Le grand marché transatlantique union européenne - usa

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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La Commission européenne autorise deux OGM de la société Monsanto
Agriculture | 08 décembre 2015 | Laurent Radisson

Par deux décisions publiées ce mardi 8 décembre, la Commission européenne autorise la mise sur le marché de deux maïs génétiquement modifiés supplémentaires dans l'UE.

Il s'agit des maïs NK603 x T25 et MON 87427 produits par la société Monsanto. L'autorisation porte sur la mise sur le marché de produits contenant ces OGM et destinés à l'alimentation humaine ou animale, ou à toute autre utilisation différente de la mise en culture. L'autorisation est donnée pour une période de dix ans.

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) avait émis des avis favorables sur ces demandes d'autorisation en juin et juillet derniers. La Commission avait lancé dans la foulée desconsultations publiques sur ces projets d'autorisation.

Il s'agit de deux maïs tolérants aux herbicides contenant du glyphosate, substance active utilisée notamment dans le RoundUp commercialisé également par Monsanto. Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a classé le glyphosate "cancérogène probable pour l'homme" en mars 2015, mais s'est vu contredire par l'Efsa par un avis publié le 12 novembre dernier.

Dans une résolution adoptée le 1er décembre, la commission environnement du Parlement européen demandait à la Commission de ne pas autoriser le maïs NK 603 x T25. Elle réclamait également une suspension des autorisations d'aliments génétiquement modifiés à destination humaine et animale, tant que la procédure actuelle n'aurait pas été améliorée.


http://www.actu-environnement.com/a...isation-commission-europeenne-mais-25830.php4
 
PTCI, TTIP, TAFTA, Traité Transatlantique, ce texte a de multiples noms et pourtant il reste méconnu pour beaucoup d’entre nous.
S’il est adopté dans les mois à venir, ce projet de traité risque de changer fondamentalement notre vie et notre modèle social, démocratique et écologique.


 
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Drianke

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Où en sont les négociations sur le traité transatlantique ?

La Croix fait le point sur les négociations du traité transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis.

Par M.d., le 04/02/2016 à 16h46 Envoyer par email

- Les négociations en vue d’un partenariat transatlantique ont démarré à l’été 2013, entre l’Union européenne, mandatée par les 28 États membres, et les États-Unis, afin d’aboutir à la signature d’un accord de commerce et d’investissement. Il s’agit du partenariat transatlantique de commerce et d’investissement, dénommé TTIP, ou Tafta.

- Les objectifs sont de réduire les barrières douanières et réglementaires mais aussi d’ouvrir davantage certains marchés protégés, de part et d’autre de l’Atlantique. Il s’agit de stimuler les échanges avec notre premier partenaire et, au final, la croissance.

- Les points d’accord, en l’état, portent sur l’élimination des droits de douane sur 97 % des produits échangés des deux côtés de l’Atlantique.

- Ce traité suscite l’opposition, en Europe et aux États-Unis, d’une partie de l’opinion publique qui voit en lui le Cheval de Troie d’une déréglementation généralisée et opaque. Et ce au détriment des normes sanitaires ou environnementales et au bénéfice des grandes multinationales...............................

http://www.la-croix.com/Economie/Mo...-traite-transatlantique-2016-02-04-1200737616
 

Drianke

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TAFTA : haro sur le steak américain !


Certains ne comprennent pas encore? Pourtant, il n’y a rien de plus simple, avec le TAFTA les normes de protection vont être revues, avantageant l’industrie américaine et non européenne, tout cela pour une histoire d’argent. Le souci, c’est que la révision de ces normes est avantageuse pour les États-Unis, et non pas pour l’Europe, l’assouplissement ne va pas se faire dans l’intérêt de la qualité de la viande, et donc pas dans le notre non plus.

L’ensemble des produits alimentaires qui sont pour l’heure interdits sur le sol européen ou sur celui d’un pays en particulier, ne le serons plus, même si ceux-ci sont saturés de pesticides ou de médicaments reconnus dangereux, même s’ils ont été rincés à la javel, même s’ils contiennent nombre de bactéries nocives ou même pire, de l’arsenic, nous les aurons sur nos étals. Si l’on ne peux que difficilement nier que nous sommes ce que nous mangeons, alors à ne pas douter, l’industrie du cancer va se réjouir de ces arrivées de viande américain.


