Cinq minutes pour un amour au paradis

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
Le rêve perdu.

1999 a Casablanca, Amir travaillais a Macdonald, boulevard Mouhamed V, juste a coté du café France, cette année la, il venais de sortir d'une deuxième année en classes prépas, Lycée Mohamed V, en réalité, il s'est barré de cet atmosphère de concurrence pourri , lui qu'on disais de lui un future polytechnicien, comme ses camarades avec cette "intelligence" handicapante, qui produit des rêveurs qui peuvent passé a coté de leurs vie facilement.

Il rentrait tard le soir de Macdonald, il travaillait jusqu’à deux heurs du matin, le temps de prendre un taxi blanc pour rentrer chez lui a hay el hassani, à derb al warda, quartier de la fleur, il disait que le nom n'est pas correcte, aucune fleur dans ce quartier, il n'oublie pas de passer chez le gardien de voiture pour boire son thé, avant de rentrer dormir pour reprendre le lendemain a 11 heur.

Un soir, il se réveil d'un cauchemar? un rêve? il ne sais pas, ce qui est sur, ce rêve vas le poursuive pendant toute sa vie,il l'a raconter a sa mère, en ce moment il préparais des concours des grandes écoles d’ingénieurs en France.

Il l'a raconter, en espérant une réponse de sa mère , car il ce rêve a l'aire d'avoir un sens.
Il a vu un grand homme blanc, habiller en blanc,une jellaba, ou peut être un kamis, il ne sais pas, pied nu , marchant dans le désert, sans se retourner, Amir le poursuis sans savoir pourquoi, de toute façon c'est le désert, soi il le poursuis ou il crève. L'homme blanc, s’arrête devant un grand village, entouré d'un grand mur, une grand porte s'ouvre, l'homme blanc rentre, Amir le poursuis sans se soucier des conséquences, à l’intérieur au début, c'est calme, quelques lumières se dégagent de certaines fenêtres, l'homme ne se retourne pas, il continu son chemin, Amir est derrière lui, petit à petit, le village commence à se dégager, des gens commences à apparaitre, de l’alcool, des tables et des gens dans un état d'ivresse jamais vu, il avait peur, mais l'homme blanc est déterminé à continuer son chemin, Amir est ferme dans cette poursuite, qui mèneras peut être a une issu.

L'homme blanc fini de faire son tour dans ce village, Amir se sentais mal dans cette atmosphère, lui qui n'a jamais bu une goute d’alcool, l'homme s'approche finalement de la porte d'entrée, l'homme blanc avance, il fini par sortir de la porte d'entré est disparait dans le désert, mais Amir est encore dedans, les gardiens de la porte veulent l'a fermé, il commence a courir, mais il sens une main qui le tiens par derrière, il se retourne derrière lui pour voir qui le retiens , personne, une chose invisible.
 

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
Si on fait le calcul @IbnETBaTouta t'as 38 ans : P
ce n'est pas moi n'oublie pas, c'est une histoire imaginé, mais quelques petit passages je les ai vécu, donc, tout les événements sont purement rêvé , la partie la plus intéressante viens après à mon avis, après la séparation de Amir et Sara, 13 ans ans plus tard, il s'est passé des choses, je n'ai pas encore fini d'écrire tout en arabe, ici j'essaye de traduire, un professeur de mathématiques m'a proposer un scénariste qui aime ce genre de scenario pour en faire un film ( c'est sérieux).

je posterais ce soir peut être deux ou trois événements.
 

Arijj

Good things come to those who wait.
VIB
ce n'est pas moi n'oublie pas, c'est une histoire imaginé, mais quelques petit passages je les ai vécu, donc, tout les événements sont purement rêvé , la partie la plus intéressante viens après à mon avis, après la séparation de Amir et Sara, 13 ans ans plus tard, il s'est passé des choses, je n'ai pas encore fini d'écrire tout en arabe, ici j'essaye de traduire, un professeur de mathématiques m'a proposer un scénariste qui aime ce genre de scenario pour en faire un film ( c'est sérieux).

