Pas facile d'être gay/lesbienne chez Mohammed VI

Comme quoi le problème ne vient pas de l'homoparentalité, mais bien de ce que peuvent en dire les autres. En tout cas, j'imagine très bien le rire gras et les chuchottements scandalisés des autres, en tout cas.


Forcement tu vis en société pas dans une grotte... En effet, nous connaissons mal les répercussions sur la société, les maux que subiront les enfants... Connais-tu un pays africain qui l'a legalisé mis à part l'Afrique du sud...
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
Forcement tu vis en société pas dans une grotte... En effet, nous connaissons mal les répercussions sur la société, les maux que subiront les enfants... Connais-tu un pays africain qui l'a legalisé mis à part l'Afrique du sud...
Justement, nous avons un peu de recul par rapport à ces fameux "maux" que devraient subir ces enfants.

«Les parents homosexuels font des enfants homosexuels.»

Dans l’étude de Bailey et al. de 1995, plus de 90% des fils adultes de pères gay étaient hétéros. Selon l’étude menée par Tasker et Golombok en 1996 pendant quatorze ans sur un groupe de 46 jeunes adultes, enfants de mères célibataires et de mères lesbiennes, les jeunes élevés par une mère lesbienne envisageaient la possibilité d’une relation homosexuelle plus souvent que les enfants de mères hétéros, sans pour autant s’y engager. Le taux de jeunes s’identifiant comme homos était le même dans les deux groupes.
 

BlackShadow

Activiste passif
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Forcement tu vis en société pas dans une grotte... En effet, nous connaissons mal les répercussions sur la société, les maux que subiront les enfants... Connais-tu un pays africain qui l'a legalisé mis à part l'Afrique du sud...

«Les homosexuels ne sont pas de bons parents.»

Selon une multitude d’études (Mucklow et Phelan, 1979; Kirkpatrick et al., 1981; Kirkpatrick, 1987; Flaks et al., 1995; Tasker et Golombok, 1997; Brewaeys et al., 1997; Chan et al., 1998; MacCallum et Golombok, 2004, entre autres), il n’y a pas de différence entre parents homos et hétéros quant à l’attention qu’ils portent à l’enfant, au temps qu’ils passent avec lui ou à la qualité de la relation qu’ils ont avec l’enfant. Dans l’étude de Brewaeys et al. de 1997, les soins à l’enfant étaient partagés plus équitablement dans les couples de femmes que dans les couples hétéros. Golombok montre, dans son étude de 1997, que les mères lesbiennes avaient plus d’interactions avec leurs enfants que les mères hétéros.
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
Forcement tu vis en société pas dans une grotte... En effet, nous connaissons mal les répercussions sur la société, les maux que subiront les enfants... Connais-tu un pays africain qui l'a legalisé mis à part l'Afrique du sud...

«Un enfant a besoin d’un père
et d’une mère pour avoir un développement harmonieux.>>

Ce n’est pas le sexe du ou des parents qui compte, mais la qualité de sa relation avec l’enfant. L’absence du père, étudiée chez des enfants de 4 à 9 ans par Flaks et al. en 1995, Chan et al. en 1998, Brewaeys et al. en 1997 et Golombok et al. en 1997, ne semble avoir aucune incidence sur le développement de l’identité sexuelle et le développement psychologique de façon générale. Peu d’études existent sur les couples d’hommes, mais les recherches sur les pères célibataires semblent confirmer que le développement d’un enfant ne souffre pas de l’absence de mère. Dans l’étude de Golombok et al. de 2003, incluant des familles monoparentales et biparentales, avec des parents homos et hétéros,
les différences notables se situaient entre familles biparentales et familles monoparentales, indépendamment du sexe du ou des parents.
 
Justement, nous avons un peu de recul par rapport à ces fameux "maux" que devraient subir ces enfants.

«Les parents homosexuels font des enfants homosexuels.»

Dans l’étude de Bailey et al. de 1995, plus de 90% des fils adultes de pères gay étaient hétéros. Selon l’étude menée par Tasker et Golombok en 1996 pendant quatorze ans sur un groupe de 46 jeunes adultes, enfants de mères célibataires et de mères lesbiennes, les jeunes élevés par une mère lesbienne envisageaient la possibilité d’une relation homosexuelle plus souvent que les enfants de mères hétéros, sans pour autant s’y engager. Le taux de jeunes s’identifiant comme homos était le même dans les deux groupes.

Forcément tu es toujours influencé par ton environnement...
 

BlackShadow

Activiste passif
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Forcement tu vis en société pas dans une grotte... En effet, nous connaissons mal les répercussions sur la société, les maux que subiront les enfants... Connais-tu un pays africain qui l'a legalisé mis à part l'Afrique du sud...

«Un enfant ne peut pas avoir deux pères ou deux mères.»

