu'ils se soumettent à une justice commune. C'est la source de la constitution et sophistication des valeurs européennes (il faudrait dire judéo-christiques) qui ont été exportées au delà de leur cadre épistémologique avec la colonisation et l'impérialisme.

Cela ne veut en aucun cas signifier que ces valeurs n'ont pas de valeur. Cela veut dire qu'elles ne sont pas nées universelles (même si elles le furent proclamées en vertu même de ce qui précède) mais qu'elles le sont devenues, non par subjugation mais par différents mécanismes de propagation dont la violence coloniale est le moteur. Ce système de valeurs en a télescopé d'autres, préexistants, qui aujourd'hui sont moins universels car séculairement dominés.

En outre, chacun sait que cette universalisation des droits de l'homme ne s'est pas faite sans heurts d'une part, et qu'elle s'est imposée concrètement aux individus de manière protéiforme en fonction des régions conquises et/ou occupées, des classes sociales, des races et des religions d'autre part.

Il y a donc largement matière à objectiver ces droits et les valeurs qu'ils sous-tendent. Non pas nécessairement pour les subvertir mais pour les penser dans leur dynamique historique, cela évite les incantations de type onusien qui régentent les relations internationales depuis plus de cinquante ans et qui infectent la production intellectuelle contemporaine.

Le problème avec le respect de la vie, de la dignité, de la liberté ou de l'accès à l'éducation ce ne sont pas leurs absolus, c'est que chaque culture, et dans celles-ci, chaque individu, en a une conception différente. C'est avec cette réalité, certes plus complexe, qu'il (aurait fallu?) faudrait composer.

A titre personnel, le Décalogue me paraît être un excellent candidat au tronc unique et commun dont tu parles, mais quel sens requérait-il pour un Bochiman dans l'Afrique australe en 1885 qui se voyait dépossédé de ses terres au nom du catholicisme et des lois britanniques? On ne peut pas penser un système juridique ou moral, fût-il "basique" (une base n'est jamais que l'élément d'un ensemble en sursis) indépendamment de son champ épistémique et pratique. Que l'on subisse ou jouisse de ce corpus d'ailleurs...


L'adhésion à la cause palestinienne peut parfaitement relever d'une adhésion humaniste à ces valeurs universelles, qui sont ici établis sur le respect du droit international agréé par tous les états mais violé par certain(s). Dont Israël dans le cas présent.


Soit. Elle peut aussi relever d'une opposition au sionisme comme projet politique régional et au néocolonialisme comme paradigme géopolitique et économique global.
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
en tant que rifain tu devrais t'y intéresser sachant que le phosphore a été utilisé pour dégommer les civils du rif il y a quelques décénies, au tour des palestiniens d'y gouter

les amazighs, qui sont ils? je suis amazigh et je suis plus proche d'un petit arabe innocent que d'un kabyle islamophobe ou un sifaoui maghrébin
En tant que Amazigh du Rif je suis solidaire avec tous les peuples opprimés dans le monde , la différence entre nous c'est que toi tu soutient les Palestiniens pour leur arabité et non pas parce qu'ils sont des victimes et humains .Les gens qu'on voit aujourd'hui dans les rues et dans les forums n'ont jamais dénoncé les crimes commis contre les peuples non-arabes , au Darfour , Birmanie , Centre Afrique ...
 
Au contraire: on peut s'opposer au Hamas, parce que le comportement du Hamas retarde l'etablissement d'un Etat palestinien... et le fait de le retarder ne fait que le rendre plus petit, geographiquement. Donc, etre contre le Hamas, c'est etre pour la Palestine.
Non, il ne faisait qu'en prendre exemple pour illustrer un phénomène général. Il procède ici par induction épistémologique. Ce qu'il décrit est réel pour certains musulmans dans le cadre de la cause palestinienne, mais l'est tout autant pour illustrer par exemple l'indifférence ressentie par d'autres à l'égard du drame tibétain ou birman. On ne peut lui reprocher de prendre la Palestine comme sujet inductif pour servir de prémisse en gros à la généralisation qu'il trace en filigrane.



Personne ne le dit, pas davantage l'auteur que ceux ici qui soutiennent sa thèse. Comme je viens de le dire, le phénomène de solidarité sélective ou émotionelle est général car inné aux mécanismes qui gouvernent l'émotivité et la sensibilité humaines par rapport aux stimuli extérieurs.



