A
AncienMembre
Non connecté
Que la paix soit sur vous les amis.
J'aimerais porter à votre jugement une affaire particulière car je vous sais plein de sagesse.
Une de mes connaissances, appelons le K., trente huit ans, m'a contacté il y'a quelques temps. Il disait vouloir absolument me parler. Dans son sms, il a précisé que c'était urgent. Le rendez-vous fut pris pour le soir même dans un Mc Donalds. Sur place, alors que je goûtais pour la toute première fois le fameux"Grand Veggie®" il me raconta son histoire. Je vous la fait courte - et Dieu seul sait que j'aurais aimé tartiner¹.
Dans le cadre de sa formation universitaire, car vous devez savoir qu'il a arrêté de travailler² pour reprendre les cours, il a rencontré une jeune étudiante en mal d’hébergement. Celle-ci lui a demandé s'il pouvait lui assurer hébergement et nourriture contre un futur paiement, quand elle commencera a travailler. Elle avait même engagé ses propres parents qu'elle lui a fait rencontrer. Comme lui, c'était une française d'origine algérienne. Voyant en elle, une potentielle épouse, il a accepté. Quelques jours plus tard, elle emménagea chez lui. Elle s'installa dans sa chambre car, grand Seigneur, K. lui céda sa propre chambre pour dormir sur un fauteuil dans le salon. Ainsi, se disait-il, je paraîtrais à ses yeux comme un époux potentiel tout désigné.
Elle passa chez lui les deux semestres, au cours desquels elle fut logé, nourrit et blanchit³. A l'issu de cette période, les deux obtinrent haut la main, leur année. Et voilà, selon lui, comment les choses se sont passées.
Le soir des résultats, alors qu'il projetait de fêter cela avec elle, elle lui dit : "K. j'ai rencontré quelqu'un il y'a quelques mois, je vais dorénavant vivre avec lui. Je te remercie beaucoup pour ce que tu as fait. Je n'ai plus besoin de toi". J'avala de travers ma gorgée de Coca Zero. Il m'a juré que la formulation était authentique. Je versa quelques larmes d'émotion en imaginant sa désillusion si cruelle.
C'est à ce moment là qu'il me dit quelque chose de surréaliste : "En fait je m'étais endetté pour elle, pour qu'elle n'ait rien à manquer. Tu comprends, je m'étais engagé vis à vis d'elle, ses parents et Dieu. Quand elle m'a annoncé son intention de s'installer avec un autre mec, j'étais abasourdi. Je l'ai laissé partir. Quelques jours plus tard, quand je lui ai demandé comment elle comptait me rembourser, elle m'a ignoré. J'avais beau l'appeler, rien à faire. J'ai appelé ses parents, qui m'ont répondu qu'ils n'ont plus de contact avec elle, qu'elle leur a imposé son choix de s'installer avec un français. Ils sont même venus me voir. Mais comme ils me l'ont dit, elle est majeure. Du coup, je suis bai*é tu vois. ".
Mais oui, mais oui, et de tous les côtés en plus avais-je pensé. Mais je ne lui dit rien. Je demeurais silencieux. Après un petit silence gênant, je pris une gorgée de Coca Zero en le regarda d'un air qui disait "J'ai beaucoup aimé ton entrée en matière, mais que veux-tu me demander au juste ?".
Et c'est là qu'il me dit "Je suis vraiment gêné de te demander ça Septime, mais j'ai besoin que tu m'aides financièrement. Avec ces bêtises, je me retrouve en défaut de paiement de loyer depuis deux mois. Je dois aussi payer mon inscription à la fac pour la prochaine année. Sans parlé des autres dettes que je me dois de recouvrir rapidement. Je reçois plusieurs relances d'huissier. Pour me sortir de ce bourbier, il me faut 4000 euros. C'est pas une somme énorme mais elle peut foutre ma vie en l'air si je ne l'ai pas cash. J'ai pensé à toi. Je suis prêt à te signer une reconnaissance de dette. S'il te plais me laisse pas tomber. Tout le monde me ferme la porte. Mon propriétaire me menace d'exclusion. Je m'engage devant Dieu de tout te rembourser."
Et c'est là que je me rendais compte de la raison de son appel. C'est vrai qu'il avait l'air mal en point. Il avait beaucoup maigris, au bas mot une bonne 20aine de kilos. Son visage était cadavérique. Il avait perdu beaucoup de cheveux. Sa barbe avait pas mal blanchit.
Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que quelques jours auparavant, une autre de mes connaissances, un espagnol, m'avait raconté combien il est mal en ce moment suite à une de ses erreurs. Il avait prêté 25 000 euros à un marocain qui lui avait promis un investissement très rentable au Maroc. Une fois que ce dernier avait touché la somme, il avait disparu sans donné de nouvelles. L'espagnol avait beau l'appeler, ce dernier ne répondait plus. Quand il allait chez lui, personne ne répondait. Il est au bord de la dépression sévère.