Un enfant ne peut biologiquement être issu de deux hommes ou de deux femmes, et les parents homos l’expliquent à leurs enfants. Les couples de femmes ayant eu recours à l’IAD sont souvent plus ouverts que les couples hétéros sur la question de la conception de leur enfant: dans l’étude de Brewaeys et al. de 1997, seul un des 38 couples hétéros interrogés avait parlé de sa conception à l’enfant (entre 4 et 8 ans), alors que 29 des 30 couples de femmes interrogés l’avaient fait. Dans l’étude de Lycett et al. de 2005, 61% des 46 couples hétéros avec des enfants de 4 à 8 ans conçus par IAD n’avaient pas l’intention d’en parler avec l’enfant. En revanche, deux parents du même sexe peuvent parfaitement exercer des fonctions parentales au quotidien. Dans l’étude de Brewaeys et al. de 1997, les enfants considéraient leur mère sociale comme un parent, de la même façon que les enfants de couples hétéros considéraient leur père. Cependant, les mères sociales avaient plus d’interactions que les pères avec leur enfant. Cela n’est pas nécessairement lié à l’orientation sexuelle de la mère sociale, mais à
l’éducation plus centrée sur la maternité que les filles reçoivent.
 
«Un enfant a besoin d’un père
et d’une mère pour avoir un développement harmonieux.>>

Ce n’est pas le sexe du ou des parents qui compte, mais la qualité de sa relation avec l’enfant. L’absence du père, étudiée chez des enfants de 4 à 9 ans par Flaks et al. en 1995, Chan et al. en 1998, Brewaeys et al. en 1997 et Golombok et al. en 1997, ne semble avoir aucune incidence sur le développement de l’identité sexuelle et le développement psychologique de façon générale. Peu d’études existent sur les couples d’hommes, mais les recherches sur les pères célibataires semblent confirmer que le développement d’un enfant ne souffre pas de l’absence de mère. Dans l’étude de Golombok et al. de 2003, incluant des familles monoparentales et biparentales, avec des parents homos et hétéros,
les différences notables se situaient entre familles biparentales et familles monoparentales, indépendamment du sexe du ou des parents.

Va dire ça à Magnotta :D
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
«Les enfants d’homosexuels subissent des moqueries à l’école.»

Dans l’étude de Golombok et al. de 1983, il n’existait aucune différence entre les difficultés sociales des enfants de mères lesbiennes et de mères hétéros. Selon l’étude réalisée en 1986 par Green et al., les descriptions que faisaient les enfants de lesbiennes de leurs relations avec leur mère ne différaient pas de celles des enfants de parents hétéros. En revanche, les enfants semblent être conscients de la possibilité de subir une discrimination et ils choisissent les personnes auxquelles ils parlent de leur famille (Javaid, 1993; Tasker et Golombok, 1995).
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
«Les enfants d’homosexuels auront des problèmes psychologiques.»

Toutes les études menées depuis la fin des années 70 sur des durées variées et des échantillons d’enfants d’âges différents, voire déjà adultes, confirment la même chose: le développement psychologique, social et sexuel des enfants élevés par des parents homos ne diffère pas de celui des enfants élevés par des parents hétéros (Kirkpatrick et al., 1981; Golombok et al., 1983; Brewaeys et al., 1997; Flaks et al., 1995; Golombok et al., 1997; Tasker et Golombok, 1995). L’étude de Golombok et al. de 2003 sur la population représentative d’une région précise d’Angleterre confirme ces résultats. Les problèmes psychologiques des enfants sont liés dans les deux types de familles aux difficultés financières, à la mauvaise entente ou aux tensions entre les parents.
 
«Les enfants d’homosexuels subissent des moqueries à l’école.»

Dans l’étude de Golombok et al. de 1983, il n’existait aucune différence entre les difficultés sociales des enfants de mères lesbiennes et de mères hétéros. Selon l’étude réalisée en 1986 par Green et al., les descriptions que faisaient les enfants de lesbiennes de leurs relations avec leur mère ne différaient pas de celles des enfants de parents hétéros. En revanche, les enfants semblent être conscients de la possibilité de subir une discrimination et ils choisissent les personnes auxquelles ils parlent de leur famille (Javaid, 1993; Tasker et Golombok, 1995).

Je t'invite officiellement à expédier ces rapports au Roi ;).
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
Je n'ai pas parlé des homosexuels en tant que tel, mais des rapports sexuels entre personnes de même sexe... A moins que tu ne sache pas lire

Rigole donc maintenant :)
J'avais bien lu.

Mais en quoi les rapports sexuels entre personnes de même sexe font-ils que "le monde court à sa perte" selon ton assertion ?
 

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
On ne peut pas commêtre l'un des plus grand pêché en islam (après la polythéisme allahou a3lam) et se dire "très pratiquant" bon song!
Désolé de vous dire que vous avez l'indignation à géométrie variable, vous scandalisez en voyant qu'il y a des homos femmes ou hommes qui pratiquent leurs sexualités tout en restant pratiquants de religion, et vous donnez l’extrême liberté aux hétéros en acceptant sans aucune difficulté qu'ils peuvent coucher à droite et à gauche tout en se considérant "pratiquants".

