Daesh : 15 septembre consultation du parlement pour des frappes en syrie

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Ainsi, même s’il serait naïf de penser que les tensions interconfessionnelles sont inexistantes, tout porte à croire que celles-ci sont d’abord et avant tout attisées et instrumentalisées pour servir des objectifs proprement politiques Elles ne constituent donc qu’un aspect d’un conflit plus large, et il semble nécessaire de se distancier d’une lecture uniquement confessionnelle des tensions moyen-orientales actuelles pour en saisir toute la portée. La question de la place de l’Iran dans les jeux d’alliance régionaux est sans doute d’une importance plus décisive pour comprendre ce qui est actuellement en jeu au Moyen-Orient

Tout est dit !
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Pour attiser il faut qu'il y ait un souci ...
Et si tout est dit il est notable que le problème est bien régional ...
Moubarak avait bien prédit qu'il y aurait conflit au sein même des états .

Je m'en tiens à ce qui est écrit dans votre extrait : ces trucs "confessionnels", c'est un problème politique d'abord. D'abord.

Et ces problèmes politiques sont le fait du jeu des régimes régionaux qui n'ont pour la plupart en rien été choisis par la population.
Et les régimes sont bel et bien soutenus par plusieurs puissances occidentales qui ont donc une part de responsabilité majeure là-dedans, et on le voit bien que leurs consultants leur disent de tout maquiller en problèmes interconfessionnels pour mieux établir leur lecture des choses et évacuer les problèmes politiques derrière.

Ce que dit Moubarak n'est en rien intéressant, ce pantin dégueulasse n'intéresse personne. D'ailleurs il est une bonne preuve de la responsabilité occidentale majeure dans les problèmes de la région.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Je m'en tiens à ce qui est écrit dans votre extrait : ces trucs "confessionnels", c'est un problème politique d'abord. D'abord.

Et ces problèmes politiques sont le fait du jeu des régimes régionaux qui n'ont pour la plupart en rien été choisis par la population.
Et les régimes sont bel et bien soutenus par plusieurs puissances occidentales qui ont donc une part de responsabilité majeure là-dedans, et on le voit bien que leurs consultants leur disent de tout maquiller en problèmes interconfessionnels pour mieux établir leur lecture des choses et évacuer les problèmes politiques derrière.

Ce que dit Moubarak n'est en rien intéressant, ce pantin dégueulasse n'intéresse personne. D'ailleurs il est une bonne preuve de la responsabilité occidentale majeure dans les problèmes de la région.
Vous vous en tenez à ce qui vous arrange ...
Pas de trucs confessionnels , pas de trucs politiques qui pourraient s'appuyer dessus .
Erdogan a été choisi par la population :) ( la Turquie est largement évoqué )
Pour moi c'est ce qui explique que des pays sud-américains pourtant massivement sous l'oeil américain, ou des pays asiatiques aient parfaitement su se débarrasser de toutes tutelles , mais pas les pays arabes .
Soyez un poil honnête , le monde arabe n'a pas eu besoin de l'Occident pour être à feu et à sang . Que celle-ci en tire des avantages , sans doute ( quoique ), mais elle n'en est pas la racine !

PS : le Yemen au Maroc encore l'Occident ?
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
On a très peu parlé des manifestations au début parce qu'elles étaient absolument pacifiques.
Admettons que les terroristes étaient déjà là, même si c'est faux : ce ne sont pas eux qui ont manifesté, et surtout, s'ils ne se sont pas "annoncés", c'est justement parce que les manifs n'étaient pas faites pour inciter au terrorisme, mais pour des buts nobles. Donc à la limite, même s'ils étaient déjà là, ils savaient pertinemment qu'ils n'étaient pas les bienvenus, et n'ont RIEN fait.

Donc ça revient au même et il n'y a pas lieu de parler de ces terroristes fantôme. Par contre les victimes des autorités et de la torture étaient bien réelles, elles.
au vu de ce que font les "gentils manifestants" aujourd'hui en Syrie il avait raison de mater la rébellion, il savait de quoi il en retournait...
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
au vu de ce que font les "gentils manifestants" aujourd'hui en Syrie il avait raison de mater la rébellion, il savait de quoi il en retournait...

