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Drianke

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Al Hoceima: report du procès de 21 accusés à Casablanca



La Cour d’appel de Casablanca a reporté au 3 octobre prochain le procès d’un groupe d’individus mis en cause dans les événements d’Al Hoceima, apprend-on mardi de source judiciaire.
La Cour a pris cette décision pour permettre aux avocats de la défense de mieux préparer le dossier de ce procès, dont la première audience a débuté dans la matinée.

Le groupe composé de 21 accusés, dont 3 en état de liberté, a comparu, en audience publique, devant la première chambre criminelle, qui les poursuit pour divers chefs d’accusation.

Un quatrième mis en cause, poursuivi en état de liberté, ne s’est pas présenté devant la Cour "faute de convocation", selon la défense qui assure que son client comparaîtra lors de la prochaine audience.

Cinq prévenus doivent répondre, chacun en ce qui le concerne, de plusieurs chefs d’inculpation, notamment "atteinte à la sécurité intérieure de l’État", "tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage", "préparation d’une conspiration contre la sécurité intérieure" et "réception de fonds, de donations et d’autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d’attenter à l’unité et la souveraineté du Royaume".

Ils sont également accusés "d’ébranler la loyauté des citoyens envers l’État marocain et les institutions nationales", "la participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée", "la tenue de rassemblements publics sans autorisation" et "la participation à un attroupement armé".

En ce qui concerne les autres mis en cause, ils sont poursuivis, entre autres, pour les délits "d’offense et de violence à l’encontre des éléments des forces publiques, ayant causé des blessures avec préméditation, la désobéissance armée, la détérioration de véhicules et de biens publics".

menara.ma
 

Drianke

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Les détenus du Hirak scandent « Plutôt la mort que l’humiliation » à l’intérieur du tribunal de Casablanca



Lors de la première audience du procès des détenus du Hirak, qui a eu lieu ce mardi 12 septembre à la chambre criminelle près de la Cour d'appel de Casablanca, Nabil Ahamjik et ses 20 compagnons ont scandé « Plutôt la mort que l’humiliation » à l’intérieur du tribunal.

 

Drianke

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La Cour d'appel d'Al-Hoceima condamne le journaliste El Mahdaoui à un an de prison ferme



Condamné en juillet dernier à trois mois de prison ferme en première instance, le journaliste Hamid El Mahdaoui a été condamné, ce mardi matin, par la Cour d'appel d'Al-Hoceima, à un an de prison ferme.

Connu pour son soutien au Hirak du Rif, le directeur du site Badil.info, qui a été poursuivi selon le code pénal pour "incitation des citoyens à enfreindre la loi" et "La participation à l'organisation d'une manifestation interdite", a également été écopé d'une amende de 20 000 dirhams.

Un autre procès attend le journaliste à Casablanca. Le parquet local le poursuit pour “non dénonciation de l’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat » suite à une conversation téléphonique que le journaliste aurait eu avec un MRE qui aurait menacé d’introduire des armes au Maroc.

rifonline
 

Drianke

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Solidarité avec le Hirak du Rif : Un rifain en grève de la faim devant le siège de l’ONU à Genève



Un activiste Rifain a annoncé qu’il entame, à partir du mercredi 20 septembre, une grève de la faim devant le siège européen de l’ONU à Genève en Suisse.

Contacté par Rifonline, l’activiste Kamal BAITAHA, résidant en Espagne, a exprimé à notre rédaction son « intention de mener cette grève jusqu’à la libération des détenus du Hirak du Rif ».

Il convient de rappeler qu’une marche contestataire en soutient au Hirak est également prévue ce jeudi 21 septembre dans cette ville Suisse de renommé internationale en matière des droits de l'homme et de la diplomatie.

A signaler que ces formes contestataires inédites coïncident avec l’intervention d’une délégation ministérielle marocaine au Conseil des droits de l’homme, une instance relevant de l’ONU basée à Genève.
 

Drianke

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Hirak du Rif vu par le grand chercheur rifain Ali El Idrissi . Interview spéciale

 
@blondin, je lis tes interventions et je trouve que tu es trop raciste. Dire que les rifains relèvent le niveau désolé d' en douter car les attentats que la France et la Belgique ont subient a été fait par des rifains d' Europe. Tu devrais changer ta façon de parler. Tout les rifs qui ont de l' argent ne viennent même pas investir dans leur ville. Ils construisent dans d' autres villes...
 
blondin est raciste envers les mononeurones surtout ceux qui veulent perdre 20 kg en 3 semaines
Vous n'allez pas nous casser les pieds avec les theories de Vermeren et leur 6 rifains qui a été totalement
mise à mal par l'origine "ethnique" (puisque cela vous fascine vous les non racistes obsédés par l'origine ethnique)des derniers auteurs d'attentats marocains aussi bien de Londres,de Finlande ou de Barcelone qui sont soit casaoui, soit fassi soit du centre du maroc Aghbala et midelt pour la cellule de Barcelone
Quand cela arrange le marocain de se démarquer il stigmatise le rifain par contre il se fait tout petit quand finalement
il se rend compte qu'il n' y a ni ethnie ni origine régionale au djihadisme et câ râââle d'une couverture marocophobe de djeuneafrique quand il lui plaisait de poster des theories xénophobes de Pierre auparavant...Pierre Vermeren à la poubelle de l'histoire on vous avait prévenu pourtant !
Arrêtez de polluer ce topic!

