Vous revendez votre poussette ? le sénat oblige le bon coin à le déclarer au fisc.

  • Initiateur de la discussion AnvienMembre
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Hibou57

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Belisama à dit:
D'une part, oui mais je parle également et surtout de la détermination de la valeur d'un objet/service.
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OK. C’est justement là que ça coince. Parce que typiquement, le citoyen fait une évaluation élevée de ce qu’il fourni, et une évaluation faible de ce qui est fourni par les autres.
 
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AnvienMembre

Non connecté
Hibou57 à dit:
OK. C’est justement là que ça coince. Parce que typiquement, le citoyen fait une évaluation élevée de ce qu’il fourni, et une évaluation faible de ce qui est fourni par les autres.
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Là je parle de la valeur d'échange et d'usage, si on ne parle pas de la même chose et que tu ne pars pas de ces notions, ça ne sert à rien d'en débattre, on ne partira pas du même postulat ni des mêmes bases...
 
Dernière modification par un modérateur:
Hibou57

Hibou57

Comme-même (tm)
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Belisama à dit:
Le souci, c'est que même quand des initiatives naissent et rencontrent du succès, elles sont souvent canibalisées. Là où l'économie collaborative pour en respecter les fondements demande plutôt une échelle locale, les grandes entreprises s'engouffrent dans la brèche pour s'en emparer et y appliquer des logiques capitalistes cf. tous les sites de covoiturage rachetés par Blablacar par exemple.
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Là d’accord, mais les gens n’en sont pas innocents. Si un site ou une activité est revendue à un gros, c’est que la personne qui l’a créé a bien voulu la vendre. Et les autres gens n’en sont pas innocent non‑plus avec le suivisme, il n’y a qu’à voir comme Facebook ou Wikipédia absorbent tout le net net, qui était censé être le lieu de la pluralité et de la démocratie.

Je ne conteste pas l’existence des phénomènes, ce que je conteste, c’est la prétendue innocence des gens.
 
A

AnvienMembre

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Hibou57 à dit:
Là d’accord, mais les gens n’en sont pas innocents. Si un site ou une activité est revendue à un gros, c’est que la personne qui l’a créé a bien voulu la vendre. Et les autres gens n’en sont pas innocent non‑plus avec le suivisme, il n’y a qu’à voir comme Facebook ou Wikipédia absorbent tout le net net, qui était censé être le lieu de la pluralité et de la démocratie.

Je ne conteste pas l’existence des phénomènes, ce que je conteste, c’est la prétendue innocence des gens.
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En même temps, difficile de résister, tu ne peux pas accuser les créateurs sans critiquer le système qui nourrit tout ça...
 
Hibou57

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Belisama à dit:
Là je parle de la valeur d'échange et d'usage, si on ne parle pas de la même chose et que tu ne pars pas de ces notions, ça ne sert à rien d'ne débattre, on ne partira pas du même postulat ni des mêmes bases...
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Je vois. Mais j’ai du mal à me restreindre à cette seule chose, je ne peux pas m’empêcher de voir le tout.
 
Hibou57

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Belisama à dit:
Non le système capitaliste, qu'il faut voir plus comme une ontologie que comme un système économique.
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C’est un point de vue idéologique. Je m’en tiens à la définition du dictionnaire : Capitalisme (cnrtl.fr)
CNRTL à dit:
Système économique caractérisé par la concentration de gros capitaux en vue de promouvoir la production et les échanges commerciaux.
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Le mot « capitalisme » a été dévoyé. Pour l’extrême‑gauche, un capitaliste, c’est simplement un commerçant ou quelqu’un chez qui on ne peut pas se servir gratuitement ; pour les autres, le mot est souvent utilisé comme un synonyme de « avidité ».

Et justement, c’est plutôt l’avidité qui est du domaine de l’« être ».
 
A

AnvienMembre

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Hibou57 à dit:
C’est un point de vue idéologique. Je m’en tiens à la définition du dictionnaire : Capitalisme (cnrtl.fr)


Le mot « capitalisme » a été dévoyé. Pour l’extrême‑gauche, un capitaliste, c’est simplement un commerçant ou quelqu’un chez qui on ne peut pas se servir gratuitement ; pour les autres, le mot est souvent utilisé comme un synonyme de « avidité ».

Et justement, c’est plutôt l’avidité qui est du domaine de l’« être ».
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Je m'en tiens aux grands écrits qui ont été les sources des normes du système capitalisme, Mandeville, Adam Smith etc... C'est bien Mandeville qui dans la fable des abeilles pour parler du manque de moral du Capitalisme...

https://books.google.fr/books?id=ZK...zAA#v=onepage&q=La Fable des abeilles&f=false

C'est même plutôt logique, quand on analyse le capitalisme de manière historique et sa concomitance avec les écrits des 'Lumières'...
 
