En inde, deux jeunes filles ont été condamnées à être violées

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
effectivement, on peut voir des femmes dans certains pays finir dans les vitrines avec l'accord des gouvernements ou bien danser presque nu dans des clip ou émission télé
Quand c’est volontaire, ce n’est pas comparable.

Ça peut sembler contradictoire pour certaines morales, mais le droit à disposer de son corps, inclut le droit de le louer, pour celles qui le veulent, et leur interdire, c’est les priver de la libre disposition de leur corps.

Je ne veux pas défendre la prostitution, je suis contre (mais aussi contre son interdiction), je veux seulement dire que ce n’est pas comparable.
 
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Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
le peuple indien n'est pas moins respectable que le peuple maghrébin et encore moins moins respectable que le peuple européen

merci de ne pas juger tout un peuple sous le coup de l'émotion et des hormones
Si je peux me permettre, j’aurais plutôt dit sous le coup du fantasme dut à l’ignorance. Être ignorant ou loin d’une population, amène à sous‑estimer ses nuances et ses variations. C’est un phénomène connu, qui fait que tout un peuple se trouve réduit à un ou deux individus, dans la tête des gens, qui ne le connaissent pas, ou de loin.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Au Maroc, tu peux entendre ou etre témoins de bien des injustices envers ces filles et leur sacrifice mais c'est le resultat de l'analphabétisme, du l'ignorance des parents, quelquefois aussi les contraintes de la vie comme la pauvreté et le père irresponsable et ivrogne ...
Mais en général, au maroc, dans les familles pauvres et moyennes, je parle dans le secteur CITADIN, une fille est plus RENTABLE pour la famille que le garçon, elle apprend serieusement et trouve facilement du travail en plu tout son argent la famille en profite contrairement aux garçons devenus source de problèmes surtout a cause des drogues qui circulent en abobdance
Surtout vrai dans les familles pauvres, et pas qu’au Maroc, en france aussi. Cependant, la raison que tu donnes n’est pas la seule … mais je ne veux pas donner l’autre (que je n’invente pas, parce que j’ai vécu cette différence de traitement). Ou alors encore, la raison que tu donnes, elle peut être délibérément organisé (quoi que ça me semble plus instinctif que consciemment délibéré).
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

Si c'est ainsi, dans ce cas la culture française sera inférieure car elle n'a jamais réussi à m'intéresser et elle est trop fade sans aucun sens pour moi... on aurait bien pu s'en passer surtout qu'elle n'a pas cette aspect millénaire d'une culture babylonéenne (puis arabo-musulmane) ou une culture indienne.

[…]
Fade, je suis d’accord (et la Belgique, je trouve que c’est encore pire). Ça se ressent sur les comportements, et je me demande si ça ne favorise pas la crispation identitaire, justement (un comble apparent, peut‑être un manque évident, surtout que la politique entretient une illusion qui n’a pas d’écho dans la réalité).

Mais on ne peut pas comparer une culture locale (cas de la france), avec la culture d’une civilisation. Il n’y a pas de civilisation française, alors qu’il y avait une civilisation Babylonienne. On pourrait à la place, parler de civilisation Occidentale et de sa culture, et là, ça tient mieux la comparaison avec les deux que tu mentionne.

La comparaison n’est juste pas valable. On ne peut comparer une civilisation qu’à une autre civilisation.
 

supermaxx

Bladinaute averti
Face à cette sentence horrible, rendue pour une faute commise par leur frère, les deux jeunes indiennes ont fui leur village. Une pétition a été lancée par Amnesty International.

La cour suprême indienne devra trancher, peut-être influencée par la mobilisation internationale qui se met en branle depuis quelques jours, pour mettre fin au drame qui menace deux jeunes sœurs du district de Baghpat, dans l'état d'Uttar Pradesh. Agées de 23 et 15 ans, elles ont été condamnées par les autorités locales à être violées collectivement et exposées nues avec le visage peint en noir.

Sanctionnées pour la faute de leur frère


C'est le conseil de leur village qui a voté cette sentence pour punir le frère des jeunes victimes, membres de la caste des intouchables qui a violé la loi en s'enfuyant avec une femme mariée de caste supérieure. Une faute grâce en Inde, qui devra être expiée par la famille. Pour échapper à leur sort, les deux sœurs ont fui leur village mais reste sous la menace permanente des membres de leur communauté qui ont saccagé leur maison.