Ils n'ont rien fait les manifestants justement. Tu ne trouveras aucune source sérieuse niant le fait que la magnifique population syrienne était tout à fait pacifique.
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
Ils n'ont rien fait les manifestants justement. Tu ne trouveras aucune source sérieuse niant le fait que la magnifique population syrienne était tout à fait pacifique.
bachar et les militaires ne sont pas syriens? ..... magnifique tu dis?
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
quand tu reprends l'histoire dès le début d'abord @marocainedici avec poster des vidéos y'a déjà 3 ans c'est pas bachar et son armée qui a commencé les vrais hostilités mais DES manisfestants ont tué des soldats....d'ailleurs je pense que ces manifestants NON pacifiques étaient déjà des infiltrés dans l'ASL comme au Mali en fait manipulation...

je vais tuer un policier ou un gendarme en france faut pas que je m'attende à ce qu'ils me laissent continuer obligé...

au vu de ce que font les "gentils manifestants" aujourd'hui en Syrie il avait raison de mater la rébellion, il savait de quoi il en retournait...
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Vous vous en tenez à ce qui vous arrange ...
Pas de trucs confessionnels , pas de trucs politiques qui pourraient s'appuyer dessus .
Erdogan a été choisi par la population :) ( la Turquie est largement évoqué )
Pour moi c'est ce qui explique que des pays sud-américains pourtant massivement sous l'oeil américain, ou des pays asiatiques aient parfaitement su se débarrasser de toutes tutelles , mais pas les pays arabes .
Soyez un poil honnête , le monde arabe n'a pas eu besoin de l'Occident pour être à feu et à sang . Que celle-ci en tire des avantages , sans doute ( quoique ), mais elle n'en est pas la racine !

PS : le Yemen au Maroc encore l'Occident ?

Et il a fait quoi Erdogan, on peut savoir ? C'est où qu'il a appuyé des problèmes confessionnels ? Vous mélangez tout comme ça vous arrange. J'ai bien dit : ce sont des dictateurs qui jouent la carte chiites/sunnites, pas les autres, ne vous en déplaise :)
D'autant que comme l'article l'explique : c'est pas confessionnel, c'est politique.
Je ne m'en tiens pas à ce qui écrit dans votre article, et que j'ai approuvé : mais vous avez déformé ce que vous avez vous-mêmes rapportés juste pour lep laisir de recracher votre propagande. Vous vous contredisez vous-mêmes, c'est dingue :D


Soyez un poil honnête , le monde arabe n'a pas eu besoin de l'Occident pour être à feu et à sang . Que celle-ci en tire des avantages , sans doute ( quoique ), mais elle n'en est pas la racine !

Il faut tout ignorer de l'histoire du monde arabe pour dire une chose pareille : les pays arabes sont à feu et à sang depuis qu'on leur impose des dictateurs soutenus par l'Occident, et particulièrement depuis que cet Occident a implanté chez nous un Etat colonial. CQFD :)

P.S. Le Maroc au Yemen, vous voulez dire ? Et quoi ? C'est un régime dont la politique est dictée par son peuple ? Et c'est uniquement confessionnel ? Vous en êtes sûrs ? Alors que le Maroc n'a pas de problèmes à soutenir des "chiites" dans d'autres cas ?
Vous voyez que vous dites n'importe quoi :D
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
bachar et les militaires ne sont pas syriens? ..... magnifique tu dis?

Tu es en train de dire que ce sont les civils syriens qui ont bombardé Bachar, en fait ?
Quant aux militaires, justement ils avaient quasiment tous fait défection pour aller rejoindre les civils !

Les syriens sont un peuple éduqué et pacifique, ce sont eux qui combattent le plus daesh et ce sont eux qui ont manifesté pendant des mois de façon pacifique.
 
A

AncienBladinaute

Non connecté
Tu es en train de dire que ce sont les civils syriens qui ont bombardé Bachar, en fait ?
Quant aux militaires, justement ils avaient quasiment tous fait défection pour aller rejoindre les civils !

