http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Actualite/IVG-Les-mesures-de-Bachelot-177825/
Elle a choisi la Journée de la Femme pour évoquer de nouvelles mesures. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a en effet annoncé lundi une augmentation de près de 50% de la rémunération des médecins pour une interruption involontaire de grossesse (IVG). Le but? Faciliter la prise en charge des grossesses non-désirées, mais aussi endiguer la fermeture des centres pratiquant cet acte médical, qui sont souvent déficitaires. A titre d'exemple, le remboursement du type d'IVG le plus fréquent passerait de 323 euros à 625 euros. Un effort financier de 27 millions d'euros par an "qui vise à garantir un accès égal à l'Interruption volontaire de grossesse dans les établissements et chez les professionnels de santé", a déclaré la ministre lors d'une conférence de presse.
Parallèlement, le gouvernement va examiner avec les laboratoires pharmaceutiques les moyens de parvenir à un remboursement par l'assurance maladie de certaines méthodes de contraception non prises en charge, comme les patchs et les anneaux. Roselyne Bachelot avait déjà émis des mesures début février, après la remise du rapport de l'Inspection générale des Affaires sociales (Igas) au gouvernement. A l'époque, la ministre avait déclaré qu'elle allait, entre autres, mettre "le paquet" sur l'information sexuelle dans les établissements scolaires. Elle souhaitait également que les mineures puissent consulter anonymement et gratuitement un médecin généraliste pour accéder à la contraception.
85% des Françaises pour l'avortement
Pour répondre au problème des zones notamment rurales où les jeunes filles n'ont pas accès à un centre de planning familial, le gouvernement va mettre en place une consultation gratuite auprès de médecins généralistes volontaires. Les futures agences régionales de santé seront chargées d'identifier les zones et d'inciter à la signature de conventions avec les médecins. D'après le rapport, quatre Françaises sur dix auront recours un jour à l'IVG, soit environ 200.000 femmes chaque année.
Légalisée en 1975 et étendu à douze semaines de grossesse en 2001, l'avortement est cher au cœur des Françaises. Selon une étude Ifop-Alliance publiée le 4 mars, 85% d'entre elles se disent favorables à l'IVG. Toutefois, six sondées sur dix estiment que le taux d'interruption volontaire de grossesse pratiqué actuellement, un pour quatre naissances, reste trop élevé. Quant aux causes qui poussent les femmes à avorter en cas de grossesse imprévue ou difficile, la situation matérielle arrive en première position (47%). Et 83% des Françaises en sont persuadées: l'avortement laisse des traces psychologiques indéniables et difficiles à vivre.
je pense qu'il est tres clair que
1. la hausse du forfait correspond à une volonter d'eviter la FERMETURE de centre d'IVG et non pas d'augmenter le nombre d'IVG
2. que cela s'inscrit dans un programme de devellopmeent de la contraception engénéral et pas seulement de l'IVG
3. que la population feminine considere que l'IVG est un acte extreme et traumatisant à n'utiliser qu'en dernier recourt et non pas un moyend e contraception.
la politique actuelle ne semble pas vouloir inverser cette tendance.
Encore une fois tu a pris un fais, l'a sorti de son contexte et nous a broder un théorie du complot abracadabrante.