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Troisièmement, il est permis à la femme de montrer lendroit affecté de son corps ou tout autre organe pour le médecin qui la soigne, à condition de la présence dun mahram ou de son époux. Cela se fait en labsence dune femme pouvant la soigner car le regard venu dune personne du même sexe est moins grave.
Il ne faut pas recourir à un médecin non musulman, sil y a un médecin musulman pouvant traiter le cas. Il nest permis au médecin de découvrir du corps de la patiente dautres parties que celle affectée. Il ne lui est pas permis de regarder ni de toucher autre chose que ce dont il a besoin parce quil faut limiter la dispense au strict nécessaire.
Ibn Qudama dit : « Le médecin traitant est autorisé à regarder les parties du corps de la patiente dont il a besoin y compris les organes sexuels ».
On rapporte quun garçon coupable de vol fut amené à Outhmane et il dit : « Regardez la partie couverte par la ceinture du pagne. Cest-à-dire là où commencent les poils du pubis. Cétait pour savoir si le garçon était majeur ou pas. Ils trouvèrent quil ne portait pas de poils.Cest pourquoi il ne lui coupa pas la main. Voir al-Moughni, 7/459 et Ghidha al-albab, 1/97.
Ibn Abidine a dit : « Lauteur de la Djawhara dit : si la maladie se trouve dans tout le corps sauf lorgane génital, il est permis au médecin de regarder ce quil soigne. Si la maladie affecte lorgane génital, il faut apprendre à une femme de la soigner.
Sil ny a pas de femmes et que la patiente risque de mourir ou de subir une douleur insupportable, il faut lui couvrir tout le corps sauf la partie à soigner. Dans ce cas, un homme peut la soigner, à condition de baisser le regard dans la mesure du possible pour ce qui dépasse lorgane affecté » Voir Rad al-moukhtar, 5/237. Voir aussi al-Hidaiyya al-alaiyya, p. 245.
Cela sapplique aussi à la personne chargée de servir un malade dans le cadre des ablutions et de la toilette intime, même si lintéressé était une femme.
Muhammad Fouad a dit : « Un homme peut soigner une femme à condition de se conformer à ce qui vient dêtre dit comme cela satteste dans ce hadith rapporté par Boukhari grâce à sa propre chaîne de rapporteurs daprès ar-Rubayyi bint Muawwidh qui a dit : « Nous participions aux expéditions du Messager dAllah (bénédiction et salut soient sur lui ) ; nous approvisionnions les combattants en eau, leur rendions service et prenions en charge le rapatriement des morts et des blessés à Médine » (cité par Boukhari, 6/80 et 10/136 Fateh al-Bari. Mouslim a rapporté daprès Anas une version proche à la présente, 5/196.
Voir aussi Abou Dawoud, 7/205 avec Awn al-Maaboud et at-Tarmidhi, 5/301-302 et il la déclaré beau et authentique. Limam al-Boukhari a introduit le présent hadith en ces termes : chapitre : un homme peut-il soigner une femme et vice versa ? Voir Fateh al-Bari, 10/136.
Al-Hafiz Ibn Hadjar a dit : « Le règlement du traitement de la femme par lhomme peut en être déduit par raisonnement par analogie. Si Boukhari ne la pas affirmé de façon tranchée cest parce quil est probable que le hadith concerne un cas antérieur à linstitution du voile ou parce quil sagit dune femme qui soigne son mari ou son mahram. ..
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