Seulement si tu réduis la lecture de cet article à son exemple et non à ce qu'il tente d'inférer au moyen de celui-ci. Nous ne sommes pas davantage ici dans la réduction de l'expression communautariste à sa seule manifestion arabo-musulmane, que dans la négation de la légitimité de sujet de la solidarité dans ce cas précis servant d'exemple. L'auteur stipule du reste lui-même qu'il approuve la cause palestinienne. Comme je le répète encore, il ne faut pas se contenter d'une lecture au premier degré qui s'arrête à l'illustration sans faire l'effort d'appréhender ce qu'elle désigne et illustre. Or c'est hélas le cas de beaucoup ici qui s'arrêtent au doigt sans regarder ce qu'il désigne, ce qui les conduirait pourtant à ne pas se sentir les seuls désignés par lui...

On peut être pro-palestinien et être simultanément pro-copte, pro-chrétien au Pakistan ou en Irak, pro-tibétain et pro-birman lorsque ces élans sont mûs en son for intérieur non par une proximité communautaire avec les sujets des persécutions, mais par une adhésion inconditionnelle à la valeur primale du droit universel de tout homme à vivre dans la dignité et la liberté. L'auteur ne cite rien d'autre.



Tu te restreins encore ici au sujet de l'article et non à sa thèse plus généraliste. Je ne lis nulle part qu'il désigne toute la rue arabe ou musulmane comme étant solidaire par séléctivité communautaire. Je ne lis nulle part non plus qu'il généralise l'anti-sémitisme comme cause à celle-ci, ce qui serait bien entendu faux. Il mentionne du reste l'adhésion à la cause palestinienne comme relevant chez lui d'une mobilisation mûe par le constat d'une carence de droit international et une violation de celui-ci, et souhaite en substance voir émerger partout une causalité identique à cette cause là où elle ne serait pas présente, ce qui n'est pas synonyme de dire qu'elle n'est présente nulle part.



Affirmer cela est très grave. Ca implique entre autres la négation de l'existence-même de valeurs qui puissent être universelles, chose contre-dites par l'idéologie des droits de l'homme tout autant que par l'essence de tout discours religieux qui se veut universel. Que cette universalité ne soit pas établie dans les faits, càd que tout le monde n'adhère pas à la même idéologie, ne signifie pas l'impossibilité d'une adhésion aux valeurs de base qui sous-tendent chacune d'elles, et qui sont le respect de la vie, de la dignité, de la liberté ou de l'accès à l'éducation.

L'universalité dont on parle ici est celle-là. Non pas une universalité au sens d'une unicité de pensée et de vision, mais au sens d'un tronc unique et commun de valeurs à caractère universel.

Je te lis avec intérêt mais ne peux adhérer à une affirmation si radicale qui, je le crois, confond réalité observable avec valeurs abstraites.



L'adhésion à la cause palestinienne peut parfaitement relever d'une adhésion humaniste à ces valeurs universelles, qui sont ici établis sur le respect du droit international agréé par tous les états mais violé par certain(s). Dont Israël dans le cas présent. Les rapports de force identifiables que tu cites sont une violation de ces valeurs, et qui donc méritent une condamnation. Mais à nouverau l'auteur ne le nie pas. Il conteste seulement l'hypocrisie de certains qui poussent des hauts cris d'indignations devant le drame palestinien mais détournent ostensiblement les yeux face à d'autres souffrances tout aussi réelles et poignantes, chose qu'il qualifie de solidarité sélective. Ne nous leurrons pas, celle-ci est une triste réalité hélas dans le chef de certains qu'on n'entend jamais se mobiliser ailleurs ou, pire, qu'on voit minimiser ou nier d'autres drames dès lors que la religion ou la race de ceux qui les engendrent rejoint d'un peu trop près la leur... Cela vaut autant pour les musulmans que pour les juifs, occidentaux, asiatiques, américains, mormons et tutti-quanti.

Il n'y a pas là de dénonctiation orientée ni juxtaposée à une forme de ciblage religieux anonyme. Il a juste le constat d'une réalité humaine dont on gagne à prendre conscience même si, ne nous voilons pas la face, personne n'aime se l'entendre dire.



No souci, il n'avait rien d'indigeste :).
Treve de pedantisme. Le titre-meme de l'article contredit ton propos. Par ailleurs, la cause palestinienne devrait pouvoir se passer d'un journaliste pour qui l'existence de soutiens exclusifs remet en cause le sien. Comme si sa petite personne avait une quelconque importance dans l'histoire.
 