Les syriens sont un peuple éduqué et pacifique, ce sont eux qui combattent le plus daesh et ce sont eux qui ont manifesté pendant des mois de façon pacifique.
éduqués et pacifiques... donc bachar qui est syrien est éduqué et pacifique

les militaires ont tirés sur les civils et ensuite sont allé les rejoindre pour tirer sur l'armée..... parce qu'ils sont éduqués et pacifiques

alors daech a échappé aux ricains et aux alliés, est venu en syrie, et les a tous maté tellement ils sont fort et les syriens trop pacifiques et éduqués pour les combattre....

allé je te crois
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Et il a fait quoi Erdogan, on peut savoir ? C'est où qu'il a appuyé des problèmes confessionnels ? Vous mélangez tout comme ça vous arrange. J'ai bien dit : ce sont des dictateurs qui jouent la carte chiites/sunnites, pas les autres, ne vous en déplaise :)
D'autant que comme l'article l'explique : c'est pas confessionnel, c'est politique.
Je ne m'en tiens pas à ce qui écrit dans votre article, et que j'ai approuvé : mais vous avez déformé ce que vous avez vous-mêmes rapportés juste pour lep laisir de recracher votre propagande. Vous vous contredisez vous-mêmes, c'est dingue :D


Soyez un poil honnête , le monde arabe n'a pas eu besoin de l'Occident pour être à feu et à sang . Que celle-ci en tire des avantages , sans doute ( quoique ), mais elle n'en est pas la racine !

Il faut tout ignorer de l'histoire du monde arabe pour dire une chose pareille : les pays arabes sont à feu et à sang depuis qu'on leur impose des dictateurs soutenus par l'Occident, et particulièrement depuis que cet Occident a implanté chez nous un Etat colonial. CQFD :)

P.S. Le Maroc au Yemen, vous voulez dire ? Et quoi ? C'est un régime dont la politique est dictée par son peuple ? Et c'est uniquement confessionnel ? Vous en êtes sûrs ? Alors que le Maroc n'a pas de problèmes à soutenir des "chiites" dans d'autres cas ?
Vous voyez que vous dites n'importe quoi :D
http://www.marianne.net/Kobane-ville-symbole-du-triple-jeu-de-la-Turquie_a241891.html

En quelques semaines, Kobané est devenu le symbole de la lutte contre l'organisation Etat islamique. Les djihadistes tentent de prendre la troisième ville kurde syrienne afin de contrôler une zone, sans discontinuité, à cheval sur l'Irak et la Syrie. Cette situation semble ne pas inquiéter Ankara qui voit sans doute là l'occasion de faire d'une pierre trois coups : affaiblir le PKK, Bachar Al-Assad et l'EI. Et tant pis pour les conséquences...

Kobané n'est pas une simple agglomération provinciale de Syrie à la frontière turque. La ville syrienne kurde cristallise en fait bien des problématiques régionales qui en font la cible prioritaire de l’Etat islamique. Et qui expliquent le désintérêt d'Ankara. Car dans la région, la Turquie a trois ennemis : le président syrien Bachar Al-Assad, l'Etat islamique et le PKK, le Parti des travailleurs kurdes, dirigé depuis sa prison turque Abdullah Öcalan. Trois ennemis, au moins, symboliquement présents dans le combat de Kobané.



La ville abrite le QG du Comité supérieur des Kurdes (DBK), le « gouvernement provisoire » des Kurdes de Syrie. Celui-ci réunit les représentants des deux organisations majeures : le Conseil national kurde (KNS) et le Parti de l'union démocratique (PYD), la branche syrienne du PKK, avec lequel les autorités turques ont entamé des négociations de paix à la fin de l’année 2012.



Récemment, le chef emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, a averti que la chute de Kobané signifierait la fin des pourparlers de paix et a intimé aux autorités turques de faire des gestes pour sauver la ville et ses habitants avant le 15 octobre. Malgré ces pourparlers, le cœur de l’exécutif turc balance : la récente déclaration du président turc Recep Tayyip Erdogan disant que « le PKK et l'EI représentent le même danger pour le pays » n'a fait que jeter de l'huile sur le feu.


Depuis le coup d’Etat militaire de 1980 en Turquie, la Syrie et le Kurdistan syrien ont servi de base de repli pour le PKK. Les combattants du PKK se sont surtout entraînés dans la zone de la Békaa, au Liban, mais le gouvernement de Damas a plus ou moins fermé les yeux sur le travail politique effectué par le PKK parmi les Kurdes de Syrie.
De son côté, l’Etat islamique a renforcé son emprise sur la ville syrienne kurde, pour des raisons idéologiques, l'EI considérant l'YPG (Unités de protection du peuple kurde) comme un groupe communiste. Les djihadistes se seraient ainsi emparés de l’immeuble abritant les forces de sécurité kurde tout en resserrant leur étau autour du « carré de sécurité » où sont regroupés les officiels et le commandement de la milice armée du YPG, la branche armée du Parti de l’Union démocratique (PYD) formé par Salih Muslim (kurde de Syrie né à Alep), progressiste très proche du PKK. Le YGP et Salih Muslim se battent pour un pays laïque.


