Le Pape Benoît XVI démissionne

  • Initiateur de la discussion AncienMembre
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JP 2 ne sert à rien, les européens ont fait n'importe quoi de la religion chrétienne avec leur connerie de clergé, papauté et cie....

d'ailleurs faut voir dans quel faste il vit, avec ces 2 kilos d'or sur lui cousu main, ces villas aux 4 coins du monde, ses relations avec certaines mafias du monde, les assassinats, les guerres de pouvoir, le catholicisme en tout cas est pourrit.........
Toi qui parais au courant de tout :D
Raconte-nous donc : tout d'abord les villas, elles se trouvent où, combien de m2 ?
Et les assassinats : qui a tué qui ?
Et la pouriture du catholicisme : elle se situe où ? Dans la peau ou dans la chair ?.....
J'allais oublier : la mafia, c'est laquelle ? Cosa nostra ? Les tontons saoudiens ?...
 
Justement Mère Térésa est canonisé pour ses actions n'est ce pas ? Le Pape qu'a t-il fait pour mérité ça ?

La principale raison de la sainteté de Jean-Paul II est l'ensemble exceptionnel que constitue son action, associée à ses qualités humaines et spirituelles : sa demande de canonisation a d'ailleurs été scandée par la foule des fidèles lors de son décès, ce qui était inédit.

Son action visible fût politique, de résistance non violente aux nazis quand il était étudiant, puis comme évêque face aux communistes en Pologne, enfin comme Pape en accélérant la chute du régime communiste en Pologne en déclarant aux Polonais (et aux autres) "n'ayez pas peur" (or le régime communiste, comme toutes les dictatures, tenait par la peur), tout en évitant la tentation de la guerre civile. Il s'opposa également aux dictatures du tiers-monde. Un vrai homme de Paix, car il avait connu la "vraie" guerre.

Son action fût également pastorale : à travers ses voyages, ses initiatives comme les Journées Mondiales de la Jeunesse, il a redonné "le moral" à une Eglise qui avait du mal à digérer la modernité. Dans tous ses messages, il a rappelé que la dignité de l'homme n'est pas négociable, et que la misère était tout aussi scandaleuse que la dictature. Il a largement relancé le dialogue inter-religieux, réhabilité le peuple juif, demandé pardon pour les fautes passées de l'Eglise.

Ensuite, malgré les souffrances liées à son attentat, puis sa vieillesse, il a montré qu'il allait au bout de ses forces et de sa personne pour accomplir sa mission. Enfin, ses qualités humaines, et ses écrits philosophiques et religieux en font un homme exceptionnel à tous points de vue.

La Charité dans l'Eglise ne se limite pas à l'aumône, mais elle recouvre toutes les formes de services aux hommes et à l'Eglise : c'est pour cela qu'il est canonisé. Assurément un des grands hommes politiques de dimension mondiale du XXè siècle, et pour les chrétiens, un serviteur infatigable et exemplaire.

PS: il avait des défauts aussi : il ne s’intéressait pas à la gestion du Vatican, n'a pas voulu voir les problèmes de pédophilie, et n'écoutait pas beaucoup les conseils de son entourage.
 
Toi qui parais au courant de tout :D
Raconte-nous donc : tout d'abord les villas, elles se trouvent où, combien de m2 ?
Et les assassinats : qui a tué qui ?
Et la pouriture du catholicisme : elle se situe où ? Dans la peau ou dans la chair ?.....
J'allais oublier : la mafia, c'est laquelle ? Cosa nostra ? Les tontons saoudiens ?...

je ne lis pas les nouveaux aurevoir.
 
La principale raison de la sainteté de Jean-Paul II est l'ensemble exceptionnel que constitue son action, associée à ses qualités humaines et spirituelles : sa demande de canonisation a d'ailleurs été scandée par la foule des fidèles lors de son décès, ce qui était inédit.

Son action visible fût politique, de résistance non violente aux nazis quand il était étudiant, puis comme évêque face aux communistes en Pologne, enfin comme Pape en accélérant la chute du régime communiste en Pologne en déclarant aux Polonais (et aux autres) "n'ayez pas peur" (or le régime communiste, comme toutes les dictatures, tenait par la peur), tout en évitant la tentation de la guerre civile. Il s'opposa également aux dictatures du tiers-monde. Un vrai homme de Paix, car il avait connu la "vraie" guerre.