Tu as vraiment un grain mon pauvre et ne t' en déplaise je te critique si je veux. Tu es complètement à côté de tes pompes...
 

Drianke

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Le Hirak du Rif présent en force au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève



Le ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme, Mustapha Ramid, a pris part, ce mercredi 21 septembre, à la 36ème cession du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève (Suisse) oû il a abordé la situation des droits de l’homme au Maroc.

D’après Aziz Idamine, président du Centre des Jeunes pour les Droits et Libertés, qui a assisté à la plaidoirie du ministre, une dizaine de questions en matière de la situation des droits de l’homme dans le Rif ont été soumises au responsable marocain , qui, selon notre interlocuteur , n'a pas été en mesure d’y apporter des réponses.

 

Drianke

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Déclaration de Khalid Izri lors de la fête de l’Humanité

 

Drianke

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Interview avec Kamal Thawist en grève de la faim à Genève


En guise de solidarité avec les détenus du Hirak du Rif, Kamal Thawist est arrivé, ce dimanche 24 septembre, à son quatrième jour de la grève de la faim qu’il observe devant le siège européen des Nations Unis à Genève, en Suisse.

Dans une interview accordée à Rifonline.net, l’activiste, qui a commencé son action jeudi dernier et qui la termine ce dimanche, se dit "prêt à entamer des autres formes contestataires dans les jours à venir pour réclamer la liberté des détenus du Hirak".

Regardez l’interview :


rifonlien
 
Hirak du Rif : Nawal Ben Aissa en garde à vue après sa participation à la manifestation d’Imzouren

Nawal Ben Aissa, la grande figure féminine du mouvement contestataire du Rif, a été arrêtée, ce lundi 25 septembre.

Mariée et mère de 4 enfants, Nawal Ben Aissa, 36 ans, aurait fait l’objet de l’arrestation après avoir participé à la manifestation contestataire qui a eu lieu hier soir à Imzouren.

L’information qui a été révélée par l’activiste Loubna Amghar vient d’être confirmée par l’artiste du Hirak du Rif, Silya Ziani, qui précise sur sa page Facebook que Nawal est actuellement en garde à vue à Al-Hoceima.

http://www.rifonline.net/Hirak-du-R...tion-a-la-manifestation-d-Imzouren_a2078.html
 

Drianke

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Hirak: L’observatoire marocain des prisons s’inquiète de l’état de santé des détenus

L’Observatoire marocain des prisons a exprimé lundi ses vives inquiétudes sur l’état de santé de détenus duhirak, en grève de la faim pour réclamer leur libération selon l’ONG.

Dans un communiqué, l’OMP a dit suivre avec préoccupation le cas des détenus du mouvement contestataire en grève de la faim, en particulier ceux transférés d’Al-Hoceïma vers les prisons de Casablanca, Fès, Taza et Taourirt.

L’ONG, qui ne mentionne pas le nombre de détenus concernés, appelle l’Administration pénitentiaire à ne pas faire pression sur les grévistes et à ne pas les menacer, à leur garantir un suivi quotidien et à respecter la dignité de leurs proches.

La contestation populaire a démarré en octobre 2016 à Al-Hoceïma et dans les localités voisines pour demander le développement économique de cette région longtemps marginalisée.

Selon les chiffres officiels, 216 personnes sont aujourd’hui derrière les barreaux, dont 47 en attente de jugement à la prison de Casablanca, et 169 ont déjà été condamnées ou sont en attente de jugement à la prison d’Al-Hoceïma.
Des proches ont fait état, à plusieurs reprises, de grèves de la faim de quelques uns de ces détenus, à chaque fois démenties par l’administration pénitentiaire.

Selon le secrétaire général de l’OMP, Abdellah Mesdad, 37 détenus ont entamé une grève de la faim depuis une dizaine de jours, parmi lesquels Nabil Ahamjik, considéré comme le numéro 2 du mouvement, l’activiste Mohamed Jelloul ou encore le journaliste Hamid El Mahdaoui, récemment condamné à un an de prison.

Le leader du hirak, Nasser Zefzafi, dont le procès est prévu début octobre, ne figurerait pas parmi les grévistes, d’après des sources bien informées.

lalettre.ma
 

Drianke

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Hirak: Nawal Benaissa poursuivie pour « incitation à la protestation »



L’activiste du Hirak du Rif, Nawal Benaissa a été arrêtée lundi par la police d’Al-Hoceima puis relâchée dans la soirée. Elle sera néanmoins poursuivie en état de liberté sous le chef d’inculpation d’incitation à la protestation sur le réseau social Facebook. Son procès est prévu pour octobre prochain.
Il est à signaler que Nawal Benaissa, 36 ans, mère de quatre enfants, qu’on surnomme parfois « la relève de Nasser Zefzafi » n’a pas pris part à la récente manifestation d’Imzouren, petite ville voisine d’Al-Hoceima.

