L’armée américaine met au point un missile capable d’imposer la démocratie en moins de 750 morts

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Les dérives sont nombreuses et même la constitution n'est pas respectée. Le Président est l'homme qui décide quasiment de tout. Je ne vois pas en quoi l'on peut parler de démocratie ou alors il faut modifier sa définition originelle.
Oui, par exemple les manifestations contre le mariage pour tous, auraient dut être interdites, pour respecter une partie de la constitution. Mais les interdire, ça aurait été aller contre la liberté d’expression, qui est une autre partie de la constitution.

Dans cette exemple, la constitution a finalement été respectée, puisque la loi est passée et les manifestations n’ont pas été interdites.

Ce n’est pas simple, quand les citoyens sont l’obstacle.
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
La violence :


L'état en a rendu aux citoyens l'usage illégal,non pas pour l'éliminer complètement de la société mais pour la monopoliser,pour en faire un outil précieux. […]
Le monopole de la violence (au contraire de son éradication), est effectivement un problème connu. Et c’est une bombe prête à nous exploser à la figure, aussi longtemps qu’elle sera convoitée par des partis comme le Front National de droite ou le Front national de Gauche (ils convoient ce monopole de la violence).

En même temps, l’état peut appliquer ce monopole, parce qu’il y a des citoyen(ne)s assez corrompu(e)s pour en être les exécutant(e)s. L’état, c’est les citoyens, …

Et c’est en mi‑teinte quand‑même. L’armée à de plus en plus de mal à recruter, au point qu’elle en est réduite à faire du spam par mail. Et même si les dérapages de la police sont difficilement condamnés, il n’y a pas d’impunité totale, puisqu’il y a dénonciation par les médias, et procès, et parfois, condamnation (même si trop rarement).

Tu parles d’un monopole de la violence, en oubliant les autres choses similaires, comme l’arbitraire dans l’administration.

C’est perfectible, mais pas la catastrophe. Et c’est plus sur la bonne voie que sur la mauvaise voie (avant, l’état était plus violent qu’il ne l’est maintenant).

Le consentement (la légitimité) :

Mais cette violence à elle-seule n'est pas suffisante pour asseoir le pouvoir d'un état.Il faut également ce qu'Althusser appelait un appareil idéologique d'état.C'est-à-dire produire du consentement,de la légitimité dans les actions .Pour cela,les structures sociales sont élaborées de telle sorte à faire adhérer les citoyens à des schèmes de penser (façon de percevoir le monde,les choses) naturalisés qui les prédisposeraient à percevoir comme légitimes toutes les actions qu'entreprendrait l'état. […]
C’est un point de vue qui peut être idéologique, justement. Pourquoi ne pourrait‑on pas dire que des gens adhèrent à des choses qu’ils/elles trouvent convaincantes ?

Par-exemple je parlais des assurances la dernière fois et j'ai soulevé un tollé puisque j'ai remis en question un principe tellement intériorisé qu'il était perçu comme indéfectible, […]
Tu avais dit quoi, sur les assurances ?
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Ce que je reproche à un tel système c'est l'abrutissement des masses qu'il engendre.La démocratie moderne est l'opium du peuple.Les gens ne remettent plus rien en question,ils voient les choses à travers les lunettes que la société leur fournit et acceptent leur destin sans broncher. […]
Ce n’est pas exactement ça. Certaines gens pour qui tout va bien, acceptent le destin d’autres qu’eux, sans broncher. C’est plutôt ce qu’il se passe et c’est autre chose.

