Comment paris prépare le rapatriement des djihadistes français

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
Espérons aussi que les enfants orphelins syriens puissent se reconstruire victimes de la folie meurtrière des sympathisants,combattants de L'EI



Oui je suis pour le rapatriement immédiat de ces enfants. C'est d'un autre côté horrible pour un enfant d'être séparé de sa mère,même si là il n'y a pas de solution . Espérons que ces petits arrivent à se reconstruire et construire malgré les troubles de l'attachement et autre traumatisme.
Et une pensée pour tous les enfants dans des camps de réfugiés dans ce monde.
Monde pourri
 
A

AncienMembre

Non connecté
il y a tant de détresse dans ce pauvre pays. la Syrie a été ruinée et réduite à un tas de décombre.
que de morts, par cette folie sanglante.
espérons que les populations trouvent enfin la paix.
 
oui personne n'a rien fait, les femmes ne sortaient pas de chez elles hein?

sauf qu'il y avait des régiments de femmes avec burka et la kalashnikov au côtés,
et que pour se battre même dans les ruines de la dernière rue qu'ils tenaient, elles rampaient par terre en faisant les blessés pour déclencher ensuite la ceinture d'explosif à l'arrivée des troupes syriennes.
des grosses hypocrites pour la plupart, autant endoctrinées que les hommes

y a qu'à voir les dégats sur Ummhafsa qui n'était même pas partie en Syrie. Dégâts causés uniquement par téléphone portable...

Je ne pense pas qu'il soit possible de faire de telles généralités. C'est véritablement une affaire de casuistique et ce sera à notre justice de le faire, pas au citoyen lambda qui n'a pas l'aptitude de donner un avis objectif sans se laisser submerger par des préjugés et émotions.

Cc'est une situation complexe, je fais pleinement confiance à nos représentants pour la gérer.
 
de toute façon,la stratégie de daesh était bien de dispatché ses troupes dans tout les pays ,certains sont rentrés en tant que réfugiés politique,d'autres en tant que femmes ou enfants de combattant

tout ces gens sont des bombes à retardements que daesh fait rentré en toute égalité puis quand sera venu le moment ces bombes humaines se déclencheront avec un simple appel téléphonique!
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Cinq questions sur les enfants de jihadistes français qui viennent d'être rapatriés de Syrie


Vendredi, la France a rapatrié cinq enfants de jihadistes français car ils vivaient seuls dans des camps. Leurs parents sont soit morts, soit incarcérés en Syrie. Le ministère des Affaires étrangères a justifié cette action "au regard de la situation de ces très jeunes enfants particulièrement vulnérables".

Patrice et Lydie Maninchedda vont enfin pouvoir retrouver leurs petits-enfants.

Tous les trois, ainsi que deux autres fillettes, ont été rapatriés de Syrie sur le sol français vendredi 15 mars.
Ces enfants de jihadistes français ont été récupérés par des militaires dans plusieurs camps, notamment celui d'Al-Hol, au nord-est de la Syrie, et ont voyagé dans un avion militaire français avec des médecins à bord.

Franceinfo vous en dit plus sur le parcours chaotique de ces enfants et ce qui les attend dans les prochains jours. Au total, depuis quelques mois, une soixantaine d'enfants de jihadistes sont revenus en France, la plupart du temps avec un de leurs parents.

Qui sont-ils ?

Parmi les cinq enfants rapatriés en France figurent deux petites filles de 5 ans. La première fillette avait été recueillie dans le camp d'Al-Hol par une Française qui s'en était occupée "comme si c’était sa propre fille" a indiqué Marie Dosé, l'avocate de sa famille en France.

La mère de l'enfant, qui avait rejoint l'Etat islamique, est morte dans des bombardements il y a plusieurs mois.

La seconde fillette se trouvait dans le camp de Roj. Son père est présumé mort depuis 2013. L’avocate de sa grand-mère, Samia Maktouf, avait déposé un recours devant le tribunal administratif de Paris le 11 mars pour contraindre la France à rapatrier l'enfant.

Trois frères ont également été rapatriés :
Obeïda, 1 an, Amar, 3 ans et Saleh, 5 ans.

Ce sont les trois petits-enfants de Patrice et Lydie Maninchedda dont la fille, Julie Maninchedda, ancienne étudiante lilloise, est morte en Syrie fin 2018 avec son second mari, un Marocain membre du groupe Etat islamique.
Son quatrième enfant a également été tué.

Le père des enfants et premier mari de Julie Maninchedda est un Allemand, ancien membre de la police de l'Etat islamique. Il a été arrêté fin janvier en Syrie et reste prisonnier des forces kurdes.

Le couple de grands-parents français se battait depuis plusieurs mois pour que leurs petits-enfants soient ramenés en France. Ils avaient lancé un appel à Emmanuel Macron sur France Inter début février pour demander le rapatriement de leurs petits-enfants. "C'est un bonheur mais un bonheur amer parce qu'on sait qu'on n'a plus notre fille. Et puis c'est un nouveau départ. On souhaite les voir le plus rapidement possible" a réagi le couple

.../...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite

Pourquoi ces enfants-là plutôt que d'autres ?

Si ces enfants ont été rapatriés, c'est d'abord parce qu'ils étaient seuls dans les camps syriens, sans leurs parents.
"Le choix du gouvernement c'est d'abord de rapatrier les enfants orphelins" analyse l'avocate Marie Dosé sur BFMTV.