je posterais ce soir peut être deux ou trois événements.
13 ans et tu ne l'as pas encore oublié ?! c'est chaud ! et tu penses toujours à elle ? ça doit être l'amour qu'on raconte dans les livres : D
 

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
13 ans et tu ne l'as pas encore oublié ?! c'est chaud ! et tu penses toujours à elle ? ça doit être l'amour qu'on raconte dans les livres : D
c'est une histoire imaginé, j'ai il y a des choses de moi dans la personnalité et non dans tout les événements, tu as tout lu?
essaye de lire pour comprendre , il y a un but derrière cette histoire, ceux qui vont jusqu’à la fin vont comprendre.

fin du HS
 

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
Le rêve qui se transforme en phobie.

Amir était toujours un homme joyeux, on disais de lui qu'il fumais du shit, ou prendre de la drogue pour avoir toujours cette vivacité, jamais il ne pensais qu'un jour , il vas tomber dans la tristesse, la dépression.
Après la mort de son frère, beaucoup de choses ont changé, il s'est retrouvé seul, il marchais des fois dans la rue, sous la pluie, fixant les feux rouges, toutes ses questions existentielles qui dormaient dans son esprit se réveillent.

Il étais toujours croyant, il croyais en Dieu, Sara par contre, étais chrétienne quand elle étais petite, elle est devenu athée suivant les pas de ses parents , une fille avec un cœur doux, elle dépendais beaucoup d'eux, ils l'ont eu un peu tard, c’était leurs seule fille , elle avait un coté obscur, mystérieuse comme disais Amir quand il voulais la décrire, peut être que c'est pour ça qu'il tomberas amoureux d'elle finalement .
Son coté hypersensible, vas lui causé beaucoup de problèmes, en particuliers la question d'amour

L’amour est simple comme un regard, un sourire, un rendez-vous…
Pour tout le monde… sauf pour lui !
Le regard de l’autre le dérange qui instantanément se pose mille questions .
Un regard se pose sur lui et il ressent le doute de l’intention, de la culpabilité, ses refoulements. Il a peur d’être utilisé, manipulé, choisi… et évidement cela se lit dans ses yeux.
Amir habite sa peur, la renvoie sur l’autre et il finit par avoir peur de celui qui ne fait que lui renvoyer sa propre peur. C’est pourquoi il doit être en confiance absolu avant d’envisager un engagement amoureux.
Sa peur de l’abandon le fait souvent passer à côte de l’amour, préférant abandonner que d’être abandonné.
Et les apparences sont trompeuses car s'il apparaît comme confiant en lui, à l’intérieur c’est une autre version. Il préfère tenter de faire abstraction de ses ressentis pour se lancer dans un amour passion, qui l’empêcherait de réfléchir. Tout s’entremêle, s’emmêle et se mêle et il fini par se sentir seul… à deux.
Et comme il est un enfant dans son cœur, parfois, il est plus amoureux de l’histoire que de la femme .
Alors, quelle serait la solution ? Écouter son cœur, faire confiance et observer avant de s’engager puisque :
mieux vaut souffrir avant, face à une réalité, que de souffrir après, face à une lucidité !

En ces moments difficiles, il se posais des questions, essayant de trouver des excuses , pourquoi je suis avec elle? un jour elle vas partir aux Pays Bas, laisse le temps faire les choses, tu sens quelque chose pour elle?
 

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
Le piège des larmes .

Sara est une fille très sensible, grande de taille, elle ne s'habillait pas comme les autres filles, elle avait son propre style, puisé dans la mode des années soixante dix , elle portais des fois une chemise avec des couleurs qui sème la contradiction , un pantalon patte d’éléphant, des lunettes de soleil rondes, elle ne se maquillait jamais, mais elle dégageais une magie impénétrable.
Quand elle prenait son vélo noir hollandais pour aller à la l’université, frein à pédale, dans le porte baguage devant , elle mettait son petit sac , dedans, des mouchoirs, une bouteille d'eau, son porte feuilles, son téléphone, des cahiers , des crayons et un roman en néerlandais .Elle ressemblais à ces filles qu'on voient dans les films d'amour italiens, se balader sur son vélo dans des petites vielles ruelles de Lille .Elle aimait beaucoup la lecture , des romans d'amour et de fiction.
 
