Il n'y a que sur un forum que je puisse en parler. Je vis avec un terrible "secret".
Ma mère a détruit ma vie, elle m'a battue, humiliée, rabaissée, fait grandir dans la terreur et dans la culpabilité et j'ai toujours pensé que j'étais une personne indigne, affreuse et répugnante. Mais ce n'est pas le plus grave.
Ma mère n'aimait pas mon père et était dépressive, pour autant elle n'a jamais cherché à divorcer. Elle avait peur du "qu'en dira-t-on ?" Cette interrogation est celle qui a dirigé toute sa vie.
Comme elle ne l'aimait pas elle dormait seule avec un ou plusieurs de mes frères et soeurs et mon père dormait avec le reste des enfants. Seul mon frère aîné avait sa chambre. Bien que l'appartement était composé de 5 chambres elle ne trouvait pas d'autre choix que de faire dormir mon père avec moi.J'étais une adolescente et cette situation était extrêmement embarrassante. Mais elle décidait de tout et il n'y avait jamais rien à y dire.
Puis un jour le plus grand des malheurs arriva, un grand drap noir de honte et de puanteur est venu s'abattre sur moi et ma vie s'est obscurcie. Je ne m'en suis jamais remise. JE n'ai jamais pu oublier, cette chose est terrible c'est un poison qui vous ronge les os qui vous broie la peau et qui vous pousse à la grande des désolations. Je priais Dieu pour que cette horreur se termine, j'ai longtemps prié Dieu, je l'ai imploré mais ma voix est restée sourde.
Je n'ai jamais parlé de ce qui m'arrivait, j'ai grandi avec cette horreur enfouie, avec la terreur, la douleur, la honte. Qu'est ce que je pouvais dire après tout ? les mots ne seraient jamais sortis de ma bouche. J'allais à l'école avec la nausée, la haine de moi et le sentiment permanent d'être pire qu'une serpillière sur laquelle plusieurs hommes étaient venus vomir. J'ai passé toute mon adolescence à me haïr et à haïr l'enfer que je vivais : le viol, les coups, la terreur, les humiliations et jamais personne pour me consoler de cet enfer. C'est après tout ce qui m'a fait le plus mal : le fait de n'avoir jamais eu personne pour me réconforter de cet enfer. Mon père est décédé quelques années après. Il s'en est aussi pris à ma soeur. Lorsqu'à 5 ans elle a avoué à ma mère que le sang qui se trouvait sur sa culotte avait été causé par mon père, elle refusa de la croire. Ce jour là un grand froid me glaça et je voulais que ma soeur hurle, qu'elle crie ! je voulais qu'on l'arrête et qu'il paie ces crimes atroce. Lorsque ma mère lui répéta les mots de ma petite soeur, il se mit à rire. Je me souviens encore de ce rire il provoque en moi une telle colère.
Aujourd'hui je ne supporte plus d'entendre ma mère dire que nous avons été une famille parfaite, qu'elle avait eu un bon mari, que nous n'avons jamais manqué de rien. Bien que je ne lui formule aucun reproche elle ramène toujours ces phrases assassines sur la table et c'est une extrême violence que je m'inflige pour garder le silence. Je ne la supporte plus, jéprouve envers elle des sentiments "moraux" d'obligation et de respect, mais je ne peux pas dire que je l'aime car je ne peux pas aimer tout le mal qu'elle m'a causé. J'aimerais seulement qu'elle cesse d'évoquer ce passé totalement fait de mensonges et de manipulation. Il y a à peine qq jours elle me dit qu'adolescente j'avais moi même refusé d'avoir ma propre chambre et demandé à dormir avec mon père ! Ca m'a anéantie, j'ai eu beau essayé de lui prouver qu'elle se trompait mais elle a tout fait pour me faire taire et je me suis tue.
Ma mère a détruit ma vie, elle m'a battue, humiliée, rabaissée, fait grandir dans la terreur et dans la culpabilité et j'ai toujours pensé que j'étais une personne indigne, affreuse et répugnante. Mais ce n'est pas le plus grave.
Ma mère n'aimait pas mon père et était dépressive, pour autant elle n'a jamais cherché à divorcer. Elle avait peur du "qu'en dira-t-on ?" Cette interrogation est celle qui a dirigé toute sa vie.
Comme elle ne l'aimait pas elle dormait seule avec un ou plusieurs de mes frères et soeurs et mon père dormait avec le reste des enfants. Seul mon frère aîné avait sa chambre. Bien que l'appartement était composé de 5 chambres elle ne trouvait pas d'autre choix que de faire dormir mon père avec moi.J'étais une adolescente et cette situation était extrêmement embarrassante. Mais elle décidait de tout et il n'y avait jamais rien à y dire.
Puis un jour le plus grand des malheurs arriva, un grand drap noir de honte et de puanteur est venu s'abattre sur moi et ma vie s'est obscurcie. Je ne m'en suis jamais remise. JE n'ai jamais pu oublier, cette chose est terrible c'est un poison qui vous ronge les os qui vous broie la peau et qui vous pousse à la grande des désolations. Je priais Dieu pour que cette horreur se termine, j'ai longtemps prié Dieu, je l'ai imploré mais ma voix est restée sourde.
Je n'ai jamais parlé de ce qui m'arrivait, j'ai grandi avec cette horreur enfouie, avec la terreur, la douleur, la honte. Qu'est ce que je pouvais dire après tout ? les mots ne seraient jamais sortis de ma bouche. J'allais à l'école avec la nausée, la haine de moi et le sentiment permanent d'être pire qu'une serpillière sur laquelle plusieurs hommes étaient venus vomir. J'ai passé toute mon adolescence à me haïr et à haïr l'enfer que je vivais : le viol, les coups, la terreur, les humiliations et jamais personne pour me consoler de cet enfer. C'est après tout ce qui m'a fait le plus mal : le fait de n'avoir jamais eu personne pour me réconforter de cet enfer. Mon père est décédé quelques années après. Il s'en est aussi pris à ma soeur. Lorsqu'à 5 ans elle a avoué à ma mère que le sang qui se trouvait sur sa culotte avait été causé par mon père, elle refusa de la croire. Ce jour là un grand froid me glaça et je voulais que ma soeur hurle, qu'elle crie ! je voulais qu'on l'arrête et qu'il paie ces crimes atroce. Lorsque ma mère lui répéta les mots de ma petite soeur, il se mit à rire. Je me souviens encore de ce rire il provoque en moi une telle colère.
Aujourd'hui je ne supporte plus d'entendre ma mère dire que nous avons été une famille parfaite, qu'elle avait eu un bon mari, que nous n'avons jamais manqué de rien. Bien que je ne lui formule aucun reproche elle ramène toujours ces phrases assassines sur la table et c'est une extrême violence que je m'inflige pour garder le silence. Je ne la supporte plus, jéprouve envers elle des sentiments "moraux" d'obligation et de respect, mais je ne peux pas dire que je l'aime car je ne peux pas aimer tout le mal qu'elle m'a causé. J'aimerais seulement qu'elle cesse d'évoquer ce passé totalement fait de mensonges et de manipulation. Il y a à peine qq jours elle me dit qu'adolescente j'avais moi même refusé d'avoir ma propre chambre et demandé à dormir avec mon père ! Ca m'a anéantie, j'ai eu beau essayé de lui prouver qu'elle se trompait mais elle a tout fait pour me faire taire et je me suis tue.