Sur place, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avait aidé, en amont du rapatriement, à identifier des enfants sur place et à s’assurer qu’il s’agissait bien d’orphelins ou de mineurs isolés.
Leurs avocats avaient multiplié les appels ces dernières semaines à l'intention d'Emmanuel Macron. "C'est un soulagement mais ça reste un premier pas", a indiqué Marie Dosé à franceinfo.


Le rapatriement de ces cinq enfants n'avait rien d'évident. Mercredi, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, affirmait que le retour des enfants de jihadistes français n’était "pour l’instant" pas envisagé.

Quelques heures plus tard, Emmanuel Macron déclarait depuis le Kenya qu'il privilégiait une "approche au cas par cas". Dans son communiqué publié vendredi 15 mars, le ministère des Affaires étrangères a justifié sa décision en indiquant qu'elle a été prise "au regard de la situation de ces très jeunes enfants particulièrement vulnérables".

Comment s'est organisé leur rapatriement ?

L'opération a été maintenue secrète jusqu'au dernier moment et gérée en "cercle ultra fermé", selon les informations du Monde.
D'après le quotidien, "moins de cinq personnes dans l’appareil d’Etat étaient au courant" des modalités de rapatriement.

Préparée depuis plusieurs mois, l'opération a été réalisée uniquement par des moyens militaires français. Dans son communiqué, le Quai d'Orsay a remercié les Forces démocratiques syriennes (FDS) qui ont "rendu possible cette issue".

L'opération a commencé jeudi 14 mars au matin dans le camp d'Al-Hol. Des combattants kurdes sont venus chercher les enfants.

"Ce fut un départ précipité car les femmes qui s'occupaient d'eux n'ont pas été prévenues, ce qui a provoqué quelques inquiétudes au début" précise Emilie Baujard, reporter en Syrie de RTL.

Selon Le Monde, "c’est un avion français qui aurait ainsi rapatrié ces enfants directement depuis la Syrie sans transiter par l’Irak".

Les cinq enfants sont arrivés sur le sol français à 13h30 à l'aéroport de Villacoublay, dans les Yvelines

Comment vont-ils ?


Les cinq enfants "font l'objet d'un suivi médical et psychologique particulier et ont été remis aux autorités judiciaires", a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
Peu d'éléments ont été communiqués sur leur état de santé.

On sait que quatre sont "à peu près en forme" mais le cinquième, "blessé", est dans "un mauvais état de santé" a indiqué une source diplomatique, affirmant qu'il pourrait être hospitalisé.


Libération avait rencontré ces enfants en février, dans le froid et la boue du camp de déplacés d'Al-Hol.

Le plus jeune, Obeïda, avait le visage strié de cicatrices à cause "d'éclats d'obus ou de roquette" qu'il avait reçu lors d'un bombardement. Le journaliste décrivait alors un enfant qui ne pouvait pas marcher : "Même à quatre pattes ; il reste assis ou couché" écrivait-il.
Quant à son frère Amar, le quotidien précisait qu'il était arrivé dans le camp "couvert de bleus et n’avait presque plus de cheveux. Il était incapable de marcher".

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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin

Que vont-ils devenir ?

Ils font désormais, en France, "l’objet d’un suivi médical et psychologique particulier et ont été remis aux autorités judiciaires", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans son communiqué.

Plusieurs d’entre eux ont été accueillis par le département des Yvelines.

Concernant les trois frères, Obeïda, Amar et Saleh, "ils seront ensuite confiés à l'aide sociale à l'enfance, dans l'attente de retrouver leurs grands-parents", a annoncé l'avocat de la famille, Martin Pradel



mam
 

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
A Baghouz, les enfants premières victimes de l'endoctrinement de leurs parents


Les couloirs de l'hôpital d'Hassaké, en Syrie, sont presque déserts.


Au service des urgences, les pleurs d'un bébé brisent par intermittence le calme ambiant.

Dans chaque chambre, plusieurs lits vides côtoient celui d'un blessé. Un détail attire le regard: ici, la majorité des patients sont des enfants.


Abdelrhamane est l'un de ceux-là. A 14 ans, ce jeune Algérien a survécu à un bombardement il y a une dizaine de jours. "J'ai mal partout. Ma tête, mon bras, ma nuque, mon pied, partout…"

Sale, très affaibli et amaigri, son regard est vide, il ne peut plus bouger un bras.

Il faut à l'équipe médicale de longues minutes pour l'aider à s'asseoir sur une chaise roulante pour aller aux toilettes.

Grièvement blessé et pourtant hospitalisé, il n'a toujours pas pu être soigné. "Il a un traumatisme crânien", détaille le docteur Al Hussein. "Mais nous n'avons pas les moyens de le soigner, nous n'avons pas de spécialistes, pas de neuro-chirurgien en l'occurence. Donc on va encore devoir l'envoyer dans un autre hôpital."


C'est le drame de l'hôpital d'Hassaké. Il y a 2 mois, une grande ONG a retiré le personnel médical qui assistait l'équipe locale.

Cela a malheureusement coïncidé avec l'arrivée massive de blessés de guerre. En chirurgie, les infirmières déambulent dans les couloirs, le vague à l'âme. "C'est frustrant de ne pas pouvoir travailler", explique l'une d'entre elles.