Dernière édition:

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
Elle pleurais souvent le soir, quand ils sont a deux dans sa chambre, il essayais de comprendre la raison de ses larmes, son coté intuitif le pousse a devenir paranoïaque , il pensais qu'elle avait un problème qui remonte à son enfance, elle ne parlais pas beaucoup , elle voulais jamais lui dire, des fois il pleurais avec elle, la prendre dans ses bras, lui demandant d’arrêter de pleurer, ça lui faisais très mal, sa sensibilité ne lui rend pas les choses faciles, sa mère lui disait tout le temps qu'il est très sensible, que faire? il ne peut pas changer .Au début de leurs rencontre, il a tout fait pour la séduire, rien que pour faire plaisir à son ami Abdel, il vas à l'encontre de ses principes, ses histoires avec l'autre sexe l'a perturbé a son arrivé en France, il était très méfiant. Mais il se laissait prendre par les événements, un jour, il marchait avec elle, dans le vieux Lille, rue Esquermoise, il y avait un petit groupe d'artistes de Marrakech , venant faire des spectacles dans la ville, un jeune l’arrête , sortant un petit serpent de son cartable en cuir, le mets autour de son coud, récitant quelques invocations digne de celle de la place jemaa el fna, "allah yhfedkoum men al3ayn, wi nejikoum men msakhit l walidine" disais le jeune homme Said, petit de taille, avec un visage bien bronzé, un bon musicien et danseur gnawi, "saha koyo, thala fiha mezyane o 3endak men 3eyn bnadem, tatban liya drayfa, o ghzala", Amir n'a pas de réponse , il regardais en souriant, dans sa tête, c'est une autre histoire , il sens qu'il commence a perdre le contrôle de la situation, il a peur de l'amour, cet espace inconnu pour lui, il a peur que l'autre possède cette partie obscur en lui, son cœur. C'est un joueur, le jeu dans cette histoire est la partie la plus intense pour lui, un jour, avec un air moquer avait dis, avec une assurance militaire " si tu veux jouer Sara, moi aussi j'aime bien jouer, mais n'oublie pas une chose, quand je rentre dans un jeu, je ne perds jamais.

Heureux au jeu, malheureux en amour.
 

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
Le Turc, le Marocain et Amir,

Murat, le turc, très discret, un musicien qui joue plusieurs instruments, toujours mal coiffé, timide. Amir ne savais pas, c'est que ce turc étais amoureux de Sara, sans le dire, quand est ce que c'est arrivé? pas de réponse.
Un soir, Abdel invite tout le monde chez lui, autour d'un tajine, la soirée vas finir chez Sara, Murat a proposé de regarder un reportage sur la Palestine, il ne savait pas que Sara est devenu très proche de Amir, d'ailleurs il le considérais comme un ami, en regardant le reportage, Sara prends la main de Amir, tout le monde est concentré sur la scène des enfants palestiniens , Murat se rends compte qu'il y a quelque chose entre eux, il deviens stresser soudainement, Amir voyais de la fureur dans ses yeux, personne n'a vu ce passage, il décide de rentrer chez lui, il a demandé l'heur, trop tard, il est déjà 1h00 du matin , plus de métro, obligé de passé la nuit chez Abdel, Abdel passeras la nuit chez Jorina, Amir par contre voulais rentrer a pied chez lui, le marocain a insisté de dormir avec le turc dans la même chambre, un moment de vérité.
Dans la chambre, les deux parlais de tout et de rien , de leurs projets musical, les nouveaux morceaux, le turc change de sujet, il veux parler de Sara, ses sentiments envers elle, ses qualités, et que personne n'a le droit de l'a manipulé, ces mots étaient dur . Tu es avec Sara maintenant? tu disais que ça ne t’intéressais pas du tout? je pensais que tu étais vraiment mon ami, tu as tout fais dans notre dos. Écoute, même ma mère , la plus proche a mon cœur ne sais pas cette histoire, alors calme toi, je ne vais pas quand même te raconter tout ce que je fais dans ma vie, oui je suis avec Sara, et après? la réplique de Amir étais d'un ton un peu élever car il a senti que le turc avais exagérer, il ne savait pas qu'il avait des sentiments pour elle.
Tu es un traitre, un manipulateur, tu savais que je l'aimais, mais tu nous a trahie finalement, en fait tu es venu juste pour elle et non pour tes projets musicaux. Tu es un diable, je viens de voir un bouc dans mon rêve il y a quelques jours, avec des cornes, c'est surement toi.
Sur le tableau de la chambre est dessiné un bouc, exactement comme viens de décrire le truc. Comment tu veux que je sache que tu étais amoureux de Sara? je ne suis pas un marabout . Et la ,arrête de crier d'accord! les deux hommes se disputent, leurs voix peuvent être entendu dans tout le couloir, Amir voulais lui mettre un coud de tête, mais a taper son franc sur le placard en face , du sang coule sur son visage, il s'est blessé, le turc continu sa leçon de morale, quelqu'un frappe a la porte, c’était le veilleur de nuit, il demande aux deux de se calmer, Amir décide rentrer chez lui a pied.
 