Hibou57

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Belisama à dit:
Je m'en tiens aux grands écrits qui ont été les sources des normes du système capitalisme, Mandeville, Adam Smith etc... C'est bien Mandeville qui dans la fable des abeilles pour parler du manque de moral du Capitalisme...

[…]
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Qu’y a‑t‑il d’immorale dans le capitalisme selon la définition du mot ? Ce n’est quand‑même pas le fascisme ou le nazisme, dont les définitions désignent une chose immorale sans faire de doute. Désigner le capitalisme comme immoral, c’est sûrement prendre l’immoralité de certaines personnes, pour une immoralité intrinsèque du capitalisme. Ors, le capitalisme n’est pas intrinsèquement immoral, il est même une évidence : quand on anticipe de devoir entreprendre une chose d’ampleur, on doit prévoir les moyens et les accumuler au préalable.

Je me renseignerai sur la fable des abeilles, que je ne connais pas, mais je crois déjà savoir l’erreur qui y est faite.
 
A

AnvienMembre

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Hibou57 à dit:
Qu’y a‑t‑il d’immorale dans le capitalisme selon la définition du mot ? Ce n’est quand‑même pas le fascisme ou le nazisme, dont les définitions désignent une chose immorale sans faire de doute. Désigner le capitalisme comme immoral, c’est sûrement prendre l’immoralité de certaines personnes, pour une immoralité intrinsèque du capitalisme. Ors, le capitalisme n’est pas intrinsèquement immoral, il est même une évidence : quand on anticipe de devoir entreprendre une chose d’ampleur, on doit prévoir les moyens et les accumuler au préalable.

Je me renseignerai sur la fable des abeilles, que je ne connais pas, mais je crois déjà savoir l’erreur qui y est faite.
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Eh bien tu reviendras me parler de la moralité du capitalisme quand tu l'auras lue ;).
 
Shiryu

Shiryu

Belisama à dit:
L’obligation est sans exceptions et commence donc dès le premier euro reçu, voire même dès l’inscription sur n’importe quelle plateforme. Il ne précise pas non plus que ces données ne doivent être transmises que si la plateforme en a connaissance, ce qui laisse un flou sur l’éventuelle obligation des plateformes web de collecter toutes les données qu’elles n’ont pas actuellement. Faudra-t-il qu’elles s’assurent de l’identité des utilisateurs pour transmettre les bonnes informations ou fisc, ou que Le Bon Coin, par exemple, se mette à vérifier si un objet mis en vente a bien été vendu au prix annoncé ?


La secrétaire d’État au numérique Axelle Lemaire a tenté de faire entendre raison au Sénat, qui est aux mains de l’opposition, mais en vain. Les sénateurs sont apparus obsédés par l’idée de tout savoir sur les revenus obtenus par les internautes à travers le Web (peu importe qu’il y ait bénéfice ou non), pour s’assurer qu’ils soient bien déclarés en bonne et due forme à la fin de l’année.

« L’objectif est louable », a admis Axelle Lemaire, en pointant toutefois du doigt une série de problèmes, en particulier pour la vie privée. « C’est irréaliste et dangereux », a-t-elle lancé, en s’insurgeant contre l’idée que tout ce qui est fait en ligne devrait être connu de l’État. « Ce n’est pas parce que c’est du numérique qu’il faut tout déclarer ! C’est pas parce qu’on vend une poussette qu’il faut le déclarer ».
« Ce que vous proposez est trop complexe, ça ne pourra pas être mis en œuvre », a-t-elle de toute façon prévenu. Les modalités d’application étant laissées à un décret, il est fort probable que même s’il était confirmé en CMP, un tel décret ne verra jamais le jour.
« À l’heure actuelle, il n’y a que deux catégories d’organisations ou d’entités qui ont une obligation de transmission à l’administration : les banques, et les employeurs. Étendre une telle obligation à des plateformes pour tous les secteurs, dans tous les cas de figure, risque de mettre un véritable coup de frein à l’économie collaborative ».

Source: http://www.numerama.com/politique/1...oblige-le-bon-coin-a-le-declarer-au-fisc.html
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Il existe aussi des initiatives locales afin de promouvoir ces circuits de réutilisation de produits (ventes/dons/services). Exemple pris totalement au hasard de la communauté urbaine de Dunkerque dans le Nord :cool:

http://www.cud.eco-mairie.fr/splash
 
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