"molenbeek : ce ghetto de misère" abandonné par les pouvoir publics belges...

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Des membres due groupuscule sharua4belgium ont tenu ouvertement des propos homophobes et haineux dans le passé...si leur groupe avait été démantelé plus tôt leur idée et le radicalisme aurait probablement été bcp moindre que ce qu il est maintenant....


Hier j ai trouvé vraiment extra le discours de Mme zwiten dont le fils soldat avait été tué par le terroriste merah....elle a dit que le plus important est l éducation, la mixité et elle a dit que dans un certain nombre d école en France il y a plus de 80% de maghrébins.....c est EXACTEMENT ce que dénonce depuis de nombreuses années les experts du rapport pisa.
Son discours vaut mieux que celui de bon nombres de sois disant intellos....

Pour lutter contre le radicalisme il faut éradiquer les discours haineux qu ils émanent des barbus extrémistes ou des racistes sur le net ou ailleurs, il faut investir dans le s écoles, favoriser la mixité dans les écoles afin de ne plus avoir d école ghettos, developper un esprit critique....et pourquoi pas imposer des peines de prison ferme pour les propos haineux répétés qu ils viennent des extrémistes religieux ou racistes...
Répression et prévention...
La France de Hollande a lancé un programme très ambitieux pour l éducation pour une école de qualité pour tous a travers la ministre Vaudbelkacem.... On devrait s en inspirer en Belgique aussi....
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
voici l'analyse d'un des meilleurs connaissaisseur de cette commune puisqu'il a été maire pendant 20 ans....


http://www.bladi.info/threads/philippe-moureaux-lautre-bouc-emissaire.416728/


http://www.lesoir.be/1048918/articl...stion-molenbeek-j-ai-aussi-commis-des-erreurs


Philippe Moureaux sur sa gestion de Molenbeek: «J’ai aussi commis des erreurs»
Je n’ai jamais pactisé avec le radicalisme. »

Philippe Moureaux © Alexis Haulot


Une semaine après les attentats, Molenbeek est toujours au centre de l’attention. Une situation qui attriste et inquiète l’ancien bourgmestre.

Il s’est confié à nous, depuis sa demeure française où l’attendaient quelques tâches domestiques, avant de revenir dans la commune qu’il a gérée pendant vingt ans (1992-2012).





A lire sur Le Soir +Bilan négatif pour les années Moureaux


Avec un peu plus de recul, que vous inspire cette situation ?

C’est un échec qui marque aussi les vingt années durant lesquelles j’ai géré la commune. Mais ce qui me frappe le plus, c’est que ce cancer envoie des métastases dans des endroits où ont été menées des politiques très différentes : Molenbeek et Saint-Denis. Or, la France est très laïque et est à l’opposé de l’ouverture aux musulmans que j’ai essayé d’appliquer dans ma commune. Cela me fait dire que le phénomène n’est pas exclusivement lié à la politique menée sur le terrain, c’est quelque chose de beaucoup plus complexe. Daesh a trouvé, dans une jeunesse qui se sent rejetée, un terreau favorable.

C’est un échec collectif, diriez-vous ?

C’est un échec auquel j’ai modestement participé. Mais c’est aussi un échec global de nos sociétés, qui n’ont pas réussi à intégrer les jeunes. Pour revenir à moi, il ne faut pas oublier que les bourgmestres ont des pouvoirs limités ! On n’a pas tous les leviers. Je crois que, globalement, la politique que j’ai menée était la bonne mais j’ai aussi commis des erreurs.

Si c’était à refaire, que faudrait-il changer ?

Quand il y a eu les premiers départs pour la Syrie, on était presque en train de les encourager. Parce qu’ils allaient lutter contre un monstre. Nous n’avons pas compris les risques. Nous n’avons pas fait assez pour notre jeunesse et, de nouveau, j’ai ma part.

Vous assumez une part de responsabilité. C’est un mauvais procès que l’on vous fait de vous désigner comme seul responsable ?

Après un drame de ce genre, on aurait dû s’unir. Certains me mettent tout sur le dos, c’est lamentable. C’est pour ça que, dimanche, j’ai voulu remettre certaines choses à leur place. Mais maintenant, chacun doit se retrousser les manches. Il faut investir dans les services de police. Ce que moi j’ai toujours fait dans ma commune. Si vous saviez dans quel état j’ai trouvé le commissariat quand je suis devenu bourgmestre : les plafonds s’écroulaient. J’ai littéralement reconstruit la police de Molenbeek, avec l’aide de Louis Tobback. Parce que je suis un homme de gauche qui considère que les quartiers défavorisés ont autant droit à la sécurité que les autres. A la veille de mon départ de la commune, j’avais réussi à obtenir des renforts.