L'inaction des autorités turques


Dimanche, l’Observatoire syrien des droits de l’homme faisait ainsi savoir que l’organisation terroriste qui possède déjà plus d’un tiers de la ville envoyait de nombreux renforts : « Ils envoient des combattants des provinces de Rakka et d'Alep », les principaux bastions de l'EI dans le nord de la Syrie, a précisé dimanche 12 octobre Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH, qui dispose d'un large réseau de sources civiles, médicales et militaires à travers le pays : « Ils envoient même des hommes qui n'ont pas beaucoup d'expérience du combat. Il s'agit bien d'une bataille cruciale pour eux : s'ils prennent Kobané, la lutte contre l'EI en Syrie va durer très longtemps. Mais s'ils n'y arrivent pas, cela va porter un coup dur à leur image auprès des djihadistes. Ils ont mis tout leur poids dans cette bataille ».



La dernière cible prioritaire des Turcs est toujours Bachar Al-Assad. Depuis le début de la révolte en 2011, Ankara a tout mis en oeuvre pour obtenir rapidement sa chute. Outre le soutien politique à l'opposition syrienne à l'étranger, la Turquie a laissé passer sur son territoire combattants et armes en direction des groupes rebelles syriens, y compris les plus radicaux, nourrissant largement les mouvements islamistes.



Des cibles diverses qui expliquent la paralysie des autorités turques selon Jean Marcou, spécialiste de la Turquie qui enseigne à Sciences Po Grenoble : « Cette apparente inaction ne cesse d’intriguer depuis quelques jours les observateurs occidentaux. Et ce d’autant plus que les autorités turques, tout en affirmant ne pas souhaiter que Kobané tombe entre les mains de l’EI, envoient des multiples messages qui brouillent les cartes et que l’on peut résumer ainsi : il faut en finir aussi avec le régime de Bachar Al-Assad et se défier tant du PKK que de l’EI, à renvoyer dos-à-dos comme deux organisations terroristes. Ces prises de position sont-elles une manière de refuser de s’impliquer ou annoncent-elles au contraire une forme d’intervention dans les prochains jours ? ».



Pour l’instant, la Turquie se contente de ne pas s’engager, laissant ses alliés dans une totale perplexité et suscitant la colère des nationalistes kurdes au risque d’une reprise des combats entre le PKK et la Turquie...
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Il faut tout ignorer de l'histoire du monde arabe pour dire une chose pareille : les pays arabes sont à feu et à sang depuis qu'on leur impose des dictateurs soutenus par l'Occident, et particulièrement depuis que cet Occident a implanté chez nous un Etat colonial. CQFD :)
Vous avez raison avant l'Occident c'était Ottoman .
Dès que la poigne ottomane a faibli , les conflits religieux ont ressurgi .
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Et il a fait quoi Erdogan, on peut savoir ? C'est où qu'il a appuyé des problèmes confessionnels ? Vous mélangez tout comme ça vous arrange. J'ai bien dit : ce sont des dictateurs qui jouent la carte chiites/sunnites, pas les autres, ne vous en déplaise :)
D'autant que comme l'article l'explique : c'est pas confessionnel, c'est politique.
Je ne m'en tiens pas à ce qui écrit dans votre article, et que j'ai approuvé : mais vous avez déformé ce que vous avez vous-mêmes rapportés juste pour lep laisir de recracher votre propagande. Vous vous contredisez vous-mêmes, c'est dingue :D


Soyez un poil honnête , le monde arabe n'a pas eu besoin de l'Occident pour être à feu et à sang . Que celle-ci en tire des avantages , sans doute ( quoique ), mais elle n'en est pas la racine !