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
Le marocain et le dernier théorème de Fermat.

Grenoble, la ville des montagnes, ici, tout le monde est petit devant la grandeur de ces objets naturels, Anouar, ce marocain originaire d'Agadir, très maigre, très grand, un surdoué sûrement.Il passait sa journée et sa nuit a la recherche d'une preuve simple du dernier théorème de Fermat, à cette époque, Amir ne connaissait pas ce problème mathématiques, disant que son but c’était de valider un diplôme, et partir de cette ville fantôme , Lille, a son arrivé a Grenoble, leurs rencontre était un catalyseur , il savait pas quoi faire , il sait qu'il n'est pas fais pour avoir un travail en entreprise, trop carré pour lui, il a besoin de rêve, d'espace et surtout de liberté.

Amir commençais a fréquenter ce génie marocain, avide de poésie , maladroit,La résolution de ce problème est devenu pour lui une sorte de maîtresse, une sorte de masturbation intellectuelle, qui procure plaisir et satisfaction, au point de devenir obsédé par la solution, cherchant une gloire rapide, peut être une médaille Field, pour quoi pas? ils passaient du temps ensemble, discutant des mathématiques, de la possibilité que Fermat a effectivement laisser une preuve simple, et qu'il faut la trouvé, Amir était tenter par l'aventure, du moins il commence a songer a ce problème d’arithmétiques, juste pour ne pas s'ennuyer lors de ces visites a ce petit génie , ainsi l'aventure commence pour lui.
 

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
Un médecin pas comme les autres.

Amir décide de rentrer chez lui a pied, cette dispute avec le turc a rendu sa poitrine amère, une sorte d'amertume , d'injustice, il s'est rendu compte que finalement, ce service qui veux rendre a Abdel vas lui causé que des problèmes. Qu'est ce que je fais ici avec ces fous? Pourquoi je lui rends se service? lui ,il vas partir aux Pays Bas, se marier avec Jorina, faire ses papiers, et toi? tu gagne quoi? tu es vraiment maladroit Amir, tu te mets a chaque fois dans des situations difficiles pour les autres. Oui , trop bon , trop ****, tu es vraiment ****.

Ses démons commencent a faire leurs travail, il était presque arrivé a la porte de la résidence, il s’arrête un moment, c'est elle le problème non? c'est a cause d'elle que le sang coule sur ton visage , tu dois aller la voir, et régler cette histoire une foi pour toute. Amir a décider de tout mettre sur la table, dire la vérité, quelques soit les conséquences. De toute façon tu ne l'aime pas, oui tu ne l'aime pas, elle aussi, elle passe du bon temps c'est tout, qu'est ce que t'en sais? oui mais regarde, depuis que t'es venu en France, le décalage culturelle est très flagrant comme le jour et la nuit , comme une marré , tu ne vois pas qu'il y a aussi un décalage en amour? ici les femmes n'ont pas les codes de Casablanca, c'est vrai que son prénom te rappel Sara de Casablanca, c'est une coïncidence? attends mais tu pense vraiment que la fait qu'elles ont le même prénoms est significatif? de toute façon ,ne fais pas confiance, rappel toi de ce que tu as eu avec Mélanie, après deux semaines elle te disait qu'elle était amoureuse, bon tu as été correcte avec elle, tu lui as dis que tu ne peux pas aimer une femme non croyante, elle pleurais, oui mais bon c'est les larmes du crocodile, regarde, une foi tu t'es attaché un, elle t'a laisser au milieu de tes chagrins, de toute façon, je suis vacciné maintenant, rien ne me touche.
 