Tout de suite après sa libération, elle a posté sur sa page le message suivant: « Le destin a voulu que je sois au Maroc accusée et poursuivie en état de liberté pour incitation et on m’a libérée après avoir fixé la date de mon procès pour le mois d’octobre ».

Elle a ajouté: « Je suis désolé pour toutes les personnes à qui j’ai causé larmes et douleur aujourd’hui. Je regrette que mes quatre enfants aient vécu une scène à laquelle ils ne s’attendaient pas et un jour noir. Mais que pouvons nous faire alors que nous sommes poursuivis sur la base d’accusations tissées à partir de post sur Facebook? »

Nawal Benaissa est devenue célèbre au lendemain de l’arrestation de Nasser Zefzafi. Très active sur les réseaux sociaux, elle défend les revendications du Rif et soutient les détenus du Hirak à travers ses écrits et ses vidéos.

lesiteinfo.ma
 
Qui gère le navire ? Il délègue ça à ses conseillers ? Le fameux gouvernement sous marins...

J'ai comme l'impression qu'il fuie de plus en plus la gestion du pays. Rien qu'en un an, on peut dénombrer ses longues périodes de vacances, une fois à Cuba, plusieurs fois en France, en Grèce, en Turquie...
En partant il ne m’a pas dis qui allait gérer le pays.... mais vu comment ça se passe personne ne gère rien du tout, personne ne prend de décisions tout le monde à peur de la cour des comptes.... qui c qui trinque? C’est nous....
 
Au Maroc, la grève de la faim des détenus du mouvement de contestation Hirak se poursuit. Leur revendication est essentiellement politique, ils réclament la libération sans condition de tous les détenus du mouvement – ils seraient au moins 300 selon les avocats – et l'amélioration des conditions socio-économiques des habitants du Rif. Depuis plus de deux semaines, ils seraient plus d'une trentaine à avoir cessé de s'alimenter et depuis quelques jours plusieurs d'entre eux auraient aussi arrêté de boire et de manger du sucre, ce qui inquiète de plus en plus leurs avocats. L'Observatoire marocain des prisons se dit lui aussi aujourd'hui très inquiet de leur situation et demande aux autorités pénitentiaires de leur garantir un suivi quotidien.

Plusieurs grévistes de la faim du mouvement Hirak emprisonnés à Casablanca sont devenus très faibles. Un de leurs avocats confie avoir décidé ne plus leur rendre visite pour ne pas les fatiguer. L'observatoire des prisons s'inquiète également de la dégradation de leur état de santé en particulier pour ceux qui ont arrêté de boire.
« Après la grève de l’eau, depuis cinq jours, l'un des détenus perd de façon répétée sa conscience. Il y a aussi le cas d'un autre prisonnier qui, après douze jours de grève, vomit du sang plusieurs fois. Un autre détenu saigne également du nez de façon répétée », raconte Abdellah Mousseddad, secrétaire général de l'Observatoire marocain des prisons.
L'Observatoire des prisons appelle l'administration à suivre au quotidien leur état de santé. L'organisation a aussi demandé il y a quatre jours une audience avec la délégation générale pénitentiaire. Une administration qui ne reconnaissait mardi 26 septembre que la grève de la faim de trois détenus. Les autres continuent de s'alimenter et ne présentent pas les signes physiques préoccupants assure le communiqué officiel rendu public.

http://www.rfi.fr/afrique/20170927-maroc-etat-sante-plusieurs-detenus-mouvement-hirak-degrade
 

Siphax1

ⵜⴰⵎⴰⵣⵖⴰ - Tamazɣa
VIB
Un journaliste de The Guardian en reportage à Al Hoceima expulsé du Maroc

Alors qu’il effectuait un reportage à Al Hoceima sur le Hirak rifain pour The Guardian, le journaliste Saeed Kamali Dehghan a été expulsé du Maroc le 28 septembre.

Saeed Kamali Dehghan, journaliste pour le quotidien britannique The Guardian se souviendra de son premier séjour express sur le sol africain. Selon des sources concordantes, confirmées par les autoritées, il a été contraint de prendre un avion le 28 septembre au départ de Casablanca, après avoir été interpellé par les autorités la veille à Al Hoceima, alors qu’il rencontrait des figures du mouvement de contestation rifain.

Le journaliste, davantage habitué aux sujets liés à l’Iran, a atterri le 25 septembre à Marrakech avec enthousiasme. "Première fois en Afrique. Bonjour Marrakech," publie-t-il alors sur Facebook. Dans la cité ocre, il couvre le Forum Women in Africa qui réunit des femmes influentes de tout le continent. À son issue le 27 novembre, il se rend à Al Hoceima pour un reportage sur le Hirak. Il rencontre alors des figures du mouvement avec lesquelles il a préalablement établi le contact.

