Pleurer pour quelqu'un d'autre est la premisse de l'altruisme, altruisme qui de par ses bienfaits pour notre survie peut etre évalué par la Raison.
Quant à l'amour pour ses parents,
ceux-ci se sont occupé de nous lorsque l'on était vulnérable et c'est grace à eux que nous sommes là; donc par la règle d'or, on doit en retour les aimer (au moins dans le sens de veiller sur eux, les proteger et les respecter le plus possible), les émotions font le reste.
Si je tue arbitrairement quelqu'un, qu'est-ce qui empecherait quelqu'un d'autre de me tuer?
Poussé à l'extreme, tout le monde pourrait s'entretuer, mettant fin à l'Humanité. Mon action serait donc d'une manière ou d'une autre contradictoire, menaçant de prime ma survie et celles des autres. La même chose peut etre exprimer pour le vol, ect...
Donc, oui il est possible de forger une éthique par la Raison en se basant sur notre survie et le postulat de la Règle d'Or.
Evidemment il aura toujours une contribution de croyances dans celle-ci pour certaines règles mais cela ne annhile pas pour autant l'impossiblité de mon idée.
Tu te trompes. La raison peut aussi commander de ne pas s'occuper de ses parents ni des autres pour jouir plus soi-même et avoir plus de bienfaits matériels soi-même. Ce que tu m'as répondu part donc du présupposé indémontrable que procurer des bienfaits non seulement à soi mais aussi aux autres de façon désintéressée est meilleur que se procurer uniquement des bienfaits à soi-même.
D'autre part je peux te citer un grand nombre de régime où l'on ne s'entretuait pas parce que les gens étaient guidés par l'éthique, mais justement car dans leur sauvagerie égocentrique ils savaient qu'ils valait mieux être tous vivants pour conserver ses intérêts. Ces gens-là bien que profondément dépourvus d'éthique, n'ont pas mené l'humanité au meurtre jusqu'à extinction. Ex ? Hitler, Khrouchtchev...
L'altruisme est subjectif. Ceci réhabilite donc la subjectivité et l'irrationalité qui ne sont pas néfastes à l'homme mais qui au contraire leur permettent leurs meilleurs élans de bonté, de générosité et de piété.