Est il possible de créer des centres de rétention pour anciens djihadistes

Faut il des centres de rétention pour les anciens djihadistes

  • Oui

    Votes: 12 63.2%
  • Non

    Votes: 7 36.8%

  • Total des votants
    19

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
ha la révolution conservatrice est en marche rien d étonnant pour Saytham ... l absurde est son crédo .. mais Romantika ..;.. voila donc ce sombre romantisme qui plonge dans les instinct les plus bas de l âme humaine ... mon cœur brisé s enfui dans les ténèbres à jamais pour trouver refuge parmi les fleurs
..ô toi ma rose te voila devenu une ronce !!
Votre prose me passe un peu au dessus , mais avez vous fait des études de littérature ?
Le passage de lamartine à Nietzsche est improbable , mais notable
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Eh bien je ne sais pas comment on fait pour "dé-radicaliser" un individu.

Le salafisme révolutionnaire n'est pas une maladie, c'est une conviction idéologique. Ce n'est pas le genre de choses qui, une fois "attrapée", s'en va à coups d'ateliers pratiques du style "djihadistes anonymes".
J'ai parfois du mal à imaginer un coulibaly avec des convictions idéologiques . Arendt décrit plusieurs cercles dans les systèmes totalitaires. La majorité de ces djihadistes n'appartiennent pas au premier cercle , ils se sont laissés embobiner ( voir le topic abdelkrim avec un parcours atypique ).
Les nazis avaient ils tous une conviction idéologique ?
Ils sont en tout cas loin d'avoir été tous jugés .
Par ailleurs pour pas mal , la de-radicalisation a été faite par daesh lui même . Sinon seraient-ils rentres ?
La grande inconnue c'est combien de bombes dormantes sont revenues , et les psys sauront ils les détecter ?
 
Dernière édition:
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AncienMembre

Non connecté
J'ai parfois du mal à imaginer un coulibaly avec des convictions idéologiques . Arendt décrit plusieurs cercles dans les systèmes totalitaires. La majorité de ses djihadistes n'appartiennent pas au premier cercle , ils se sont laissés embobiner ( voir le topic abdelkrim avec un parcours atypique ).
Les nazis avaient ils tous une conviction idéologique ?
Ils sont en tout cas loin d'avoir été tous jugés .
Par ailleurs pour pas mal , la de-radicalisation a été faite par daesh lui même . Sinon serait-ils rentres ?
La grande inconnue c'est combien de bombes dormantes sont revenues , et les psys sauront ils les détecter ?

Euh... là-dessus, sur la médiocrité supposée de l'ennemi, je vais plutôt laisser répondre ma star personnelle, Abou Djaffar (si tu ne le connais pas, je te conseille son blog au passage, très instructif et très drôle : http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/histoire-et-anniversaires/legendes-du-jihad/), qui connaît bien le sujet pour être un retraité des services spécialisés sur la question. Il a le ton un peu musclé, mais ça ne vise personne en particulier (sauf Michel Onfray) :

Il faut, en réalité, être singulièrement obtus pour refuser la réalité, par mauvais calcul comme par conviction mal placée. Le jihad est là, et s’obstiner à ne pas le nommer est aussi imbécile que de considérer ses partisans comme des dingues, voire, comme l’affirmait une très vieille sommité de l’analyse stratégique française, qu’il ne s’agit que de « pouilleux dans une grotte ». Sans doute parce que je suis un bourgeois décadent dépourvu de toute élévation spirituelle, je ne mesure pas la dangerosité d’un groupe d’insurgés à leur maîtrise du matérialisme dialectique ou à leur connaissance de la poésie persane du XVIe siècle mais aux dégâts et pertes qu’ils infligent, à leur impact sur les agendas diplomatico-stratégigues des puissances et leur capacité à faire durer cet effet. De ce point de vue, et quoi que puissent penser nos mandarins, gourous de pacotille et autres retraités, les jihadistes d’Al Qaïda et à présent ceux de l’Etat islamique sont plus dangereux que ne l’ont jamais été le FPLP-CG, le PKK, les FARC ou l’ASALA. Et tant pis pour les nostalgiques de la glorieuse révolution prolétarienne mondiale, leur heure est passée – depuis longtemps – et le flambeau a été repris par des gens nés de leur retentissant échec. (http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/religion/)

[...]

