égypte, syrie, jordanie,...et pourtant l'industrie du tourisme sont importante !
le problème est que le Maroc a opté pour un tourisme de masse alors il y a des repercussions négatives en retour !
Et si tu souhaite la Syrie et la Jordanie je suis la .
Égypte
Ce mal qui ne dit pas son nom
Le 9 avril, 117 ONG dénonçaient la répression qui sévit en Egypte à l'encontre des personnes affectées par le VIH. L'occasion de rendre publique une situation aussi silencieuse qu'alarmante.
Le 13 janvier, quatre hommes sont déclarés coupables, par le tribunal du Caire, de « pratique habituelle de la débauche » – d'homosexualité selon la loi égyptienne. Verdict : une peine d'un an d'emprisonnement chacun. Même scénario le 4 mars pour cinq autres hommes. Victimes d'une véritable chasse aux sorcières,les homosexuels masculins sont suspectés d'être séropositifs et par là même de constituer un danger pour la santé publique. Lors de leur arrestation, ils subissent de force un test de dépistage au VIH, et l'association de défense des droits humains Human Rights Watch rapporte que ceux dont la séropositivité a été révélée finissent attachés à leur lit d'hôpital pendant plusieurs mois. Depuis octobre 2007, 12 hommes ont été arrêtés par la police du Caire car suspectés d'être séropositifs. Ceci n'est que la face visible de l'iceberg et révèle, outre le conser-vatisme d'une société très pieuse, son degré de méconnaissance quant à ce qui pourrait devenir un véritable fléau. Car si aujourd'hui, le VIH/sida ne constitue pas une menace imminente, bien des facteurs de fragilité sont présents et laissent présager du pire.
A faible prévalence, grand danger
Depuis 1986 – date du premier cas de sida diagnostiqué le ministère égyptien de la Santé et de la Population fait état de 2 175 cas d'infection au VIH déclarés chez des personnes de nationalité égyptienne et de 700 cas chez des non Egyptiens, l'Onusida parle plutôt de 12 000 personnes qui vivraient avec le VIH. Dans un pays qui compte 74 millions d'habitants, dont une majorité de jeunes, comment expliquer une si faible prévalence ? « Les coutumes et la culture égyptiennes n'encouragent pas à la libération sexuelle et limitent, notamment dans la population féminine, les relations hors mariage », signale le Dr Anne-Marie Moulin (CNRS-Cedej), mais cela n'explique pas tout, et ce qui aujourd'hui relève de la vertu pourrait se révéler porteur du plus grand des dangers.