Elle dit juste, mais farid_h a tout a fait raison en rappelant qu'il est tout à fait possible d'être pro-palestine sans être pro-hamas pour autant... Jamais je ne soutiendrai une idéologie islamiste, hamas y compris, le fait de résister à Israël n'enlève rien à son idéologie radicale que je ne peux cautionner...

La résistance à Israël et la cause palestinienne méritent mieux que le Hamas et existeront aussi sans lui ...
Tu es donc plus qualifie(accent aigu) que les palestiniens eux-memes pour dire ce qu'ils meritent comme dirigeants. Bravo!
 
c'est un fait, mais c'est hélas quasi-impossible à faire entendre à d'aucuns qui n'ont comme seule conduite réflexive que celle de cultiver le nombrilisme communautaire, ne lire que tariq ramadan, et ne pas poser une analyse sociologique objective de la présence musulmane en Europe permettant une introspection de part et d'autre, et non un discours orienté vers le "c'est la faute à l'autre et puis c'est tout" comme le fait hanibarios et d'autres qui annonnent sans fin le même genre de discours monocorde... à trop se refuser à toute forme d'auto-critique, on en vient à perdre toute aptitude à la perspective, de capacité à se voir au travers du regard de l'autre et donc à cultiver les moyens d'une remise en cause également...
Et blablabla et blablabla. Quel etait le sujet, au fait? "Cultiver les moyens de...", non, pas plus que cultiver des carottes. Le fait que certains arabes soutiennent les palestiniens de facon exclusive nuit-il a leur cause? Le journaliste, sans arguments, repond oui et aussi gravement que le joug israelien(!) et n'evoque a aucun moment le verrouillage mediatique realise(accent aigu) par le lobby sioniste-qui s'est illustre(idem) aujourd'hui par l'interdiction de la manif a Paris au contraire des autres capitales europeennes- ou la passivite(idem) des gouvernements europeens ou americains.
 
Et blablabla et blablabla. Quel etait le sujet, au fait? "Cultiver les moyens de...", non, pas plus que cultiver des carottes. Le fait que certains arabes soutiennent les palestiniens de facon exclusive nuit-il a leur cause? Le journaliste, sans arguments, repond oui et aussi gravement que le joug israelien(!) et n'evoque a aucun moment le verrouillage mediatique realise(accent aigu) par le lobby sioniste-qui s'est illustre(idem) aujourd'hui par l'interdiction de la manif a Paris au contraire des autres capitales europeennes- ou la passivite(idem) des gouvernements europeens ou americains.

Mélanger les sujets n'a jamais servi la pertinence d'un propos, sinon à épancher tout au plus un besoin d'extérioriser une verve sur un autre sujet, laquelle gagnerait à être publiée sur le post où on en parle plutôt que d'essayer de détourner un autre sujet...
 
Treve de pedantisme. Le titre-meme de l'article contredit ton propos. Par ailleurs, la cause palestinienne devrait pouvoir se passer d'un journaliste pour qui l'existence de soutiens exclusifs remet en cause le sien. Comme si sa petite personne avait une quelconque importance dans l'histoire.

Le titre de l'article fait uniquement référfence à la solidarité conditonnelle... si tu avais pris seulement la peine de le lire dans son intégralité - ca t'aurait rendu au moins pertinent ici, ne serait-ce qu'en te taisant :) - tu aurais vu par toi-même qu'il affirme son soutien à la cause palestinienne en exposant précisément les raisons...

Pouer t'éviter la fatigue de la lecture:
Si le chroniqueur est solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous.
...
Le chroniqueur est pour l'autre solidarité : celle totale et entière et indivise. Celle qui fait assumer, par votre dignité, au reste du monde, sa responsabilité envers une question de colonisation, pas de croyances.

Moralité; on gagne souvent à lire plus loin que le titre d'un article... Ca évite le...comment disais-tu déjà ? Ah oui, le pédantisme en prétendant donner un avis sur un article qu'on n'a visiblement pas même pris la peine de parcourir intégralement...

Tu le sauras désormais. De rien :).
 
Le titre de l'article fait uniquement référfence à la solidarité conditonnelle... si tu avais pris seulement la peine de le lire dans son intégralité - ca t'aurait rendu au moins pertinent ici, ne serait-ce qu'en te taisant :) - tu aurais vu par toi-même qu'il affirme son soutien à la cause palestinienne en exposant précisément les raisons...