Parmi les reproches qu’on vous adresse, celui d’avoir eu une attitude trop paternaliste à l’égard des mosquées, des imams ?

On me reproche mon ouverture à l’Islam ! Moi qui suis agnostique, je suis d’avis qu’il faut accepter que les citoyens qui le souhaitent puissent pratiquer leur religion. Mais je n’ai jamais pactisé avec le radicalisme ! Par ailleurs, les bourgmestres n’ont pas de services spéciaux, ils n’ont pas les moyens de surveiller les mosquées. Les dernières années de mon mandat, la Sûreté de l’Etat avait perçu certains signaux négatifs, notamment lors des incidents liés à Sharia4Belgium. J’avais donné mon autorisation pour qu’ils puissent surveiller tout cela, je n’ai pas été informé de la suite, je n’avais pas à l’être.

On vous critique aussi, par rapport à l’Islam, pour avoir toléré les accommodements raisonnables ?

Les accommodements raisonnables à la québécoise, je ne les apprécie pas. Je pense qu’ils font fausse route là-bas, cette idée de s’accommoder en dehors de la loi ne me plaît pas. Mais vous savez, des accommodements, on en fait tous les jours. Je vais vous donner un exemple intime : mon épouse est musulmane, elle fait le Ramadan ; pendant cette période, je mange gentiment. Nous faisons donc tous les deux des accommodements. Je trouve cela naturel. Tout comme je trouve normal de me décoiffer quand j’entre dans une église, ou d’enlever mes chaussures quand je vais dans une mosquée.

Avec le recul, vous auriez confié le contrôle social aux grands frères, en les transformant en travailleurs sociaux ?

C’est un sujet délicat. Mais cela avait deux avantages. D’une part, c’est une manière de lutter contre le chômage. D’autre part, ce sont des gens qui connaissent le terrain, c’est un plus pendant les moments de tension, cela peut calmer une situation. Mais, c’est vrai, à d’autres moments, cela peut avoir l’effet inverse. Les gens de l’extérieur sont neutres mais connaissent moins bien le terrain. Il faut donc un équilibre. L’idéal, c’est d’avoir des gens qui vivent sur place et font remonter les informations.

Le 11 septembre 2001 a changé beaucoup de choses ?

Absolument ! Je l’ai perçu sur le terrain. Il y a eu un double moment. L’un, majoritaire, de crainte. L’autre, minoritaire, qui a vu certaines personnes se réjouir ou ne pas croire aux faits. C’étaient des graines de radicalisation. L’autre tournant, dans la commune, c’était avec cheikh Bassam et le centre islamique belge, que j’ai fait fermer. Par contre, peut-être que, par rapport au 11 septembre, j’ai un peu trop joué les maîtres d’écoles : j’ai secoué et menacé les jeunes qui se réjouissaient des attentats à New York, mais c’est tout.

Parmi les critiques entendues à votre égard, le clientélisme et le paternalisme.

Je suis celui qui a mis fin au clientélisme à Molenbeek. Et vous savez, je suis fier parce que beaucoup de gens me faisaient confiance. Ceux qui appellent ça du clientélisme confondent avec le fait d’être proche des gens. Et cette proximité, c’est profondément sentimental et sincère, ça ne s’exprime pas une fois tous les six ans avant les élections. Quant au paternalisme… Ceux qui disent ça, ce sont les radicaux. Parce que les islamistes pointus n’ont jamais cru que l’ouverture à l’Islam de la part d’un mécréant comme moi pouvait être sincère.

Vous êtes inquiet maintenant ?

Oui. Il faut prendre des mesures de police, il n’y a aucun doute là-dessus. Mais si on ne fait que ça, je crains des lendemains qui déchantent. Il faut rassurer les musulmans qui sont très inquiets, qui craignent d’être persécutés.
 
Désolée, je n'ai pas lu les 5 pages entièrement....

Mais ce qui me choque c'est d'entendre cette phrase qui revient souvent chez ce genre de population des quartiers: "Ici, C'est comme au bled!" Certains s'en réjouissent de pouvoir ne pas être vus et regardés et vivre entre "eux". Je l'ai entendu aussi en région parisienne dans certains quartiers (91, 93).

