Mariage gay : référendum en irlande

Si vous étiez irlandais voteriez vous oui ou non

  • Oui

    Votes: 14 58.3%
  • Non

    Votes: 10 41.7%

  • Total des votants
    24

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
C'est parce que vous confondez plusieurs choses, ce que dit la loi et les intentions du législateur, qui elles ne se trouvent pas dans la loi.
Un autre exemple :
- A l’origine, la politique de la famille est mise en œuvre avec trois objectifs principaux : favoriser le renouvellement des générations, assurer l’équité entre les familles et les personnes sans enfants mais aussi perpétuer un modèle familial fondé sur le mariage.
- Traditionnellement, le mariage est l’acte fondateur de la famille qui, seul, fonde la légitimité des enfants. Institué dans sa forme moderne par le code civil de 1804, le mariage est à l’origine profondément inégalitaire et repose sur la toute puissance du mari sur sa femme et ses enfants.

L'accompagnement des évolutions de l'institution familiale, La conjugalité La parentalité L'autorité parentale La filiation. La politique de la famille (1990-2007). Politiques publiques - repères - vie-publique.fr

Pas pour rien que le mariage est un engagement plus important que le Pacs ...
La loi est la loi fitra.
Un couple homo du coup s'engage pour les dettes de son conjoint, sur un devoir alimentaire en cas de coup sur. Bref d'être une famille à deux .
Le législateur n'a pas dit vous aurez des enfants mais SI donc rien.
Seule l'adoption leur est aujourd'hui ouverte. Mais pourrait légalement leur être refusée. Donc je ne vois pas ou est le problème .
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Sincèrement, ça ne me gêne pas vraiment. Du fait que c'est un peu le même cas qu'un couple hétéro non marié...
Rien ne peut empêcher que deux personnes soient en couple... Maintenant, si c'est un couple non reconnu comme tel par la loi, il y a le désagrément de ne pas éventuellement bénéficier d'avantages liés au mariage. Mais c'est encore un moindre mal à mes yeux si l'on considère, comme je le dis plus haut, qu'il y a aussi des couples hétéros qui sont dans ce cas (même si c'est vrai que pour eux, c'est du fait de leur choix de ne pas se marier), et si l'on considère aussi que là où je vis, un tel couple serait purement et simplement mis derrière les barreaux. Ce qui fait que peut-être je vois le côté "verre à moitié plein" dans la possibilité d'un couple homo de vivre sans cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête, là où vous vous verriez le côté "verre à moitié vide".

Le mariage ayant été étendu aux homosexuels dans les droits français et irlandais, normal que tous les couples bénéficient des mêmes avantages liés à ce statut matrimonial.

Mais comme je le dis précédemment, à mes yeux, j'aurais voté non au mariage homosexuel, donc on peut comprendre qu'il ne m'est pas "scandaleux" qu'un couple homosexuel (non marié) ne bénéficie pas des avantages d'un couple hétérosexuel marié, mais bénéficie du même droit à l'indifférence qu'un couple hétérosexuel non marié.
Vous vous placez du point de vue marié non marié. Mais à partir du moment ou un homo est un citoyen comme un autre, sur quel principe lui refuser ce statut s'il n'est pas réservé au couple avec enfant ?

Remplaçons homo par hetero sodomite ou hetero non consommant etc ... si vous preferez .
 
Dernière édition:

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
La loi est la loi fitra.
Un couple homo du coup s'engage pour les dettes de son conjoint, sur un devoir alimentaire en cas de coup sur. Bref d'être une famille à deux .
Le législateur n'a pas dit vous aurez des enfants mais SI donc rien.
Seule l'adoption leur est aujourd'hui ouverte. Mais pourrait légalement leur être refusée. Donc je ne vois pas ou est le problème .

Comment pourrait-on refuser l'adoption à un homo ? Dès lors qu'il est marié, plus rien ne l'empêche ...
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Ce s
Doctrine, jurisprudence, lois : ce sont des sources du Droit. La jurisprudence précise l'application de la loi et la doctrine l'explique en décrivant notamment l'intention du législateur. :cool:
pas tout à fait

C'est une source de nature différente, elle est accessoire ou en fait indirecte. Elle est l'ensemble des travaux des auteurs, praticiens et autres. Ce n'est pas suffisant pour créer du Droit. Il faut bien voir que la doctrine peut avoir une influence, dont sur la jurisprudence qui s'inspire fortement d'elle. On trouve parfois des auteurs cités dans des décisions de Justice.

