Je me suis un peu perdu sur You Tube cet aprem...
J'avais envie d'écouter de vieilles choses.
Au bout d'un moment, dans la colonne de droite on me propose du Ferré.
C'est parti pour "l'âge d'or"...
"Nous aurons des lits
Creusés comme des filles
Dans le sable fin."
Je like.
Tu penses...des lits creusés comme des filles...Je ne peux qu'aimer.
Puis je repère toujours à droite la tronche du Léo dans Apostrophes.
Il est là, la tête rentrée dans les épaules, coiffé la raie au milieu, avec un perfecto qui lui va aussi bien qu'un string à François Hollande. Bien sûr il cligne des yeux.
Puis soudain il pointe un index vers Pivot: "Attention hein? Il n'y a pas beaucoup de gens qui aiment...non...ils se font aimer...ils croient qu'ils aiment..."
Dans le labyrinthe du net, je suis tombé sur d'autres paroles du vieil anar:
Tu traînes ton croco ridé
Cinquante berges dans les flancs
Et tes chiens qui mordent dedans
Le pot-au-rif de l'amitié (ancien nom du pot-au -feu)
Un poète ça sent des pieds
On lave pas la poésie
Ça se défenestre et ça crie
Aux gens perdus des mots fériés
Des mots oui des mots comme le Nouveau Monde
Des mots venus de l'autre côté de la rive
Des mots tranquilles comme mon chien qui dort
Des mots chargés des lèvres constellées
Dans le dictionnaire des constellations de mots
Et c'est le bonnet noir que nous mettrons sur le vocabulaire
Nous ferons un séminaire particulier
Avec des grammairiens particuliers aussi
Et chargés de mettre des perruques
Aux vieilles pouffiasses littéromanes
Il importe que le mot amour
Soit rempli de mystères et non de tabous,
De péchés, de vertus, de carnaval romain
De draps cousus dans le salace..."
Aujourd'hui j'ai perdu pas mal de temps mais je n'ai pas perdu ma journée. Merci Léo.
J'avais envie d'écouter de vieilles choses.
Au bout d'un moment, dans la colonne de droite on me propose du Ferré.
C'est parti pour "l'âge d'or"...
"Nous aurons des lits
Creusés comme des filles
Dans le sable fin."
Je like.
Tu penses...des lits creusés comme des filles...Je ne peux qu'aimer.
Puis je repère toujours à droite la tronche du Léo dans Apostrophes.
Il est là, la tête rentrée dans les épaules, coiffé la raie au milieu, avec un perfecto qui lui va aussi bien qu'un string à François Hollande. Bien sûr il cligne des yeux.
Puis soudain il pointe un index vers Pivot: "Attention hein? Il n'y a pas beaucoup de gens qui aiment...non...ils se font aimer...ils croient qu'ils aiment..."
Dans le labyrinthe du net, je suis tombé sur d'autres paroles du vieil anar:
Tu traînes ton croco ridé
Cinquante berges dans les flancs
Et tes chiens qui mordent dedans
Le pot-au-rif de l'amitié (ancien nom du pot-au -feu)
Un poète ça sent des pieds
On lave pas la poésie
Ça se défenestre et ça crie
Aux gens perdus des mots fériés
Des mots oui des mots comme le Nouveau Monde
Des mots venus de l'autre côté de la rive
Des mots tranquilles comme mon chien qui dort
Des mots chargés des lèvres constellées
Dans le dictionnaire des constellations de mots
Et c'est le bonnet noir que nous mettrons sur le vocabulaire
Nous ferons un séminaire particulier
Avec des grammairiens particuliers aussi
Et chargés de mettre des perruques
Aux vieilles pouffiasses littéromanes
Il importe que le mot amour
Soit rempli de mystères et non de tabous,
De péchés, de vertus, de carnaval romain
De draps cousus dans le salace..."
Aujourd'hui j'ai perdu pas mal de temps mais je n'ai pas perdu ma journée. Merci Léo.
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