"On ne fait rien, hormis des césariennes et des stérilisations.

On a besoin d'aide, de matériel, de personnel.

Alors on pourra à nouveau accueillir plus de patients
."

Si jeunes, si traumatisés


Dans une chambre voisine sont allongés de jeunes enfants blessés eux aussi par des éclats d'obus.


Iman, 3 ans, a aussi une fracture de la jambe.

Un bandage de fortune entoure sa cheville.

Dans le lit d'à côté, sa grande soeur, Aïcha, a été blessée à la tête.

Elle nous regarde fixement, sans un mot. Sans sourire, sans expression.
Le cas d'une autre fillette de 3 ans est encore plus glaçant. Les médecins ne connaissent ni son nom ni sa nationalité.

Tout ce qu'ils savent, c'est qu'elle est sortie de Baghouz toute nue et toute seule. "Ca fait 2 semaines qu'elle est là", soupire le médecin, visblement touché par le parcours déjà tragique de cette jeune patiente.


"Elle est toute seule.

Aucune famille. Personne ne l'a accompagnée jusqu'ici.

Personne n'est là pour s'occuper d'elle.

Ce sont nos infirmières qui s'en occupent, d'un point de vue médical et plus affectif. Moi, elle ne me parle pas.

Elle parle parfois à une infirmière, une femme
." Ce sont les infirmières qui se sont organisées pour lui trouver des vêtements.

En plus d'avoir mal (elle a des éclats d'obus dans la jambe), cette petite fille a peur de tout et de tout le monde.
 

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
Appartenance assumée à Daesh



Les parents de ces enfants étaient-ils des civils, pris au piège dans le dernier bastion du groupe terroriste Etat islamique à Baghouz?

Ou ces enfants sont-ils les victimes du choix obstiné de leurs parents de rester coûte que coûte sur ce dernier lambeau de territoire, malgré les offensives de la coalition arabo-kurde et les bombardements?


Au fond du couloir des urgences de l'hôpital d'Hassaké, nous rencontrons une Française, fière membre du groupe terroriste.

Au fil de la discussion, nous comprenons que cette mère de famille est très radicalisée. Enveloppée de noir, elle ne laisse découvrir que ses yeux verts clairs. "Oum Mariam", c'est ainsi qu'elle se présente, est arrivée en Syrie il y a 4 ans.

Ce n'est que contrainte et forcée qu'elle a quitté Baghouz. "Je suis sortie parce que mes enfants étaient blessés.

J’en ai 3, deux d'entre eux sont blessés
."
Chez cette jeune femme, on ne perçoit aucune tristesse, aucun remord, aucune remise en question.

Elle explique pourtant avoir vécu l'horreur. "J'ai vu des enfants mourir sous mes yeux, d'autres étaient blessés. C’est l’horreur ce qui se passe là-bas."


Malgré tout, quitter Baghouz a été pour elle une vraie déchirure. "Au camp de Al-Hol, je vis dans une prison à ciel ouvert.

C'est là que je suis privée de liberté, pas à Baghouz
." Quelques mètres plus loin, des médecins kurdes soignent ses enfants.

"De la fausse gentillesse", selon elle.


A l'hôpital d'Hassaké comme dans le camp de Al-Hol, il y a des centaines d'enfants blessés, affamés, apeurés, traumatisés. Ce sont souvent les premières victimes, innocentes, de l'endoctrinement de leurs parents.






 

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
Mariam, Française membre de l'EI: "Comment vouloir rentrer et vivre avec des gens qui vous ont massacré?"

Extraits


Rancœur vis-à-vis de l'Occident
L'élimination totale du "califat" de l'EI désespère "Oum Mariam". "Je me sentais libre au sein de l'Etat islamique", dit-elle.

Que faire désormais? Rentrer en France?

Impossible, elle a trop de rancœur vis-à-vis de l'Occident. "Comment vouloir rentrer et vivre avec des gens qui vous ont massacré?

C'est contradictoire.

Comment pourrais-je avoir envie de vivre avec des gens qui ont blessé mes enfants, tué mes amis?",
demande-t-elle. "Je n'ai pas envie de rentrer chez moi parce que ce n'est plus chez moi."



Que pense-t-elle dès lors des attentats sanglants perpétrés par l'Etat islamique en France, Turquie, Belgique, Irak, Tunisie?


"C'est une vengeance, une réponse à ce qui a été fait ici," rétorque-t-elle.


Quant aux exécutions de civils menées par l'EI en Irak et en Syrie, elle ne préfère pas en parler, le sujet est "délicat" dit-elle.


Mais "on n'en voyait pas tous les jours".


A son apogée en 2014, l'EI contrôlait un territoire aussi vaste que la Grande-Bretagne en Irak et en Syrie.


L'organisation responsable d'atrocités et d'attentats meurtriers y compris en Europe y avait imposé un règne de terreur.




 
A

AncienMembre

Non connecté
ces enfants sont traumatisés à vie, ils ont vu, et souvent pas compris, des choses terrifiantes.

quant à leurs mères, qui ont cru bon de les emmener ou les élever dans cet enfer, elles sont tellement propagandisées qu'elles ne voient même plus ce qui est bon pour leurs enfants. Certes ce sont des victimes, mais elles sont devenues malfaisantes pour leurs propres enfants.
 
