Tu ne raisonnes pas juste.Salam,
très bien, autrement dit cette pratique n est pas née de l islam, les hadiths sur ces contrats de mariages temporaires, ou ces esclavage sont des simples faits historique d une tradition amené à disparaître par l arrivé de l islam. Il n est donc pas légitime de défendre aujourd'hui et apposer surtout ces traditions comme moeurs islamique.
Sans donner l'impression de défendre l'esclavagisme, je voudrais souligner que cette approche est subjective.
Comme je l'ai montré plus haut, selon les écarts entre les différentes classes sociales, le statut d'esclave sera ou ne sera pas dérangeant, d'une société à une autre.
En réalité, sans chercher à faire dans l'apologie : un verset du Coran, s'il est pris au iota transforme radicalement la notion d'esclavage en islam. Le voici :
"Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allah n'aime pas, en vérité, le présomptueux, l'arrogant." (Cor. 4,36).
-- > Le fait d'agir en bonté envers son esclave change fondamentalement le statut de l'esclave dans la sémantique coranique.
Si donc nous qualifions ce statut d'esclavage, nous pouvons aussi bien le tenir pour un genre de contrat qui lie l'esclave au maitre en le soumettant à son service, dans un cadre de respect humain mutuel. Si donc nous comparons cette notion avec le statut de domestique, nous trouvons une différence très infime.
Par exemple, la terminologie footbalistique évoque l'esclavage sous certains aspects. On parle d'acheter un joueur, de le vendre... Le footballeur est soumis à des règles qui lui interdisent un mode de vie particulier... Le statut des ouvriers aussi est proche de cette notion à certains égards : l'employeur peut l'utiliser pour une certaine catégories de missions. Celui-ci ne peut pas reffuser d'effectuer une mission le liant par le contrat. La différence consistant fondamentalement en la possibilité de ceux-ci de rompre le contrat de façon univoque... Or, si cela est techniquement vrai, le système en place rend une telle chose superficielle : sans travail, les deux étant à la rue, ils ne peuvent que se soumettre à la tutelle du même employeur ou en trouver un autre.
Donc, même dans notre société moderne, il subsiste une rupture patente entre les différentes classes sociales.
Or, la possibiliter de faire un contrat d'affranchissement est accordé aux esclaves aussi dans le Coran s'il est appliqué au iota :
(Cor. 24,33) "Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d'affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux; et donnez-leur des biens
d'Allah qu'Il vous a accordés."
-- > L'esclave qui souhaite un tel contrat a droit à travailler quelques heures par jour, pour racheter son statut d'esclave. En sorte que si cette règle est appliquée, tout esclave agissant en bien doit pouvoir rompre son lien avec son maitre.
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