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
Il frappe a la porte 003, elle ne dors pas encore, elle ouvre la porte, elle se préparais pour dormir, elle mettais une pyjama avec un dessin , une lumière pas très forte, quand elle a vue le sang, qu'est ce que tu as fais, qui t'a blesser? vas y rentre, je dois avoir une petite boite de quelques médicaments. Amir s’assoie sur le lit, ça te fais mal? non ça vas ne t’inquiète pas. Oui mais la peau est ouverte un peu, c'est bon je l'ai trouvé, ne bouge pas. elle mets un peu de Betadine sur un morceau de coton, laisse moi faire tout seul lui disais Amir. Arrête d'avoir la tête dur c'est une blessure quand même, elle lui passe le coton avec une douceur sincère, il se disais , pourquoi elle prends soin de moi? je suis qu'un pauvre type , tu l'a trainé dans cette histoire, regarde, elle est la pour te soigner, tu as le courage de lui dire la vérité?
Je vais rentré chez moi la. Mais il est déjà 2h00 du Matin, tu vas marché combien de temps? reste avec moi ce soir, elle lui disais Sara d'un air très protecteur, elle se souciait de son état , il était pas bien ce soir la, sa se voyais sur son visage.

De toute tacon elle a raison, calme toi , fais pas le ****, il fait très froid dehors, reste chez elle ce soir, demain tu auras le temps de lui dire tout.
 

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
Le réveil imprévu.



Il est presque midi, le rideau de la fenêtre de la chambre n'est pas fermé, Amir entends une voix d'enfant, il pense qu'il rêve, quelqu'un frappe à la fenêtre , il s'approche doucement de la vitre , pour voir de qui s'agit-t-il, c'est des enfants du quartier a côté , il saute de la fenêtre ,la chambre est située au rez de chaussé , à pied nu, il court vite , au Maroc on disais de lui le "103", tellement qu'il courait vite au foot qu'on l'a comparer à une mobylette Peugeot 103 , il a fini par en attraper un , lui faisant la morale un moment, c'est aussi une façon de dire à sa petite princesse qu'il contrôle la situation.
Sara regardais par la fenêtre, elle analysais le comportement de son homme, une sorte de moment de vérité d'une culture étrangère à ce qui est habituelle en occident pour elle, d’ailleurs, elle le faisais souvent, lui aussi, tous ces clichées amassé et accumulé dans cette jungle, qui est la société, doivent être vérifié, elle songeait peut être à finir sa vie avec lui ? elle ne sait pas, le rapport entre l'homme et la femme n'est pas le même dans les deux société, le Maroc, les Pays Bas, il voyais en elle cette fille occidentale, simple, avec beaucoup de sincérité, d'humanisme aussi, Sara voyais en lui cet homme étrange, dérangé, authentique, a l'image d'un Maroc qui puise ses racines dans l'histoire, sa se voyais dans sa façon d’être, il n'a pas encore perdu ses habitudes marocaines, il n'a pas encore l'habitude de parler français tout le temps, de toute façon, elle aussi ne maitrise pas cette langue, il se disait que c'est peut être ça qui les a réuni, deux étrangers qui se cherchent? ainsi la rencontre de deux cultures.