Pourquoi Assad devrait les garder ? Il n’a pas à faire le sale boulot pour la France
Assad renvoit les terroristes envoyés par la France dans l’espoir qu’ils se retournent contre leur financier

La France va depenser des millions rien que pour les surveiller, les rappatrier, les juger (sois disant le cinoch habituel) et suivre leur famille, leurs amis etc etc
:stop: plusieurs façons de les rappatrier..un avion avec 150/200 a bord au dessus de la mer ils ouvrent la soute .. leur balancer quelques canoes pneumatiques et ils rentrent a la nage..ils y a bien des harragas qui traversent la mediterrannee de cette manière pourquoi ces déchets n'y arriveraient pas..ainsi ils auront plus de chance que celle qu'ils donnaient a leur victimes en syrie..
 
vous avez regardés 7à8 hier? j'étais choqué!!
les femmes des djihadistes avec leur bébés,des bébés qui frolent la mort ,des bébés qu'elles ont laissé sans nourritures ni hygiène pendant un an vivant sous terre comme des vers ou des tentes de fortune faites de couvertures,les bébés dans quel état mon dieu!!!! ces femmes sont dangereuses elles ont ni foi ni loi mêmes pas pour leur bébés
une a même refusé que le toubib emmène son enfant à l'hopital le bébé entièrement désidraté,elles lancaient des regards haineux envers les médecins et infirmières
rapatrié ce genre d'individus c'est comme introduire l'arrêt de mort à beaucoup de personnes !
parcontre les bébés n'ont rien demandés je dis bien les bébés parcequ'il y avait un enfant de 7/8 ans et il paraissait bien formété lui!
 

Yoel1

VIB
vous avez regardés 7à8 hier? j'étais choqué!!
les femmes des djihadistes avec leur bébés,des bébés qui frolent la mort ,des bébés qu'elles ont laissé sans nourritures ni hygiène pendant un an vivant sous terre comme des vers ou des tentes de fortune faites de couvertures,les bébés dans quel état mon dieu!!!! ces femmes sont dangereuses elles ont ni foi ni loi mêmes pas pour leur bébés
une a même refusé que le toubib emmène son enfant à l'hopital le bébé entièrement désidraté,elles lancaient des regards haineux envers les médecins et infirmières
rapatrié ce genre d'individus c'est comme introduire l'arrêt de mort à beaucoup de personnes !
parcontre les bébés n'ont rien demandés je dis bien les bébés parcequ'il y avait un enfant de 7/8 ans et il paraissait bien formété lui!
J'ai vu :pleurs:
 

Felicitee

L'essentiel est invisible pour les yeux
Je vais le regarder en replay. Oui je me suis toujours posé cette question, il y y tellement de famille sur cette terre qui ne parviennent pas à nourrir leurs enfants correctement, tous ces réfugiés dansdes camps de fortune, des famines....quoi de pire que de ne pas pouvoir nourrir son enfant...et moi qui stresse si mes filles refusent de manger correctement, j'ai tellement peur qu ' il leur manque des nutriments...et question éducation pareil. Je stresse car quand je suis énervée je leur parle en criant, je culpabilise si regardent un moment la tv, je pose tellement de question et quand je vois des personnes emmener volontairement leurs enfants en zone de guerre, ne pas se rendre et mettre leurs enfants en danger, les utiliser comme boucliers humains, ils n ont pas de quoi les nourrir adéquatement...Je pense que pour eux la vie de leur enfant n'a plus de valeur.
 

Felicitee

L'essentiel est invisible pour les yeux
Je viens de regarder le 7 à 8, je suis tellement choquée par ces mères. Et pleine d'admiration pour ces médecins kurdes et Syriens qui essaient se sauver ces enfants. Ils sont dans un état tels, c'est horrible. Et combien dans des camps de réfugiés dans cet état.
 
A

AncienMembre

Non connecté

voilà le lien pour ceux qui veulent regarder le 7 à 8.
 

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
Un rappel de ce que vivait la population sous l'occupation de l'EI



Comment vivait la population sous l'EI?


Un quotidien de règles strictes et de châtiments



De la naissance à la mort de son "califat", le groupe Etat islamique (EI) a un temps exercé un contrôle absolu sur une population atteignant sept millions d'âmes: son proto-Etat régissait tout, des services publics à l'impôt, en passant par l'habillement et l'éducation.




La reprise samedi de Baghouz, aux confins orientaux de la Syrie, par une force arabo-kurde a signé la fin de près de cinq années de férule djihadiste sur une zone autrefois grande comme la Grande-Bretagne, un pouvoir imposé à coups de châtiments corporels, d'embrigadement forcé et de racket organisé.



A cheval sur la Syrie et l'Irak, le "califat" avait ses administrations, qui, à leurs débuts, ont pu attirer la bienveillance d'habitants s'estimant délaissés par leurs autorités, et même sa radio -qui ne diffusait pas de musique, considérée comme un "péché".


Très vite, l'EI a fait frapper sa propre monnaie, le "dirham du califat", comme le proclament les pièces que soldats irakiens ou combattants kurdes en Syrie ont conservé et exhibent aujourd'hui comme les reliques d'un cauchemar terminé.
 