Amnesty International en appelle à la Cour suprême

De nombreuses voix se sont élevées dans le monde pour dénoncer le sort horrible réservé à ces jeunes indiennes. L'association Amnesty International a lancé une pétition en ligne pour inciter la Cour suprême indienne à réagir. Elle a déjà été signée par 160 000 personnes.

http://www.midilibre.fr/2015/08/31/...#xtor=EPR-2-[Newsletter]-20150901-[Zone_info]
 
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supermaxx

Bladinaute averti
Pour nuancer sur cet article :

Les faits ont une part de vérité. Deux jeunes femmes de 15 et 23 ans ont été condamnées par le conseil de leur village pour être violées et laissées nues en spectacle, le visage couvert de peinture noire, ce pour la faute commise par leur frère qui a noué une relation avec une femme mariée d’une caste supérieure, celle des Jat. Les amoureux ont pris la tangente et ce sont les sœurs qui dérouillent. La sentence a été rendue par un conseil de village constitué de Jats, et Amnesty ajoute : «La décision des Jats est sans appel». Les deux jeunes femmes et leur familles ont pris le large, et nous sommes donc tous appelés à pétitionner furieusement. L’excellent Le Figaro conclut avec cette interrogation poignante : « L’indignation internationale suffira-t-elle à éviter l’application de ce jugement ? ».

« Jugement » ? Tu en es sûr, espèce de Figaro ? Le Figaro n’a bien sûr rien vérifié, car Amnesty c’est parole d’évangile. D’ailleurs, on retrouve ce communiqué de partout. Copié-collé : du travail de pro.

Le communiqué indique que ces conseils de village indien seraient « non-officiels », mais d’après Amnesty, les sentences sont quand même exécutées. Amnesty conclut : «Il faut agir maintenant pour demander que ce jugement révoltant ne soit pas appliqué». Genre la vie et la dignité de ces jeunes femmes sera sauvée par Amnesty si vous pétitionnez.

L’Inde, c’est 1,2 milliard de personnes et plus de 2000 groupes ethniques, de toutes les religions et de toutes les cultures, alors autant dire que si ça progresse, c’est en partant de l’existant, et en gardant les liens qui font l’histoire d’un peuple. Bref, il y a des archaïsmes en Inde – ce n’est pas le seul pays… – mais rêver d’une Inde qui ressemble aux jardins de Le Nôtre au Château de Versailles,… c’est du taf de branleur de bureau.

Donc, il reste en Inde des territoires où le jeu des castes est dominateur, et il reste des conseils de village qui font un peu de politique locale. C’est comme ça. Mais ces conseils de village ne peuvent rendre de « jugements, pour une seule et bonne raison : ils ne sont pas établis par la loi. Pas besoin d’argumenter davantage : l’Inde est un État de droit, et seuls les tribunaux instaurés par la loi peuvent rendre des jugements.

– Comme en France ?

– Ben oui, bien sûr. C’est quoi ta question ?

Alors quand Amnesty nous parle de « jugement », on est déjà dans la manip’. Des mecs décident d’actes de torture et de barbarie : c’est du non-droit, la loi de la mafia. C’est universel et il n’y a pas de quoi pétitionner… ce d’autant plus que les tribunaux indiens sont clairs : soit ces conseils de village se calment, et on passe à autre chose, soit ils mettent à exécution leurs décisions, et alors chaque membre du conseil est poursuivi au pénal.

Dans une précédente affaire jugée le 19 septembre 2014, la Cour de Bolpur a condamné les 13 membres d’un conseil de village qui avait décidé – et non pas « jugé » – de faire violer une jeune femme. Ils ont été condamnés pour séquestration arbitraire et viol en réunion, à des peines de 20 ans d’emprisonnement.

Autant dire que les émouvantes indignations d’Amnesty et de notre presse sont complètement à côté de la plaque. Les jeunes femmes et leurs familles n’ont pas besoin de cette pétition larmoyante, mais d’un peu d’argent pour rémunérer les avocats qui vont déposer plainte contre ces mafieux, lesquels seront arrêtés et jugés conformément à la loi.

Dans un État de droit, les ONG ont toujours des choses à dire, mais elles doivent bien réfléchir avant de donner des leçons. Tous les contacts que j’ai pu avoir avec les avocats indiens m’ont convaincu de leur grand professionnalisme. Evidemment, on leur fait toute confiance.

http://reseauinternational.net/avec-amnesty-un-bon-petit-delire-anti-indien/
 
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