"Il m’avait contacté pour me voir et faire un article sur le Hirak. Avec Nawal Benaissa [figure du mouvement NDLR], on l’a vu le 27 septembre, à l’hôtel Mercure. On a parlé du Hirak, de mon rapport à la salafia...", nous explique El Mortada Iamrachen, ancien salafiste et autre figure du Hirak. Il poursuit : "Au bout d’une trentaine de minutes, des hommes en civil sont venus le chercher. Il s’est levé, et il est revenu nous dire qu’il devait aller au commissariat. J’ai demandé ce qu’il se passait. On n’a rien voulu me dire, simplement que tout allait bien. Depuis, on n’a pas de nouvelles".

D’après le journaliste indépendant Imad Stitou qui était en contact avec Saeed Kamali, ce dernier a été transféré vers Casablanca dans la soirée du 27, quelques heures après son interpellation. Le 28 au matin, Saeed Kamali a alors indiqué à ses proches qu’il devait prendre un avion à midi, pour Londres.

...La suite
 

Drianke

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Contributeur
Hirak du Rif : Reprise sous haute tension des procès d'El Mahdaoui et du « groupe Ahamjik » + Vidéos


Les procès du journaliste Hamid El Mahdaoui et du « groupe Ahamjik », contenant en outre du « dynamo du Hirak », une vingtaine d’autres activistes Rifains, ont repris ce mardi à la cour d'appel de Casablanca, dans une ambiance tendue.

L’ambiance a été allumée par l’installation des caméras des deux chaînes publiques marocaines, Al OULA et 2M. Une chose qui a été catégoriquement refusée par les détenus et le collectif de défense.

Après un échange houleux entre les avocats et le juge au sujet desdites cameras, l’audience a été levée et reportée au 17 octobre prochain.




 

Drianke

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Un sit-in en solidarité avec les détenus du Hirak (VIDEO)



Un sit-in en solidarité avec les prisonniers d’El Hoceima a été organisé ce mardi à Casablanca par le Comité de soutien aux détenus du Hirak en concertation avec l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH). Amina El Khalil, membre du Comité, a évoqué à Le Site Info la dégradation inquiétante de la santé de certains détenus, ainsi que les conditions de leur détention, notamment la couverture de leurs cellules avec une peinture opaque.


lesiteinfo.ma
 

Drianke

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Hirak du Rif : Peine de 5 ans en appel pour le jeune qui avait été condamné à 20 ans en première instance



La cour d’appel d’Al-Hoceima a condamné, ce mercredi 11 octobre, le jeune activiste du Hirak Jamal Oulad Abdennebi à 5 ans de prison ferme.

Poursuivi, entre autre, pour avoir « mis le feu dans un bâtiment, incendié des moyens de transport, participer à une manifestation non autorisé et désobéissance» pendant les derniers événements d’Al-Hoceima, le jeune activiste, avait été condamné en première instance à 20 ans de prison ferme.

Des sources bien informées ont révélé que la cour d’appel a abandonné un certain nombre d'accusations pour lesquelles le jeune homme de 18 ans avait été condamné en première instance.

Le père du jeune homme avait déclarée, lors d’une conférence de presse organisée la semaine dernière à Casablanca, que son fils était innocent, tout en assurant, avec 5 témoins à l’appui, que le jeune homme n’a pas participé à la manifestation pendant laquelle se sont produits les événements pour lesquels est poursuivi.


rifonline
 

Drianke

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Maroc : Liste des prisonniers du Hirak qui mènent une grève de la faim



Voici une liste de 30 prisonniers politiques de la région du Rif qui mènent une grève de la faim. Rabia Alablaq et Mohammed Jelloul, depuis le 8 septembre. Nabil Ahmajik, depuis le 11 septembre. Les deux ont été évacués en urgence vers l’hôpital dans un état de coma. Près de 30 personnes mènent la grève depuis le 14 septembre. Donc, plus d’un mois sans que l’Etat du Maroc manifeste une quelconque pitié pour des militants dont le seul crime est d’avoir exigé un hôpital et une université.

Dans quelques jours, le Hirak ou le mouvement de protestation du Rif soufflera sa première bougie.
En effet, le 28 octobre coïncide avec le date macabre de l’assassinat du jeune Mohcine Fikri, broyé par une benne à ordures.
Pour célébrer l’occasion, une forte mobilisation a été lancée en Europe pour rendre hommage au défunt, réclamer la libération des détenus et satisfaire les revendications du Hirak.

Ainsi, des marches, rassemblements, rencontres et débats sont prévues à partir du 27 octobre, à travers plusieurs villes européennes. A Paris comme à Rotterdam, Amsterdam, Bruxelles, Barcelone, Montpellier, Lyon, etc…

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Pièces jointes

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Drianke

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Maroc: toujours moins de libertés

16 OCT. 2017

Les atteintes aux libertés fondamentales se poursuivent tous azimuths au Maroc. Aussi bien contre les militants du Rif que contre les activistes des Droits fondamentaux. Le chaos judiciaire qui y règne en apparence recouvre une répression peut-être sans précédent contre le droit à l'information. Dans le silence de notre propre gouvernement.

