Le port du voile est bel et bien la forme visible de l'introduction de l'intégrisme en Europe. Le phénomène du voile n'existait pas il y a une trentaine d'années. Le mouvement a pris naîssance en Egypte sous l'égide des frères musulmans et s'est répondu aux quatres coins du monde. Le renversement du chah d'Iran et l'installation au pouvoir des fous furieux d'ayatollah combiné aux exactions commises en Afghanistan, en Tchétchénie, en Palestine ont été la manne tant attendue des radicaux islamistes pour rallier à leurs funéstes causes nombre d'individus d'origine arabo-musulmane vivant en Europe et en quête d'identité.
Le voile n'a rien d'une obligation musulmane. Il est porté pour clamer un communautarisme qui ne contribue qu'à gongrèner des rapports entre individus déjà suffisemment éprouvés par la xénophobie.
Il est fort dommage qu'une partie de la jeunesse musulmane d'Europe instruite continue d'accorder du crédit à ces rétrogrades.
Arrete tes délires ..La seule source c'est le Coran , et celle la personne peut la nier :
Le port du voile est mentionné dans la sourate XXXIII, verset 59
Sourate XXXIII, verset 59 :
Prophète, dis à tes épouses, à tes filles, aux femmes des croyants de revêtir leurs mantes : sûr moyen d'être reconnues (pour des dames) et d'échapper à toute offense - Dieu est Toute indulgence, Miséricordieux.
Note du traducteur : Le port du voile distingue la femme libre (hurra), des femmes de condition inférieure. Plusieurs façon de porter le voile sont indiquées par Tabarî,t. XXII p 33 I, 7 sq. ON a suivi pour yudnîna l'interprétation minimale de Tâhir b. 'Ashir, "revêtant", qui se fonde sur un emploi de Bashshâr. Selon une autre interprétation, plus restrictive, et que pourrait autoriser le min, il faudrait comprendre : "Elles tiennent serré sur elles une pan de leur mante", ce qui semble à Ibn Kathîr et à ses successeurs rigoristes imposer que soit couvert le visage. Linguistiquement, julhâb, "mante, cape", se distingue de khimar, XXIV,31, "fichu couvrant la tête".
Un autre verset traite de la pudeur demandée aux femmes, sourate XXIV, veset 31
Sourate XXIV, verset 31
- Dis aux croyantes de baisser les yeux et de contenir leur sexe ; de ne pas faire montre de leurs agréments, sauf ce qui en émerge, de rabattre leur fichu sur les échancrures de leur vêtement. Elle ne laisseront voit leurs agréments qu'à leur mari, à leurs enfants, à leurs pères, beaux-pères, fils, beaux-fils, frères, neveux de frères ou de surs, aux femmes (de leur communauté), à leurs captives, à leurs dépendants hommes incapables de l'acte, ou garçons encore ignorants de l'intimité des femmes. Qu'elles ne piaffent pas pour révéler ce qu'elles cachent de leurs agréments.*
- Par-dessus tout, repentez-vous envers Dieu, vous tous les croyants, dans l'espoir d'être des triomphants
Note du traducteur : "leurs agréments" : le mot est à entendre non seulement des parures mais des appas corporels. On a renoncé à traduire une suite de 25 pronoms au féminin pluriel. A qui note dans le Coran le caractère personnaliste de ce pronom affixe la répétition s'avère significative. Le législateur paraît ici soucieux de ménager à la femme ce qui fait partie de sa personnalité, en évitant seulement l'exhibition provocante. Si cela est vrai, on est loin des interprétations extensibles de la coutume juridique.