Il faut tout ignorer de l'histoire du monde arabe pour dire une chose pareille : les pays arabes sont à feu et à sang depuis qu'on leur impose des dictateurs soutenus par l'Occident, et particulièrement depuis que cet Occident a implanté chez nous un Etat colonial. CQFD :)

P.S. Le Maroc au Yemen, vous voulez dire ? Et quoi ? C'est un régime dont la politique est dictée par son peuple ? Et c'est uniquement confessionnel ? Vous en êtes sûrs ? Alors que le Maroc n'a pas de problèmes à soutenir des "chiites" dans d'autres cas ?
Vous voyez que vous dites n'importe quoi :D
Pour rappel

http://www.lesclesdumoyenorient.com/Mont-Liban-1840-1860.html

Entre 1840 et 1860, le Liban, qui fait partie de l’Empire ottoman, et plus particulièrement la région du Mont-Liban, connaît de vives tensions intercommunautaires. Les communautés d’origine confessionnelles différentes qui cohabitaient jusque-là pacifiquement se retrouvent prises dans le jeu des grandes puissances européennes et sont confrontées à leurs propres désirs d’une plus grande autonomie vis-à-vis de l’Empire ottoman. Les dissensions qui naissent de ces faits s’aggravent jusqu’aux massacres des chrétiens maronites par les druzes, de mai à septembre 1860, massacres auxquels l’expédition français en Syrie met fin.

Le Mont-Liban, d’un refuge à la crise de l’année 1840
En 1840, le Liban compte onze communautés chrétiennes dont les deux plus importantes sont les maronites et les Grecs orthodoxes ainsi que six communautés musulmanes composées principalement de druzes, de chiites et de sunnites. Pays conquis au VIIème siècle par les Arabes, son relief prend de l’importance et notamment le Mont-Liban qui devient un refuge pour les communautés minoritaires menacées. Les maronites, des chrétiens originaires de Syrie, s’y installent dès le VIIème siècle et les druzes dès le XIème siècle. Le pays est conquis par les Ottomans au XVIème siècle mais le pouvoir est en réalité exercé par les familles musulmanes druzes. Du XVIIIème siècle à la fin de la première moitié du XIXème siècle, la famille des Chéhab exerce son autorité sur le pays, tandis que les peuples vivant dans les hauteurs du Liban jouissent d’une autonomie relative.
Entre 1839 et 1840, l’Empire ottoman est soulevé par une crise d’importance : la montée en puissance de l’Egypte de Méhémet Ali. Les conquêtes territoriales de celui-ci menacent l’intégrité et la stabilité d’un Empire multi ethnique et multi confessionnel. A cela s’ajoute la rivalité franco-anglaise concernant le contrôle de la route des Indes ; il existe alors un axe franco-égyptien qui s’oppose à un axe anglo-ottoman. Ces conflits se cristallisent au Liban et entérinent la séparation jusqu’alors purement confessionnelle des communautés libanaises en une séparation politique. Selon l’expression de G. Corm : « on assiste à un alignement progressif de l’affiliation confessionnelle des habitants du Mont-Liban sur l’affiliation politique [1] »
En 1840, l’émir Bachir II qui gouverne le Liban, s’allie avec Méhémet Ali et le Liban est sous domination égyptienne. Les premiers soulèvements de population face à l’autorité exercée par le pouvoir égyptien sont durement réprimés par Ibrahim Pacha. Les soulèvements ne s’arrêtent pas pour autant et sont au contraire attisés par la politique de force de Méhémet Ali qui exige par exemple que toutes les armes détenues par les Libanais lui soient livrées. Ces soulèvements sont également attisés et soutenus par l’Angleterre qui craint que la domination de l’allié de la France ne s’étende à l’ensemble du Proche-Orient. Le 27 mai 1840 l’insurrection libanaise débute à Deir al-Kamar et gagne rapidement le reste du pays. Le 8 juin 1840, dite « journée d’Antelias », les douze membres du comité, représentant les chefs insurgés contre le pouvoir égyptien, rédigent une proclamation dans laquelle ils réclament l’instauration d’un conseil des communautés auprès de Béchir II ainsi que d’autres revendications politiques. Suite à la convention de Londres visant à régler la question mais qui se solde par un échec, un contingent de soldats britanniques, turcs et autrichiens débarque au Liban, rejoignant les insurgés libanais. Les troupes de Méhémet Ali sont vaincues et Béchir II abdique et se rend aux Anglais qui l’exilent à Malte.