Ce mercredi 11 octobre se tenait en même temps, à Casablanca l'ouverture du procès de 22 inculpés du mouvement contestataire du Rif (Hirak du Rif) et à Rabat la poursuite de celui engagé contre les 7 activistes du journalisme citoyen autour de Maati Monjib.

Dans un cas comme dans l'autre l'audience a été reportée. Au 17 octobre à Casablanca; au 27 décembre à Rabat. Pour ce dernier c'est le 10° report consécutif. Tout se passe comme si le tribunal de première instance ne se résignait pas à juger les inculpés. Cinq d'entre eux sont accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat et risquent cinq ans de prison; deux d'avoir reçu des financements étrangers pour leur association (l'Association Marocaine pour le Journalisme d'investigation). Tous sont engagés dans la construction d'un journalisme citoyen et dans la promotion de nouveaux droits numériques. Ils font l'objet de provocations et d'intimidations constantes (redressement fiscal, écoutes, accusations diffamatoires dans la presse du Régime...). Mais jamais n'arrive le jour du traitement judiciaire de leurs accusations. Tout se passe comme si le dossier était vide et que le renvoi perpétuel était un moyen supplémentaire de pression morale sur les personnes poursuivies, d'intimidation sur tous les autres. Peut-être aussi que la présence d'observateurs étranger (dont cette fois, l'auteur de ces lignes) gênait le pouvoir. Ce dernier attend beaucoup que "l'étranger" (la France et l'Union Européenne en particulier) fasse silence sur ses attentats permanents contre les Droits de l'Homme en échange de l'aide qu'il leur apporterait contre le terrorisme. Mais cette dernière est-elle efficace ? La pénétration toujours plus forte de religieux fondamentalistes dans des cercles aussi importants que le Conseil Supérieur des Oulémas ou le commandement militaire est devenu une menace pour le Royaume lui-même. Leur chantage est constant: aussi bien contre la reconnaissance de nouveaux droits (de la femme mais aussi de la liberté de conscience) et contre l'exercice de la liberté d'expression (le droit d'association ou les droits de la défense). Ils résistent en fait contre les promesses démocratiques dont était porteur le Mouvement du 20 Février (version marocaine du Printemps arabe). C'est la première fois que les avocats qui défendent les 300 militants du Hirak du Rif font l'objet de poursuites. C'est la première fois que sept journalistes qui ont couvert ces évènements sont jetés en prison. Cela n'était jamais arrivé sous Hassan II. Il y a bien un acharnement spécifique contre le droit du citoyen marocain à l'information. Le Maroc est à la 133° place (sur 179) du classement mondial de la liberté de la presse dressé en 2017 par Reporters Sans Frontières. Mais un acteur essentiel occupe le terrain de cette bataille: l'opinion publique internationale. Elle peut et doit exercer les pressions sur ses gouvernements pour qu'aucune connivence ne porte pas atteinte à l'universalité des droits que défendent ces militants de l'honneur et du respect. Cette connivence est devenue coutumière entre la France et le Maroc. Cela passe dans l'immédiat par une récusation du scandaleux protocole modifiant la convention judiciaire franco-marocaine adopté le 23 juin 2015 par l'Assemblée Nationale (suivant un argumentaire honteux d'Elisabeth Guigou). Contre cet "ancien monde", le nouveau président de la République agira-t-il ?

mediapart
 

de passage

I'm just passing through
VIB
Le Hirak du Rif fait réagir des personnalités françaises : « Nous sommes tous des Rifains »



Dans une lettre ouverte, plusieurs personnalités françaises, affirment leur entière solidarité avec le mouvement social pacifique qui ébranle la région du Rif et dénoncent « le silence des autorités françaises ».

Intitulé « nous sommes tous des Rifains », le texte dénonce l’approche sécuritaire menée par l’état marocain contre « la population rifaine qui se bat pour la justice sociale, la dignité et la liberté ».

Le texte, qui rappel de l’histoire de la région du Rif qui garde la mémoire d’une répression sauvage par l’action conjointe de Pétain et de Franco, réclame « l’’arrêt de la répression et la libération immédiate de tous les prisonnier-es politiques », « le respect des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion », et « la satisfaction des revendications et la réponse aux aspirations de dignité et de justice économique et sociale du mouvement des rifains ».

La lettre a été consignée par plusieurs personnalités, notamment Olivier Besancenot (ancien candidat présidentielle, NPA), Sergio Coronado (ancien député, Ecologie Sociale) et Noël Mamère (ancien député).

rifonline

nous sommes tous des catalans :D
ca aurait été plus logique pour des français :p
pourquoi pas on est tous des basques !!
ceux qui ont réagi de la sorte , travaillent pour des puissances étrangers , peut etre ils sont même payés pour dire de telle connerie
 

Drianke

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Contributeur
Hirak du Rif en Belgique : Sit-in et grève de la faim symbolique 100% féminins devant l’ambassade du Maroc



Un sit-in accompagné d’une grève de la faim symbolique a été organisé, ce lundi 16 octobre, devant l'ambassade du Maroc à Bruxelles, Belgique.