Ce que tu décris, c’est paradoxalement ce que produit une situation pas trop mauvaise, et tu démontre en fait que les choses ne vont pas trop mal dans l’ensemble. Le problème, c’est surtout que ce n’est pas le cas pour tout le monde…
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Je suppose que tu parles de Socrate ? Si oui, il s'est suicidé, préférant cela à l'exil.
Non, pas lui. Ce n’état pas un suicide, parce qu’il y a eu un procès, et il a été condamné à boire de la cigüe (quelques uns de ses disciples, tristes, lui tenaient compagnie pour ce dernier moment, et il leur avait demandé de ne pas être triste). Mais peut‑être que tu voulais parler de son attitude suicidaire pendant le procès… :confused:

J’essaierai de retrouver et de poster les références ici.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
D'ailleurs il est illusoire de s'imaginer que le peuple peut conférer un pouvoir dont il ne dispose même pas. Comment peut-on être gouverné et gouvernant concomitamment ?
Le peuple symbolise l'infériorité et seule une élite éclairée peut être à même de le diriger. Le supérieur n'émane pas de l'inférieur, c'est ainsi que le pouvoir de décision, apanage de l'unicité (qui s'oppose à la multitude incarnée par la masse) , ne peut provenir d'un peuple dont la médiocrité l'indispose à émettre des normes qui réguleront sa destinée.
Interessante reflection, meme si elle est pessimiste et/ou cynique. :cool:
 

Jiimmy

Vergissmeinnicht
C’est perfectible, mais pas la catastrophe. Et c’est plus sur la bonne voie que sur la mauvaise voie (avant, l’état était plus violent qu’il ne l’est maintenant).


C’est un point de vue qui peut être idéologique, justement. Pourquoi ne pourrait‑on pas dire que des gens adhèrent à des choses qu’ils/elles trouvent convaincantes ?
La question ne porte pas tellement sur la violence physique que l'état met en oeuvre afin de perdurer mais plutôt sur l'élaboration des structures idéologiques qui lui permettent de perdurer (l'école en premier lieu puis les médias).

Dans un état autoritaire, le consentement n'est pas nécessaire et n'est pas la priorité des gouvernants. Ceux-ci assument le caractère autoritaire de leur régime et l'arbitraire qui leur permet de diriger d'une main de fer un peuple tout entier. Il n'y a pas nécessairement la volonté de produire stratégiquement du consentement afin de faire adhérer les citoyens aux normes du pouvoir en place.

Voilà toute la différence avec un état démocratique (au sens de la démocratie actuelle). Dans nos états, la violence physique, bien qu'elle n'est pas moindre qu'autrefois, s'exerce sous différentes formes qui sont toute naturalisées, rendues légitimes aux yeux des gens la subissant.
Il y a là une violence symbolique (http://www.barbier-rd.nom.fr/violencesymbolique.html) qui s'exerce à l'encontre des citoyens et qui crée en eux des habitus qui les font incorporer, intérioriser les dispositions qui permettront au pouvoir en place de voir son pouvoir devenir pérenne car accepté en tant que tel par les gens qui n'y verront alors aucune alternative et qui le penseront, également, nécessaire.

Ainsi, il y a là une volonté de présenter le pouvoir comme nécessaire et bon afin qu'il ne soit pas remis en cause.
Pour ce faire, l'état s'adjuge le monopole de la violence légitime et l'interdit aux autres et, par le biais de structures idéologiques, rend cette violence étatique normale aux yeux des citoyens.

Conclusion, la violence n'est pas moins présente qu'avant, elle s'exerce juste sous d'autres formes et avec le consentement des gens qui préfèrent épouser leur destin (aussi injustes, les normes qui viendront les sanctionner, soient-elles) plutôt que de s'élever face à celles-ci (amor fati)
 

Jiimmy

Vergissmeinnicht
Ce n’est pas exactement ça. Certaines gens pour qui tout va bien, acceptent le destin d’autres qu’eux, sans broncher. C’est plutôt ce qu’il se passe et c’est autre chose.

Ce que tu décris, c’est paradoxalement ce que produit une situation pas trop mauvaise, et tu démontre en fait que les choses ne vont pas trop mal dans l’ensemble. Le problème, c’est surtout que ce n’est pas le cas pour tout le monde…
Les gens semblent accepter leur destin et parce qu'ils sont programmés depuis tout petit (par le biais de l'école notamment) à accepter ce destin (amor fati) et parce qu'il est plus facile de modérer ses convictions, sa morale, ses idées afin de ne pas prendre le risque de mettre en péril sa vie objective (concernant les relations professionnelles).