Je trouve cette phrase symptomatique de tous les maux de ces quartiers! On devrait plus vivre comme au bled en Europe, on ne devrait pas laisser ces populations livrées à elles mêmes et ghettoisées ...


Je l'ai entendu aussi pleins de fois cette phrase . Comme si c'était une fierté de vivre dans un Fake bled de substitution
 

DiamondBlaze

Family Over Everything
VIB
Je trouve que la these et l'anti-these ont tous les deux raison. La verite est quelque part au milieu.
D'un cote il y a un laisser aller de la part des autorites Belges mais de l'autre cote il faut se bouger les fesses
pour trouver du travail.
Moi je conduis 45 minutes ( 2 x aller et retour) pour aller au travail et s'ils ne peuvent meme pas se deplacer au centre ville
pour trouver / ou aller au travail la ca releve de la paresse.
Aussi il faut absolument que les pays Europeens fassent passer une loi contre la discrimination dans le cadre de l'emploi
(embauche et dans la culture du travail). Ca aidera beaucoup de jeunes a avoir plus de facilite a trouver de l'emploi et a les
proteger en cas de racisme au travail.
 
Dernière édition:
Je trouve que la these et l'anti-these ont tous les deux raison. La verite est quelque part dans le milieu.
D'un cote il y a un laisser aller de la part des autorites Belges mais de l'autre cote il faut se bouger les fesses
pour trouver du travail.
Moi je conduis 45 minutes ( 2 x aller et retour) pour aller au travail et s'ils ne peuvent meme pas se deplacer au centre ville
pour trouver / ou aller au travail la ca releve de la paresse.
Aussi il faut absolument que les pays Europeens fassent passer une loi contre la discrimination dans le cadre de l'emploi
(embauche et dans la culture du travail). Ca aidera beaucoup de jeunes a avoir plus de facilite a trouver de l'emploi et a les
proteger en cas de racism au travail.

Je fais pareil aussi, en gros... Mais du coup, tu as déjà calculé ton budget "transport" ?

Comment une famille précarisée pourrait se le payer ?
 
Alors, la question qui avait été posée était la suivante :

Pourquoi rester à Bruxelles alors que d'autre régions périphériques sont moins chères ?

L'auteur de la question considérant que 30-40km est une "périphérie". Et il suppose que les membres actifs de la famille travaillent à Bruxelles.

Maintenant que les bases sont posées, ma réflexion tient sur plusieurs points. Et je vais en rajouter quelques uns à ceux que j'ai déjà évoqué.

1. Dans le cas de la Belgique, l'une des zones d'Europe les plus peuplée, 30-40km, c'est pas la périphérie mais 1 voire deux villes plus loin. Pas village ou commune mais bien ville.

Concrètement, ça signifie un changement culturel de plus. La Belgique étant composé d'une multitude de sous-cultures différentes dans chaque ville. Perso, j'ai vécu et/ou travaillé du coté de Liège, Bruxelles, Charleroi, Wavre, Namur et Waterloo pour la région Wallonie-Bruxelles. Chacune de ces villes avaient sa propre culture et identité extrêmement forte (surtout avec un regard extérieur).

C'est encore pire quand on passe la frontière linguistique, ayant vécu et travaillé dans le brabant flamand aussi, j'en suis vite parti pour cette raison-là.

2. Une famille précarisé n'a, par définition même, pas les moyens d'entretenir une voiture suffisamment "costaude" pour s'assurer les déplacements quotidiens de 70-80 km. Parce qu'une vieille Yaris, c'est ptêt sympa en ville, sur l'autoroute, c'est un coup à finir en presse papier ou de voir le moteur partir en morceau. Sans oublier que s'il est économiquement viable d'avoir un tout petit moteur en ville, ce ne l'est plus sur l'autoroute (question de consommation par rapport aux tour-minute exigé pour atteindre disons 100-110 km/h ainsi que d'usure moteur et donc de risque de casse augmentée).

Reste la solution de la moto, moins chère mais encore plus risquée niveau "presse-papier". Pas sûr que tout le monde accepte de prendre les risques que je prends sur l'autoroute tous les jours (ou presque).

3. Aujourd'hui, après les différentes crises (générale et dans l'immobilier), il n'y a plus un logement potable pour une famille à moins de 150 000 euros y compris dans les zones périphériques. Donc, impayable pour une famille au chômage et/ou précarisée (idem pour les loyers qui valent à peu près un remboursement de prêt immobilier).

