Bonsoir,
Et cela donne quoi?
Bonne soirée.
Bonjour,
Avant de reprendre une lecture plus approfondie du Coran, acte que je n’ai plus accompli depuis mes 20 ans, je souhaiterais poursuivre, encore quelques années mon tour d’horizon ; même avec la meilleur volonté du monde , tu dois bien te douter ,qu’il me reste encore énormément d’identité à visiter.
Toutefois , sans avoir pris le temps de digérer le tout, il me faut déjà admettre, que ces lectures ont eu un impact réel sur ma manière d’évolué et de jauger mon propre champ de référence, car j’ai ainsi pu réaliser que mes passions, mes doutes , mes espoirs, mes peurs, mon mode de soumission, mes réactions épidermiques, mes déceptions, mon extrémisme, mon positivisme, mon racisme, mon hypocrisie, mes aveuglements ont été vécus par d’autres avec la même sincérité, la même intensité et les mêmes certitudes.
Leurs expériences avancées sont devenues miennes, et les discours qui me faisaient rêvés ne me transcendent plus.
Un évènement majeur dans la vie des byzantins m’a durablement ému, il s’agit du moment où les turcs pénètrent dans la capitale et se livrent au pillage habituel. Ces derniers , à l'affut de la moindre action jouïssive posèrent la main, sur une icône, d’une inestimable valeur spirituelle pour les grecs, il s’agit de celle de la "Mère" de Dieu.
La croyance populaire affirme qu'elle aurait été peinte par saint Luc (ce qui en fait une oeuvre vieille de 1400 ans).
Passée entre les mains turcs et sous les yeux grecs, cette icône portée en procession depuis 1000 ans fut réduite en pièce.
Plus que la perte de leur ville et plus que celle de la vie des proches, les orthodoxes furent blessés par le fait que Dieu n’ait levé le petit doigt pour châtier les coupables.
S’il devait arriver la même chose à la Kaaba, mon trouble ressemblerait à celui qu’ils ont vécu.
Comme eux peut-être serais-je abandonné par la foi; comme eux peut-être trouverais-je le moyen de justifier l’imprensable, et finirais-je par accepter de vivre dans un monde qui ne porte plus le symbole de ma rédemption.