C'est ainsi qu'il existe deux formes d'existence sociale (vie subjective et vie objective) et que cette dernière prend bien souvent le pas sur la vie subjective qui subit les conséquences des modérations que s'imposeront les gens afin de perdurer dans le système et de continuer à en tirer profit.

Il est facile de grogner face à une situation qui nous parait injuste mais franchir le pas et assumer son mécontentement par des grèves, des manifestations ou autres c'est prendre le risque de perdre son travail, donc d'altérer grandement sa situation et ce pour un combat dont ce serait peut-être d'autres qui en récolteraient les fruits.
Peu de gens semblent prêts à cela et préfèrent vivre en acceptant les difficultés qu'ils perçoivent (quand ils les perçoivent) plutôt que de tenter de les réparer en risquant leur "vie".
 

Jiimmy

Vergissmeinnicht
Interessante reflection, meme si elle est pessimiste et/ou cynique. :cool:
Tout cela nous permet d'envisager un retour à Dieu comme unique solution aux difficultés que l'on rencontre. La démocratie part sur une idée erronée et se fourvoie dans des illusion lorsqu'elle s'imagine qu'un peuple serait à même de produire des normes justes.

Donner le pouvoir à une masse et les minorités prendront cher jusqu'à ce qu'il ne reste plus personne car dès qu'une minorité aura été éliminée, il y en aura toujours une autre qui se créera et qui sera prête à subir à son tour.
Cela me fait penser à Koh Lanta, il suffit que lors d'une réunification les jaunes soient plus nombreux que les rouges pour que les jaunes éliminent la minorité (les rouges) petit à petit jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des jaunes.
Une fois cela fait, la nouvelle minorité, au sein des jaunes, sera peut-être d'ordre sexuel et à ce moment là les hommes élimineront (s'ils sont plus nombreux) les femmes une par une.
Une fois cela fait, peut-être que la nouvelle minorité portera au niveau de l'âge des restants et ainsi de suite.


Le peuple incarne l'infériorité. Tout principe supérieur part de l'unité qui seule peut produire des règles qui seront à même de régir la multiplicité (symbolisé par le peuple). Aucune connaissance supérieure ne peut raisonnablement provenir de la masse qui n'est apte qu'à émettre des avis qui se trouveront être inférieurs à la moyenne des avis les plus inférieurs pris individuellement au sein de la masse.

Il est donc parfaitement chimérique que de s'imaginer qu'un peuple soit capable de se gouverner de lui-même. La seule conséquence qui pourrait résulter d'une telle aberration serait son extinction pure et simple.
 
Tout cela nous permet d'envisager un retour à Dieu comme unique solution aux difficultés que l'on rencontre. La démocratie part sur une idée erronée et se fourvoie dans des illusion lorsqu'elle s'imagine qu'un peuple serait à même de produire des normes justes.

Donner le pouvoir à une masse et les minorités prendront cher jusqu'à ce qu'il ne reste plus personne car dès qu'une minorité aura été éliminée, il y en aura toujours une autre qui se créera et qui sera prête à subir à son tour.
Cela me fait penser à Koh Lanta, il suffit que lors d'une réunification les jaunes soient plus nombreux que les rouges pour que les jaunes éliminent la minorité (les rouges) petit à petit jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des jaunes.
Une fois cela fait, la nouvelle minorité, au sein des jaunes, sera peut-être d'ordre sexuel et à ce moment là les hommes élimineront (s'ils sont plus nombreux) les femmes une par une.
Une fois cela fait, peut-être que la nouvelle minorité portera au niveau de l'âge des restants et ainsi de suite.