Exemple : réforme des assurances il y a 20 ans avec le professeur Etienne et le ministre Badinter.

L'école du service public défini le Droit administratif parallèlement aux décisions du Conseil d'Etat.

Les sources du Droit : règlement, coutume, loi, jurisprudence, doctrine - Cours de droit constitutionnel



Mais au début nous parlions de dogme il me semble non ? :)
A l'évidence nous sommes loin de la doctrine au sens religieux ;)
Du coup je ne sais toujours pas si nos doctrines sont humaines divines compatibles et si au final nous avons le même Dieu . C'était le sujet de départ...
 
Dernière édition:

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Il suffit de légiférer
Comment pourrait-on refuser l'adoption à un homo ? Dès lors qu'il est marié, plus rien ne l'empêche ...
il suffit de légiférer ( je ne suis pas pour )
Contrairement au mariage qui concerne les homos seulement , l'adoption concerne aussi l'enfant dont la société est responsable si il est adoptable. La société peut donc demander au législateur de légiférer. Choix sociétal
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Sincèrement, ça ne me gêne pas vraiment. Du fait que c'est un peu le même cas qu'un couple hétéro non marié...
Rien ne peut empêcher que deux personnes soient en couple... Maintenant, si c'est un couple non reconnu comme tel par la loi, il y a le désagrément de ne pas éventuellement bénéficier d'avantages liés au mariage. Mais c'est encore un moindre mal à mes yeux si l'on considère, comme je le dis plus haut, qu'il y a aussi des couples hétéros qui sont dans ce cas (même si c'est vrai que pour eux, c'est du fait de leur choix de ne pas se marier), et si l'on considère aussi que là où je vis, un tel couple serait purement et simplement mis derrière les barreaux. Ce qui fait que peut-être je vois le côté "verre à moitié plein" […]
… ou auraient été lapidés ou agressés gravement. C’est sûr qu’il ne faut pas oublier l’essentiel, qui est d’abord ce droit là, celui de la vie tout‑court ou simplement à la sécurité où à l’intégrité physique, pour au moins ne pas oublier ceux qui ne bénéficient de ces droits, qui sont ceux les plus essentiels.

D’ailleurs, pour faire une t’ite digression, mon p’tit doigt me dit que en france, beaucoup de couples homos, s’ils avaient put choisir, auraient préféré en priorité, que le gouvernement s’occupe du chômage, du logement, et de la pauvreté, avant le mariage pour tous, qui est une bonne chose, mais qui n’était pas la chose la plus urgente, même pour bien des couples homos, je le pressent.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
… ou auraient été lapidés ou agressés gravement. C’est sûr qu’il ne faut pas oublier l’essentiel, qui est d’abord ce droit là, celui de la vie tout‑court ou simplement à la sécurité où à l’intégrité physique, pour au moins ne pas oublier ceux qui ne bénéficient de ces droits, qui sont ceux les plus essentiels.

D’ailleurs, pour faire une t’ite digression, mon p’tit doigt me dit que en france, beaucoup de couples homos, s’ils avaient put choisir, auraient préféré en priorité, que le gouvernement s’occupe du chômage, du logement, et de la pauvreté, avant le mariage pour tous, qui est une bonne chose, mais qui n’était pas la chose la plus urgente, même pour bien des couples homos, je le pressent.
J'ai quelques homos dans ma famille, c'était très important pour eux. Par ailleurs les homos en France sont souvent csp+ du moins vu des études marketing, d'où l'intérêt des marketeux pour cette population.
Par ailleurs légiférer sur le mariage gay n'empêche en rien de s'occuper de l'économie , sinon deux ministères ne seraient pas utiles.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Vous vous placez du point de vue marié non marié. Mais à partir du moment ou un homo est un citoyen comme un autre, sur quel principe lui refuser ce statut s'il n'est pas réservé au couple avec enfant ?
Comme vous le dites, parfois cela relève de la législation. Et si la législation définit le mariage comme l'union reconnue par l'Etat entre un homme et une femme, un couple homo peut fort bien exister, mais il ne sera pas "éligible" au statut légal conféré par le mariage...