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
Administration et coups de fouet
Le groupe ultraradical avait aussi sa police, la redoutable "hisba", qui pouvait distribuer amendes ou coups de fouet à un homme dont l'haleine avait des relents de cigarette ou d'alcool, ou à une femme dont les mains ou le visage dépassaient du long voile noir que l'EI imposait jusqu'aux petites filles.



Ses tribunaux ordonnaient la mort, par décapitation, pendaison ou lapidation, ou emprisonnaient ceux qui ne payaient pas l'impôt, obligatoire.



Ces châtiments corporels et autres exécutions étaient menés en place publique. Et tout le monde devait y assister, rapportent ceux qui ont vécu les années d'occupation djihadiste.



Les têtes coupées étaient ensuite exhibées ou les corps laissés des jours à pendre au bout des potences, "pour l'exemple" et pour "terroriser" un peu plus des habitants qui évoquent encore ces épisodes avec effroi.


A Mossoul ou Hawija en Irak, à Raqa ou Baghouz en Syrie, de nombreux déplacés racontent la même histoire: celle d'une entreprise violente et mortifère régie par la bureaucratie.



"Ils ont exécuté mon mari et ne m'ont jamais remis le corps mais ils m'ont délivré un certificat de décès signé de l'Etat islamique", ont affirmé différentes femmes à l'AFP dans plusieurs villes reprises à l'EI.



Que sont devenus les disparus et prisonniers?


Il faudra des années pour découvrir le sort de ces disparus. Car les plus de 200 charniers laissés derrière lui par l'EI en Irak et les autres renfermant jusqu'à 5.000 corps dans le nord et le nord-est de la Syrie repris à l'EI doivent encore être ouverts.


Quant aux prisonniers, un temps utilisés comme boucliers humains, personne ne sait ce qu'ils sont devenus.



Au sein de la minorité yazidie, la plus persécutée par l'EI, plus de 3000 membres manquent toujours à l'appel.



En 2014, les femmes de cette communauté kurdophone pratiquant une religion ésotérique ont été arrachées de force aux leurs. Vendues aux marchés aux esclaves, elles ont été violées et mariées de force à des djihadistes qui les ont embarqués avec eux jusque dans leur dernier réduit.



Endoctrinés à l'école


"On faisait tout ce qu'ils réclamaient", racontait récemment à l'AFP Bessa Hamad, une Yazidie irakienne "achetée et revendue" six fois par des djihadistes avant de fuir l'ultime réduit de l'EI en Syrie. "On ne pouvait pas dire non".



Les jeunes garçons yazidis, eux, ont été transformés en enfants-soldats avec lesquels leurs familles -pour ceux qui ont pu être retrouvés- peinent désormais à dialoguer et à renouer, tant ils ont été endoctrinés et entraînés à haïr la langue et la religion de leurs parents.



Dès l'école, l'EI inculquait aux enfants son idéologie littéraliste et violente. Dans les livres de mathématiques, on additionnait des mitraillettes et des grenades. Dans les livres de contes, on défigurait les personnages car toute représentation humaine était interdite.


Rencontré aux derniers jours du califat, après s'être rendu à Baghouz, un partisan de l'EI, Abdel Moneim Najia, affirmait à l'AFP que sous le "califat", "la loi de Dieu était appliquée".


Mais, ajoutait-il, l'EI, qui ne cesse d'affirmer que toute autre loi est injuste, a failli lui aussi.


"Il y avait des injustices, des dirigeants ont volé l'argent et abandonné le peuple", accusait-il.

Les griefs mêmes sur lesquels l'EI avait prospéré lors de sa percée de 2014 face à des Syriens et des Irakiens lassés de la corruption et de l'incurie rampantes dans leurs pays.



 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Un oncle d'une enfant disparue en Syrie depuis plusieurs années est arrivé au Kurdistan syrien pour tenter de la retrouver. C'est la première fois qu'une famille française se rend en Syrie pour aller chercher une enfant, retenue par Daesh depuis plus de 4 ans.

En 2014, la fillette avait été enlevée et emmenée de force en Syrie par son père qui avait rejoint l'État islamique. Sa mère avait porté plainte pour soustraction d'enfant. Le père est mort en 2015 et depuis la petite fille, Jana, âgée de 7 ans vivait sous le joug de Daesh.


Avec la chute de Baghouz et donc de l'État islamique, son oncle maternel, Mustafa, a décidé de se rendre en Syrie pour tenter de la retrouver. Il y est arrivé il y a seulement quelques jours après être passé par l'Irak. Cela fait 4 ans et demi qu'il attendait ce moment. Depuis toutes ces années, sa famille et lui vivent dans l'angoisse. Ils sont sans nouvelle directe de Jana, qui serait aux mains d'une jihadiste lybienne.

RTL
 

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
"Laissez-moi moisir ici, mais tirez mes enfants de là": deux enfants Belges de l'EI périssent dans un camp



Depuis la chute officielle de l'Etat islamique dans son dernier bastion syrien à Baghouz, au moins deux enfants de combattants belges de l'EI restés sur place auraient trouvé la mort.


D'autres enfants belges ont été blessés, comme une fillette qui a perdu un bras après une fusillade.


Sa famille en Belgique se demande maintenant quels soins pourront lui être prodigués vu les conditions de vie dans les camps kurdes.


