Ce vendredi, l’AFP rapporte l’avis de Irfan al-Alawi, le co-fondateur de l'Islamic Heritage Research Foundation, basée à La Mecque, lequel accuse des défaillances de gestion, et surtout l’incompétence de policiers saoudiens, chargés de la sécurité au hajj, qui manquent de compétences dans les langues et n'ont pas été suffisamment formés.
Comme si l’Arabie en était à son premier pèlerinage, où qu’elle accueillait les pèlerins non arabes pour la premier fois !
Et pourquoi pas l’émir ?
Or plusieurs medias ont donné une version qui peut expliquer les causes de permettre une grande enfreinte aux règles à suivre, en autorisant de circuler dans les deux sens.
L’arrivée du fils du roi et deuxième prince héritier, l’émir Mohammad Ben Salmane.
Au moment le plus fort du pèlerinage, celui de la troisième phase de la lapidation, lorsque les pèlerins déferlent de Mina vers les stèles de Satan, « un convoi officiel important formé de 200 militaires et de 150 policiers saoudiens s’est incrusté parmi la foule de pèlerins et est arrivé au centre de Mina », rapporte l’agence palestinienne Sama.
«Comme le convoi s’est immiscé à contre sens, pour arriver le plus vite possible, c’est à ce moment que le déferlement s’est développée le plus pour prendre de l’ampleur, jusqu’à provoquer cette bousculade meurtrière », poursuit le site palestinien.
Le journal libanais al-Diyar a lui aussi adopté cette version, à la foi de journalistes saoudiens. Le quotidien assure que le nombre des tués est de l’ordre de 912