4. Y a bien des régions moins chère que les autres. Sauf qu'on se retrouve dans deux cas de figure essentiellement. Les régions campagnardes, du coup, on revient au problème de la voiture. Et les régions ghettos mais dans d'autres villes. Si c'est pour vivre dans un ghetto, autant rester proche de son lieu de travaille. Pas vraiment d’intérêt à aller dans les immeubles sociaux de Charleroi quand ils sont identiques à ceux de Bruxelles.

5. Y a toujours les transports en communs. Ouep, sauf que c'est pas si bon marché non plus. Et on allonge le temps de déplacement en plus. De manière générale, on peut doubler le temps de déplacement. Parce qu'on est à la périphérie de Bruxelles, ça signifie automatiquement la SNCB. Ou au pire, les TEC ou De Lijn. Mis à part De Lijn, les deux autres sont des aimants à emmerdes. Jamais à l'heure ou presque, toujours une grève surprise qui peut surgir, etc... Si le métro est relativement fiable dans les murs de Bruxelles, encore faut-il arriver jusque Bruxelles. Là où j'habites, c'est 1 bus toutes les 20min vers la gare et un train vers bruxelles toutes les 40min (faut pas les rater et espérer qu'ils sont à l'heure tous les deux).

6. Y a des facilités au déplacement fourni par les employeurs. C'est vrai, mais de moins en moins vrai. Et pour en bénéficier, il faut déjà un emploi. Ce qui n'est pas forcément le cas d'une famille précaire. Et les employeurs sont de moins en moins enclins à engager des personnes qui n'ont pas déjà leur permis B (ou A) et une voiture (ou une moto). Certains de mes anciens étudiants se sont vu refusés un emploi sur cette raison là. Ils devenaient faillibles au niveau horaire et intéressaient donc moins les employeurs. Et ce n'est pas que le métier choisi exige des déplacements fréquents, juste qu'ils seront considérés de facto comme moins productif.

Bref, une famille précarisée ne peut pas aujourd'hui bouger de son ghetto. Le système est ainsi fait qu'il bloque un certain nombre de personne sur leur lieu de vie. Vivre en périphérie, c'est un luxe. Un luxe que je suis très content de pouvoir me payer à titre personnel mais dont ce n'est certainement pas le cas pour tous.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
le misèrable Lukaku participe à la stigmatisation de Molenbeek

http://www.lesoir.be/1051696/articl...-son-appartement-molenbeek-plus-vite-possible



quelle pov type.... égoisme à l'état pur, il enfonce encore plus les molenbeekois, comme si ils étaients tous comme ça.

en plus il fait de la pub à son geste misérable.... si il part pk pas, mais de là à faire la pub, vraiment misérable....

t auras été un faux molenbeekois, un faux bruxellois lukakau, tout ce qui t interesse c'est le fric....le reste tu t en fou....

bete type!

l'autre message malsain en filigrane : moi je suis riche (je suis un bete joueur de foot) je peux quitter cette commune mais vous êtes pauvre, vous devrez y rester et y souffrir..... pfffff

y a quelques crapules qui ont commis des actes horribles, est ce qu'on peut dire que les 100000 molenbekois sont aussi des crapules???

ça me degoute
 

Darth

La preuve incombe à celui qui affirme.
VIB
Aussi il faut absolument que les pays Europeens fassent passer une loi contre la discrimination dans le cadre de l'emploi (embauche et dans la culture du travail). Ca aidera beaucoup de jeunes a avoir plus de facilite a trouver de l'emploi et a les proteger en cas de racisme au travail.
D'accord, c'est l'une des priorités en la matière.

Mais, de mon point de vue, la priorité des priorités reste l'instauration d'outils pédagogiques efficaces évitant le décrochage scolaire bruxellois catastrophique. Au sein des communes dites de la première couronne (Molenbeek, Saint-Josse, Schaerbeek, Saint-Gilles et Anderlecht), 20 à 30% des jeunes de moins de 25 ans n'ont pas obtenu leur diplôme du Secondaire Supérieur! Et ce, à une époque où l'évolution globale du marché de l'emploi impose davantage de qualifications tout en réduisant chaque années le nombre de postes en nécessitant peu.
 

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PLD (Peace, Love and Diversity)
On peut agir sous les deux plans....
Anvers et la flandre a exporté bcp de djihadistes....

D'accord, c'est l'une des priorités en la matière.

