Amineldaw
Amineldaw toujours cool ...
Une démocratie ne se mesure pas au fait de choisir son chef . Elle se mesure au degré de démocratie que celui-ci applique dans sa gestion. Ton opinion sur les "lois figées" n'est que la tienne,du reste . Des tas de musulmans, réformistes ou non, n'ont pas de l'Islam cette vision d'un ensemble figé de loi dont la forme d'application est toujours identique à ce qu'elle était au 6ème siècle. Certains plaident plutôt à s'inspirer de l'Islam comme d'une référence qui fournit des points de repères, un esprit , une certaine approche, mais pas comme une guide prêt-à-l'emploi de règles immuables qu'il n'y plus qu'à appliquer sans se poser de questions. Là est toute la différence.
Donc non, concevoir l'Islam de la sorte n'est, d'une part, pas forcément légitime mais résulte d'un choix interprétatif questionnable et théologiquement discutable (lis Ali Abderraziq pour découvrir le sujet parmi d'autres auteurs); et d'autre part, le mettre en pratique de la sorte conduit à ce que j'avais décrit: régles figées, non-discutables, non-évolutives, sur lesquelles le peuple n'a pas prise et qu'il doit subir. Donc le contraire des critères d'une démocratie.
Franchement ça devient ridicule, "Elle se mesure au degré de la démocratie que celui-ci applique dans sa gestion", je dirais moi aussi que c'est TA conception de la démocratie.
Tu parles toujours des lois figées et moi je te lance un défi, relève moi les propos d'un des savants d'arabie (que tu ne connais même pas d'ailleurs mais que tu t'amuses à les citer) qui confirme ce que tu dis, un savant (pas n'importe qui bien sûr) qui déclare que rien n'est discutable ni interprétable en Islam.
Tu démarres en fait à partir des conclusions anti-islamiques, ton dogmatisme dépasse de loin ceux des "savants" que tu cites, inutile de répéter à chaque fois "des règles immuables" puisque ma réponse sera toujours la même.
D'autant plus que ça serait encore plus intéressant si tu relevais le défi, comme ça on s'y apprêterait pas à un débat stérile.