Une solution précaire
Le remplacement de Béchir II par Béchir III et la fin des ambitions territoriales de Méhémet Ali ne sonnent pas pour autant la fin des troubles intérieurs que connaît le Liban. Le 13 octobre 1841, des druzes, soutenus par les Anglais et les Ottomans, attaquent les maronites de Deir el-Kamar afin de venger un incident remontant à plusieurs mois. Le conflit s’étend très rapidement à l’ensemble du Mont-Liban. Le 25 octobre, le chef druze Chibli El-Arian est défait devant la ville de Zahleh mais cela ne permet pas pour autant de rétablir le calme dans la région. L’Empire ottoman intervient et les troupes du général Mustafa Pacha désarment les chrétiens. Béchir III abdique, mettant fin à la dynastie des Chéhab, et l’Empire ottoman rétablit un contrôle effectif sur la région.
A partir de 1842 le système dit du « caïmacamat » est instauré. Le territoire est divisé en deux caïmacamats (ou districts) dont la ligne de séparation est la route allant de Beyrouth à Damas. Les maronites se trouvent au Nord et les druzes au Sud. De plus, les territoires ainsi séparés sont rattachés pour le premier au pachalik de Beyrouth et pour le second au pachalik de Sidon et font désormais partie de plus vastes provinces syriennes. Les territoires ainsi divisés ne sont pas pour autant homogènes : il subsiste au Nord du pays une importante minorité druze, de même que, dans le Sud du pays, une important minorité maronite. La solution trouvée est donc provisoire et n’empêche pas de nouveaux massacres comme en 1845 ou lors de la révolte paysanne de 1858.

L’acmé de la crise et ses solutions
La division du territoire n’a pas entériné les troubles qui persistent entre druzes et chrétiens. Au début de l’année 1860, un accord secret est passé entre les communautés druzes des différentes régions du pays visant à récupérer leur pouvoir et à éliminer les chrétiens alors quatre fois plus nombreux qu’eux. Le 26 mai 1860, un incident entre les deux communautés déclenche les premiers massacres et, contrairement aux événements de 1841, les druzes sont rejoints par les musulmans de la côte, c’est-à-dire chiites et sunnites. Le 30 mai 1860, la ville de Baabda est prise et les violences s’étendent rapidement au reste du pays. 6000 à 12 000 chrétiens sont massacrés en quelques jours et près de 5000 dans le quartier chrétien de Damas.
Les puissances européennes, et notamment la France de Napoléon III, décident d’intervenir. Napoléon III envoie une flotte française vers les côtes libanaises et syriennes. C’est ce que l’on nomme l’expédition française de Syrie, qu’Henry Laurens qualifie dans son ouvrage de première expédition à caractère humanitaire, mais qui participe également de la politique extérieure de la France au Proche-Orient. Le corps expéditionnaire français, composé de 6000 hommes, débarque en septembre 1860. Il est commandé par le général Beaufort d’Hautpoul et intervient au nom des grandes puissances européennes. Il occupe rapidement la ville de Deir el-Kamar où les troubles ont été particulièrement violents. Ce sont les Ottomans qui organisent la véritable répression, limitant la participation de la France. Le Pacha de Beyrouth est destitué et celui de Damas exécuté, de nombreux civils et militaires sont exécutés ou exilés. Une commission internationale est mise en place fin septembre. Elle vise non seulement à régler la situation mais également à placer le Liban sous tutelle européenne.
Les négociations s’achèvent le 9 juin 1861 à Constantinople par la signature d’une convention entre l’Empire Ottoman, la France, la Grande-Bretagne, la Prusse et la Russie. La sublime Porte reconnaît l’existence de la province autonome du Mont-Liban. La région est placée sous la protection de la France. Elle doit désormais être dirigée par un gouverneur ottoman et chrétien mais non libanais. Celui-ci dispose en outre d’un conseil administratif consultatif qui est composé des représentants des différentes communautés, dont le nombre est fixé proportionnellement à leur population. La solution trouvée consiste donc non plus à séparer les communautés mais à reconnaître la présence de celles-ci au sein d’un même territoire et à les représenter en fonction de l’importance de leur population.

Les troubles entre druzes et maronites au Mont-Liban entre 1840 et 1860 ont des origines complexes. Ils sont le résultat du jeu des grandes puissances européennes et plus particulièrement de la France et de l’Angleterre qui poursuivent au Proche-Orient des intérêts opposés. Ils sont aussi le résultat de la volonté des grandes puissances européennes de maintenir l’Empire ottoman coûte que coûte et de limiter à l’intérieur de celui-ci les velléités d’indépendances. Ils sont, finalement, le résultat de tensions attisées par la bipartition du pays en 1842, mais aussi par les changements sociaux et économiques qui s’opèrent alors, l’ancien système féodal de solidarités intercommunautaires laissant place à un système de représentativité des différentes communautés.

