Docours
VIB
Non, tu as posé ta conception du respect comme exclusive en disant que tu ne faisait que citer "LE dictionnaire" et que tu n'inventais pas. Comme si il n'y en avait qu'une et que tu ne pouvais pas penser autrement.
Je te cite:
Et bien non coco. D'après les définitions les plus larges du terme, le respect ne se mérite pas, il est dû en raison, à minima, d'un devoir de civilité.
Tu le dis toi-même : les plus larges. Me concernant, une définition large est imprécise et n'a donc pas grande valeur. C'est ainsi que je vois le monde du moins. Je suis au courant que ce n'est pas le cas de tous et que dans le langage courant, grand nombre de personnes se contentent d'utiliser le sens large et que le système fonctionne très bien ainsi.
J'en suis pratiquement incapable. Pas que je ne le veuilles pas, j'en suis réellement incapable. Le système est efficace chez les autres, je le constate tous les jours. Mais quand on l'applique avec moi, le même système m'est totalement confusionnant.
Je ne peux malheureusement pas changer la façon dont mon cerveau fonctionne. Et cela explique aussi certainement pourquoi Ebion me taquine régulièrement sur mes pavés, comme il l'a encore fait ici. J'écris beaucoup parce que je me connais suffisamment bien et j'essaye de contrecarrer mes défauts. Quand je fais concis, je vexe systématiquement la personne en face de moi.
Visiblement, lorsque je fais long, ça arrive encore. Moins souvent, note bien.
Mais quand on est obligé d'enchaîner justification sur justification, tu peux admettre qu'on puisse perdre patience...
Je peux l'admettre en effet. En ce qui me concerne, je n'ai plus perdu patience ou réellement mis en colère depuis 1994. Du coup...
J'admets aussi avoir du mal à gérer la colère de quelqu'un puisque je n'arrive pas à la comprendre la plupart du temps (puisque je n'arrive pas à faire de liens avec ma propre expérience). Il m'arrive donc d'être frustré, contre moi principalement, parce que je n'arrive pas à faire passer mon message de manière à calmer l'autre et à simplement lui expliquer mon point de vue afin d'en discuter.
En tout cas lorsqu'il s'agit d'adultes. Lorsqu'il s'agit d'ados ou d'enfants, en face à face, je n'ai pas souvent ce problème (sans savoir pourquoi).
Oui, je parle de moi. Pas pour le plaisir mais pour, encore une fois, essayer de faire comprendre que je n'ai pas de désirs particuliers d'être pédant, arrogant, condescendant, ... Et que si c'est ressenti ainsi, je m'en excuse parce qu'en aucun cas ce n'était une volonté de ma part. J'ai aucun problème à ce qu'on pointe mes défauts quand il s'agit de dire qu'ils nuisent à mon propos.
J'ai un sérieux problème lorsqu'on s'attaque à la personne par contre, que ce soi moi ou quelqu'un d'autre d'ailleurs.