Le peuple incarne l'infériorité. Tout principe supérieur part de l'unité qui seule peut produire des règles qui seront à même de régir la multiplicité (symbolisé par le peuple). Aucune connaissance supérieure ne peut raisonnablement provenir de la masse qui n'est apte qu'à émettre des avis qui se trouveront être inférieurs à la moyenne des avis les plus inférieurs pris individuellement au sein de la masse.

Il est donc parfaitement chimérique que de s'imaginer qu'un peuple soit capable de se gouverner de lui-même. La seule conséquence qui pourrait résulter d'une telle aberration serait son extinction pure et simple.

Beau plaidoyer pour un système théocratique autoritaire.
sauf que tu te fourvoies lorsque tu penses que cela en ferait un retour à Dieu ou à la spiritualité. La théocratie légitime le pouvoir de quelques hommes qui se pensent "représentant de Dieu" et prennent le pouvoir en son nom, quelle arrogance ! la démocratie n'a pas cette prétention. La théocratie impose à l'ensemble de la population des règles de conduite et de pensée bien plus rigides que la démocratie, il faut en vérité être fou ou naïf pour la souhaiter. Elle étouffe l'individu si bien que celui-ci finira tôt ou tard part se rebeller et la renverser. la République islamique d'Iran a pu, pour l'instant, contenir les protestations mais pour combien de temps encore?
Ensuite, la théocratie impose SA vision des choses, en fonction de SES intérêts qui sont loin d'être divins. Hors tout le monde sait que la religion peut être interprétée et manipulée à souhait, pour asservir les masses ignorantes.
On le voit encore avec l'Etat Islamique, à cheval sur deux états, avec lequel les pratiques barbares à l'encontre de la population et des minorités ne sont plus à démontrer.
En vérité, les minorités souffrent bien plus dans un système théocratique. Il n'est pas évident d'être chrétien en Iran, en Arabie Saoudite, ou en Irak. Etre sunnite en Iran te posera des problèmes, surtout si tu le revendiques. Etre chiite en Arabie Saoudite n'en sera pas moins difficile. Ne parlons même pas des homosexuels ! La mort ou la torture leur seront infligés.
Si tu oses critiquer le pouvoir en place ? des coups de fouet te seront donné ou bien tu seras décapité et traité d’apostat.

La démocratie est bien plus souhaitable pour les minorités (et même pour la "majorité") que tout autre système inventé par les humains pour asservir les peuples, jusqu'à preuve du contraire.
 
Dernière édition:
La question ne porte pas tellement sur la violence physique que l'état met en oeuvre afin de perdurer mais plutôt sur l'élaboration des structures idéologiques qui lui permettent de perdurer (l'école en premier lieu puis les médias).

Dans un état autoritaire, le consentement n'est pas nécessaire et n'est pas la priorité des gouvernants. Ceux-ci assument le caractère autoritaire de leur régime et l'arbitraire qui leur permet de diriger d'une main de fer un peuple tout entier. Il n'y a pas nécessairement la volonté de produire stratégiquement du consentement afin de faire adhérer les citoyens aux normes du pouvoir en place.

Voilà toute la différence avec un état démocratique (au sens de la démocratie actuelle). Dans nos états, la violence physique, bien qu'elle n'est pas moindre qu'autrefois, s'exerce sous différentes formes qui sont toute naturalisées, rendues légitimes aux yeux des gens la subissant.
Il y a là une violence symbolique (http://www.barbier-rd.nom.fr/violencesymbolique.html) qui s'exerce à l'encontre des citoyens et qui crée en eux des habitus qui les font incorporer, intérioriser les dispositions qui permettront au pouvoir en place de voir son pouvoir devenir pérenne car accepté en tant que tel par les gens qui n'y verront alors aucune alternative et qui le penseront, également, nécessaire.

Ainsi, il y a là une volonté de présenter le pouvoir comme nécessaire et bon afin qu'il ne soit pas remis en cause.
Pour ce faire, l'état s'adjuge le monopole de la violence légitime et l'interdit aux autres et, par le biais de structures idéologiques, rend cette violence étatique normale aux yeux des citoyens.