Les éleveurs français s’inquiètent des conséquences du futur accord transatlantique de libre-échange sur une filière déjà très fragilisée.

Les professionnels de la viande bovine française se sont réunis au Sénat mardi 16 février pour tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur le déferlement attendu de bœuf américain dans les assiettes européennes. Pourquoi une telle inquiétude ? Toujours et encore ce fameux Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP, ou Tafta) qui devrait notamment permettre aux Etats-Unis, au Canada et au Brésil d’exporter vers l’Europe (selon une estimation de l’association interprofessionnelle Interbev) entre 300.000 et 600.000 tonnes de bœuf par an !..................


http://lesmoutonsenrages.fr/2016/02/24/tafta-haro-sur-le-steak-americain/#more-92393
 

Drianke

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#agriculture #santé #radiopulsar

Le Conseil d’Etat annule l’interdiction du maïs génétiquement modifié MON810 de Monsanto.

Le Conseil d’Etat a annulé, vendredi 15 avril, l’arrêté interdisant la commercialisation, l’utilisation et la culture du maïs MON810 du groupe #Monsanto. Il s’agit d’une variété de maïs génétiquement modifiée en vue de lui donner une plus grande résistance aux insectes ravageurs. La Commission européenne avait autorisé sa mise sur le marché le 22 avril 1998.

Mais le 14 mars 2014, le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt français a pris un arrêté pour en interdire la commercialisation, l’utilisation et la culture. L’association générale des producteurs de maïs et d’autres requérants demandaient l’annulation de cet arrêté.

Dans la décision qu’il a rendue, le Conseil d’Etat a constaté que les conditions posées par la législation européenne pour prendre une telle mesure d’interdiction totale n’étaient pas remplies. Il a relevé que les avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments avaient certes admis certains risques de développement d’une résistance chez les insectes ou d’atteinte à certaines espèces de lépidoptères, mais que ces mêmes avis concluaient que ces risques pouvaient être maîtrisés et que les études scientifiques ne permettaient pas d’estimer que le maïs MON810 était plus risqué pour l’environnement que le maïs conventionnel.

Aucun autre élément avancé par l’administration ne permettant de conclure à l’existence d’un tel risque, le Conseil d’Etat a donc annulé l’arrêté interdisant la commercialisation, l’utilisation et la culture du maïs MON 810.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Valls refuse le traité Tafta en l'état et demande des garanties

Alors que la 13e session de négociations a démarré lundi à New York, le premier ministre s'est voulu «très clair»: le traité, qui vise à supprimer les barrières douanières et règlementaires entre les États-Unis et l'UE, «ne pourra pas aboutir s'il n'apporte pas les garanties que le niveau d'exigence que nous avons en France pour la santé et l'environnement de nos concitoyens sera maintenu». Et de souligner: «Aujourd'hui, nous sommes trop loin du compte».
À peu près au même moment, devant l'Assemblée nationale, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll répétait un message identique: «Il n'y aura aucun droit donné à la remise en cause» des indications géographiques protégées (IGP), «qui sont la caractéristique de notre agriculture».
Pas question pour le ministre que ces IGP, véritables trésors du terroir (roquefort, cognac, brie, chablis...), deviennent de vulgaires noms génériques. «Sur les grandes questions de normes sanitaires, si nous n'obtenons pas les garanties nécessaires, il n'y aura pas de traité transatlantique. Les choses sont claires», a insisté Stéphane Le Foll.
Le secrétaire d'État au Commerce extérieur, Matthias Fekl, qui suit les négociations pour la France, a de son côté estimé que la possibilité de conclure un accord «s'éloign(ait)». «Il n'y a pas de frénésie ni française ni européenne à signer à n'importe quel prix, n'importe quoi», a-t-il assuré.
La France «peut toujours dire non»
François Hollande Ce véritable tir de barrage français se produit au lendemain d'une visite en Allemagne du président américain, qui a plaidé avec Angela Merkel en faveur d'une conclusion rapide. La chancelière Merkel lui a fait écho en déclarant qu'il fallait «utiliser la chance» de cette «fenêtre de tir serrée».
Gauche et droite au diapason