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Bref un empire s'écroule, conflits, un autre empire s'installe .
Eternelle prise du pouvoir, simplifiée par des conflits religieux sur lesquels il suffit de souffler .
Pour rappel les Ottomans ne sont pas arabes
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Dans tes rêves! si le gouverneur de la Syrie et l'armée arabe syrienne ont tenu aussi longtemps face à l'ennemi entrainé par Tsahal et les usa et armé par l'occident et ses marchands d'armes c'est qu'ils ne se sont pas tous tirés justement!

Une majorité d'un peuple est derrière son gouverneur et son armée....autant que je n'aime pas les dictateurs comme khadafi et consors autant que j'admire leur courage face à la racaille des chiens de l'enfer qui ont bouffé des foies et des coeurs de syriens!!!

Il y a des lions et il y a des chiens!!! jamais on a entendu qu'un soldat de l'armée arabe syrienne est devenu cannibale par contre ces takfiristes soi disant sunnites oui!!!! comme les chiens de takos en Libye qui ont sodomisé un gouverneur vieillard de surcroit avant de le tuer en live devant le monde entier!!!





Tu es en train de dire que ce sont les civils syriens qui ont bombardé Bachar, en fait ?
Quant aux militaires, justement ils avaient quasiment tous fait défection pour aller rejoindre les civils !

Les syriens sont un peuple éduqué et pacifique, ce sont eux qui combattent le plus daesh et ce sont eux qui ont manifesté pendant des mois de façon pacifique.
 
Dans tes rêves! si le gouverneur de la Syrie et l'armée arabe syrienne ont tenu aussi longtemps face à l'ennemi entrainé par Tsahal et les usa et armé par l'occident et ses marchands d'armes c'est qu'ils ne se sont pas tous tirés justement!

Une majorité d'un peuple est derrière son gouverneur et son armée....autant que je n'aime pas les dictateurs comme khadafi et consors autant que j'admire leur courage face à la racaille des chiens de l'enfer qui ont bouffé des foies et des coeurs de syriens!!!

Il y a des lions et il y a des chiens!!! jamais on a entendu qu'un soldat de l'armée arabe syrienne est devenu cannibale par contre ces takfiristes soi disant sunnites oui!!!! comme les chiens de takos en Libye qui ont sodomisé un gouverneur vieillard de surcroit avant de le tuer en live devant le monde entier!!!

Assad le sanguinaire a tenu le coup grâce au Hezbollah, implanté en masse en Syrie. Mais il perd inéluctablement du terrain face a l'Etat Islamique.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
bush le sanguinaire et obama le sanguinaire ont assassiné l'irak et la libye de quoi tu viens me parler de Assad toi qui défend son pays contre le terrorisme occidental, ces chiens de daesch, isis, al qaida sont les bras armés de l'occident et nous sommes les marchands d'armes....l'europe qui se casse la gu eule de toute part qu'est ce qu'elle va foutre à allumer des incendies et assassiner des milliers d'arabes!!!!

on envoie même nos gamins finis à l'urine de poisson de nos cités faire le jihad...on les laisse sortir même mineurs du territoire, tout le monde les laisse passer....1 jihadiste occidental sur 3 serait français!!! ça vous interpelle pas ça!!! certains sont même connus des RG et consors!!!



Assad le sanguinaire a tenu le coup grâce au Hezbollah, implanté en masse en Syrie. Mais il perd inéluctablement du terrain face a l'Etat Islamique.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
bush le sanguinaire et obama le sanguinaire ont assassiné l'irak et la libye de quoi tu viens me parler de Assad toi qui défend son pays contre le terrorisme occidental, ces chiens de daesch, isis, al qaida sont les bras armés de l'occident et nous sommes les marchands d'armes....l'europe qui se casse la gu eule de toute part qu'est ce qu'elle va foutre à allumer des incendies et assassiner des milliers d'arabes!!!!

on envoie même nos gamins finis à l'urine de poisson de nos cités faire le jihad...on les laisse sortir même mineurs du territoire, tout le monde les laisse passer....1 jihadiste occidental sur 3 serait français!!! ça vous interpelle pas ça!!! certains sont même connus des RG et consors!!!
Compte tenu du fait que la France a environ 5 millions de citoyens musulmans pour une population musulmane en Occident de l'ordre de 17 millions ( c'est louchesque ), qu'est ce qui devrait nous interpeller ??
Et ce en comptant les allemands d'origine turque ...
C'est fou d'oublier à ce point que notre pays est le pays occidental ayant le plus de citoyens musulmans ( en pourcentage il est possible que la Belgique nous batte ). Notre pays est finalement le plus ouvert à votre religion pour preuve ...
Mais il est ensuite dommage de s'étonner que ce même pays fournisse un contingent important .
 