Je le répète, le mariage homo ne me choque pas. Mais du fait que j'ai grandi dans l'idée que le mariage c'est entre un homme et une femme, j'aurais voté non. Et je n'en suis pas encore à voir l'injustice faite aux homosexuels en cela. Juste à voir les avantages auxquels ils ne pourraient pas aspirés du fait que leur union ne serait pas reconnue comme un "mariage". Pour l'instant, ça me paraît secondaire, désolé si je n'arrive pas à être beaucoup plus sensibilisé que cela... :)

Remplaçons homo par hetero sodomite ou hetero non consommant etc ... si vous preferez .
Ca ne change rien à mes yeux. Mariage... entre un homme (peu importe ses pratiques sexuelles ou le fait qu'il soit impuissant ou pas) et une femme (peu importe ses pratiques sexuelles ou le fait qu'elle soit pour l'abstinence perpétuelle ou pas :) ).
Tout est dans lé définition que l'on donne au mariage...
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
J'ai quelques homos dans ma famille, c'était très important pour eux. Par ailleurs les homos en France sont souvent csp+ du moins vu des études marketing, d'où l'intérêt des marketeux pour cette population.
Par ailleurs légiférer sur le mariage gay n'empêche en rien de s'occuper de l'économie , sinon deux ministères ne seraient pas utiles.
Le bon gros cliché des homos friqués :claque:. Évidemment, il y a des riches chez les homos aussi, mais ce n’est pas parce qu’ils sont plus volontiers exposés chez les riches, qu’il faut en conclure qu’ils sont plus riches que la moyenne de la population.

Et quand‑bien même, je pourrais toujours répondre qu’il y a plus urgent :p . Je n’ai pas voulu dire que le droit au mariage pour tous n’est pas important, j’ai voulu dire que des conditions de vie correctes, ça passe encore avant, parce que pour vivre à deux, il n’y a pas besoin de mariage, et pour cela il est suffisant que l’homosexualité ne soit pas illégale.

Ceci dit, même si je trouve que la mariage pour tous était accessoire à la vue des urgences dans ce pays (je fais une digression sur la france là), puisqu’il est maintenant là, il serait stupide de la supprimer. Il est là, c’est une bonne chose à garder, même si en matière de bonnes choses, il y a des urgences plus grandes.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Le bon gros cliché des homos friqués :claque:. Évidemment, il y a des riches chez les homos aussi, mais ce n’est pas parce qu’ils sont plus volontiers exposés chez les riches, qu’il faut en conclure qu’ils sont plus riches que la moyenne de la population.

Et quand‑bien même, je pourrais toujours répondre qu’il y a plus urgent :p . Je n’ai pas voulu dire que le droit au mariage pour tous n’est pas important, j’ai voulu dire que des conditions de vie correctes, ça passe encore avant, parce que pour vivre à deux, il n’y a pas besoin de mariage, et pour cela il est suffisant que l’homosexualité ne soit pas illégale.

Ceci dit, même si je trouve que la mariage pour tous était accessoire à la vue des urgences dans ce pays (je fais une digression sur la france là), puisqu’il est maintenant là, il serait stupide de la supprimer. Il est là, c’est une bonne chose à garder, même si en matière de bonnes choses, il y a des urgences plus grandes.
Ce n'est pas un cliché , je te donnerai les stats.

Il n'y a pas de notion de priorité Il y a un ministre pour l'économie , un pour la justice etc

Vivre en couple présente un avantage économique certain dans le cadre du mariage.

Nous sommes d'accord sur le fond donc cessons d'ergoter :p
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Comme vous le dites, parfois cela relève de la législation. Et si la législation définit le mariage comme l'union reconnue par l'Etat entre un homme et une femme, un couple homo peut fort bien exister, mais il ne sera pas "éligible" au statut légal conféré par le mariage...