Du coup, les froncements de sourcils désapprobateurs ou les moues de dégoût devant la faiblesse doctrinale des frères Kouachi ou du gars Coulibaly sont simplement pitoyables et révèlent une profonde incompréhension du phénomène. En 1994, les terroristes du GIA, qui ont bien failli mettre à bas l’Etat algérien, étaient-ils tous de grands savants ? Et les assassins de Sadate, en 1981, étaient-ils tous capables d’enseigner à Al Azhar ? Confondre la troupe et ses chefs, idéologues, stratèges, recruteurs et inspirateurs, est une erreur impardonnable. On peut lutter pour la glorieuse révolution prolétarienne, l’indépendance des Treize colonies ou la libération de Jérusalem sans être capable de réciter les textes fondateurs de la Cause. Les mandarins qui ont micro ouvert dans les studios de France Inter pensent-ils sincèrement que les terroristes du LTTE sont de fiers lettrés, de fins intellectuels rompus aux délices de la dialectique ? Et d’ailleurs, pourquoi ne les entend-on jamais affirmer qu’un kamikaze du Hamas est un taré, un débile léger, un ignorant assoiffé de sang ? Et si, au contraire, les jihadistes étaient d’une parfaite rationalité ? (http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/religion/)
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Euh... là-dessus, sur la médiocrité supposée de l'ennemi, je vais plutôt laisser répondre ma star personnelle, Abou Djaffar (si tu ne le connais pas, je te conseille son blog au passage, très instructif et très drôle : http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/histoire-et-anniversaires/legendes-du-jihad/), qui connaît bien le sujet pour être un retraité des services spécialisés sur la question. Il a le ton un peu musclé, mais ça ne vise personne en particulier (sauf Michel Onfray) :

Il faut, en réalité, être singulièrement obtus pour refuser la réalité, par mauvais calcul comme par conviction mal placée. Le jihad est là, et s’obstiner à ne pas le nommer est aussi imbécile que de considérer ses partisans comme des dingues, voire, comme l’affirmait une très vieille sommité de l’analyse stratégique française, qu’il ne s’agit que de « pouilleux dans une grotte ». Sans doute parce que je suis un bourgeois décadent dépourvu de toute élévation spirituelle, je ne mesure pas la dangerosité d’un groupe d’insurgés à leur maîtrise du matérialisme dialectique ou à leur connaissance de la poésie persane du XVIe siècle mais aux dégâts et pertes qu’ils infligent, à leur impact sur les agendas diplomatico-stratégigues des puissances et leur capacité à faire durer cet effet. De ce point de vue, et quoi que puissent penser nos mandarins, gourous de pacotille et autres retraités, les jihadistes d’Al Qaïda et à présent ceux de l’Etat islamique sont plus dangereux que ne l’ont jamais été le FPLP-CG, le PKK, les FARC ou l’ASALA. Et tant pis pour les nostalgiques de la glorieuse révolution prolétarienne mondiale, leur heure est passée – depuis longtemps – et le flambeau a été repris par des gens nés de leur retentissant échec. (http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/religion/)

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Du coup, les froncements de sourcils désapprobateurs ou les moues de dégoût devant la faiblesse doctrinale des frères Kouachi ou du gars Coulibaly sont simplement pitoyables et révèlent une profonde incompréhension du phénomène. En 1994, les terroristes du GIA, qui ont bien failli mettre à bas l’Etat algérien, étaient-ils tous de grands savants ? Et les assassins de Sadate, en 1981, étaient-ils tous capables d’enseigner à Al Azhar ? Confondre la troupe et ses chefs, idéologues, stratèges, recruteurs et inspirateurs, est une erreur impardonnable. On peut lutter pour la glorieuse révolution prolétarienne, l’indépendance des Treize colonies ou la libération de Jérusalem sans être capable de réciter les textes fondateurs de la Cause. Les mandarins qui ont micro ouvert dans les studios de France Inter pensent-ils sincèrement que les terroristes du LTTE sont de fiers lettrés, de fins intellectuels rompus aux délices de la dialectique ? Et d’ailleurs, pourquoi ne les entend-on jamais affirmer qu’un kamikaze du Hamas est un taré, un débile léger, un ignorant assoiffé de sang ? Et si, au contraire, les jihadistes étaient d’une parfaite rationalité ? (http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/religion/)
Mdr ton premier lien donne sur monsieur Fernand prend du pastis .
Je tremble devant l'ennemi, allez Marius fais pisser un jaune
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Euh... là-dessus, sur la médiocrité supposée de l'ennemi, je vais plutôt laisser répondre ma star personnelle, Abou Djaffar (si tu ne le connais pas, je te conseille son blog au passage, très instructif et très drôle : http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/histoire-et-anniversaires/legendes-du-jihad/), qui connaît bien le sujet pour être un retraité des services spécialisés sur la question. Il a le ton un peu musclé, mais ça ne vise personne en particulier (sauf Michel Onfray) :