Lors de ce sit-in, qui s’est déroulé entre 11h et 15h, les quelques activistes rifaines installées en Belgique, qui ont organisé l’évènement, ont appelé l’état marocain à libérer les détenus du Hirak, en grève de la faim à la prison d’Oukacha à Casablanca, et de satisfaire les revendications sociales et économiques de la population locale.

 
MOBILISATION - Pour commémorer la disparition de Mouhcine Fikri, ils investiront les rues pour crier leur colère. Le comité national de soutien du Hirak lance un appel à manifester le samedi 28 octobre dans tout le Maroc à partir de 18h. Mot d’ordre: "Liberté immédiate des détenus du Hirak et soutien à leur dossier revendicatif". Les sit-in devront, pour le comité national, dénoncer "l’inconscience" et "l’échec" des responsables "à gérer le dossier" d’Al Hoceima.
Dans un communiqué, le comité précise que son appel à organiser des sit-in trouve aussi sa légitimité dans la volonté d’exprimer sa solidarité avec les détenus du Hirak et leurs familles, et de ne pas oublier "les martyres du Hirak". En plus de Mouhcine Fikri, s’ajoutent sur la liste que cite le communiqué Imad Attabi, Abdelhafid El Haddad et cinq autres militants du Hirak décédés le 20 février 2011.

Pour le comité national, ce sera aussi l’occasion de réitérer la revendication des militants des droits de l’Homme de libérer les détenus du Hirak "sans aucune condition" et "de sauver les grévistes de la faim". Le comité national estime, dans son communiqué, qu’il est temps d’"ouvrir un dialogue public avec les leaders du Hirak autour de son dossier revendicatif".
Un appel qui intervient au moment où les procès des détenus du Hirak se tiennent presque chaque mardi à la Cour d’appel de Casablanca. Ce mardi, la première audience du procès de Nasser Zefzafi a été suspendue, pour être reportée au même jour de la semaine prochaine.
Nos confrères d’Al Yaoum24 décrivent "une séance houleuse" lors de laquelle "Nasser Zefzafi a scandé: 'la mort et non le mépris' et 'vive le Rif'". Des slogans repris en chœur par un groupe d’une trentaine de détenus qui l’accompagnait et par les familles qui ont envahi la salle d’audience, toujours d’après Al Yaoum24.

En attendant une nouvelle audience
Selon la MAP, l’ajournement de l’audience est lié à la demande des avocats de la défense d’un délai d’au moins trois semaines afin "d’avoir de nouvelles concertations avec leurs clients et approfondir l'examen du dossier". Le parquet, ajoute la même source, a, toutefois, insisté sur "le déroulement du procès dans des délais raisonnables", soulignant "sa disposition à fournir à la défense tout document qu’elle juge important". Une séance consacrée à l’examen des requêtes de liberté conditionnelle au profit de certains mis en cause et de la demande du ministère public de joindre tous les dossiers des accusés dans les événements d’Al Hoceima se tiendra jeudi, précise par ailleurs la MAP.
Sur la liste des chefs d’inculpations qui pèsent sur les détenus du Hirak, rappelle l'agence, figurent "atteinte à la sécurité intérieure de l’État", "tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage" et "réception de fonds, de donations et d’autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d’attenter à l’unité et la souveraineté du royaume". À la liste s’ajoutent aussi les accusations "d’ébranler la loyauté des citoyens envers l’État marocain et les institutions nationales", "la participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée" et "la tenue de rassemblements publics sans autorisation".
http://www.huffpostmaghreb.com/2017/10/24/hirak-un-appel-a-manifester_n_18368348.html
 

Drianke

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Le Hirak du Rif provoque un « séisme politique » au Maroc : Le roi limoge plusieurs ministres et un haut fonctionnaire



Le séisme politique promis par Mohammed VI dans le dernier discours du roi devant le parlement a bien eu lieu. Un communiqué publié par la MAP nous apprend que Le roi, qui a reçu ce mardi, le rapport sur les failles de gestion du projet "Hoceima Manarat Al Moutawassit", a décidé, et après avoir consulté le chef du gouvernement, de le limoger :

Mohamed Hassad, actuel ministre de l’Éducation et ministre de l’Intérieur dans l’ancien gouvernement
Mohamed Nabil Benabdellah, ministre de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire
Houcine El Ouardi, ministre de la Santé.
Larbi Bencheikh, secrétaire d’État chargé de la formation professionnelle et ancien directeur de l’OFP
Ali Fassi Fihri, le patron de l'ONEE.PT

Pour ce qui est des autres responsables dans le gouvernement précédent également concernés par ces dysfonctionnements, le roi a décidé de leur notifier Sa non satisfaction, pour n’avoir pas été à la hauteur de la confiance placée en eux par le Souverain et pour n’avoir pas assumé leurs responsabilités, affirmant qu’aucune fonctions officielle ne leur sera confiée à l’avenir. Il s’agit de :

Rachid Belmokhtar Benabdellah, en sa qualité d’ancien ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle ;
Lahcen Haddad, en qualité d’ancien ministre du Tourisme ;
Lahcen Sekkouri, en sa qualité d’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports ;
Mohamed Amine Sbihi, en sa qualité d’ancien ministre de la Culture ;
Hakima El Haiti, ancien secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, chargé de l’Environnement.

