Les nations sectaires sont l’ennemi de l’Islam et la volonté populaire (Choura). Dans ces systèmes tyranniques, les chefs religieux transgressent les libertés individuelles (droit de vote, éligibilité, droit d’audit, liberté d’expression, liberté d’opinion, droit de réunion, liberté d’association) et déclarent « apostat » ou « traître » passible d’une sanction (peine de mort, prison, exclusion, etc.) tout citoyen musulman qui critique ou contrarie le pouvoir ou la pensée dominante. Pour maintenir leur prestige et leur suprématie, ils cherchent à abrutir et terroriser le peuple par n’importe quel moyen (programmes scolaires, falsifications religieuses, peur du gendarme, etc.). Pour assurer leur règne, ils utilisent toutes leurs armes et leur pouvoir pour diviser les citoyens musulmans et égarer le peuple en l’éloignant de son repère « Coran ».
Dans les nations sectaires, la légitimité légale fondée sur des lois (Coran) et des règlements (Choura) qui s’appliquent à tous les citoyens de la même façon, et la rationalité orientée par les nobles valeurs vers la réalisation du progrès national, sont pratiquement absentes. Qui se fait brebis, les loups le mangent ; les faibles sont dominés et écrasés par les dominants. Ces derniers profitent de l’ignorance et la lâcheté du peuple pour imposer leur système idéologique et faire plaisir à leurs passions malsaines. La classe dirigeante ne juge pas selon des lois impersonnelles qui s’appliquent à l’ensemble des citoyens d’une manière égalitaire, et ne décide pas en fonction de l’intérêt général du peuple, mais en fonction de ses intérêts propres et les intérêts de la classe dominante. Les idéologies sectaires qui règnent ces nations sont basées intrinsèquement sur la suprématie des uns par rapport aux autres et la sacralisation des intérêts sectaires ; ce qui conduit au déclin du solidarisme et des bonnes mœurs (justice, égalité, fraternité, solidarité, etc.) et la montée des mauvais habitus (totalitarisme, égotisme, favoritisme, racisme, communautarisme, machisme, etc.) qui élargissent l’écart entre la classe dominante et la classe dominée, augmentent la souffrance des classes moins privilégiées et surtout la classe des femmes et des non-musulmans, sclérosent le progrès des structures culturelles et socioéconomiques, déclenchent des guerres sempiternelles entre des musulmans censés être « frères », et acheminent la nation de l’Islam et la civilisation islamique vers la ruine.