"Ma soeur suppliait: 'Tirez les enfants d'ici s'il vous plaît et ne laissez que moi pourrir ici'".



Child Focus a été informée par deux familles différentes qui disaient avoir perdu un enfant en Syrie.


L'un d'eux était un petit garçon d'un an et demi, fils de N.M.

Lorsque celle-ci est arrivée au camp kurde de Al-Hol avec ses enfants, le petit garçon était tellement malade et dénutri qu'il a été envoyé en urgence dans un hôpital sans sa mère.


Selon sa famille en Belgique, les autorités kurdes ont annoncé à N.M. la mort de son fils lundi à l'aube.

La mère aurait entre-temps enterré l'enfant.

L'autre décès d'un enfant a été signalé à Child Focus via la famille du père.

"Nous ne pouvons pas vérifier ces informations, mais nous savons par contre depuis longtemps que ces camps ne disposent pas de l'aide humanitaire et médicale nécessaire pour nourrir et soigner les enfants correctement", confirme la CEO de l'association, Heidi De Pauw.

6.500 enfants de plus depuis la semaine dernière


Selon le dernier rapport des Nations unies, 70.000 personnes vivaient dans le camp de Al-Hol, avec principalement des femmes et des enfants. C'est bien supérieur à la capacité effective du camp.


De plus, le recensement onusien date d'avant la chute de l'EI à Baghouz la semaine dernière, suite à laquelle des milliers de personnes supplémentaires ont migré vers le camp kurde.


Après la prise du bastion de l'EI, les autorités kurdes ont recensé l'arrivée de quelque 6.500 enfants de combattants de l'EI venus de l'étranger en famille.

Parmi tous ces enfants, ceux de la Belge S.H., que son mari a forcée à partir en Syrie avec lui en 2014.

Sur place, ils ont rejoint les rangs de l'EI et ont eu trois enfants. Le mari de S.H. serait décédé depuis lors, mais personne en Belgique n'en a vu la preuve ou la confirmation officielle.

La soeur de S.H. a reçu un appel d'un numéro inconnu samedi.

De l'autre côté de la ligne, sa soeur qui sanglotait: "Elle a appelé de l'hôpital.

Elle était dans tous ses états et répétait sans cesse: 'Firdaous, son bras, son bras'". Firdaous est le nom de sa fille aînée, âgée de quatre ans seulement, confie la Belge qui souhaite rester anonyme.


Selon la mère, le bras de la petite fille a dû être amputé après que l'enfant eut été blessée par balles la semaine dernière.
 

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
Mercredi dernier, S.H. et ses enfants avaient fui Baghouz où ils étaient retranchés avec les derniers irréductibles de l'EI.


La ville était alors bombardée par les troupes kurdes.


Des tireurs d'élite ont pris le relais et c'est comme cela que la fillette et son petit frère de trois ans ont été grièvement blessés respectivement au bras et à la jambe. C'est dans cet état lamentable que la fillette, son frère et le cadet de la famille, 1 an et demi, ont continué leur transhumance vers le camp d'Al-Hol avec leur mère.


Plus de 300 kilomètres de souffrance avant que la mère n'emmène enfin Firdaous à l'hôpital tandis que les deux autres enfants étaient laissés à une connaissance sur le camp kurde.


Le petit garçon, blessé à la jambe lors d'une chute, n'a lui pas pu être reçu à l'hôpital. Sa blessure n'a pas été soignée et les antidouleurs ne seraient plus en stock.

La soeur de S.H. demande aujourd'hui à la Belgique d'intervenir en faveur de ses neveu et nièce blessés.


Avec trois de ses belles-soeurs, elle va adresser un courrier au gouvernement.


Elles ne contestent pas que S.H. et son mari ont commis une faute irréparable en allant combattre en Syrie.


Elles pensent même que c'est bien le mari de S.H. qui a pris la parole dans une vidéo de propagande de l'EI. "Les membres de l'EI méritent d'être punis", affirment toutes les tantes sans ciller.

"Mais ces enfants ne doivent tout de même pas payer pour les erreurs de leurs parents?", s'indignent les quatres femmes belges. Les Affaires étrangères ont été averties par leurs soins mais à leur grande surprise, rien n'est mis en oeuvre pour rapatrier les jeunes blessés.
 

belgika

Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
VIB
"La Belgique préfère laisser mourir des enfants"



"Je pense que les inquiétudes de cette famille sont justifiées", réagit Geert Loots, professeur en psychologie à la VUB, qui a visité les camps syriens à l'automne 2018.


"Les tirer de là est une urgence humanitaire", affirme-t-il.


Mais la politique du gouvernement belge en la matière n'a pas changé depuis la chute de l'EI en Syrie: les enfants de moins de 10 ans ont le droit au rapatriement vers la Belgique, mais seulement si leurs parents renoncent à les accompagner et s'ils vont se signaler eux-mêmes à l'ambassade ou au consulat.


La Belgique refuse de se charger d'aller chercher elle-même les enfants de combattants de l'EI au sein des camps.


C'est pourtant précisément la seule issue de S.H., à en croire son appel téléphonique: "Tirez mes enfants d'ici s'il vous plaît et laissez-moi pourrir seule ici. J'aurais voulu que ce soit mon bras qu'ils enlèvent et pas le sien", a-t-elle dit à sa soeur.