Tu as dit quoi à l'enfant ? Rien j'ai juste essayé de lui faire peur, et que ce n’est pas bien de regarder chez les autres. Elle lui prépare le petit déjeuné, pour elle, du pain complet, du miel d’abeille, du kiwi et du thé, ce menu vas être gravé dans sa mémoire, il mange en silence, elle essaye de comprendre ce qu'il a, il ne dit rien, c'est aussi sa sur-douance qui lui fais défaut, il se pose mille questions en deux secondes, une pensée en arborescences pour un amour en arborescence.
Je lui dis la vérité? Regarde, c'est une fille honnête, gentille, généreuse, rappel toi du conseil de ta mère, ne jamais faire du mal aux gens, pourquoi tu l'a traine dans cette histoire? Tu veux faire le héros, rendre service à ton ami, c'est ça?
 
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IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
Tu connais très bien la finalité de cette histoire, le turc vas rentrer chez lui, le marocain partiras avec sa blonde aux Pas Bas, sa se trouve il se rappellera même pas de toi, en plus, tu vois qu’il est méfiant, il a compris que tu l’as dévoilé, tu as vu ce qu’il a fait ? D’abord il s’est rapproché de Sara, puisqu’elle a refusé ses avances, il a tenté sa chance avec sa copine, de toute façon je vais éclater cette histoire avant de partir d’ici, tu as perdu assez de temps, tu as beaucoup de concerts qui s’approchent.
Amir monte au deuxième étage pour voir Abdel, il le croise dans le couloir, une discussion s’impose, on est des amis c’est ça ? Tu dois me rendre ce service jusqu’au bout, je te promets qu’on va faire de belles choses niveau musical, je vais te faire gagner beaucoup d’argent, tu verras, tu ne trouveras personne qui sais jouer de la guitare sur du gnawa, on va faire un album meilleur que celui que tu as fait avec ces français. Ces phrases sonnaient bien comme une belle chanson dans les oreilles d’Amir.
J’ai jamais dit qu’on est des amis, rappel toi de ça, on travaille ensemble c’est sûr, je ne deviens pas ami aussi rapidement avec les gens, de toute façon je me retire de ce jeu ridicule, je vais tout dire à Sara, je n’ai pas envie de continuer dans cette histoire débile, ne t’inquiète pas, je vais rien dire à Jorina. Le marocain a senti qu’il était sérieux, il connaissait sa franchise, son caractère fervent de défenseur de justice, il n’acceptait pas qu’on traine cette petite princesse dans cette histoire. Je suis venu dire que j’arrête, pour la musique, les filles n’ont pas le niveau pour faire des choses correctes, ce n’est pas par ce qu’elles savent faire quelques notes sur la flute et le violon qu’elles peuvent s’adapter à ce mélange de musique, le gnawa c’est un état d’esprit, soit tu l’a , soit tu l’a pas, par contre le turc est pas mal, mais je ne pense pas qu’il voudras me revoir, le type est amoureux de Sara, je ne savais pas.
 