La fornication tout comme le sexe avec la même personne est l'un des graves péchés en islam, s'il y a des hétéros qui forniquent et qui pratiquent leur religion pourquoi serait il non pour les homos ?
 
Désolé de vous dire que vous avez l'indignation à géométrie variable, vous scandalisez en voyant qu'il y a des homos femmes ou hommes qui pratiquent leurs sexualités tout en restant pratiquants de religion, et vous donnez l’extrême liberté aux hétéros en acceptant sans aucune difficulté qu'ils peuvent coucher à droite et à gauche tout en se considérant "pratiquants".

La fornication tout comme le sexe avec la même personne est l'un des graves péchés en islam, s'il y a des hétéros qui forniquent et qui pratiquent leur religion pourquoi serait il non pour les homos ?

Lis le Qor'an al Majid, tu y trouveras la réponse, car le problème réside dans la définition du terme "musulman" à géométrie variable que tu adoptes et non dans les incohérences que tu relèves ..
Musulman non pratiquant ?
Musulman modéré ?
Musulman de naissance ?
Musulman du Vendredi ?
Musulman tartuffien ou hypocrite ?
Musulman de forme ou pour la forme ?
Musulman de fond ?

Pour les autres corans et traductions orientalistes islamophobogénes, le sens repris dans diverses sourates serait le suivant :
De manière implicite en explicitant d'entretenir des relations sexuelles de la manière dont le Créateur s.w.t l'a ordonné ou commandé: un appareil de reproduction sert à la reproduction.
De manière explicite tu as le loisir de le découvrir dans d'autres sourates.
 
Désolé de vous dire que vous avez l'indignation à géométrie variable, vous scandalisez en voyant qu'il y a des homos femmes ou hommes qui pratiquent leurs sexualités tout en restant pratiquants de religion, et vous donnez l’extrême liberté aux hétéros en acceptant sans aucune difficulté qu'ils peuvent coucher à droite et à gauche tout en se considérant "pratiquants".

La fornication tout comme le sexe avec la même personne est l'un des graves péchés en islam, s'il y a des hétéros qui forniquent et qui pratiquent leur religion pourquoi serait il non pour les homos ?

Tu es complètement fou ma parole!

Je dis exactement le contraire de ce que tu veux me faire dire.

Qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels, la fornication est totalement et strictement haram et qui plus est un grand pêché en islam

J'ai toujours vu quelqu'un d'honnête en toi jusqu'aujourd'hui...
 
Je me suis arrêté là:

"De nombreux couples lesbiens et gays, parfois très pratiquants"

Avoir des rapports sexuels avec quelqu'un d'un même sexe, et se dire "pratiquant" WTF???

Le monde court à sa perte. Dieu épargne nous de cela

Attend , c'est des couples mais qu'en sais tu de leur pratique ? ils pourraient avoir une relation platonique , les musulmans sont des obsédés ma parole :)
 
Ce que tout le monde semble ignoré, c'est que l'homosexualité au Maroc est un état qui existe depuis toujours... que ce soit les femmes dans les harems, ou les gamins de quartiers qui "se faisaient les dents". Donc tout le monde le faisait, le savait, mais n'en parlait pas.
 
On ne peut pas commêtre l'un des plus grand pêché en islam (après la polythéisme allahou a3lam) et se dire "très pratiquant" bon song!


Nous ne pouvons pas juger. Un musulman reste un musulman même s'il commet le plus grand des péchés pour ma part. Un homo peut être pratiquant voir très pratiquant même si ça peut paraître "curieux" faut juste qu'il retrouve le "droit chemin".
 
Je suis d'accord avec toi les préjugés sont à mettre à la poubelle... Il n'empêche ça reste contre nature :)...

le "contre nature" , c'est quelque chose d'indéfinissable , qui ne veut rien dire , c'est un concept du genre swagg , flow , tshoin , on sait quand le dire mais on ne saurait l'expliquer pourquoi on le dit ... le "contre nature" n'existe pas .
 
Attend , c'est des couples mais qu'en sais tu de leur pratique ? ils pourraient avoir une relation platonique , les musulmans sont des obsédés ma parole :)

On ne peut pas commettre l'un des plus grand pêché de l'islam et se dire "pratiquant"... Si tu es dans le cas, regarde par terre et tais-toi

Tu manges de la viande et tu te dis végétarien?... Faut pas déc les enfants
 
Nous ne pouvons pas juger. Un musulman reste un musulman même s'il commet le plus grand des péchés pour ma part. Un homo peut être pratiquant voir très pratiquant même si ça peut paraître "curieux" faut juste qu'il retrouve le "droit chemin".

Pourquoi est ce que vous mentez sur moi? Woullah que c'est grave!

Je n'ai pas parler des homosexuels (en tant que personne), mais j'ai parlé de ceux qui forniquait qu'ils soit hétérosexuel ou homo!

Soyez honnête avec vous même s'il vous plait.

Je suis peu être hard dans mes propos, mais je suis juste au moins!
 
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