Les Kurdes en Syrie exhortent les pays étrangers à reprendre en charge chez eux leurs partisans de l'EI aujourd'hui détenus, ainsi que leurs enfants.

"Si ces enfants ne sont pas rééduqués de toute urgence et réintégrés dans leur environnement d'origine, ils deviendront de potentiels terroristes", a ainsi résumé le président de la commission Affaires étrangères du gouvernement autonome du nord de la Syrie.

Les États concernés se défendent souvent en avançant qu'il est délicat de négocier des retours avec les autorités kurdes car elles ne sont pas reconnues.


Pourtant, la France a pu rapatrier cinq orphelins de camps kurdes en Syrie il y a deux semaines.


Preuve que la démarche est faisable.


"Nous avons un gouvernement qui préfère laisser mourir des enfants que de donner des droits à leurs parents", explique le professeur Loots. "Un criminel reçoit une deuxième chance en Belgique.


Ces enfants n'en reçoivent même pas une", ajoute Heidi De Pauw. L'avocat Walter Damen travaille actuellement à l'élaboration d'une plainte pénale contre le gouvernement belge pour négligence coupable.



 
"La Belgique préfère laisser mourir des enfants"



"Je pense que les inquiétudes de cette famille sont justifiées", réagit Geert Loots, professeur en psychologie à la VUB, qui a visité les camps syriens à l'automne 2018.


"Les tirer de là est une urgence humanitaire", affirme-t-il.


Mais la politique du gouvernement belge en la matière n'a pas changé depuis la chute de l'EI en Syrie: les enfants de moins de 10 ans ont le droit au rapatriement vers la Belgique, mais seulement si leurs parents renoncent à les accompagner et s'ils vont se signaler eux-mêmes à l'ambassade ou au consulat.


La Belgique refuse de se charger d'aller chercher elle-même les enfants de combattants de l'EI au sein des camps.


C'est pourtant précisément la seule issue de S.H., à en croire son appel téléphonique: "Tirez mes enfants d'ici s'il vous plaît et laissez-moi pourrir seule ici. J'aurais voulu que ce soit mon bras qu'ils enlèvent et pas le sien", a-t-elle dit à sa soeur.

Les Kurdes en Syrie exhortent les pays étrangers à reprendre en charge chez eux leurs partisans de l'EI aujourd'hui détenus, ainsi que leurs enfants.

"Si ces enfants ne sont pas rééduqués de toute urgence et réintégrés dans leur environnement d'origine, ils deviendront de potentiels terroristes", a ainsi résumé le président de la commission Affaires étrangères du gouvernement autonome du nord de la Syrie.

Les États concernés se défendent souvent en avançant qu'il est délicat de négocier des retours avec les autorités kurdes car elles ne sont pas reconnues.


Pourtant, la France a pu rapatrier cinq orphelins de camps kurdes en Syrie il y a deux semaines.


Preuve que la démarche est faisable.


"Nous avons un gouvernement qui préfère laisser mourir des enfants que de donner des droits à leurs parents", explique le professeur Loots. "Un criminel reçoit une deuxième chance en Belgique.


Ces enfants n'en reçoivent même pas une", ajoute Heidi De Pauw. L'avocat Walter Damen travaille actuellement à l'élaboration d'une plainte pénale contre le gouvernement belge pour négligence coupable.




C'est là qu'on voit que l'humanisme c'est un doux rêve. On parle d'enfants... Organiser un rapatriement, c'est urgent!

J'ai le sentiment - comme certains propos sur ce poste (à gerber) - que certains considèrent que les chats ne font pas des chiens et que ces enfants sont des terroristes en puissance.

On pratique donc la non assistance à personne en danger, comme une sorte d'"extermination".

Je ne cesse de le répéter - rappelez vous de la jeunesse hitlérienne. C'est affligeant de voir comment certains êtres humains n'ont pas de coeur ni pour ces enfants, ni pour leurs familles qui ont déjà subi des expériences difficiles et sont des familles "standards" (ne partagent pas les idées de leurs enfants partis en Syrie).

Heureusement, que nous avons certaines personnes qui se battent en France pour ne pas laisser ces enfants là-bas.

Vous pensez que cette petite fille de 3 ans et demi qui a perdu son frère, son père et qui a sa maman en prison (au bout d'un procès de 28 minutes - du délire) ne mérite pas d'avoir une vie normale et d'être auprès d'une famille aimante - elle en a besoin d'amour avec une telle histoire :
 
A

AncienMembre

Non connecté
Avez vous vu le film "Incendies" réalisé d'après une pièce de Wajdi Mouawad?

vraiment à visionner pour comprendre le poids du passé d'un gosse soldat...
Un film inoubliable, pour ma part il m'a marquée très profondément
 
Avez vous vu le film "Incendies" réalisé d'après une pièce de Wajdi Mouawad?

vraiment à visionner pour comprendre le poids du passé d'un gosse soldat...
Un film inoubliable, pour ma part il m'a marquée très profondément

Non mais je viens de regarder les critiques, je le mets dans ma liste de films à voir.

Merci. ;)
 
On parle beaucoup des six derniers enfants rapatriés, mais ce n'est pas vraiment une nouveauté...

La France a rapatrié 95 enfants de djihadistes depuis 2015
Très peu des enfants rapatriés ont pu bénéficier d'un retour dans leur famille de sang.