Au-delà du gouvernement, la défiance à l'égard du Tafta est très grande dans la classe politique, gauche et droite pour une fois confondues. Un tel traité ne saurait «porter atteinte ni à notre souveraineté, ni à nos standards sanitaires, écologiques et sociaux, ni à la croissance de nos entreprises», a souligné le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.
«Ce traité est négocié dans notre dos. C'est un scandale démocratique. :rolleyes::rolleyes: Nous n'en avons jamais vu une seule ligne», tempêtait début mars Bruno Le Maire (Les Républicains), candidat à la primaire pour 2017. «Le gouvernement français doit stopper ces négociations et refuser ce projet ainsi que son frère jumeau, l'accord CETA avec le Canada», a lancé lundi le cofondateur du Parti de Gauche et candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon. Quant au Front national, il réclame un «retrait pur et simple» de la France des négociations.

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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin

Un refus de la France serait décisif

Le président François Hollande avait lui-même adressé le 14 avril une mise en garde, soulignant que la France «peut toujours dire non» aux négociations. «S'il n'y a pas de réciprocité, s'il n'y a pas de transparence, si pour les agriculteurs il y a un danger, si on n'a pas accès aux marchés publics et si, en revanche, les États-Unis peuvent avoir accès à tout ce que l'on fait ici, je ne l'accepterai pas», avait-il averti.
Un thème à ne pas négliger en période électorale. Un visiteur de l'Élysée n'en disconvient pas, estimant en substance que la défense des points de vue français pourrait permettre à François Hollande de se relégitimer à gauche.
Il en va du «modèle social et productif» de l'Europe, ajoute cette source. Et un refus de la France serait décisif.
De fait, pour être définitivement approuvé, l'accord de libre-échange UE-USA devra recevoir l'approbation des 28 États membres de l'UE, ainsi que du Parlement européen.

http://bcove.me/ihdbidem (images d'archives)

le figaro

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Traité transatlantique: après la France, l'Allemagne affiche son scepticisme

Le ministre de l'Économie allemand, Sigmar Gabriel, parle d'échec des négociations et appelle les Européens à ne pas céder aux exigences des Américains.

Un discours déjà tenu par la France.
L'avenir du «Tafta» est plus que jamais compromis.
Le Tafta est-il sur le point de mourir?

Les négociations autour de cet accord entre les États-Unis et l'Europe, censé créer la plus grande zone de libre-échange au monde, ont échoué.
C'est ce qu'a annoncé dimanche le vice-chancelier allemand, par ailleurs ministre de l'Économie, Sigmar Gabriel.

«Les discussions avec les États-Unis ont de facto échoué car nous, Européens, ne devons bien sûr pas céder à leurs exigences», a-t-il affirmé sur la chaîne de télévision publique ZDF. «Rien n'avance», selon lui.

Depuis 2013, Européens et Américains se retrouvent pour négocier les contours de cet accord qui doit toucher 820 millions de consommateurs.

Objectif:
réduire au maximum les droits de douane afin de faciliter les importations, les exportations et les investissements entre les deux pays.

Le but est également d'harmoniser les réglementations entre l'Europe et les États-Unis dans neuf secteurs:
l'automobile,
les cosmétiques,
le textile,
les produits pharmaceutiques,
les appareils médicaux,
les pesticides,
les technologies de l'information et de la communication
et les produits chimiques
et l'ingénierie.
Mais après 14 rounds de négociations, toujours pas d'accord en vue alors que des échéances électorales approchent des deux côtés de l'Atlantique. Pire, les discussions s'enlisent autour des points les plus controversés.

Comme par exemple la mise en place de l'ISDS, un tribunal censé arbitrer un conflit entre un État et une multinationale qui se sentirait lésée par une loi.
Ou encore l'ouverture des marchés publics américains, aujourd'hui verrouillés par la «Buy American Act». Sans oublier les débats autour du secteur agroalimentaire qui agitent l'opinion publique et les ONG...

