Guillon, lépilogue.
Le PDG de Radio France Jean-Luc Hees lannonce lui-même ce matin dans une interview accordée au site internet du quotidien Le Monde : lhumoriste Stéphane Guillon quitte la matinale de France Inter. "Lhumour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans", juge le patron de Radio France
''Lhumour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans'', juge le PDG de Radio France en annonçant le départ de Stéphane Guillon de la matinale de France Inter
© RADIO FRANCE / Christophe Abramowitz
Dans sa dernière chronique de la saison radiophonique ce matin sur France Inter, Stéphane Guillon laissait entendre quil nétait pas encore fixé sur son sort (voir la vidéo ci-dessous) : "voilà, cest ma dernière chronique, enfin je crois, jessaie de deviner les choses par moi-même. Cest la nouvelle mode, ici personne ne sait rien", lançait lhumoriste.
Quelques minutes plus tard, lemonde.fr publiait les bonnes lignes dune interview accordée par Jean-Luc Hees au quotidien de laprès-midi, dans son édition datée de demain.
"Jai eu de nombreuses discussions avec Stéphane Guillon à propos de ses chroniques. Si lhumour se résume à linsulte, je ne peux le tolérer pour les autres mais également pour moi", déclare le PDG de Radio France. "Quel patron dune grande entreprise accepterait de se faire insulter par un de ses salariés sans le sanctionner ? Jai un certain sens de lhonneur et je ne peux accepter que lon me crache dessus en direct", ajoute Jean-Luc Hees.
"Petits tyrans"
"Lhumour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans", conclut le patron de Radio France. Guillon passe donc à la trappe.
"Je prends cette décision non pas sur une quelconque pression politique mais en mappuyant sur des valeurs minimales déducation et de service public. Je considère que cette tranche dhumour est un échec", précise Jean-Luc Hees.
Stéphane Guillon, dont les chroniques comptent parmi les plus podcastées et écoutées en France, a été au cur de plusieurs polémiques après avoir égratigné des personnalités politiques au cours de la saison radiophonique : Martine Aubry qualifiée de "petit pot à tabac", Dominique Strauss-Kahn présenté en obsédé sexuel ou encore Eric Besson, aux "yeux de fouine" et au "menton fuyant".
Cette dernière chronique avait conduit Jean-Luc Hees à présenter des excuses publiques au ministre de limmigration, au nom de Radio France.
Stéphane Guillon officiait dans la matinale de France Inter animée par Nicolas Demorand, du lundi au mercredi depuis janvier 2008.
Le PDG de Radio France Jean-Luc Hees lannonce lui-même ce matin dans une interview accordée au site internet du quotidien Le Monde : lhumoriste Stéphane Guillon quitte la matinale de France Inter. "Lhumour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans", juge le patron de Radio France
''Lhumour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans'', juge le PDG de Radio France en annonçant le départ de Stéphane Guillon de la matinale de France Inter
© RADIO FRANCE / Christophe Abramowitz
Dans sa dernière chronique de la saison radiophonique ce matin sur France Inter, Stéphane Guillon laissait entendre quil nétait pas encore fixé sur son sort (voir la vidéo ci-dessous) : "voilà, cest ma dernière chronique, enfin je crois, jessaie de deviner les choses par moi-même. Cest la nouvelle mode, ici personne ne sait rien", lançait lhumoriste.
Quelques minutes plus tard, lemonde.fr publiait les bonnes lignes dune interview accordée par Jean-Luc Hees au quotidien de laprès-midi, dans son édition datée de demain.
"Jai eu de nombreuses discussions avec Stéphane Guillon à propos de ses chroniques. Si lhumour se résume à linsulte, je ne peux le tolérer pour les autres mais également pour moi", déclare le PDG de Radio France. "Quel patron dune grande entreprise accepterait de se faire insulter par un de ses salariés sans le sanctionner ? Jai un certain sens de lhonneur et je ne peux accepter que lon me crache dessus en direct", ajoute Jean-Luc Hees.
"Petits tyrans"
"Lhumour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans", conclut le patron de Radio France. Guillon passe donc à la trappe.
"Je prends cette décision non pas sur une quelconque pression politique mais en mappuyant sur des valeurs minimales déducation et de service public. Je considère que cette tranche dhumour est un échec", précise Jean-Luc Hees.
Stéphane Guillon, dont les chroniques comptent parmi les plus podcastées et écoutées en France, a été au cur de plusieurs polémiques après avoir égratigné des personnalités politiques au cours de la saison radiophonique : Martine Aubry qualifiée de "petit pot à tabac", Dominique Strauss-Kahn présenté en obsédé sexuel ou encore Eric Besson, aux "yeux de fouine" et au "menton fuyant".
Cette dernière chronique avait conduit Jean-Luc Hees à présenter des excuses publiques au ministre de limmigration, au nom de Radio France.
Stéphane Guillon officiait dans la matinale de France Inter animée par Nicolas Demorand, du lundi au mercredi depuis janvier 2008.