Mais, de mon point de vue, la priorité des priorités reste l'instauration d'outils pédagogiques efficaces évitant le décrochage scolaire bruxellois catastrophique. Au sein des communes dites de la première couronne (Molenbeek, Saint-Josse, Schaerbeek, Saint-Gilles et Anderlecht), 20 à 30% des jeunes de moins de 25 ans n'ont pas obtenu leur diplôme du Secondaire Supérieur! Et ce, à une époque où l'évolution globale du marché de l'emploi impose davantage de qualifications tout en réduisant chaque années le nombre de postes en nécessitant peu.
 

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Vidéo sur le lien

Zakia khattabi (ecolo): «vouloir nettoyer molenbeek? c’est scandaleux»


http://mobile.lesoir.be/1054015/art...o-vouloir-nettoyer-molenbeek-c-est-scandaleux


Zakia Khattabi (Ecolo): «Vouloir nettoyer Molenbeek? C’est scandaleux»POLITIQUEJEUDI 26 NOVEMBRE 2015, 10H19| MISE À JOURJEUDI 26 NOVEMBRE 2015, 13H52


La coprésidente d’Ecolo dénonce une majorité qui a - d’elle-même - « fait exploser l’union nationale ».





Quand le ministre de l’Intérieur Jan Jambon dit qu’il veut « nettoyer Molenbeek », « c’est scandaleux », a estimé Zakia Khattabi ce jeudi sur les ondes de Bel-RTL. « Même les membres de la majorité s’en sont émus. J’ai aussi entendu Mme Schepmans (bourgmestre de Molenbeek) s’émouvoir du fait que Jan Jambon lui intimait l’ordre de faire des visites domiciliaires maison par maison. Cette union nationale, c’est la majorité elle-même qui n’a pas attendu pour la faire exploser », a affirmé la coprésidente des verts francophones.
 

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PLD (Peace, Love and Diversity)
une chaine anglaise dépeint Molenbeek comme une commune pauvre, un ghetto de minorités ethnique, avec un chômage important, du commerce de la drogue et une enorme frustration chez les jeunes de ces quartiers qui se sentent traités comme des citoyens de seconde zone....


vidéo sur le lien

http://www.bloomberg.com/news/artic...ls-district-molenbeek-a-tense-and-angry-place


It doesn't take long to find people in Molenbeek who knew the terrorists involved in the Paris attacks.

A brief pit-stop at a Moroccan restaurant overlooking the Saint Jean-le-Baptiste church put us in the company of its owner, Zuheir El Hamdaoui.

He remembers how, many times over the years, he served lamb tagine and Moroccan doughnuts to Salah Abdeslam and his friends. Salah is one of two brothers believed to have been involved in the Paris attacks, and is now the focus of an international manhunt. Salah was "a nice guy", said Zuheir, but not a practicing Muslim. "He drank alcohol, sold drugs," Zuheir said.

The restaurant is a five-minute walk from the Abdeslam family home, on the cobbled stone square overlooking Molenbeek's town hall and police station. It's a well-known spot, and the family hasn't particularly tried to hide. Earlier in the week, a row of white candles lined the apartment balcony, lit by the family, apparently in solidarity with a peace rally in the square below.

The Abdeslam brothers join a long list of men involved in terrorist plots, and linked to Molenbeek. Abdelhamid Abaaoud, named as the ringleader of the Paris attacks, and killed in a police raid in Paris on Wednesday, grew up here.

‘It's very easy to be a recruiter here, they operate in the shadows.’ //Hassan Rahali, City Councilor

One of the Madrid train bombers who killed 191 people in 2004 lived in Molenbeek, as did a Frenchman accused of shooting four people dead at Brussels’ Jewish Museum last year. The gunman foiled in his attempt to massacre passengers on a high-speed train between Amsterdam and Paris in August lived in Molenbeek, too.

Hassan Rahali, a city councilor, said young people in Molenbeek face high levels of unemployment, alienation and racism - providing Islamic State recruiters with a rich source of potential members.


"I've come in contact with many young men who have gone to Iraq or Syria, mothers who have lost their sons," he says. "It's very easy to be a recruiter here, they operate in the shadows."

Many young people here are angry, and visibly resentful of the media spotlight now focused on them. Shouts of 'chien', or dog, followed the footsteps of many journalists this week. Bloomberg's video team was assaulted on two separate occasions while out filming.