Je le répète, le mariage homo ne me choque pas. Mais du fait que j'ai grandi dans l'idée que le mariage c'est entre un homme et une femme, j'aurais voté non. Et je n'en suis pas encore à voir l'injustice faite aux homosexuels en cela. Juste à voir les avantages auxquels ils ne pourraient pas aspirés du fait que leur union ne serait pas reconnue comme un "mariage". Pour l'instant, ça me paraît secondaire, désolé si je n'arrive pas à être beaucoup plus sensibilisé que cela... :)

Ca ne change rien à mes yeux. Mariage... entre un homme (peu importe ses pratiques sexuelles ou le fait qu'il soit impuissant ou pas) et une femme (peu importe ses pratiques sexuelles ou le fait qu'elle soit pour l'abstinence perpétuelle ou pas :) ).
Tout est dans lé définition que l'on donne au mariage...
Je ne suis pas non plus très concerné , j'essaie simplement d'expliquer en quoi la loi est juste.
Votre point de vue d'un point de vue équité est cependant surprenant , sur cette base il serait finalement possible d'accorder des droits sur une base quelconque genre le mariage entre un catho et une catho ou une blond et une blonde.
On peut être non concerné être très papa dans maman et considérer que dans cette affaire il n'est question que d'équité .
Ça c'est mon côté morbach désolé ;)
Bonne soirée

PS vous avez grandi à une époque ou l'homosexualité était encore pénalisée ... Ce qui justifiait le distinguo
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Ce s

pas tout à fait

C'est une source de nature différente, elle est accessoire ou en fait indirecte. Elle est l'ensemble des travaux des auteurs, praticiens et autres. Ce n'est pas suffisant pour créer du Droit. Il faut bien voir que la doctrine peut avoir une influence, dont sur la jurisprudence qui s'inspire fortement d'elle. On trouve parfois des auteurs cités dans des décisions de Justice.

Exemple : réforme des assurances il y a 20 ans avec le professeur Etienne et le ministre Badinter.

L'école du service public défini le Droit administratif parallèlement aux décisions du Conseil d'Etat.

Les sources du Droit : règlement, coutume, loi, jurisprudence, doctrine - Cours de droit constitutionnel



Mais au début nous parlions de dogme il me semble non ? :)
A l'évidence nous sommes loin de la doctrine au sens religieux ;)
Du coup je ne sais toujours pas si nos doctrines sont humaines divines compatibles et si au final nous avons le même Dieu . C'était le sujet de départ...

C'est bien ce que je dis, et donc c'est la doctrine qui explique les lois, leurs fondements, leurs interprétations. Donc si un article de doctrine vous dit que le mariage est lié à l'institution familiale, c'est à prendre en compte.

Et je n'ai jamais parlé de dogme, c'est vous qui me faites aller de sujet en sujet pour je ne sais quelle raison ! ;)
Quant au même Dieu, on va aller vite :la doctrine n'a rien à voir avec ça; mais c'est vrai que les Juifs considèrent que les chrétiens n'adorent pas le Seul et Unique Dieu puisque la trinité est pour eux du polythéisme.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
L’échec fondamental des militants des droits de l’enfant (509) | Droits des enfants

On ne doit pas toucher à la filiation car qu’on le veuille ou pas on glisse des droits de l’adulte à être parent à la négation de l’enfant personne. (2)

En effet, l’adoption ouverte aux couples homosexuels revient à nier une partie de la réalité de la conception de l’enfant. Tout enfant a du masculin et du féminin dans son histoire biologique. On ne peut pas le nier. Cette filiation biologique est première et fondatrice. Bien évidemment elle n‘est pas unique. Il y a aussi l’affectif, le social, le juridique. On peut reconnaitre un lien affectif sans nier le biologique (3) ; on pouvait consacrer les responsabilités parentales sans créer un lien de filiation par le statut du tiers. Le gouvernement s’y est refusé.

