Moi je donne juste MON avis la dessus en tant que personne et non en tant qu'admin. Malheureusement le net a tué les relations humaines. Suffit juste de regarder dehors, le nombre de personnes avec les yeux rivés sur le smartphone à attendre vainement des "notifications"
C’était comment avant ? Pas mieux, c’était des gens abrités sous leur walkman, la tête enfoncée dans un journal ou un magazine, des gens qui trouvaient bizarre d’être abordé naturellement par un inconnu, certains même qui ne donnaient pas l’heure quand on leur demandait ou quand on leur demandait notre chemin dans une ville qu’on ne connaissait pas. La peur de l’inconnu et l’orgueil et le cloisonnement par classes sociales, existaient déjà, avec les mêmes conséquences.
La sociabilité des gens avant, elle est à l’image de la réaction maintenant de ceux/celles (celles surtout) qui disent « c’est virtuel ». Cette objection par « c’est virtuel » est une justification donnée à une fermeture qui a toujours existé. Les gens qui avancent cette justification, il suffit de les imaginer dans un espace public, abordé(e) par un(e) inconnu(e), pour comprendre comment c’était avant le net … pas mieux.
Mais il y a bien une dégradation, c’est juste qu’elle n’est pas dû au net, elle est dû au climat social. Un indicateur que j’utilisais, c’est l’autostop. J’en ai fait quand j’étais jeune ado, et au fil des années, j’ai vu la dégradation (je comparais aussi aux témoignages des gens plus âgés que moi qui en avait fait avant moi, même s’il y a un biais possible), et c’était avant le net. De nos jours, je crois qu’il serait presqu’impossible d’en faire.
Le net offre au contraire d’être un obstacle, est une ouverture comparée à ce à quoi on peut s’attendre en « sortant » pour les gens pour qui cette ouverture est espérée. Les guillemets dans la phrase précédente sont parce que sortir et puis quoi ? Je sortais beaucoup à une époque où je n’avais pas le net, j’en parle sachant de quoi je parle. Pour les autres, cette ouverture potentielle espérée par certaines personnes, sera vue comme un problème balayé par un « c’est virtuel », un rejet qui aurait seulement été exprimé autrement sans le net.
Ça dépend de ce qui anime intimement les gens …