(à suivre ...)
J'aimerais porter à votre jugement une affaire particulière car je vous sais plein de sagesse.
Une de mes connaissances, appelons le K., trente huit ans, m'a contacté il y'a quelques temps. Il disait vouloir absolument me parler. Dans son sms, il a précisé que c'était urgent. Le rendez-vous fut pris pour le soir même dans un Mc Donalds. Sur place, alors que je goûtais pour la toute première fois le fameux"Grand Veggie®" il me raconta son histoire. Je vous la fait courte - et Dieu seul sait que j'aurais aimé tartiner¹.
Dans le cadre de sa formation universitaire, car vous devez savoir qu'il a arrêté de travailler² pour reprendre les cours, il a rencontré une jeune étudiante en mal d’hébergement. Celle-ci lui a demandé s'il pouvait lui assurer hébergement et nourriture contre un futur paiement, quand elle commencera a travailler. Elle avait même engagé ses propres parents qu'elle lui a fait rencontrer. Comme lui, c'était une française d'origine algérienne. Voyant en elle, une potentielle épouse, il a accepté. Quelques jours plus tard, elle emménagea chez lui. Elle s'installa dans sa chambre car, grand Seigneur, K. lui céda sa propre chambre pour dormir sur un fauteuil dans le salon. Ainsi, se disait-il, je paraîtrais à ses yeux comme un époux potentiel tout désigné.
Elle passa chez lui les deux semestres, au cours desquels elle fut logé, nourrit et blanchit³. A l'issu de cette période, les deux obtinrent haut la main, leur année. Et voilà, selon lui, comment les choses se sont passées.
Le soir des résultats, alors qu'il projetait de fêter cela avec elle, elle lui dit : "K. j'ai rencontré quelqu'un il y'a quelques mois, je vais dorénavant vivre avec lui. Je te remercie beaucoup pour ce que tu as fait. Je n'ai plus besoin de toi". J'avala de travers ma gorgée de Coca Zero. Il m'a juré que la formulation était authentique. Je versa quelques larmes d'émotion en imaginant sa désillusion si cruelle.
C'est à ce moment là qu'il me dit quelque chose de surréaliste : "En fait je m'étais endetté pour elle, pour qu'elle n'ait rien à manquer. Tu comprends, je m'étais engagé vis à vis d'elle, ses parents et Dieu. Quand elle m'a annoncé son intention de s'installer avec un autre mec, j'étais abasourdi. Je l'ai laissé partir. Quelques jours plus tard, quand je lui ai demandé comment elle comptait me rembourser, elle m'a ignoré. J'avais beau l'appeler, rien à faire. J'ai appelé ses parents, qui m'ont répondu qu'ils n'ont plus de contact avec elle, qu'elle leur a imposé son choix de s'installer avec un français. Ils sont même venus me voir. Mais comme ils me l'ont dit, elle est majeure. Du coup, je suis bai*é tu vois. ".
Mais oui, mais oui, et de tous les côtés en plus avais-je pensé. Mais je ne lui dit rien. Je demeurais silencieux. Après un petit silence gênant, je pris une gorgée de Coca Zero en le regarda d'un air qui disait "J'ai beaucoup aimé ton entrée en matière, mais que veux-tu me demander au juste ?".
Et c'est là qu'il me dit "Je suis vraiment gêné de te demander ça Septime, mais j'ai besoin que tu m'aides financièrement. Avec ces bêtises, je me retrouve en défaut de paiement de loyer depuis deux mois. Je dois aussi payer mon inscription à la fac pour la prochaine année. Sans parlé des autres dettes que je me dois de recouvrir rapidement. Je reçois plusieurs relances d'huissier. Pour me sortir de ce bourbier, il me faut 4000 euros. C'est pas une somme énorme mais elle peut foutre ma vie en l'air si je ne l'ai pas cash. J'ai pensé à toi. Je suis prêt à te signer une reconnaissance de dette. S'il te plais me laisse pas tomber. Tout le monde me ferme la porte. Mon propriétaire me menace d'exclusion. Je m'engage devant Dieu de tout te rembourser."
Et c'est là que je me rendais compte de la raison de son appel. C'est vrai qu'il avait l'air mal en point. Il avait beaucoup maigris, au bas mot une bonne 20aine de kilos. Son visage était cadavérique. Il avait perdu beaucoup de cheveux. Sa barbe avait pas mal blanchit.
Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que quelques jours auparavant, une autre de mes connaissances, un espagnol, m'avait raconté combien il est mal en ce moment suite à une de ses erreurs. Il avait prêté 25 000 euros à un marocain qui lui avait promis un investissement très rentable au Maroc. Une fois que ce dernier avait touché la somme, il avait disparu sans donné de nouvelles. L'espagnol avait beau l'appeler, ce dernier ne répondait plus. Quand il allait chez lui, personne ne répondait. Il est au bord de la dépression sévère.
(à suivre ...)