En vérité, le discours sur le droit de l’enfant n’a donc été qu’un effet de mode. Force est de le constater avec humilité. Pour répondre aux attentes de reconnaissance et de statut d’une partie de la population on remet en cause le statut de l’enfant sujets de droit en cours de construction. Certains osent même affirmer – je les ai dénoncés ici – qu’on s’apprête à légiférer au nom des enfants. Quelle imposture ! Et sans vergogne comme pour ces couples homosexuels partis à l’étranger concevoir un enfant avec une PMA en violation affichée de la loi française qui demandent ensuite au pays de régulariser afin de ne pas sanctionner les enfants que l’on a soi-même mis dans ces situations.

Mais il y a peut-être plus grave encore qu’un retour aux années avant 80 ; tout simplement nous régressons. L’enfant n’était alors pas considéré comme un sujet de droits, mais en contrepartie il était généralement - hélas pas toujours et parfois avec excès admettons-le - protégé par la cellule familiale. Désormais cette cellule familiale n’est pas la structure naturelle d’accueil des enfants, mais un mode d’organisation dont la forme, le contenu et la durée sont décidées par les adultes au regard de leurs propres attentes. Aux enfants de s’adapter ! Comment Caroline Fourest peut-elle affirmer (Nouvel Observateur du 10 janvier 2013) que « les familles homoparentales semblent inventer un modèle intéressant articulé autour de l’enfant et non autour du coupe » ? C’est tout l’inverse.

Nous entrons dans une période où l’enfant devient, avec l’appui des sciences de la vie, un objet revendiqué de désir entre adultes, solitaires ou en groupe, du même sexe ou pas, qui s’organisent pour répondre à leurs attentes d’adultes. Où est la cellule familiale, plus ou moins ébranlée, certes généralement présente au temps jadis qui avait le souci d’accueillir un enfant et de le protéger, de l’encadrer et de l’accompagner pour lui-même ?

Il s’agit non pas d’une régression, mais plutôt d’une révolution sociétale dont les enfants feront les frais. L’inverse de celle à laquelle nous appelions comme militants des droits de l’enfant.

Nous avons échoué. Le pays s’en mordra les doigts.
 
Comme vous le dites, parfois cela relève de la législation. Et si la législation définit le mariage comme l'union reconnue par l'Etat entre un homme et une femme, un couple homo peut fort bien exister, mais il ne sera pas "éligible" au statut légal conféré par le mariage...

Je le répète, le mariage homo ne me choque pas. Mais du fait que j'ai grandi dans l'idée que le mariage c'est entre un homme et une femme, j'aurais voté non. Et je n'en suis pas encore à voir l'injustice faite aux homosexuels en cela. Juste à voir les avantages auxquels ils ne pourraient pas aspirés du fait que leur union ne serait pas reconnue comme un "mariage". Pour l'instant, ça me paraît secondaire, désolé si je n'arrive pas à être beaucoup plus sensibilisé que cela... :)

Ca ne change rien à mes yeux. Mariage... entre un homme (peu importe ses pratiques sexuelles ou le fait qu'il soit impuissant ou pas) et une femme (peu importe ses pratiques sexuelles ou le fait qu'elle soit pour l'abstinence perpétuelle ou pas :) ).
Tout est dans lé définition que l'on donne au mariage...

Mais la société et le processus de création des lois mérite un débat dépassionné et uniquement sur le cadre légal et juridique.
La république doit offrir des droits égaux à tout ses citoyens... on ne devrait même pas organiser de référendums sur ce genre de sujet... pourquoi demander à toute la société si une des sous parties peut avoir les mêmes droits dont jouit la majorité ?

Autant le mariage religieux peut être relié à un dogme ou une doctrine, autant le mariage civil doit permettre à tout ses citoyens de s'unir.
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
L’échec fondamental des militants des droits de l’enfant (509) | Droits des enfants

On ne doit pas toucher à la filiation car qu’on le veuille ou pas on glisse des droits de l’adulte à être parent à la négation de l’enfant personne. (2)

En effet, l’adoption ouverte aux couples homosexuels revient à nier une partie de la réalité de la conception de l’enfant. Tout enfant a du masculin et du féminin dans son histoire biologique. On ne peut pas le nier. Cette filiation biologique est première et fondatrice. Bien évidemment elle n‘est pas unique. Il y a aussi l’affectif, le social, le juridique. On peut reconnaitre un lien affectif sans nier le biologique (3) ; on pouvait consacrer les responsabilités parentales sans créer un lien de filiation par le statut du tiers. Le gouvernement s’y est refusé.

