memoLi
Bladinaute averti
La polygamie
Beaucoup considèrent celle-ci comme un mal, une infamie. Allah sait ce qui est bon pour nous et Il est le Juste. Il naurait jamais permis une chose pouvant porter préjudice à lune de ses créatures. Jaccorde une confiance partielle aux hommes y compris à mon mari dont pourtant lamour que je lui porte est pur et sincère, mais la confiance que jai envers mon Seigneur elle est sans limites.
Je me suis longtemps questionnée sur la polygamie, une bonne partie de ma vie jy ai vu quelque chose à caractère malsain, jétais persuadée que les hommes ne lusaient quà des fins perverses et égoïstes.
Les années ont passé et ma vision des choses a changé, je me suis rendue compte que ce nétait pas la polygamie le réel problème mais les hommes qui lutilisaient à mauvais escient, se servant de la religion à des buts vils et dépravés.
Lors dun de mes retours au pays je suis partie rendre visite à Siyanah, une cousine chère à mon cur mariée depuis plusieurs années à un homme qui laime plus que tout. Leur couple respire lamour et le respect. Ainsi jai été littéralement abasourdie et outrée lorsque jai appris que son mari comptait prendre une seconde épouse. Jentrais dans une colère sans bornes, tel un ouragan je mapprêtais à défendre ma bien-aimée cousine bec et ongles. Je mattendais à la trouver effondrée et je trouvais une femme rayonnante posée, cela me déstabilisa complètement. Siyanah mapprit que la décision dune co-épouse était la sienne, à cet instant jeu la sombre impression davoir traversé les portes du monde réel pour me retrouver dans un univers parallèle où les codes se seraient inversés. Mais non cétait bien Siyanah souriante qui me demanda de lécouter avant de juger de quoi que ce soit.
Son mari et elle depuis plusieurs années ne réussissaient pas à devenir parents, ils finirent par faire des tests et découvrirent que Siyanah ne pourrait jamais mettre au monde un enfant. Je me demandais quel était le lien entre ce drame familial et le fait de prendre une co-épouse. Elle me répondit quAmarya avait un fils de deux ans. Je ne comprenais plus rien la co-épouse avait un enfant, navait elle donc pas peur que son mari se détourne delle et se consacre à sa nouvelle famille. Quen était-il du père de lenfant ? Elle mapprit que ce dernier était mort quelques mois après la naissance dImran. Et que cétait elle qui avait fait la rencontre dAmarya et non pas son mari. Elle mexpliqua sa décision par le fait de vouloir consolider sa famille, offrir à son mari la chance dêtre père et dêtre elle-même une mère de substitut. Je me demandais comment elle pouvait être aussi sûre que les intentions dAmarya seraient louables. Elle sen remettait à Allah.
Beaucoup considèrent celle-ci comme un mal, une infamie. Allah sait ce qui est bon pour nous et Il est le Juste. Il naurait jamais permis une chose pouvant porter préjudice à lune de ses créatures. Jaccorde une confiance partielle aux hommes y compris à mon mari dont pourtant lamour que je lui porte est pur et sincère, mais la confiance que jai envers mon Seigneur elle est sans limites.
Je me suis longtemps questionnée sur la polygamie, une bonne partie de ma vie jy ai vu quelque chose à caractère malsain, jétais persuadée que les hommes ne lusaient quà des fins perverses et égoïstes.
Les années ont passé et ma vision des choses a changé, je me suis rendue compte que ce nétait pas la polygamie le réel problème mais les hommes qui lutilisaient à mauvais escient, se servant de la religion à des buts vils et dépravés.
Lors dun de mes retours au pays je suis partie rendre visite à Siyanah, une cousine chère à mon cur mariée depuis plusieurs années à un homme qui laime plus que tout. Leur couple respire lamour et le respect. Ainsi jai été littéralement abasourdie et outrée lorsque jai appris que son mari comptait prendre une seconde épouse. Jentrais dans une colère sans bornes, tel un ouragan je mapprêtais à défendre ma bien-aimée cousine bec et ongles. Je mattendais à la trouver effondrée et je trouvais une femme rayonnante posée, cela me déstabilisa complètement. Siyanah mapprit que la décision dune co-épouse était la sienne, à cet instant jeu la sombre impression davoir traversé les portes du monde réel pour me retrouver dans un univers parallèle où les codes se seraient inversés. Mais non cétait bien Siyanah souriante qui me demanda de lécouter avant de juger de quoi que ce soit.
Son mari et elle depuis plusieurs années ne réussissaient pas à devenir parents, ils finirent par faire des tests et découvrirent que Siyanah ne pourrait jamais mettre au monde un enfant. Je me demandais quel était le lien entre ce drame familial et le fait de prendre une co-épouse. Elle me répondit quAmarya avait un fils de deux ans. Je ne comprenais plus rien la co-épouse avait un enfant, navait elle donc pas peur que son mari se détourne delle et se consacre à sa nouvelle famille. Quen était-il du père de lenfant ? Elle mapprit que ce dernier était mort quelques mois après la naissance dImran. Et que cétait elle qui avait fait la rencontre dAmarya et non pas son mari. Elle mexpliqua sa décision par le fait de vouloir consolider sa famille, offrir à son mari la chance dêtre père et dêtre elle-même une mère de substitut. Je me demandais comment elle pouvait être aussi sûre que les intentions dAmarya seraient louables. Elle sen remettait à Allah.