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
A partir de ce moment, il savait qu’il fallait plus faire confiance au marocain, il s’est décidé de dire la vérité, son cœur bas un peu plus que la normale, de quoi as-tu peur ? ne me dis pas que tu as des sentiments pour elle, en plus, elle est encore vierge, tu as déjà vu une occidentale vierge à son âge, elle a 21 ans, elle n’a jamais connu d’ homme, elle a surement un problème dans sa tête, mais elle est généreuse quand même, regarde, au lieu de partager ta chambre de neuf mètres carré avec Adnane, et manger des pattes tous les jours, là au moins tu dors dans le chaud, tu voyage au Pays Bas sans y mettre les pieds, certes tu fais pas grand-chose avec elle, tu l’embrasse , oui d’accord , mais elle est coincé cette fille, elle passe tout son temps à pleurer le soir, elle a surement eu un problème dans son enfance, peut-être qu’elle a été violé par quelqu’un, ou lesbienne, ou folle, tu ne sais rien, ils sont bizarre ici en Europe.Devant sa porte, Jorina sortait de chez elle, venant de finir une discussion, elle le regardait d’un air indiffèrent, elle ne lui a pas adressé la parole, pourtant, juste hier, tout allais bien. Sara, il faut que je te parle, ferme la porte, c’est plutôt moi qui veux te parler, j’ai entendu des choses pas bien sur toi, ah bon ? Tu as entendu quoi ? J’ai entendu que je ne dois pas te faire confiance, et que tu es un manipulateur, et surtout la chose la plus importante, c’est que tu es un voleur, et que je ne dois pas te laisser dans ma chambre tout seul. Qui t’a dit ça ? Abdel c’est ça ? Oui, Abdel, Jorina, Geske, même Murat en sais des choses sur toi, si tu penses que tu es malin et que tu es capable de manipuler tout le monde, tu as tord petit, tu me trouveras devant toi petit. Une respiration profonde s’impose, que dois-je faire maintenant, le marocain « tgheda bik kbel ma tet3echa bih », tu es grillé mon ami, se disais Amir, je pense que c’est la bonne occasion, qu’est-ce que tu fais avec des gens qui te traite de voleur.Cette histoire de voleur lui rappel de mauvais souvenirs, au point de le complexer, il avait 6 ans, on l’avait accusé de voler de l’argent.Après cette discussion avec Sara, il a décidé de partir, d’accord, je suis un voleur, je suis une mauvaise personne, je l’avoue, je ne vois pas pourquoi tu restes avec moi, avec un air ironique , je pense que notre histoire dois s’arrêter là, je pensais que tu étais assez intelligente pour faire la différence entre les bons et les mauvais, je me suis trompé, il y’ avait des choses que je voulais en parler, je ne vois plus l’utilité, j’avoue que j’ai perdu la partie.Amir décide rentrer chez lui, oublier cette histoire une foi pour toute.
 

IbnETBaTouta

la vie est une aventure sans fin
L'ECOLE DE L"AMOUR Votre amour, madame, m'a fait entrer dans les cités des tristesses
Et moi avant vous je ne suis jamais allé dans les cités des tristesses
Je n'ai jamais su que les larmes sont l’être humain
que l'humain sans tristesse n'était que le souvenir d'un humain

Votre amour m'a apprit a être triste
Et moi depuis des siècles j’avais besoin d’une femme qui me rend triste
une femme qui je pleurerai sur ses bras comme un oiseau
Une femme qui rassemble mes parties comme les morceaux d'un vase brisé
Votre amour chère dame m'a apprit les pires manières
Il m'a apprit a regarder ma tasse mille fois en une nuit (1)
tenter les remèdes des guérisseurs et frapper aux portes des voyantes
Il m'a apprit à sortir de chez moi pour brosser les trottoirs des ruelles
Et poursuivre votre visage sous la pluie et entre les feux des automobiles
A collecter de vos yeux des millions d'étoiles
O femme, qui a assommer le monde, O ma douleur, O douleur des Nays (2)

Votre amour, madame, m'a fait pénétrer dans les cités de la tristesse
Et moi avant votre amour je ne savais pas qu'est ce que la tristesse
Je n'ai jamais su que les larmes sont l'être humain
que l' humain sans tristesse n'était que l'ombre d'un humain

Votre amour m'a apprit a me comporter comme un petit enfant
A dessiner votre visage avec la craie sur les mures
O Femme qui a renversé mon histoire
Je suis égorgé en vous d'un artère à l’autre
Votre amour m'a apprit comment l’amour peut modifier la carte du temps
Il m'a apprit que lorsque j'aime, la terre cesse de tourner
Votre amour m'a apprit des choses dont je n'aurai jamais penser

J'ai lu les contes d'enfants
je suis rentrer dans les palais vierges des rois
et j'ai rêvé d'épouser la fille du sultan
celle dont les yeux sont plus claires que l'eau des fontaines
celle dont les lèvres sont plus succulentes que les roses de grenadines
et j'ai rêvé de l'enlever comme les chevaliers
et j’ai rêvé de lui offrir des paniers de perles et de « morgane »
votre amour m'a apprit chère dame ce qu’est le délire
Il m'a apprit comment l’âge passe
sans que la fille du sultan vienne......
 