Il faut, en réalité, être singulièrement obtus pour refuser la réalité, par mauvais calcul comme par conviction mal placée. Le jihad est là, et s’obstiner à ne pas le nommer est aussi imbécile que de considérer ses partisans comme des dingues, voire, comme l’affirmait une très vieille sommité de l’analyse stratégique française, qu’il ne s’agit que de « pouilleux dans une grotte ». Sans doute parce que je suis un bourgeois décadent dépourvu de toute élévation spirituelle, je ne mesure pas la dangerosité d’un groupe d’insurgés à leur maîtrise du matérialisme dialectique ou à leur connaissance de la poésie persane du XVIe siècle mais aux dégâts et pertes qu’ils infligent, à leur impact sur les agendas diplomatico-stratégigues des puissances et leur capacité à faire durer cet effet. De ce point de vue, et quoi que puissent penser nos mandarins, gourous de pacotille et autres retraités, les jihadistes d’Al Qaïda et à présent ceux de l’Etat islamique sont plus dangereux que ne l’ont jamais été le FPLP-CG, le PKK, les FARC ou l’ASALA. Et tant pis pour les nostalgiques de la glorieuse révolution prolétarienne mondiale, leur heure est passée – depuis longtemps – et le flambeau a été repris par des gens nés de leur retentissant échec. (http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/religion/)

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Du coup, les froncements de sourcils désapprobateurs ou les moues de dégoût devant la faiblesse doctrinale des frères Kouachi ou du gars Coulibaly sont simplement pitoyables et révèlent une profonde incompréhension du phénomène. En 1994, les terroristes du GIA, qui ont bien failli mettre à bas l’Etat algérien, étaient-ils tous de grands savants ? Et les assassins de Sadate, en 1981, étaient-ils tous capables d’enseigner à Al Azhar ? Confondre la troupe et ses chefs, idéologues, stratèges, recruteurs et inspirateurs, est une erreur impardonnable. On peut lutter pour la glorieuse révolution prolétarienne, l’indépendance des Treize colonies ou la libération de Jérusalem sans être capable de réciter les textes fondateurs de la Cause. Les mandarins qui ont micro ouvert dans les studios de France Inter pensent-ils sincèrement que les terroristes du LTTE sont de fiers lettrés, de fins intellectuels rompus aux délices de la dialectique ? Et d’ailleurs, pourquoi ne les entend-on jamais affirmer qu’un kamikaze du Hamas est un taré, un débile léger, un ignorant assoiffé de sang ? Et si, au contraire, les jihadistes étaient d’une parfaite rationalité ? (http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/religion/)
Le second souviens toi de la vase des poissons :)
 

droitreponse

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Euh... là-dessus, sur la médiocrité supposée de l'ennemi, je vais plutôt laisser répondre ma star personnelle, Abou Djaffar (si tu ne le connais pas, je te conseille son blog au passage, très instructif et très drôle : http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/histoire-et-anniversaires/legendes-du-jihad/), qui connaît bien le sujet pour être un retraité des services spécialisés sur la question. Il a le ton un peu musclé, mais ça ne vise personne en particulier (sauf Michel Onfray) :

