"Le sang" est couramment utilisé en tant qu'expression afin de désigner la famille (entendre par là père; frères; soeurs etc....). Je ne saurai dire où se situe la malsanité et l'ambiguité dans cet usage.
Je ne doute pas de ton degré d'érudition smartunis mais comment me qualifierais-tu si je te donnais raison dans ton interprétation personnelle des versets, parmi tant d'autres qui existent, que je t'ai cités et qui contredisent intégralement ta réflexion si l'on se réfère aux exégèses unanimement reconnues.
Le Coran n'est pas un livre où l'on pourrait se permettre de prendre ce que l'on veut et de rejeter ce que l'on veut ou de tordre le sens des versets afin qu'ils soient en concordance avec nos schèmes de perception.
Tout un chacun n'est pas en mesure de le "traduire" (au sens interpréter) idéalement, c'est la raison pour laquelle, il est nécessaire de faire des études qui permettront d'acquérir les connaissances et les techniques nécessaires à une exégèse conforme au sens originel du texte.
C'est ainsi qu'en tant que Musulman il est impossible de te donner raison. Effectivement, nous existons au sein d'une communauté à travers laquelle nos liens sont bien plus solides, bien plus sacrés que ceux qui nous relient à ceux y étant étrangés.
Ne t'en déplaise, il en est ainsi, les Musulmans constituent une communauté à part et qui se trouve être la meilleure :
« Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah » [ Sourate 3, verset 110 ]
Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés (« Awliyâ ») les mécréants au lieu des croyants. Voudriez-vous donner à Allah une preuve évidente contre vous ?
2. Ibn Umar rapporte ces paroles de l’Envoyé de Dieu -sur Lui la Grâce et la Paix-: Le musulman est le frère du musulman, il ne se montre pas injuste à son égard et il ne le livre pas (à ses ennemis). Dieu aidera celui qui vient en aide à ses frères et Il soulagera d’un des tourments du Jugement Dernier celui qui soulage un musulman dans l’affliction. Quiconque scelle les défauts d’un musulman, Dieu scellera les siens le jour de la Résurrection. (Rapporté par Bukhari et Muslim).
Quelle que soit notre science, elle n'existe pas à côté de celle de notre Seigneur et nous ne pouvons pas remettre en question ses paroles même si cela ne conviendrait pas à notre égo. Il nous incombe alors de le combattre afin de nous conformer aux textes :
« Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allâh et Son messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. »Coran 33 / 36.