tu parle de stabilité sur un texte ? explique moi
Le Coran a été transmis par la plume de copistes jusqu'à il y a très peu. En sorte que même il y a encore une génération, il arrivait que lors des études coraniques, un imam repérait une faute de copiste dans un manuscrit du Coran chez un élève et le corrigeait soigneusement. Ce genre d'erreurs de copistes est naturel, même si chaque manuscrit est scrupuleusement lu et relu par des huffadz.
La découverte de quelques différences mineures dans certains fragments et des palimpsestes est bien réelle.. Et il est exact que des palimpsestes ont été identifiés, dont le
scipto inferior a été identifié avec des moyens techniques modernes.
A l'époque, les papyri étaient une denrée rare, et il était courant de réutiliser un rouleau ou un parchemin en le grattant ou en en effaçant le texte. Car les parchemins étaient rares, et que leur réutilisation était courrante.
Les quelque disaines de différences identifiées après les travaux de restaurations, et l'analyse codicologique et paléographique rigoureuse ont montré plusieurs choses :
1. Les différences identifiées n'éloignaient pas les copies du sens usuel acquis et de la version canonique du codex d'Uthman.
2. Des variantes correspondant aux codex d'ibn Mas'ud et d'Ubay ibn Ka'b ont été identifiés, qui rejoignent les descriptions de ceux-ci et des nuances qu'ils incorporaient d'après les chroniqueurs et les exégètes médiévaux.
3. La description d'une standardisation du codex par la version commune des témoins encore vivants contemporains du Prophète en détruisant les manuscrits marginaux est confortée par ces palimpsestes. Et manuscrits marginaux datés du début du premier siècle hégirien.
-- > Or, malgré ces différences mineures qui ne s'éloignent jamais du sens usuel du codex actuel, qui ne dépassent pas en tout (erreurs de copistes, variantes connues mais dévolues, variantes marginales) un taux d'environs 0,0014% de différences standard absolu parmi les 926 Corans. Ce qui est simplement extraordinaire pour un texte reproduit à la main, pendant 3 siècles (les 926 Corans étant datés au radiocarbone et par les techniques paléographiques comme remontant à une fourchette de temps allant de l'époque du Prophète au IIIeS).