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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin

Jusqu'ici, l'Allemagne semblait déterminée à signer cet accord dans les temps, c'est-à-dire avant la fin du mandat de Barack Obama.
«Cet accord (est) absolument juste et important et dans l'intérêt absolu de l'Europe», déclarait encore Angela Merkel fin juillet. Mais la contestation dans son pays est de plus en plus vive, y compris au sein de la coalition au gouvernement.

Le ton de Sigmar Gabriel fait désormais écho à celui de Manuel Valls: «Je vous le dis franchement, il ne peut pas y avoir d'accord de traité transatlantique. Cet accord ne va pas dans le bons sens (…)

Dorénavant, aucun accord de libre-échange ne doit être conclu s'il ne respecte pas les intérêts de l'Union.
L'Europe doit être ferme. La France y veillera».
Cette position dure est relayée par François Hollande et le secrétaire d'État au Commerce extérieur, Matthias Fekl.

La France s'est d'ores et déjà réservé le droit de rejeter le traité qui doit pourtant être ratifié par l'ensemble des États membres.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...rance-l-allemagne-affiche-son-scepticisme.php


mam
 

farid_h

<defunct>
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Gabriel se positionne pour la longue campagne electorale. Merkel vient de lui repondre qu'elle est encore pour TTIP. C'est peut etre aussi de la tactique de negociation de type good cop, bad cop pour faire pression sur les americains.
 
Tafta c'est terminé:

""Il faut un coup d’arrêt clair, net, définitif" aux négociations sur le Tafta, annonce ce mardi matin Matthias Fekl sur RMC. "Il n’y a plus de soutien politique de la France à ces négociations", a ajouté le secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur. La France va demander au mois de septembre à la Commission européenne de stopper les négociations sur le projet de traité de libre échange entre Européens et Américains, également appelé TTIP. "
http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/tafta-la-france-va-demander-l-arret-des-negociations-1031286.html
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
mais non, regarde le post de @didadoune

"les points de crispation" et les "3 exemples" qui sont donnés

mam
Ces points ne sont pas nouveaux et ils negocient quand meme. Le blocage actuel, ca doit etre autre chose. Je pense que cote americain, ils jouent au brinkmanship avec des positions tres dures pour faire plier les europeens (c'est typique pour eux), et que les europeens sont arrives a un point ou ils disent: "okay, dans ce cas la, nous aussi on ne joue plus." pour faire plier les americains.

Je crois que c'est une forme de rituel de negociations.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
J'etais aux Etats Unis la semaine derniere, et la aussi, mon impression est que les simples gens du peuple ne veulent pas/plus de TTIP. Ils craignent trop la super-regulation europeenne d'un cote qui etoufferait le libre-marche, et le manque de protection des consommateurs (!) de l'autre cote. Par exemple, le cyclamate de sodium est autorise en Europe, alors qu'il est interdit aux Etats Unis:

https://en.wikipedia.org/wiki/Sodium_cyclamate

Les Americains ont peur que plein de saloperies/additifs qui se trouvent legalement dans les aliments europeens soient soudainement disponibles sans claire distinction dans les produits vendus dans les supermarches americains. C'est percu comme une pollution alimentaire detrimentaire a la sante publique.
 
J'etais aux Etats Unis la semaine derniere, et la aussi, mon impression est que les simples gens du peuple ne veulent pas/plus de TTIP. Ils craignent trop la super-regulation europeenne d'un cote qui etoufferait le libre-marche, et le manque de protection des consommateurs (!) de l'autre cote. Par exemple, le cyclamate de sodium est autorise en Europe, alors qu'il est interdit aux Etats Unis:

https://en.wikipedia.org/wiki/Sodium_cyclamate

Les Americains ont peur que plein de saloperies/additifs qui se trouvent legalement dans les aliments europeens soient soudainement disponibles sans claire distinction dans les produits vendus dans les supermarches americains. C'est percu comme une pollution alimentaire detrimentaire a la sante publique.


Bon ben on est d'accord des deux côtés faut stopper tous cela dans ce cas la... Ou du moins ne pas faire un traiter avec des accords en blocs, du tout ou du rien...
 
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