Il faut, en réalité, être singulièrement obtus pour refuser la réalité, par mauvais calcul comme par conviction mal placée. Le jihad est là, et s’obstiner à ne pas le nommer est aussi imbécile que de considérer ses partisans comme des dingues, voire, comme l’affirmait une très vieille sommité de l’analyse stratégique française, qu’il ne s’agit que de « pouilleux dans une grotte ». Sans doute parce que je suis un bourgeois décadent dépourvu de toute élévation spirituelle, je ne mesure pas la dangerosité d’un groupe d’insurgés à leur maîtrise du matérialisme dialectique ou à leur connaissance de la poésie persane du XVIe siècle mais aux dégâts et pertes qu’ils infligent, à leur impact sur les agendas diplomatico-stratégigues des puissances et leur capacité à faire durer cet effet. De ce point de vue, et quoi que puissent penser nos mandarins, gourous de pacotille et autres retraités, les jihadistes d’Al Qaïda et à présent ceux de l’Etat islamique sont plus dangereux que ne l’ont jamais été le FPLP-CG, le PKK, les FARC ou l’ASALA. Et tant pis pour les nostalgiques de la glorieuse révolution prolétarienne mondiale, leur heure est passée – depuis longtemps – et le flambeau a été repris par des gens nés de leur retentissant échec. (http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/religion/)

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Du coup, les froncements de sourcils désapprobateurs ou les moues de dégoût devant la faiblesse doctrinale des frères Kouachi ou du gars Coulibaly sont simplement pitoyables et révèlent une profonde incompréhension du phénomène. En 1994, les terroristes du GIA, qui ont bien failli mettre à bas l’Etat algérien, étaient-ils tous de grands savants ? Et les assassins de Sadate, en 1981, étaient-ils tous capables d’enseigner à Al Azhar ? Confondre la troupe et ses chefs, idéologues, stratèges, recruteurs et inspirateurs, est une erreur impardonnable. On peut lutter pour la glorieuse révolution prolétarienne, l’indépendance des Treize colonies ou la libération de Jérusalem sans être capable de réciter les textes fondateurs de la Cause. Les mandarins qui ont micro ouvert dans les studios de France Inter pensent-ils sincèrement que les terroristes du LTTE sont de fiers lettrés, de fins intellectuels rompus aux délices de la dialectique ? Et d’ailleurs, pourquoi ne les entend-on jamais affirmer qu’un kamikaze du Hamas est un taré, un débile léger, un ignorant assoiffé de sang ? Et si, au contraire, les jihadistes étaient d’une parfaite rationalité ? (http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/religion/)
Saytham pour coulibaly 1 point, de toute façon faut être taré pour avoir des convictions idéologiques
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Eh bien je ne sais pas comment on fait pour "dé-radicaliser" un individu.

Le salafisme révolutionnaire n'est pas une maladie, c'est une conviction idéologique. Ce n'est pas le genre de choses qui, une fois "attrapée", s'en va à coups d'ateliers pratiques du style "djihadistes anonymes".
Il y en a qui perdent leur conviction ideologique par desillusion... souvent par sur-exposition a celle-ci (je pense que ce sera la grande majorite), le reste, il faudra l'attirer vers une autre ideologie qu'on esperera etre moins dangereuse... ou il faudra le combattre de maniere conventionelle.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
vaut mieux garder l'esprit clair pour se lancer dans une entreprise de cette envergure, deconvaincre des convaincus ne sera pas tache aisée.... avec un coup dans le nez les dangereux seront libre et les inoffensifs enfermés...
Ça jacte rien de plus . Saytham est Philippe Alexandre , moi july et takamine fait péter les caouettes .
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
hein .. on est quand là .. 1098 .. apres JC ... comment on a fait pour en arriver là .. ? hier j etait chez franco en 1936et le je me retrouve chez les fatimide en 1098 avec une fée qui part en chine pour du thé vert l empereur Ming ..

... je pourrai pas te répondre av 2h du mat... ce soir j ai décidé d etre Saine , de corps et d esprit !
Bon ben les croisades n'ont pas pour source le Vatican, mais les seldjoukides Les 2 heures du mat sont passées .
Jeu est et match
 
A l'evidence les RGs a moins de doubler cour triplet les effect ifs ,ne pourront pas suivre tous les anciens djihadistes .

