HOMOPHOBIE - Les images sont d'une rare violence. Dans une vidéo amateur qui circule comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux, on peut voir deux homosexuels, le visage tuméfié et en sang, se faire sauvagement agresser par un groupe de jeunes. Les victimes, menacées d'armes blanche, se font ensuite évacuer par la violence de ce qui semble être leur appartement, avant d'être trainés sur la voie publique.
Si la vidéo vient d'être publiée sur les réseaux sociaux, on ignore néanmoins la date du crime, ainsi que le lieu exact de celui-ci. On comprend néanmoins que ces actes ont été perpétrés au Maroc, les agresseurs proférant des menaces en darija (dialecte marocain) à l'encontre du couple.
Selon un communiqué publié par le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI), l'agression aurait eu lieu à Beni Mellal. Le compte Facebook ayant partagé la vidéo affirme même que "la police a arrêté les deux victimes" après les faits. En raison du contenu extrêmement choquant de la vidéo, nous avons choisi de ne pas la diffuser.
Ce n'est pas la première fois que des actes homophobes sont filmés et circulent sur les réseaux sociaux au Maroc. Depuis l'été dernier, plusieurs actes de violences contre des personnes homosexuelles ont été médiatisées, provoquant l'indignation de la société civile et des internautes.
En juin 2015, un homme soupçonné d'être homosexuel s'est fait agresser sur une grande avenue à Fès. Les images montraient un homme pris à partie par une foule qui l'agressait. Il n'a pu échapper des mains de ses ravisseurs qu'après l'intervention de la police.
Quelques mois plus tard, un jeune homme habillé en femme a été humilié et battu par un groupe d'hommes dans un terrain vague se situant dans un quartier populaire casablancais. Les agresseurs ont déshabillé la victime, l'ont filmée, avant de poster la vidéo sur Facebook.
Une autre vidéo circulant sur les réseaux sociaux, datant de 2015, montrait un Casablancais en train d'agresser physiquement et verbalement des prostitués travestis sur une grande avenue casablancaise.
En ce qui concerne la victime de Fès, certainement la plus médiatisée, ses ravisseurs ont écopé d'une peine de quatre mois de prison ferme, un jugement jugé insuffisant, alors que des spécialistes estimaient que cet acte relevait de la "tentative de meurtre".
HuffPost Maroc |
Ou est l'état de droit? Ils violent la vie privée des gens, ils pénètrent la maison, ils cassent et tabassent à morts les propriétaires.
Had l hacharate kheshoum yterebawe fel 7ebse. SIBA FEL BLAD.
Si la vidéo vient d'être publiée sur les réseaux sociaux, on ignore néanmoins la date du crime, ainsi que le lieu exact de celui-ci. On comprend néanmoins que ces actes ont été perpétrés au Maroc, les agresseurs proférant des menaces en darija (dialecte marocain) à l'encontre du couple.
Selon un communiqué publié par le Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI), l'agression aurait eu lieu à Beni Mellal. Le compte Facebook ayant partagé la vidéo affirme même que "la police a arrêté les deux victimes" après les faits. En raison du contenu extrêmement choquant de la vidéo, nous avons choisi de ne pas la diffuser.
Ce n'est pas la première fois que des actes homophobes sont filmés et circulent sur les réseaux sociaux au Maroc. Depuis l'été dernier, plusieurs actes de violences contre des personnes homosexuelles ont été médiatisées, provoquant l'indignation de la société civile et des internautes.
En juin 2015, un homme soupçonné d'être homosexuel s'est fait agresser sur une grande avenue à Fès. Les images montraient un homme pris à partie par une foule qui l'agressait. Il n'a pu échapper des mains de ses ravisseurs qu'après l'intervention de la police.
Quelques mois plus tard, un jeune homme habillé en femme a été humilié et battu par un groupe d'hommes dans un terrain vague se situant dans un quartier populaire casablancais. Les agresseurs ont déshabillé la victime, l'ont filmée, avant de poster la vidéo sur Facebook.
Une autre vidéo circulant sur les réseaux sociaux, datant de 2015, montrait un Casablancais en train d'agresser physiquement et verbalement des prostitués travestis sur une grande avenue casablancaise.
En ce qui concerne la victime de Fès, certainement la plus médiatisée, ses ravisseurs ont écopé d'une peine de quatre mois de prison ferme, un jugement jugé insuffisant, alors que des spécialistes estimaient que cet acte relevait de la "tentative de meurtre".
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Ou est l'état de droit? Ils violent la vie privée des gens, ils pénètrent la maison, ils cassent et tabassent à morts les propriétaires.
Had l hacharate kheshoum yterebawe fel 7ebse. SIBA FEL BLAD.
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