Conclusion, la violence n'est pas moins présente qu'avant, elle s'exerce juste sous d'autres formes et avec le consentement des gens qui préfèrent épouser leur destin (aussi injustes, les normes qui viendront les sanctionner, soient-elles) plutôt que de s'élever face à celles-ci (amor fati)

Ce que je lis de ta conclusion, surtout, c'est que tu penses que la majorité du peuple d'un pays démocratique (disons la France, par exemple) est assez couillon que pour ne pas penser par lui-même.

Alors que l'individualité et la libre-pensée sont justement des valeurs prônées par la démocratie. Et culturellement installée aujourd'hui.

Ceci dit, mis à part la Chine qui est un cas particulier, les seuls pays réellement producteurs d'innovations (technologique ou scientifique) sont des structures démocratiques. Les pays ayant une structure de type "dictature" ne vivent que par l'exploitation des ressources (temporaires) de leur sol et sous-sol.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Beau plaidoyer pour un système théocratique autoritaire.
sauf que tu te fourvoies lorsque tu penses que cela en ferait un retour à Dieu ou à la spiritualité. La théocratie légitime le pouvoir de quelques hommes qui se pensent "représentant de Dieu" et prennent le pouvoir en son nom, quelle arrogance ! la démocratie n'a pas cette prétention. La théocratie impose à l'ensemble de la population des règles de conduite et de pensée bien plus rigides que la démocratie, il faut en vérité être fou ou naïf pour la souhaiter. Elle étouffe l'individu si bien que celui-ci finira tôt ou tard part se rebeller et la renverser. la République islamique d'Iran a pu, pour l'instant, contenir les protestations mais pour combien de temps encore?
[…]
L’Europe en a fait une cuisante expérience. Malheureusement, non‑seulement la théocratie ne rend pas les gens meilleures, quand elle est renversée, elle laisse des gens aveuglément (sans discernement) allergiques à tous ce qui est religieux. Les populations maltraitées par le théocratie, finissent par voir un danger dans tous ce qui est religieux. En Europe, même après près de 800 ans (l’inquisition a commencé en 1200 environ), les plaies ne sont toujours pas fermées et les traumatismes alimentent encore une partie de la xénophobie.

La religion se rend service à elle‑même, en s’épargnant une auto‑condamnation par ne serait‑ce que l’espoir d’une théocratie.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Ce que je lis de ta conclusion, surtout, c'est que tu penses que la majorité du peuple d'un pays démocratique (disons la France, par exemple) est assez couillon que pour ne pas penser par lui-même.

[…]
Je crois qu’il confond « couillon » et « opportuniste/j’m’en foutiste ».
 

GENERALDINGO

L AMIRAL pour les intimes ...
.

je crois que c'est une question d'ordre pratique ...comment synthétiser des millions d'aspirations hétéroclites ?

les bases ne dansent que sur des chants populistes !

la démocratie est un concept séduisant ... jadis il y avait l'agora ... aujourd'hui avec les nouvelles technologies le peuple peut être acteur de la vie politique à l'aide d'un simple clique ...

imaginons 60 millions de français qui ont tous leur mots à dire sur tous les projets de loi et qui peuvent donc influer instantanément sur le destin de la nation : utopie ou guerre civile ?
 

Islamogeek

Fissoul
Salam alikum, bueno tardes,

A quand le lancement du premier missile ? qui sera la prochaine cible ? :p

l'Arabie Saoudite, l'Iran, la Turquie, l'Irak, la Syrie ....?
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
La france :desole :
C'est la France qui a lance un des premiers "missiles democratiques"... en 1789. ;) Mais bon, la Magna Carta de 1215 est un missile encore plus ancien qui, contrairement au missile francais, n'a pas eu d'impact immediat a l'etranger; pareil pour le missile democratique grec. :intello:
 
Je crois qu’il confond « couillon » et « opportuniste/j’m’en foutiste ».