Peut on leur imposer un passage par la case rétention réinsertion ?

Éléments de réponse :

http://www.franceinfo.fr/emission/l...-au-danemark-et-aux-pays-bas-18-12-2014-07-56

Pour le député UMP Eric Ciotti, il faudrait mettre en place des "centres fermés de déradicalisation, des centres de rétention pour protéger la société. Ces centres existent déjà au Danemark et aux Pays-Bas". C'est faux.
Eric Ciotti co-préside depuis quelques heures une commission d'enquête sur la surveillance des filières et des individus djihadistes partis combattre dans les rangs de Daech en Syrie et en Irak.

A peine les travaux commencés, le député UMP se prononce d'ores et déjà pour la mise en place de "centres fermés pour déradicaliser" ces combattants islamistes de retour en France. D'après lui, ces "centres existent déjà au Danemark et aux Pays-Bas".

Des centres de rétention au Danemark ?
Ce n'est pas du tout ce qu'a constaté sur place Gaële Joly, envoyée spéciale de France Info il y a quelques semaines. "Quand le jeune djihadiste décide de rentrer à la maison, les services secrets l'interceptent et essaient de voir s'il veut se réinsérer. Et si c'est le cas, il peut retourner tout de suite au lycée et rentrer chez ses parents. Ils bénéifice alors d'un accompagnement par des pyschologues et un mentor lui ait assigné. Bref, pas de centre fermé pour les anciens combattants de Daech".

A lire aussi ►►► Au Danemark, retour en douceur pour les djihadistes

Et aux Pays-Bas ?
Le ministère de la Sécurité et de la Justice néerlandais dément également l'existence de centres de rétention fermés pour les djihadistes. Aux Pays-Bas, la prise se chage se fait au niveau local. Ce sont les municipalités qui gèrent l'accueil, l'encadrement voire l'accompagnement des islamistes... mais uniquement si ces derniers sont volontaires. Une méthode contestée par beaucoup d'élus locaux ces dernières semaines.

Un texte de loi est actuellement en discussion au Parlement néerlandais. Il prévoit un certain nombre de mesures pour une prise en charge centralisée des djihadistes de retour. Mais si la question des centres fermés a été évoquée lors des débats parlementaires, le texte prévu pour début 2015 ne prévoit la mise en place d'une système de rétention.

Et ailleurs dans le monde ?
Il faut aller au Yémen, en Afghanistan ou encore en Arabie saoudite pour trouver la trace de ce genre de centres fermés. En Arabie saoudite, ils existent depuis 2006. C'est un passage obligé pour les islamistes qui ont purgé une peine de prison dans le pays.

Concrètement, ces centres ne ressemblent pas à des centres de rétention, on y trouve des piscsines et des billards. Les pensionnaires reçoivent leurs familles, des cours de religions ou participent à des ateliers peinture. Ceci dit, d'après les autorités, sur les 3.000 personnes passées dans ces centres, 10% ont replongé dans l'islamisme radical.

A lire aussi ►►►En Arabie saoudite, des centres pour réinsérer les anciens islamistes

Sources
Dutch government strengthens actions to combat jihadism and radicalisation, Coordination nationale du contre-terrorisme néerlandais
Au Danemark, un retour en douceur pour les jeunes djihadistes, reportage de Gaële Joly pour France info

Radicalisation and De-radicalisation in 15 Countries, ICSR 2010

Arabie saoudite : des centres pour réinsérer les anciens islamistes, reportage Clarence Rodriguez pour France Info

Et pourquoi pas les envoyer au club med?

C'est la loi qui permet d'aller combattre à l'étranger sans rémunération qu'il faudrait changer. Et faut trouver un truc pour que à leur retour leur long séjour en prison coûte le moins possible à l'état (genre la rééducation par le travail).
 
Il n'en reste pas moins une problématique. Nous parlons de biiip contre lesquels n'existe aucune charge judiciaire
Yassin soulève un point important, aller combatte à l'étranger en ne faisant pas partie de l'armée ou en intervenant dans un conflit armé non déclaré officiellement pourrait être criminalisé. Il suffirait d'une nouvelle loi, on est les pros des lois.
 
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