Je pensais que c était un attentat ou un truc politique
Le bilan de l'attaque armée survenue mardi 13 décembre vers 12h30 sur la place Saint-Lambert, à Liège (Belgique), s'alourdit. Selon le site internet du quotidien belge Le Soir, six personnes sont mortes et 73 autres ont été blessées. Le tireur présumé figure parmi les victimes.
Le nouveau Premier ministre, Elio Di Rupo, et sa ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet, se sont rendus sur les lieux. Le roi Albert II doit également faire un déplacement à Liège dans l'après-midi. FTVi revient sur ce drame.
Qui sont les victimes ?
De sources médicales, le quotidien Le Soir a appris la mort d'un bébé de 23 mois, ce qui porte à six le nombre de victimes en fin d'après-midi.
Un garçon de 15 ans a été tué sur le coup. Un homme de 20 ans, un adolescent âgé de 17 ans ainsi qu'une dame de 75 ans sont décédés des suites de leurs blessures à l'hôpital. En tout, 73 personnes ont été blessées, dont certaines grièvement.
Les circonstances de la mort du tireur ne sont pas encore formellement établies. Certains témoins ont indiqué à l'agence de presse Belga qu'il s'était suicidé en se tirant une balle dans la tête.
Qui est le tireur ?
Contrairement aux informations relayées plus tôt dans les médias, le tireur n'avait pas de complices. "Il n'y avait qu'un seul auteur, lourdement armé, mais il était seul", a précisé a précisé la procureure du Roi Danièle Reynders, lors d'une conférence de presse.
Selon Belga, l'auteur de la tuerie serait un Liégeois de 33 ans, Nordine Amrani, condamné en 2008 à quatre ans et dix mois de prison pour détention d'armes et culture de cannabis. La police avait retrouvé à son domicile une dizaine d'armes complètes et 9 500 pièces ainsi que 2 800 plants de cannabis, cultivés dans le cadre d'une association de malfaiteurs, indique la presse belge. Vêtu d'un treillis, "il était seul et semblait très maître de ses actes. Il voulait toucher le plus de gens possible", a relaté un journaliste, témoin de la scène, interrogé par l'AFP.
Selon RTL.be, Nordine Amrani devait être entendu ce mardi matin pour une affaire de murs. On apprend aussi qu'il avait bénéficié d'une libération conditionnelle en octobre 2010. La justice belge n'a jamais "relevé un quelconque déséquilibre le concernant".