L'ECOLE DE L"AMOUR Votre amour, madame, m'a fait entrer dans les cités des tristesses
Et moi avant vous je ne suis jamais allé dans les cités des tristesses
Je n'ai jamais su que les larmes sont l’être humain
que l'humain sans tristesse n'était que le souvenir d'un humain

Votre amour m'a apprit a être triste
Et moi depuis des siècles j’avais besoin d’une femme qui me rend triste
une femme qui je pleurerai sur ses bras comme un oiseau
Une femme qui rassemble mes parties comme les morceaux d'un vase brisé
Votre amour chère dame m'a apprit les pires manières
Il m'a apprit a regarder ma tasse mille fois en une nuit (1)
tenter les remèdes des guérisseurs et frapper aux portes des voyantes
Il m'a apprit à sortir de chez moi pour brosser les trottoirs des ruelles
Et poursuivre votre visage sous la pluie et entre les feux des automobiles
A collecter de vos yeux des millions d'étoiles
O femme, qui a assommer le monde, O ma douleur, O douleur des Nays (2)

Votre amour, madame, m'a fait pénétrer dans les cités de la tristesse
Et moi avant votre amour je ne savais pas qu'est ce que la tristesse
Je n'ai jamais su que les larmes sont l'être humain
que l' humain sans tristesse n'était que l'ombre d'un humain

Votre amour m'a apprit a me comporter comme un petit enfant
A dessiner votre visage avec la craie sur les mures
O Femme qui a renversé mon histoire
Je suis égorgé en vous d'un artère à l’autre
Votre amour m'a apprit comment l’amour peut modifier la carte du temps
Il m'a apprit que lorsque j'aime, la terre cesse de tourner
Votre amour m'a apprit des choses dont je n'aurai jamais penser

J'ai lu les contes d'enfants
je suis rentrer dans les palais vierges des rois
et j'ai rêvé d'épouser la fille du sultan
celle dont les yeux sont plus claires que l'eau des fontaines
celle dont les lèvres sont plus succulentes que les roses de grenadines
et j'ai rêvé de l'enlever comme les chevaliers
et j’ai rêvé de lui offrir des paniers de perles et de « morgane »
votre amour m'a apprit chère dame ce qu’est le délire
Il m'a apprit comment l’âge passe
sans que la fille du sultan vienne......
Pas mal ce texte en prose
 
Chère Sara,
J'ai eu du mal à me convaincre pour t'écrire ces mots, ces mots qui viennent du fond de mon cœur. Ce destin , cette chose qu'on à aucun pouvoir sur elle, ce destin un peu innocent, un peu responsable , qui fais qu'on rencontre des gens , ses coïncidences qui nous émerveillent, peut être nous perturbent, ou même nous changent la vie. Ce destin m'a privé des choses cher à mon cœur , les perdre d'un seul coud, dans des conditions épouvantables, insupportables, injustes , arrogantes , pourvu de toute douceur que tout être à besoin pour respirer , une sorte d'oxygène du cœur , que les poumons des sentiments ont besoin pour survivre. Dans cette lettre chère Sara, je regrette de ne pas savoir écrire en ta langue maternelle , comme tu disais un jour. Dans cette lettre, j'ai envie de te parler de la tempête de mon cœur, oui , j' y crois comme l'existence de dieu, comme le soleil qui se couche derrière la montagne de Grenoble, que mon cœur à ses saisons, et sa saison actuelle, c'est la saison des tempêtes.
Chère Sara, permet moi de t'écrire ces phrases, et promets moi de les lire , du premier mots au dernier, avec la même force, la même attention , la même douceur , tu liras des choses peut être, tu comprendras des choses sûrement. Cet état d'écriture, est la preuve mathématiques de l'arrogance de ce destin, l'injustice des sentiments et l'emprisonnement des cœurs. Cet état d'écriture est une sorte de rêve de délivrance, chimère , comme un matin ensoleillé dans un hivers rude , juste après une nuit de tempêtes, cet état d'écriture est devenu pour moi une prière pour mon cœur, qui s'isole de temps en temps dans son temple, entre les feuilles et les crayons, pour une délivrance temporaire, mais bénéfique, un yoga qui absorbe ces mouvements dans tout les sens, comme un petit prince de Saint-Exupéry, qui dresse ces animaux sauvages ,le temps de laisser passer les sentiments traverser la rivière.
quel ***
 
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