Pouer t'éviter la fatigue de la lecture:
Si le chroniqueur est solidaire, c'est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l'étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n'est digne, plus qu'une autre, de la solidarité. Et solidarité n'est pas choix, mais élan total envers toutes et tous.
...
Le chroniqueur est pour l'autre solidarité : celle totale et entière et indivise. Celle qui fait assumer, par votre dignité, au reste du monde, sa responsabilité envers une question de colonisation, pas de croyances.

Moralité; on gagne souvent à lire plus loin que le titre d'un article... Ca évite le...comment disais-tu déjà ? Ah oui, le pédantisme en prétendant donner un avis sur un article qu'on n'a visiblement pas même pris la peine de parcourir intégralement...

Tu le sauras désormais. De rien :).
Alors, mon grand, comme en plus d'etre pedant tu es discourtois, sache que j'ai lu integralement l'article avant d'intervenir.
Inversement, tu as prefere ecrire des aneries plutot que repondre sur le fond de mes critiques.
 
Dernière édition:
Mélanger les sujets n'a jamais servi la pertinence d'un propos, sinon à épancher tout au plus un besoin d'extérioriser une verve sur un autre sujet, laquelle gagnerait à être publiée sur le post où on en parle plutôt que d'essayer de détourner un autre sujet...
Certains se regardent ecrire comme d'autres s'ecoutent parler... Non non, mon grand, l'indignation selective, c'etait bien le sujet de l'article.
 
Certains se regardent ecrire comme d'autres s'ecoutent parler... Non non, mon grand, l'indignation selective, c'etait bien le sujet de l'article.

Exactement.

Ce que l'on constate c'est surtout le fait que ce genre de dénonciation sur l'indignation sélective n’apparaît que lorsque les musulmans s'indigne de quelque chose ou qu'une affaire implique les musulmans, il est alors paradoxal de sélectionné précisément les musulmans pour parler d'indignation sélective ! c'est une façon de vouloir détourner le débat du conflit Israëlo-Palestinien en essayant de rejeter la faute sur l'hypocrisie de certains musulmans afin de dédouaner Israël par généralité sans avoir l'aire de le faire.

Pourquoi ce genre d'analyse n’apparaît jamais dans des affaires qui implique des états occidentaux et qui, comme par hasard, sont eux aussi composé d'une minorité qui prônent l'impérialisme occidental voire le néocolonialisme ?

On ne verra jamais de tel dénonciation sur par exemple la persécution des aborigènes d'Australie par un état occidental ou encore les cas de ségrégation racial existant encore en Afrique du Sud ou l'impôt colonial encore payé par certains pays d'Afrique ou l'implication d'état d'occident dans le génocide Rwandais en ce qui concerne les USA et leur mensonge médiatique, aborder le sujet devient tabou, on ne veut pas en entendre parler, à la limite d'être accusé d'occientalophobie...Ce type de dénonciation de l'indignation sélective et donc paradoxalement lui même sélectif car il n'est sortie que lorsque cela concerne les musulmans dans une affaire, ceci prouve que l'on accepte toute les indignations sauf celle émanant d'arabe ou de musulman, il y a quelque jours on c'est "indigné" de l'excision faite par des musulmans, alors que la majeur partie de la communauté musulmane rejette cela tandis que des pays d'Afrique la pratique majoritairement tout en étant non musulman et on s'en indigne pas autant, la diabolisation du musulman étant la source de se favoritisme.

Je trouves indécent de demander aux musulmans de faire preuve d'auto-critique et d'arrêter de pleurnicher quant-ils sont diabolisé et déshumanisé au possible par les médias ! il suffit de voir le désastre sur bladi quand on parle du droit aux musulman de jouir de leur liberté cultuel, même celle autorisé par la loi, les arguments fallacieux qui en ressorte pour les détruire, par exemple on s'indigne du rituel halal au nom de la souffrance animal, sans jamais s'être indigné de la chasse à coup de fusil...qui pratique l'indignation sélective ici ? en quoi démontré la paradoxalité de cette indignation à double vitesse est de la pleurniche si ce n'est vouloir dé-crédibilisé une communauté par dénigrement ?

Prétendre faire une dénonciation de l'indignation sélective en général en prenant les arabes et musulman comme seul et unique exemple démontre toute la fausseté et le parti prit de son analyse.
 
Haut