Il convient de rappeler que le roi avait lancé en octobre 2015 le programme « Al-Hoceima, Manarat Al moutawasit » (Al-Hoceima, Ville phare de la méditerranée », un programme de développement d’une enveloppe de 6.5 Millard de DH, dont une grande partie n’a pas été réalisée et a fait l’objet de revendications du mouvement contestataire du Rif dirigé par Nasser Zefzafi actuellement en prison.

rifonline
 

Drianke

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Mans (France) : Un an après la mort de Mouhcine FIKRI, appel au rassemblement ce samedi 28 octobre



Pour commémorer le premier anniversaire de la mort de Mouhcine fikri, un nouveau rassemblement de soutien au Hirak du Rif est prévu ce samedi 28 octobre à partir de 15hoo, place de la République, au Mans.

Initiée par le Comité de Soutien Provisoire en Sarthe, la manifestation, qui intervient après une année sur le broyage de Mouhcine Fikri par une benne à ordures, vise à « dénoncer la situation inhumaine des détenus du Hirak en grève de la faim depuis plusieurs semaines ».

Dans un communiqué dont une copie est parvenue à la rédaction de Rifonline, le comité organisateur appel à agir pour : « demander l’arrêt immédiat de la mise en danger de la vie des grévistes de la faim, exiger la libération de tous les détenus du Hirak arrêtés pour avoir manifesté, le soutien des revendications légitimes du Hirak pacifique du Rif (21 revendications), la levée de la militarisation de la région , le soutien du mouvement social au Rif ainsi que les autres régions et l'exigence de plus de "Liberté, égalité, justice sociale" au Maroc ».
 

Drianke

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Hirak du Rif : Le procès de Nasser Zefzafi commence ce mardi

C’est ce mardi 24 octobre que le procès de Nasser Zefzafi commence. Le leader du Hirak du Rif comparait pour la première fois devant le juge de la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca.

Trente-deux autre détenus, dont Mohamed Jelloul et Rabie El Ablak, qui sont entrés lundi dans leur 46e jour de la grève de la faim seront jugés avec Nasser Zefzafi.

C’est ce mardi aussi que les procès du "groupe Ahamjik" et du journaliste Hamid El Hamdaoui reprennent.

http://www.rifonline.net/Hirak-du-Rif-Le-proces-de-Nasser-Zefzafi-commence-ce-mardi_a2167.html
 

Drianke

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Les autorités interdisent les manifestations prévues à Al-Hoceima

Les autorités provinciales d’Al Hoceima ont décidé d’interdire toutes les manifestations dans les lieux publics les 27 et 28 octobre courant, suite aux appels à manifester lancés ces derniers jours sur les réseaux sociaux, indique jeudi un communiqué de la préfecture de la province d’Al Hoceima.
Des appels émanant de sources anonymes et d’autres de l’extérieur de la province ont été lancés lors des derniers jours sur les réseaux sociaux appelant l’ensemble des citoyens à participer à des manifestations les 27 et 28 octobre courant, souligne le communiqué. « Ces appels qui n’ont pas respecté les procédures légales en vigueur, interviennent après le retour de la sécurité et de la quiétude dans la province, au moment où l’opinion publique suit avec satisfaction l’avancement des chantiers de développement ouverts, qui ont suscité une interaction positive de la part des populations de la province », précise la même source.

Partant du fait que ces appels créent un climat de tension qui est susceptible d’impacter négativement les intérêts des citoyens et l’ordre public, les autorités provinciales d’Al Hoceima ont décidé d’interdire toutes les manifestations dans les lieux publics les 27 et 28 octobre courant, conclut le communiqué. Notons que ces appels à manifester ont été effectués à l’occasion de la commémoration de la mort de Mohcine Fikri, le poissonnier mort dans des circonstances tragiques à Al-Hoceima.

lesiteinfo avec MAP
 

Drianke

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Un an de contestation à Al-Hoceïma



Al-Hoceïma a commémoré sous haute surveillance ce week-end la mort tragique il y a un an d'un vendeur de poisson de 31 ans. La ville marocaine était à la suite de cet incident devenue l'épicentre d'une contestation populaire de plusieurs mois dans le nord du Royaume.