Son action fût également pastorale : à travers ses voyages, ses initiatives comme les Journées Mondiales de la Jeunesse, il a redonné "le moral" à une Eglise qui avait du mal à digérer la modernité. Dans tous ses messages, il a rappelé que la dignité de l'homme n'est pas négociable, et que la misère était tout aussi scandaleuse que la dictature. Il a largement relancé le dialogue inter-religieux, réhabilité le peuple juif, demandé pardon pour les fautes passées de l'Eglise.

Ensuite, malgré les souffrances liées à son attentat, puis sa vieillesse, il a montré qu'il allait au bout de ses forces et de sa personne pour accomplir sa mission. Enfin, ses qualités humaines, et ses écrits philosophiques et religieux en font un homme exceptionnel à tous points de vue.

La Charité dans l'Eglise ne se limite pas à l'aumône, mais elle recouvre toutes les formes de services aux hommes et à l'Eglise : c'est pour cela qu'il est canonisé. Assurément un des grands hommes politiques de dimension mondiale du XXè siècle, et pour les chrétiens, un serviteur infatigable et exemplaire.

PS: il avait des défauts aussi : il ne s’intéressait pas à la gestion du Vatican, n'a pas voulu voir les problèmes de pédophilie, et n'écoutait pas beaucoup les conseils de son entourage.

Lol non tu m'as mal comprit, je parlé de Benoit XVI ! Jean Paul II il le mérite amplement d'être canonisé.
 
Lol non tu m'as mal compris, je parlé de Benoit XVI ! Jean Paul II mérite amplement d'être canonisé.

Si Benoit XVI est canonisé, ce sera pour sa contribution théologique, que tous les spécialistes considèrent comme d'excellente qualité.

Il a fait un travail de fond, de renforcement doctrinal, l'avenir jugera.

Mais à mon avis , il a une grande humilité et une sainteté intérieure, sans aucun doute.

Toutefois, sa démission crée peut-être une rupture dans la dimension donnée à la fonction pontificale : de même que les monarchies étaient adaptées à des peuples peu cultivés, et donc incapables de démocratie, de même le Pape "monarque" à vie va disparaître, et remplacé par un "Primus inter pares" (premier parmi ses pairs), introduisant dans l'Eglise une direction beaucoup plus collégiale et décentralisée. Ce mode de fonctionnement est plus adapté à notre époque, à la mondialisation, et au raprochement avec les Orthodoxes (et si dans un avenir pas trop lointain les catholiques et les orthodoxes, qui partagent la même Foi, se retrouvent en une seule Eglise, et que ce rapprochement aura été permis par la "banalisation" de la fonction pontificale, nul doute que Benoit XVI sera alors canonisé!).
 
Je le blairais pas ce pape, je préférais de loin le vieux jipé !

Attention à la déformation médiatique. Je te mets un extrait d'un article sur le sens de son action:

"La seconde victoire de Benoît XVI porte sur le fond de l'identité même de l'Église catholique. Il avait prévenu dans son discours programme de décembre 2005 qu'il entendait réconcilier l'Église avec elle-même en mettant un terme à un passif qui la paralysait depuis la fin des années 1970, donc depuis presque un demi-siècle. Alors que l'Église catholique avait cherché à se redéfinir lors du concile Vatican II, elle avait perdu une certaine substance, en se coupant de ses racines patrimoniales les plus anciennes. Très conscient des conséquences de ce problème, Benoît XVI n'a eu de cesse de réconcilier l'Église actuelle, moderne, avec la tradition chrétienne de deux millénaires.

Encore un paradoxe, cette quête d'identité et de paix intérieure l'a fait souvent passer pour un «traditionaliste» ne pensant qu'à une restauration, mais il a plutôt cherché la réconciliation. Si cette dernière n'est pas totale, le chemin intellectuel que ce pape a fait accomplir à l'Église en moins de huit ans est considérable. L'Église catholique est sortie d'une certaine errance, elle sait mieux désormais qui elle est et où se trouve sa source. C'est un acquis très solide, car il est culturel. Le Pape a imprimé une marque indélébile sans aucun effet de mode ou de style mais par un enseignement constant sur la nature de l'identité chrétienne."


Effectivement, ses priorités étaient dirigées vers l'intérieur de la maison, d'où son image moins ouverte que celle de JP II.
 
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