"il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de sauver un innocent" écrivait Voltaire dans Zadig.
Quoi qu'on en dise, la peine de mort, quelle que soit la manière dont elle est appliquée, n'a rien à voir avec la justice et est tout simplement une affaire de vengeance.
Tant que la justice sera appliquée par les hommes , elle sera soumise à l'inexactitude voire pire, à l'erreur. Or quand la vie d'un homme est en jeu, on ne peut pas se permettre de lui ôter ce qu'il y a de plus sacré. Mieux encore, sa vie ne doit en aucun cas entrer dans l’équation qui aurait pour résultat sa culpabilité.
Un État de droit juge par le droit positif et non au nom de ce qui fonde sa foi. Quoi qu'en dise et, même si cela peut choquer, la charia est une source primitive et ne peut, en tous cas quand il s'agit des houdoud, s'appliquer à un monde tel qu'il existe aujourd'hui. Il faut une reforme radicale, pour certains même elle pourra paraitre violente, déchirante, de ce qui constitue de droit musulman qui, dans certains cas, apparait, il faut le dire, comme barbare. On ne peut plus aujourd'hui, lapider, mutiler, décapiter. Cela paraissait "juste" au VIeme siècle mais dans une société ou même le droit animal a sa place, cela n'est plus envisageable. Je dirais meme plus, il faut le combattre.