En vérité, le discours sur le droit de l’enfant n’a donc été qu’un effet de mode. Force est de le constater avec humilité. Pour répondre aux attentes de reconnaissance et de statut d’une partie de la population on remet en cause le statut de l’enfant sujets de droit en cours de construction. Certains osent même affirmer – je les ai dénoncés ici – qu’on s’apprête à légiférer au nom des enfants. Quelle imposture ! Et sans vergogne comme pour ces couples homosexuels partis à l’étranger concevoir un enfant avec une PMA en violation affichée de la loi française qui demandent ensuite au pays de régulariser afin de ne pas sanctionner les enfants que l’on a soi-même mis dans ces situations.

Mais il y a peut-être plus grave encore qu’un retour aux années avant 80 ; tout simplement nous régressons. L’enfant n’était alors pas considéré comme un sujet de droits, mais en contrepartie il était généralement - hélas pas toujours et parfois avec excès admettons-le - protégé par la cellule familiale. Désormais cette cellule familiale n’est pas la structure naturelle d’accueil des enfants, mais un mode d’organisation dont la forme, le contenu et la durée sont décidées par les adultes au regard de leurs propres attentes. Aux enfants de s’adapter ! Comment Caroline Fourest peut-elle affirmer (Nouvel Observateur du 10 janvier 2013) que « les familles homoparentales semblent inventer un modèle intéressant articulé autour de l’enfant et non autour du coupe » ? C’est tout l’inverse.

Nous entrons dans une période où l’enfant devient, avec l’appui des sciences de la vie, un objet revendiqué de désir entre adultes, solitaires ou en groupe, du même sexe ou pas, qui s’organisent pour répondre à leurs attentes d’adultes. Où est la cellule familiale, plus ou moins ébranlée, certes généralement présente au temps jadis qui avait le souci d’accueillir un enfant et de le protéger, de l’encadrer et de l’accompagner pour lui-même ?

Il s’agit non pas d’une régression, mais plutôt d’une révolution sociétale dont les enfants feront les frais. L’inverse de celle à laquelle nous appelions comme militants des droits de l’enfant.

Nous avons échoué. Le pays s’en mordra les doigts.
Fitra

Comme je vous l'ai dit la pma /gpa est en dehors de la notion de mariage civil.
Quant à l'adoption par définition l'enfant n'a plus un père et une mère .
Mon avis est donc partagé d'autant que l'adoption peut se faire à des âges très différents. Et de toute façon c'est découpla le du mariage, il est toujours possible de légiférer sur le fait que l'adoption ne peut se faire par des homos, sur le principe qu'un enfant n'est pas un droit, et que la société juge qu'il faut privilégier des adoptants des deux genres.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Je ne suis pas non plus très concerné , j'essaie simplement d'expliquer en quoi la loi est juste.
Votre point de vue d'un point de vue équité est cependant surprenant , sur cette base il serait finalement possible d'accorder des droits sur une base quelconque genre le mariage entre un catho et une catho ou une blond et une blonde.
On peut être non concerné être très papa dans maman et considérer que dans cette affaire il n'est question que d'équité .
Ça c'est mon côté morbach désolé ;)
Bonne soirée

PS vous avez grandi à une époque ou l'homosexualité était encore pénalisée ... Ce qui justifiait le distinguo
Bah, j'ai grandi à une époque et dans un pays où l'homosexualité est "pénalisée", et ce jusqu'à ce jour.
Néanmoins, malgré cela, j'ai pu me détacher de l'homophobie ambiante, et même livrer de grosses joutes verbales avec des bornés sur le sujet dont vous ne pouvez même pas imaginer le niveau de "bornitude"! :) :) :)

Il n'empêche que pour moi, dans ma conception, le mariage reste entre hommes et femmes, même si ça ne me dérange plus du tout que des hommes se mettent en couple ou des femmes se mettent en couple.
Ca peut surprendre, mais c'est ma conception, et je n'y vois pas de manque d'équité...
C'est mon ressenti, désolé... :)
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Mais la société et le processus de création des lois mérite un débat dépassionné et uniquement sur le cadre légal et juridique.
La république doit offrir des droits égaux à tout ses citoyens... on ne devrait même pas organiser de référendums sur ce genre de sujet... pourquoi demander à toute la société si une des sous parties peut avoir les mêmes droits dont jouit la majorité ?

