Comment peut on combattre l'islamophobie ?

J'essaie de donner des points de vue de personne que l'on ne peut taxer de xénophobie .
J'essaie une dernière fois :
Vous combattez l'islamophobie en demandant l'abrogation de deux lois que vous considérez islamophobe.
Ces lois sont binaires, interdiction pour tous. Si vous les abrogez il n'y a plus de binarité , il fait faire du cas par cas, je vous l'ai déjà montré par des liens sur l'Angleterre , en voici un autre ou Cameron se trouve dans l'obligation de faire du cas par cas en précisant ou le niqab serait licite ou pas :

http://www.lefigaro.fr/internationa...-du-voile-integral-trouble-le-royaume-uni.php

En France la question ne se pose pas. Mais votre combat contre l'islamophobie combat une loi générale . Il faut donc faire du cas par cas et vous ne coupez pas aux questions posées .
Maintenant si vous vous arrêtez à votre position c'est votre droit. Mais vous ne combattez pas l'islamophobie vous combattez pour votre personne. Mais ne parlez alors plus de lois islamophobes.

The end
@+
oui the end..... te fatigue pas à justifier l'injustifiable, t'aurais été un bon sujet respectueux des lois sous Petain........

@+
 
@droitreponse
je pense que l'interdiction du foulard à l'école à été une erreur.
le débat s'est posé dans un rapport de force politique à un moment où l'islamophobie montait et en parallèle le prosélytisme islamiste.
C'est le genre de situation où l'on devrait prendre des mesures avec beaucoup de discernement, ça n'a pas été le cas.
La laïcité à l'école est en premier lieu et de manière intransigeante pour les enseignants. Concernant les élèves c'est un juste milieu à trouver entre le respect de leur liberté (vestimentaire et/ou religieuse) et les règles républicaine.
Un foulard sur les cheveux (pas le visage), je ne vois pas quel problème cela pose. Et si cela pose un problème à certain qu'ils mettent ceci en parallèle avec l'exclusion de fait d'une partie de notre jeunesse de l'enseignement républicain (et je ne parle pas du sentiment d'injustice).
La bonne façon de faire aurait été non pas une interdiction mais de trouver une limite dans cette tenue vestimentaire pour qu'elle ne soit pas considéré par l'autre comme signe religieux ostentatoire. La question aurait alors juste été est-ce gênant d'avoir un élève avec un bout de foulard sur les cheveux. Point.
 
@droitreponse

La bonne façon de faire aurait été non pas une interdiction mais de trouver une limite dans cette tenue vestimentaire pour qu'elle ne soit pas considéré par l'autre comme signe religieux ostentatoire. La question aurait alors juste été est-ce gênant d'avoir un élève avec un bout de foulard sur les cheveux. Point.

depuis le temps que je le dis
un foulard comme on coiffe les cheveux en chignon sur la nuque :)

mam
 
@droitreponse
je pense que l'interdiction du foulard à l'école à été une erreur.
le débat s'est posé dans un rapport de force politique à un moment où l'islamophobie montait et en parallèle le prosélytisme islamiste.
C'est le genre de situation où l'on devrait prendre des mesures avec beaucoup de discernement, ça n'a pas été le cas.
La laïcité à l'école est en premier lieu et de manière intransigeante pour les enseignants. Concernant les élèves c'est un juste milieu à trouver entre le respect de leur liberté (vestimentaire et/ou religieuse) et les règles républicaine.
Un foulard sur les cheveux (pas le visage), je ne vois pas quel problème cela pose. Et si cela pose un problème à certain qu'ils mettent ceci en parallèle avec l'exclusion de fait d'une partie de notre jeunesse de l'enseignement républicain (et je ne parle pas du sentiment d'injustice).
La bonne façon de faire aurait été non pas une interdiction mais de trouver une limite dans cette tenue vestimentaire pour qu'elle ne soit pas considéré par l'autre comme signe religieux ostentatoire. La question aurait alors juste été est-ce gênant d'avoir un élève avec un bout de foulard sur les cheveux. Point.
Une erreur ? Plutôt une décision parfaitement mûrie, en pleine conscience, dans les cercles de la France "profonde", ceux des rouages du pouvoir de l'ombre ... Une étape incontournable pour obtenir le consensus lors du vote ...
Résultat : la politique de l'autruche ..
Cachez cette kippa et ce Juif, cette croix et ce Chrétien, ce voile et cette musulmane, matrice éducative, que l'on ne saurait voir ...
Une France pseudo-pragmatique laïque qui met le voile, en une forme de négation des identités, sur toutes les confessions réunies. :D
Nier l'observable en standardisant l'observé ... Un comportement ni scientifique, ni réaliste que de fuir et de cacher des réalités objectives par des interdits ...
 
Une erreur ? Plutôt une décision parfaitement mûrie, en pleine conscience, dans les cercles de la France "profonde", ceux des rouages du pouvoir de l'ombre ... Une étape incontournable pour obtenir le consensus lors du vote ...
Résultat : la politique de l'autruche ..
Cachez cette kippa et ce Juif, cette croix et ce Chrétien, ce voile et cette musulmane, matrice éducative, que l'on ne saurait voir ...
Une France pseudo-pragmatique laïque qui met le voile, en une forme de négation des identités, sur toutes les confessions réunies. :D
Nier l'observable en standardisant l'observé ... Un comportement ni scientifique, ni réaliste que de fuir et de cacher des réalités objectives par des interdits ...
Je ne te rejoins pas dans ce que tu dis. C'est contre productif, ça n'amène pas à une concertation paisible.
Mais je m'en fiche, seul le droit à l'éducation m'intéresse.
 