Les autorités locales avaient interdit toutes les manifestations en ce jour-anniversaire parce qu'elles «interviennent après le retour de la sécurité et de la quiétude dans la province», selon leur communiqué officiel. Elles ont aussi affirmé que les manifestations annoncées ne «respectaient pas les procédures légales».

Les partisans du mouvement de contestation «ont essayé de manifester mais la police les a empêchés de se rassembler», explique un jeune homme de 19 ans sous couvert d'anonymat. Dimanche, le centre-ville était complètement calme et le dispositif des forces de l'ordre avait été allégé.

«Le mois (d'octobre) a été calme, mais il y a eu des contestations hier (samedi) dans le centre», a déclaré à l'AFP un commerçant de 45 ans, qui accepte de parler sous condition d'anonymat dans une ville très surveillée par les autorités. Quelques accrochages et arrestations ont eu lieu, rapporte un photographe de l'AFP.

Vague d'arrestations

Le 28 octobre 2016, la mort effroyable de Mouhcine Fikri - broyé dans une benne à ordures en tentant de récupérer sa marchandise confisquée par les autorités - a suscité une indignation populaire profonde. Plusieurs mois de manifestations s'en sont suivis. Les contestataires y dénonçaient la «marginalisation» de la région du Rif.

Interpellées, les autorités ont alors promis de relancer les projets de développement et ont sanctionné des responsables accusés d'avoir entravé certains projets. Parallèlement de nombreux militants ont aussi été arrêtés.

Le comité de soutien des prisonniers du Hirak - la mouvance, le nom donné localement au mouvement de contestation - avait appelé à manifester samedi en mémoire de Mouhcine Fikri mais aussi pour la libération des détenus.

Entre 200 et 300 militants ont été arrêtés ces derniers mois, selon les sources. Certains ont déjà été condamnés à de lourdes peines de prison, d'autres attendent leur procès.

Limogeages

Vendredi, le père du vendeur de poisson avait aussi fait part de son «rejet catégorique de l'exploitation du décès de son fils à des fins suspectes», dans un communiqué relayé par l'agence de presse officielle marocaine MAP.

Sa déclaration était intervenue trois jours après la décision du roi du Maroc Mohammed VI de limoger plusieurs ministres et hauts responsables, après un rapport énumérant des «dysfonctionnements» dans le programme de développement destiné à Al-Hoceïma, un des motifs de colère des contestataires du Rif.

«Les choses ont l'air de s'arranger», estime Mohamed, 65 ans, quincaillier et père de sept enfants qui veut «rester optimiste» et «voit le futur positivement». «Pour l'instant rien n'a changé: il nous faut des hôpitaux, du travail et la liberté», tempère un homme de 29 ans qui survit grâce à des petits boulots.

«Le limogeage des ministres est une bonne chose (...) Le futur dépendra du prochain gouvernement, soit ça s'arrange, soit ça empire», avertit pour sa part le jeune homme de 19 ans, qui contrairement à beaucoup à Al-Hoceïma est tout à fait prêt à parler «politique». Mais sous couvert d'anonymat.

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/24606312
 
Noam Chomsky, Ken Loach et Arundhaty Roy solidaires du Hirak

A l’occasion de la commémoration du décès de Mohcine Fikri, vendeur de poisson mort broyé par une benne à ordures le 28 octobre 2016 à Al Hoceima et du déclenchement du Hirak, le mouvement populaire rifain,un appel à la solidarité internationale a été lancé pour exiger la libération immédiate des prisonniers politiques. L’appel a été signé en quelques jours par dix-huit membres du parlement européen, dix-huit membres de législations nationales, des dizaines de syndicalistes, d’universitaires et de nombreuses personnalités publiques engagées, parmi lesquelles le linguiste américain Noam Chomsky, le réalisateur britannique Ken Loach, l’écrivaine ou encore la militante altermondialiste indienne Arundhati Roy.
« Initié par le comité de soutien aux prisonniers politiques établi à Casablanca, cet appel a été lancé alors que 37 prisonniers politiques du Hirak étaient en grève de la faim depuis près d’un mois pour dénoncer la répression dont ils sont victimes. Ils viennent de suspendre leur grève, mais cela ne change rien, bien sûr, à l’importance de l’exigence de leur libération et de la défense des droits démocratiques au Maroc », explique un communiqué parvenu au Desk.
https://ledesk.ma/encontinu/noam-chomsky-ken-loach-et-arundhaty-roy-solidaires-du-hirak/
 

Drianke

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Malgré l’interdiction et la forte présence policière, une marche a été organisée, samedi soir, à Imzouren, pour commémorer le 1er anniversaire de la disparition atroce de Mouhcine Fikri. Mort broyé dans une benne à ordures le 28 octobre 2016.

La ville d’Al-Hoceima, qui s’apprêtait à manifester malgré l’interdiction, a connu une présence policière massive empêchant tout rassemblement. Comme le cas au quartier populaire de Sidi Abid, Bariou chinou ou sur la grande place Mohamed VI.

La vidéo de la marche d’Imzouren


 
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