Autant le mariage religieux peut être relié à un dogme ou une doctrine, autant le mariage civil doit permettre à tout ses citoyens de s'unir.
Non, pourquoi? C'est la société qui décide... :p
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Bah, j'ai grandi à une époque et dans un pays où l'homosexualité est "pénalisée", et ce jusqu'à ce jour.
Néanmoins, malgré cela, j'ai pu me détacher de l'homophobie ambiante, et même livrer de grosses joutes verbales avec des bornés sur le sujet dont vous ne pouvez même pas imaginer le niveau de "bornitude"! :) :) :)

Il n'empêche que pour moi, dans ma conception, le mariage reste entre hommes et femmes, même si ça ne me dérange plus du tout que des hommes se mettent en couple ou des femmes se mettent en couple.
Ca peut surprendre, mais c'est ma conception, et je n'y vois pas de manque d'équité...
C'est mon ressenti, désolé... :)
Vous n'avez pas le droit de me dire votre ressenti sinon ça va jaser car l'adage dit :

“L'ami dit ce qu'il pense ; l'amant, ce qu'il ressent. ” :rouge:
 
Non, pourquoi? C'est la société qui décide... :p

mouais et la société si on lui demandait si elle veut payer des impôts ? et un référendum pour les gamins pour savoir ce qu'ils pensent de l'école obligatoire ???

Si on faisait un référendum aujourd'hui sur la peine de mort, le score serait serré... pourtant c'est une décision courageuse qui va dans le sens du progrès social... ne faut il pas secouer cette société un peu conservatrice ?
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Bah, j'ai grandi à une époque et dans un pays où l'homosexualité est "pénalisée", et ce jusqu'à ce jour.
Néanmoins, malgré cela, j'ai pu me détacher de l'homophobie ambiante, et même livrer de grosses joutes verbales avec des bornés sur le sujet dont vous ne pouvez même pas imaginer le niveau de "bornitude"! :) :) :)

Il n'empêche que pour moi, dans ma conception, le mariage reste entre hommes et femmes, même si ça ne me dérange plus du tout que des hommes se mettent en couple ou des femmes se mettent en couple.
Ca peut surprendre, mais c'est ma conception, et je n'y vois pas de manque d'équité...
C'est mon ressenti, désolé... :)
Je te comprends (et je dirais même bravo), mais ce qui peut surprendre (sans vouloir te contester frontalement), c’est de dire que tu aurais voté contre, tout en étant pas contre leur liberté. Peut‑être que la question est plus dans l’appréciation de la porté de ce choix.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
mouais et la société si on lui demandait si elle veut payer des impôts ?
Ca me rappelle une "votation" (c'est comme cela qu'on dit en Suisse) où l'on proposait de baisser les impôts, je ne sais plus dans quel canton...
ILS ONT REFUSE!!!! :) :) :)

et un référendum pour les gamins pour savoir ce qu'ils pensent de l'école obligatoire ???
Pas encore aujourd'hui qu'on leur demandera leur avis, aux mioches... Ils pensent ce qu'ils veulent, et font ce qu'on leur dit de faire... :p

Si on faisait un référendum aujourd'hui sur la peine de mort, le score serait serré... pourtant c'est une décision courageuse qui va dans le sens du progrès social... ne faut il pas secouer cette société un peu conservatrice ?
Ben faut avoir des arguments suffisamment consistant pour "secouer".
Mais je ne sais pas trop pourquoi on discute, vu que la loi sur le mariage gay est passée. Personnellement, j'ai juste dit qu'A TITRE PERSONNEL, si j'avais eu à voter (mais je ne suis pas Français), j'aurais voté NON. Et j'ai aussi dit que si le oui l'avait emporté (comme cela a été le cas en France), j'aurais accepté le résultat... Donc je ne suis pas dans un combat pour le non, je dit juste que j'aurais voté non. Nuance... :)
 
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