That anger could prove difficult for the Belgian authorities to defuse. They've come under pressure to "clean up" Molenbeek. That's something community leaders here warn could further alienate an already disenfranchised population, making them ever more vulnerable to the lure of extremists.



More from Molenbeek:
Local officials say the Belgian government has been far too slow to wake up to the problems brewing among the neighborhood's immigrant communities where a 40 percent youth unemployment leaves young men vulnerable to the teachings of radical Islam. Belgium's national jobless rate is 8.7 percent.

“Molenbeek would ask about people who had gone to Syria and who had come back, but the federal state didn’t care,” Deputy Mayor Karim Majoros said in an interview. “It was only a few months ago that they started telling us who those people were in order for us to do social work with the families. The financial resources of the Belgian security services are very scarce.”
 

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http://www.rtl.be/info/belgique/eco...-un-terreau-de-la-radicalisation--772126.aspx



Les discriminations dont sont victimes les jeunes Belges d'origine maghrébine sont-elles un terreau de la radicalisation?

Les discriminations dont sont victimes les jeunes Belges d'origine maghrébine sont-elles un terreau de la radicalisation?
Bruno Wattenbergh, économiste et chroniqueur pour Bel RTL, publié le 19 novembre 2015 à 08h23 | 3173 |



Dans la séquence BEL RTL Eco de ce jeudi matin, Bruno Wattenbergh a parlé du lien entre discrimination et radicalisation.
Est-ce que les jeunes allochtones d’origine maghrébine s’intègrent moins bien les autres jeunes d’origine étrangère ?La réponse est oui! Vous le savez, j’en parle régulièrement dans mes chroniques, nous ne sommes pas bons en Belgique pour intégrer les travailleurs d’origine étrangère sur le marché de l’emploi. Moins bon que tous les pays de l’Union européenne. Notre situation s’améliore, MAIS, selon un rapport conjoint du SPF Emploi et du Centre pour l’égalité des chances, la seule communauté pour laquelle la situation ne s’améliore pas, c’est la communauté maghrébine.


Est-ce qu’il y a une forte différence entre les différentes communautés d’origine étrangère ?

En 2012, année sur laquelle porte l’étude, le taux de chômage des Belges de 20 à 60 ans s’élevait à 8,5 %. Il grimpe à 25,5% pour les Maghrébins, 21% pour les Africains, 17,6 % pour les ressortissants du Moyen-Orient. C’est d’autant plus gênant que la communauté maghrébine est la 2e communauté étrangère en Belgique. Alors que notre population active augmente, le nombre de Maghrébins salariés diminue proportionnellement. Même pour le travail indépendant, le nombre de travailleurs maghrébins reste faible.


Des travailleurs maghrébins qui ont aussi particulièrement souffert de la crise ?

Effectivement, c’est dans cette communauté que le taux d’emploi a chuté le plus fortement surtout chez les jeunes de moins de 30 ans. Et malheureusement, lorsqu’ils ont un emploi, les jeunes maghrébins touchent en moyenne des salaires plus faibles que les personnes d’origine belge.


Qu’est-ce qui explique cette différence ?D’abord bien sûr le différentiel de qualification. Notre école est profondément discriminante, ce n’est pas l’école de l’égalité des chances. Les jeunes maghrébins sont donc moins qualifiés que les autres communautés. Mais même à niveau de diplôme et compétences égales, les personnes d’origine étrangère restent désavantagées à cause d’un phénomène incontestable de discrimination à l’embauche. Le rapport pointe aussi comme cause le fait que beaucoup de personnes vivant en Belgique grandissent dans des ménages au sein desquels personne ne travaille. Pourquoi ? Et bien parce que notre pays a attiré depuis les années 70 beaucoup de familles via le statut de réfugié ou via le regroupement familial. Résultat, beaucoup de jeunes n’ont jamais vu leurs parents travailler.


Ces discriminations seraient un terreau de la radicalisation ?Bien évidemment. Si nous connaissons tous des collègues maghrébins qui ont bien réussi, qui occupent de bons jobs, les statistiques démontrent qu’ils ne sont pas légion. Les jeunes maghrébins ont donc moins de chances que les autres de prendre leur vie en main ! Et ils s’en rendent bien compte. Que peut-on attendre de gens qui n’ont à la fois rien à gagner et rien à perdre ?


Où sont les solutions ?Rien ne s’améliorera si nous ne n’offrons pas à ces jeunes une école de la réussite. Aujourd’hui, la clé d’
 
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