Tu crois sincèrement que le peuple s'en fout ?

Alors c'est vrai que dans mon microcosme, même si j'ai des attaches ailleurs, je cotoies souvent des jeunes étudiants éduqués, mais je trouve notre jeunesse revendicatrice. Et une partie des "vieux" aussi. Mais, comme je l'ai dit, je suis un poil dans un microcosme pour les relations au quotidien.

C'est juste que cette génération Y vit sa révolte autrement que ce qu'on a pu voir en 68.
 

Jiimmy

Vergissmeinnicht
Ce que je lis de ta conclusion, surtout, c'est que tu penses que la majorité du peuple d'un pays démocratique (disons la France, par exemple) est assez couillon que pour ne pas penser par lui-même.

Alors que l'individualité et la libre-pensée sont justement des valeurs prônées par la démocratie. Et culturellement installée aujourd'hui.

Ceci dit, mis à part la Chine qui est un cas particulier, les seuls pays réellement producteurs d'innovations (technologique ou scientifique) sont des structures démocratiques. Les pays ayant une structure de type "dictature" ne vivent que par l'exploitation des ressources (temporaires) de leur sol et sous-sol.
Il n'y a pas d'antinomie entre l'individualisme que procure les sociétés prétendument démocratique et l'incapacité de réflexion d'une masse car il s'agit là de deux notions différentes.
En effet, il n'y a rien de commun entre l'individualisme qui offre la possibilité de mener une vie solitaire, égoiste, consumériste où les destinées ne sont plus écrites dès la naissance en fonction de traits sociaux qui dépendraient de la classe sociale de nos parents et la désindividuation qui se produit lorsque l'un individu se retrouve dans une masse (cela n'est pas nécessairement d'ordre physique dans le sens où il n'y a pas besoin de se trouver localiser physiquement au sein d'une masse pour que les mécanismes cognitifs qui régissent notre pensée se trouvent être déterminée par la masse, ce qui est aisé avec l'accès aux médias).

Il y a une perte de l'identité personnelle et l'application d'un mimétisme avec un trait commun à toutes les masses qui est que chacun tire de l'autre ce qu'il y a de pire et au final se produisent des réactions "irrationnelles" qui se trouvent être inférieures à la moyenne des avis les plus inférieurs pris individuellement au sein de la masse qui pense puis qui agit.

Enfin, une innovation n'est pas synonyme de progrès (au sens progrès moral). L'invention de la poudre nécessaire à l'arme à feu n'est pas, à mon sens, un bouleversement positif pour nos sociétés. Le bonheur n'est pas décuplé par la technologisation de la société et il n'y a rien qui permette d'affirmer que les gens se trouvent être plus moraux et plus heureux avec l'avancement du temps (et donc de la technologie).

Ainsi, l'on ne peut tirer aucune gloriole du fait que les innovations proviendraient de pays aux structures prétendument démocratiques.
 

Jiimmy

Vergissmeinnicht
Beau plaidoyer pour un système théocratique autoritaire.
sauf que tu te fourvoies lorsque tu penses que cela en ferait un retour à Dieu ou à la spiritualité. La théocratie légitime le pouvoir de quelques hommes qui se pensent "représentant de Dieu" et prennent le pouvoir en son nom, quelle arrogance ! la démocratie n'a pas cette prétention. La théocratie impose à l'ensemble de la population des règles de conduite et de pensée bien plus rigides que la démocratie, il faut en vérité être fou ou naïf pour la souhaiter. Elle étouffe l'individu si bien que celui-ci finira tôt ou tard part se rebeller et la renverser. la République islamique d'Iran a pu, pour l'instant, contenir les protestations mais pour combien de temps encore?
Ensuite, la théocratie impose SA vision des choses, en fonction de SES intérêts qui sont loin d'être divins. Hors tout le monde sait que la religion peut être interprétée et manipulée à souhait, pour asservir les masses ignorantes.
On le voit encore avec l'Etat Islamique, à cheval sur deux états, avec lequel les pratiques barbares à l'encontre de la population et des minorités ne sont plus à démontrer.
En vérité, les minorités souffrent bien plus dans un système théocratique. Il n'est pas évident d'être chrétien en Iran, en Arabie Saoudite, ou en Irak. Etre sunnite en Iran te posera des problèmes, surtout si tu le revendiques. Etre chiite en Arabie Saoudite n'en sera pas moins difficile. Ne parlons même pas des homosexuels ! La mort ou la torture leur seront infligés.
Si tu oses critiquer le pouvoir en place ? des coups de fouet te seront donné ou bien tu seras décapité et traité d’apostat.