Dernière édition:

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Compte tenu du fait que la France a environ 5 millions de citoyens musulmans pour une population musulmane en Occident de l'ordre de 17 millions ( c'est louchesque ), qu'est ce qui devrait nous interpeller ??
Et ce en comptant les allemands d'origine turque ...
C'est fou d'oublier à ce point que notre pays est le pays occidental ayant le plus de citoyens musulmans ( en pourcentage il est possible que la Belgique nous batte ). Notre pays est finalement le plus ouvert à votre religion pour preuve ...
Mais il est ensuite dommage de s'étonner que ce même pays fournisse un contingent important .

Ça veut rien dire les chiffres, la Pologne avant guerre comptait 3 millions de Juifs et c'est le pays le plus antisémite d'Europe, et l'Allemagne était le pays européen occidental en comptant le plus également, talonné de près par la France.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Ça veut rien dire les chiffres, la Pologne avant guerre comptait 3 millions de Juifs et c'est le pays le plus antisémite d'Europe, et l'Allemagne était le pays européen occidental en comptant le plus également, talonné de près par la France.
@Drianke me sort un chiffre supposé interpeller, je lui sors un chiffre qui prouve qu'elle dit n'importe quoi , respectueusement .
Fin du HS
 
tu admettras que c'est hypocrite de dire que l'on combat le terrorisme et que d'un autre côté on l'alimente....

Entièrement d'accord. Mais là aussi, il faudrait une décision de l'Onu parce que si, par exemple, La Russie continue à fourguer des armes à Bachar et que la Turquie fait passer en douce des armes à Daesh, on est guère avancé.

à qui profite le démantellement de la Libye, de la Syrie?

En quoi ce démantellement profiterait à "l'Occident" et à la France en particulier ? A vendre des armes ? Il ne me semble pas que Dassault soit la France.
C'est valable aussi concernant le contrôle du pétrole : Total n'est pas non plus la France (mieux, Total s'arrange même pour ne pas y payer d'impôts ou très peu).

tu crois que la Tunisie c'est la même chose? non rien à voir tout un pays a dégager un dictateur et ils ont réussi bien entendu à contrario de la Libye et la Syri

Pourtant, la Tunisie aussi est infiltrée par des extrémistes se revendiquant de Daesh qui y ont fait de très nombreuses victimes.

en Libye ils ont bombardé gratuitement alors qu'on était pas agressé en France mais au contraire redevable à khadafi d'avoir financer la campagne de sarko nomé dit et en plus il bloquait l'immigration chez lui....c'est nous qui avions besoin de khadafi pas la Libye qui avait besoin de l'Europe...

Du coup, effectivement, "l'Occident" et la France n'avaient rien à gagner dans le démantèlement de la Libye (mais je partage vos doutes : Sarko y avait probablement à gagner).
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Entièrement d'accord. Mais là aussi, il faudrait une décision de l'Onu parce que si, par exemple, La Russie continue à fourguer des armes à Bachar et que la Turquie fait passer en douce des armes à Daesh, on est guère avancé.



En quoi ce démantellement profiterait à "l'Occident" et à la France en particulier ? A vendre des armes ? Il ne me semble pas que Dassault soit la France.
C'est valable aussi concernant le contrôle du pétrole : Total n'est pas non plus la France (mieux, Total s'arrange même pour ne pas y payer d'impôts ou très peu).



Pourtant, la Tunisie aussi est infiltrée par des extrémistes se revendiquant de Daesh qui y ont fait de très nombreuses victimes.



Du coup, effectivement, "l'Occident" et la France n'avaient rien à gagner dans le démantèlement de la Libye (mais je partage vos doutes : Sarko y avait probablement à gagner).
Pas de pétrole en Syrie.
Et côté mig ils achètent russes.
Dassault représente quelques milliers d'emploi, tout comme Total. Mais ils n'ont aucun intérêt en Syrie.
Notre seul mobile est le Liban, avec qui nous avons de liens profonds .
Il faut admettre que depuis le meurtre de rafiq Hariri nos relations avec El Assad sont mauvaises .
 
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