amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Une enseignante d’un lycée de Rabat a été sanctionnée à cause des ses publications sur Facebook. Son tort: avoir partagé des photos et des statuts jugés "subversifs".
Mina Bouchkioua, professeur de philosophie, a été suspendue la semaine dernière de ses fonctions, avant d’être rétrogradée du lycée au primaire. Le directeur de l’établissement, à l’origine de cette sanction, a jugé subversives les publications de l’enseignante sur Facebook.
”Il me reprochait de propager des idées allant à l’encontre des valeurs de la société, justifiant sa décision par le fait que mes élèves ont accès à mes statuts et mes photos. Il a profité d’un incident banal qui s’est produit dans ma classe pour déclencher une enquête et me suspendre", confie au HuffPost Maroc Mina Bouchkioua, dont le récit n’a pas manqué de susciter l’indignation sur les réseaux sociaux.
L’enquête, qui n’a duré que deux heures, s’est déroulée dans le bureau du directeur, en présence d’un délégué du ministère de l’Education nationale. “On m’a ensuite affectée dans une classe de primaire comme enseignante d’arabe et de français. C’est une sanction aussi pour ses élèves car je n’ai jamais enseigné ces matières”, déplore Mina Bouchkioua.
Contacté par le HuffPost Maroc, le ministère de l’Education confirme les faits, se disant toutefois incapable de fournir plus de détails.
http://www.huffpostmaghreb.com/2014/12/20/professeur-retrogradee_n_6359822.html
Mina Bouchkioua, professeur de philosophie, a été suspendue la semaine dernière de ses fonctions, avant d’être rétrogradée du lycée au primaire. Le directeur de l’établissement, à l’origine de cette sanction, a jugé subversives les publications de l’enseignante sur Facebook.
”Il me reprochait de propager des idées allant à l’encontre des valeurs de la société, justifiant sa décision par le fait que mes élèves ont accès à mes statuts et mes photos. Il a profité d’un incident banal qui s’est produit dans ma classe pour déclencher une enquête et me suspendre", confie au HuffPost Maroc Mina Bouchkioua, dont le récit n’a pas manqué de susciter l’indignation sur les réseaux sociaux.
L’enquête, qui n’a duré que deux heures, s’est déroulée dans le bureau du directeur, en présence d’un délégué du ministère de l’Education nationale. “On m’a ensuite affectée dans une classe de primaire comme enseignante d’arabe et de français. C’est une sanction aussi pour ses élèves car je n’ai jamais enseigné ces matières”, déplore Mina Bouchkioua.
Contacté par le HuffPost Maroc, le ministère de l’Education confirme les faits, se disant toutefois incapable de fournir plus de détails.
http://www.huffpostmaghreb.com/2014/12/20/professeur-retrogradee_n_6359822.html