Ils sont 95 à être rentrés en France. Ce décompte des enfants de djihadistes de retour depuis 2015 comprend les six derniers arrivés. C'est-à-dire les cinq orphelins revenus mi-mars grâce à la mobilisation des avocats des familles, et la petite fille d'une Française condamnée à la perpétuité en Irak, rentrée ces derniers jours, via l'aéroport militaire de Villacoublay.

Désormais en effet, pour des raisons de sécurité que l'immensité de Roissy ne peut garantir, ces retours au compte-gouttes se font par cet aéroport militaire. Il appartient donc maintenant au parquet de Versailles de gérer ces arrivées alors que jusqu'à présent, la principale juridiction d'accueil était le tribunal de grande instance de Bobigny. À leur retour, environ deux tiers des enfants avaient moins de 5 ans et 90% moins de 10 ans.

Selon les chiffres officiels, sur les 89 enfants rapatriés avant le 4 février 2019, 81 ont fait l'objet d'une procédure en assistance éducative. 74 mineurs en bénéficient toujours actuellement. Les placements se font majoritairement en famille d'accueil et minoritairement en foyer. Très peu ont pu bénéficier d'un retour dans leur famille de sang. Au parquet de Bobigny, sur 62 arrivées depuis 2016, «16 ont été directement remis à leur famille ou au terme d'un processus d'évaluation de ces dernières», affirme le parquet. On compte aujourd'hui un seul mineur arrivé à l'âge de 16 ans et désormais majeur. Selon des sources judiciaires, ce dernier aurait complètement coupé avec son milieu familial d'origine et serait parfaitement réinséré au prix d'une rupture avec ses parents tombés dans le radicalisme islamiste et devenus djihadistes.

Le secret de leur identité
Un principe demeure pour la justice: celui du secret de l'identité de ces mineurs mais aussi de leur placement. «Afin de leur permettre de se reconstruire sans être stigmatisés, mais aussi par crainte des enlèvements», explique ce magistrat bon connaisseur du dossier.

Le parcours judiciaire de ces mineurs est toujours le même. À leur arrivée, une ordonnance de placement provisoire est prise par le tribunal. Tous les mineurs sont reçus par un juge pour enfant tandis que le parquet enquête non seulement sur leur état de santé physique et psychologique, mais aussi sur l'opportunité d'un retour dans la famille d'origine, quand il y en a une. Pour faire court, la justice évalue si ces familles et ces proches sont ou non radicalisés. Les parquets font particulièrement diligence dans le cas où le mineur est susceptible d'être remis à un parent direct. Le suivi est effectué par le TGI du lieu de placement.
http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...rie-95-enfants-de-djihadistes-depuis-2015.php
 
A

AncienMembre

Non connecté
La majorité d’entre elles sont partis en connaissance de cause peu importe leurs ages. Trop facile de dire qu’elle voulait juste se marier, faire de l’humanitaire lol etc... Si elles ont ete assez bête, d’aller en syrie sachant que tout les medias, que tout le monde disait que la syrie et l’irak etait au main d’un groupe terroristes etc... c’est qu’elles le voulaient. Et oui ce sont des prostitués. La bonne majorité ont epousé un homme qu’elle ne connaissait pas, elles ont servies slmt à etre un uterus et quand leur « prince charmant » se retrouvait six pieds sous terres, elles allaient se donner à un autre en connaissance de cause etc... Que cela soit les mecs ou les filles, ils sont tt deux responsables. Je ne suis pas dupe.

Tu connais la définition du mot prostituée?
 
C'est là qu'on voit que l'humanisme c'est un doux rêve. On parle d'enfants... Organiser un rapatriement, c'est urgent!

J'ai le sentiment - comme certains propos sur ce poste (à gerber) - que certains considèrent que les chats ne font pas des chiens et que ces enfants sont des terroristes en puissance.

On pratique donc la non assistance à personne en danger, comme une sorte d'"extermination".

Je ne cesse de le répéter - rappelez vous de la jeunesse hitlérienne. C'est affligeant de voir comment certains êtres humains n'ont pas de coeur ni pour ces enfants, ni pour leurs familles qui ont déjà subi des expériences difficiles et sont des familles "standards" (ne partagent pas les idées de leurs enfants partis en Syrie).

Heureusement, que nous avons certaines personnes qui se battent en France pour ne pas laisser ces enfants là-bas.

Vous pensez que cette petite fille de 3 ans et demi qui a perdu son frère, son père et qui a sa maman en prison (au bout d'un procès de 28 minutes - du délire) ne mérite pas d'avoir une vie normale et d'être auprès d'une famille aimante - elle en a besoin d'amour avec une telle histoire :

Ces gosses ne sont pas des terroristes en puissance mais si ils reviennent avec leurs mères, ils seront élevés dans la haine et seront des bombes a retardement. Ils doivent rentrer chez eux slmt si ils sont suivis très attentivement et cela tt au long de leur vie ou du moins jusqu’à leur age adulte. Ils doivent également ne plus avoir de contact avec leurs parents terroristes.
Il y a certains enfants qui sont tellement endoctrinés qu’ils ont la haine d’autrui en eux et il faudra bcp de temps pour les remettre ds la société. Ça demande du temps et de l’argent mais je penses pas que l’Europe puisse faire qq. chose face à ça pour le moment.
 
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