tizniti
Soyons sérieux .
La monarchie marocaine d'Idris 1er à Mohammed VI
Par Mouna Hachim, écrivain-chercheur
http://www.yawatani.com/La-monarchie-marocaine-d-Idris-1er-a-Mohammed-VI_a1514.html
Après la mort de Youssef ben Tachfine en 1106, son fils Ali consolide l'empire mais ne tarde pas à affronter à la fois les chrétiens et les Almohades. Admirés pour leur souffle vivifiant et pour leur apport civilisationnel, critiqués pour leur excès de rationalisme, les Almoravides sont supplantés à la tête de l'empire par les Almohades.
Ibn Khaldoun, considéré comme l'un des premiers théoriciens de l'histoire des civilisations et fondateurs de la sociologie politique, a formulé une fameuse théorie expliquant ces splendeurs et décadences, confrontant civilisations rurales (umran badawi) et civilisations urbaines (umran hadari), subissant toutes une loi cyclique, à l'échelle humaine.
Alors que les Amoravides étaient à l'apogée de leur civilisation, voit le jour dans les montagnes du Haut-Atlas, à Tinmel, le mouvement Mouahiddi (proclamant Tawhid, l'Unité divine) marqué par son rigorisme, opposé au malékisme.
Il est inspiré par le chef spirituel masmoudien, Mehdi ben Toumert, organisateur d'une communauté religieuse et militaire, proclamé Mehdi. Il impose l'achaârisme, à la suite de ses rencontres en Orient avec de grands Imams et en fait le fondement de son mouvement Unitarien.
Son lieutenant Abd-el-Moumen devient le premier chef de la dynastie almohade et règne sur le Maghreb et l'Andalousie avec le titre de calife et prince des Croyants, détaché du califat d'Orient. Les Almohades produisent une brillante civilisation et marquent des victoires retentissantes contre les royaumes chrétiens notamment à Alarcos. Mais la perte de Valence puis de Séville et surtout, la poussée des Berbères Zénètes Mérinides sonnent le glas pour les Almohades.
Par Mouna Hachim, écrivain-chercheur
http://www.yawatani.com/La-monarchie-marocaine-d-Idris-1er-a-Mohammed-VI_a1514.html
Après la mort de Youssef ben Tachfine en 1106, son fils Ali consolide l'empire mais ne tarde pas à affronter à la fois les chrétiens et les Almohades. Admirés pour leur souffle vivifiant et pour leur apport civilisationnel, critiqués pour leur excès de rationalisme, les Almoravides sont supplantés à la tête de l'empire par les Almohades.
Ibn Khaldoun, considéré comme l'un des premiers théoriciens de l'histoire des civilisations et fondateurs de la sociologie politique, a formulé une fameuse théorie expliquant ces splendeurs et décadences, confrontant civilisations rurales (umran badawi) et civilisations urbaines (umran hadari), subissant toutes une loi cyclique, à l'échelle humaine.
Alors que les Amoravides étaient à l'apogée de leur civilisation, voit le jour dans les montagnes du Haut-Atlas, à Tinmel, le mouvement Mouahiddi (proclamant Tawhid, l'Unité divine) marqué par son rigorisme, opposé au malékisme.
Il est inspiré par le chef spirituel masmoudien, Mehdi ben Toumert, organisateur d'une communauté religieuse et militaire, proclamé Mehdi. Il impose l'achaârisme, à la suite de ses rencontres en Orient avec de grands Imams et en fait le fondement de son mouvement Unitarien.
Son lieutenant Abd-el-Moumen devient le premier chef de la dynastie almohade et règne sur le Maghreb et l'Andalousie avec le titre de calife et prince des Croyants, détaché du califat d'Orient. Les Almohades produisent une brillante civilisation et marquent des victoires retentissantes contre les royaumes chrétiens notamment à Alarcos. Mais la perte de Valence puis de Séville et surtout, la poussée des Berbères Zénètes Mérinides sonnent le glas pour les Almohades.