Il y a une chose qu'on a déjà connu dans l'histoire, qui expliquerait l'effet boule de neige auquel on assiste.
A l'époque des croisades, il y avait une secte d'origine ismaélienne, qui sévissait dans le moyen-orient, leur mode opératoire était simple ,assumé et très efficace.
Assassiné au grand jour(souvent dans une mosquée) un notable, se faire arrêter (on le voit de nos jours avec ces histoires de carte d'identité retrouvée sur le lieu du crime) et se faire buter aux yeux de tous.
Alors certes le gourou Hassan Ibn Sabah perdait un fidèle mais il avait remarqué que chaque fois qu'un assassinat suivait ce mode opératoire, il semait la peur, le dégoût de l'écrasante majorité des musulmans , mais systématiquement il gagnait des fidèles souvent dans un rapport de 1 pour dix. En clair, il perdait un fidèle et en gagnait 10 après chaque attentat terroriste.
Oublions, le côté organisation assumé qui a calculé à la perfection les retombées de chacun des assassinats publics et ne nous attardons que sur les séquences.
Assassinat public --> identité du meurtrier connu --> meurtrier abattu --> peur et indignation chez la majorité --> fascination d'une poignée de psychopathe tentée de faire pareil.
Conclusion : La médiatisation à outrance d'un crime sordide est un des ingrédients du crime suivant.