La démocratie est bien plus souhaitable pour les minorités (et même pour la "majorité") que tout autre système inventé par les humains pour asservir les peuples, jusqu'à preuve du contraire.
Je vois beaucoup d'affirmations mais bien peu de preuves ou d'exemples concrets pour les étayer. En effet, il n'y a là rien de pertinent à formuler des assertions du type "les gens sont moins heureux dans une théocratie" ou "la théocratie étouffe plus l'individu qu'une démocratie" ou encore "la démocratie c'est cool et la théocratie c'est nul" car il est tout à fait possible de modifier certains mots afin de décréter l'inverse.

En effet, seule la subjectivité inhérente à ta personne te permet d'affirmer cela et il n'y aucune démonstration possible (du moins ayant été faite), c'est la raison pour laquelle il est parfois préférable de quitter le ton péremptoire qui ne constitue pas un apport positif dans un tel débat. Quant au fait d'être fou ou naif pour souhaiter la théocratie, je rajouterai une troisième possibilité qui est qu'il suffit peut-être d'être juste différent de toi.

En effet, si la définition du mot fou dans le dictionnaire Marbeldanoien énonce "est dit d'une personne qui pense différemment de moi", alors il est probable que tu rencontres beaucoup de fous dans ta vie. Quant au fait qu'il n'est pas évident d'être Chretien en Iran et en Arabie Saoudite, j'imagine que tu nous apporteras des éléments permettant de comprendre pourquoi tu as cette pensée (ou ces préjugés) tandis que nous pourrions dire la même chose concernant les Musulmans qui s'assument en France.

"La démocratie serait bien plus souhaitable pour les minorités jusqu'à preuve du contraire" ? Je dirai que jusqu'à preuve du contraire, c'est bien à toi d'amener les preuves de ton affirmation (ce qui n'est pas le cas ici).
 
Il n'y a pas d'antinomie entre l'individualisme que procure les sociétés prétendument démocratique et l'incapacité de réflexion d'une masse car il s'agit là de deux notions différentes.
En effet, il n'y a rien de commun entre l'individualisme qui offre la possibilité de mener une vie solitaire, égoiste, consumériste où les destinées ne sont plus écrites dès la naissance en fonction de traits sociaux qui dépendraient de la classe sociale de nos parents et la désindividuation qui se produit lorsque l'un individu se retrouve dans une masse (cela n'est pas nécessairement d'ordre physique dans le sens où il n'y a pas besoin de se trouver localiser physiquement au sein d'une masse pour que les mécanismes cognitifs qui régissent notre pensée se trouvent être déterminée par la masse, ce qui est aisé avec l'accès aux médias).

Il y a une perte de l'identité personnelle et l'application d'un mimétisme avec un trait commun à toutes les masses qui est que chacun tire de l'autre ce qu'il y a de pire et au final se produisent des réactions "irrationnelles" qui se trouvent être inférieures à la moyenne des avis les plus inférieurs pris individuellement au sein de la masse qui pense puis qui agit.

Enfin, une innovation n'est pas synonyme de progrès (au sens progrès moral). L'invention de la poudre nécessaire à l'arme à feu n'est pas, à mon sens, un bouleversement positif pour nos sociétés. Le bonheur n'est pas décuplé par la technologisation de la société et il n'y a rien qui permette d'affirmer que les gens se trouvent être plus moraux et plus heureux avec l'avancement du temps (et donc de la technologie).

Ainsi, l'on ne peut tirer aucune gloriole du fait que les innovations proviendraient de pays aux structures prétendument démocratiques.

Si tu veux savoir si les hommes sont plus moraux ou heureux aujourd'hui... Je te propose de regarder les stats de la criminalité des grandes capitales européennes au début de l'ère industrielle et de les comparer à aujourd'hui.

Certes, pour l'indice de bonheur, c'est relatif. Pour la moralité par contre...

En ce qui me concerne, je vois un lien direct entre les libertés offertes par une société et la capacité à raisonner hors des sentiers battus par ses citoyens. La preuve en est historique.

Aujourd'hui, les pays leaders scientifiques sont des sociétés qui permettent à ses citoyens (pour tous ou pour une partie spécifique) de réaliser presque tout ce qu'ils désirent faire / tester. De la même manière que ce que nous appelons "l'age d'or de l'islam" s'est développé essentiellement dans une société tolérante et libre (pour les normes de l'époque). Ce même âge s'étant éteint quand l'islam prêché au sein de ces sociétés est devenus nettement plus rigoristes.
 

Jiimmy

Vergissmeinnicht
Si tu veux savoir si les hommes sont plus moraux ou heureux aujourd'hui... Je te propose de regarder les stats de la criminalité des grandes capitales européennes au début de l'ère industrielle et de les comparer à aujourd'hui.

Certes, pour l'indice de bonheur, c'est relatif. Pour la moralité par contre...

En ce qui me concerne, je vois un lien direct entre les libertés offertes par une société et la capacité à raisonner hors des sentiers battus par ses citoyens. La preuve en est historique.

Aujourd'hui, les pays leaders scientifiques sont des sociétés qui permettent à ses citoyens (pour tous ou pour une partie spécifique) de réaliser presque tout ce qu'ils désirent faire / tester. De la même manière que ce que nous appelons "l'age d'or de l'islam" s'est développé essentiellement dans une société tolérante et libre (pour les normes de l'époque). Ce même âge s'étant éteint quand l'islam prêché au sein de ces sociétés est devenus nettement plus rigoristes.
J'aimerais savoir en quoi les statistiques de la criminalité des grandes capitales européennes (que tu voudras bien me donner j'espère néanmoins) constituent un indicateur de l'évolution de la moralité de la population mondiale.

Il n'y a pas de lien entre la faculté de raisonnement et les libertés offertes (je dirais même que cette capacité diminue dans le temps) car l'individualisme de nos sociétés ne génère qu'une illusion de liberté.
Le domaine de la libre opinion et du pouvoir concret sur la société ne sont pas concernés par l'extension des libertés individuelles procurée dans les sociétés modernes.

En effet, le peuple n'a tout d'abord pas plus de pouvoir qu'auparavant. Son seul pouvoir se réduisant à choisir, une fois tous les 5 ans, qui disposera de tout le pouvoir (une sorte de monarchie élective).
Quant à sa liberté d'opinion, bien des mécanismes insidieux symbolisées par les appareils d'état idéologiques (écoles, presse etc....) sont mis en oeuvre afin de la déterminer précisément afin qu'elle soit conforme et qu'elle intègre les normes établies aux plus hauts sommets.
Ainsi les schèmes de pensées sont structurés de telle sorte à ce qu'ils légitiment le pouvoir en place et n'en ressort, au final, qu'une illusion de liberté.

Nous pensons comme l'on nous dit de penser et nous subissons un système sans avoir la moindre possibilité de le faire évoluer selon nos grès malgré que nous nous imaginons détenteur d'un pouvoir chimérique que jamais nous n'avons réellement possédés.
 
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