Je ne te rejoins pas dans ce que tu dis. C'est contre productif, ça n'amène pas à une concertation paisible.
Mais je m'en fiche, seul le droit à l'éducation m'intéresse.

Les consultations préalables, les rédactions et amendements potentiels ouvrent, lors des débats précédant l'adoption d'un texte, le champs à une réflexion en profondeur, les textes législatifs, sont ensuite, soumis au Conseil constitutionnel.
D'où viendrait l'erreur ?
De quel droit à l'éducation tu parles ? Celui des banlieues et des ZUP ?
Se ficher ....
Contre productif ? Une affirmation non étayée ?
 
@droitreponse
je pense que l'interdiction du foulard à l'école à été une erreur.
le débat s'est posé dans un rapport de force politique à un moment où l'islamophobie montait et en parallèle le prosélytisme islamiste.
C'est le genre de situation où l'on devrait prendre des mesures avec beaucoup de discernement, ça n'a pas été le cas.
La laïcité à l'école est en premier lieu et de manière intransigeante pour les enseignants. Concernant les élèves c'est un juste milieu à trouver entre le respect de leur liberté (vestimentaire et/ou religieuse) et les règles républicaine.
Un foulard sur les cheveux (pas le visage), je ne vois pas quel problème cela pose. Et si cela pose un problème à certain qu'ils mettent ceci en parallèle avec l'exclusion de fait d'une partie de notre jeunesse de l'enseignement républicain (et je ne parle pas du sentiment d'injustice).
La bonne façon de faire aurait été non pas une interdiction mais de trouver une limite dans cette tenue vestimentaire pour qu'elle ne soit pas considéré par l'autre comme signe religieux ostentatoire. La question aurait alors juste été est-ce gênant d'avoir un élève avec un bout de foulard sur les cheveux. Point.
Sur le fond du fond je suis d'accord avec toi et c'est bien ce qui a été tenté en 1989 le lien suivant rappelle les faits :

http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Voile_islamique_dans_les_écoles_en_France

Mais tu parles d'un foulard, et sur le fond ce n'est pas très ostensible.
Mais premier problème des jeunes filles ne veulent l'enlever en aucune circonstance ( voir lien ). Second problème entre 1990 et 2004 le foulard type bandanas est passé au type hijab c'est déjà moins discret voire plus long .
Nous parlons de collégienne .Ou doit on placer le curseur ?
Par ailleurs et je pense peut être à tord que ce qui a motivé cette loi , c'est parce qu'ensuite tu t'enferres dans des débats infernaux. La salafiste est en droit de se sentir discriminée et porte l'affaire devant la cour européenne . Par ailleurs il y a le principe d'égalité qui vient concurrencer celui de laïcité .selon le principe d'égalité pourquoi un prof ne pourrait il pas porter un signe religieux ?
La question est d'ailleurs désormais posée dans l'école publique anglaise.
L'Allemagne a du se justifier sur l'interdiction des signes religieux chez les fonctionnaires devant la cour européenne .
Bref sur le fond un foulard ce n'est rien , mais c'est la porte ouverte à des procès sans fin et des arguties sur la longueur, quand faut il l'enlever, à quel âge ?
Pour ma part je reviendrais bien en 1905 ou le foulard n'était pas interdit. Mais tout le monde avait la même tenue : blouse noire et tête nue. ;)
 
Les consultations préalables, les rédactions et amendements potentiels ouvrent, lors des débats précédant l'adoption d'un texte, le champs à une réflexion en profondeur, les textes législatifs, sont ensuite, soumis au Conseil constitutionnel.
D'où viendrait l'erreur ?
De quel droit à l'éducation tu parles ? Celui des banlieues et des ZUP ?
Se ficher ....
Contre productif ? Une affirmation non étayée ?
Je pense que ça a été une erreur politique, prise dans un contexte.
Toi que c'est une volonté manigancé par les "pouvoir de l'ombre".
On est pas d'accord.
"je me fiche", car le débat doit être ramené à l’intérêt de l'enfant.. le reste me parait "contre productif".
 
Second problème entre 1990 et 2004 le foulard type bandanas est passé au type hijab c'est déjà moins discret voire plus long .
Nous parlons de collégienne .Ou doit on placer le curseur ?
là justement, la discrétion dans le domaine publique est la règle.
Par ailleurs et je pense peut être à tord que ce qui a motivé cette loi , c'est parce qu'ensuite tu t'enferres dans des débats infernaux. La salafiste est en droit de se sentir discriminée et porte l'affaire devant la cour européenne .
Ca s'appelle de la "justice". On ne prends pas des décisions ou interdictions en préjugeant de portes ouvertes à "encore plus". On aurait pu détruire les églises avec ce principe
Par ailleurs il y a le principe d'égalité qui vient concurrencer celui de laïcité .selon le principe d'égalité pourquoi un prof ne pourrait il pas porter un signe religieux ?
parce qu'il est fonctionnaire de l'état, donc représentant de la République.
La question est d'ailleurs désormais posée dans l'école publique anglaise.
L'Allemagne a du se justifier sur l'interdiction des signes religieux chez les fonctionnaires devant la cour européenne .
En parlant des limites dans les devoirs des fonctionnaires (c'était sur les obligations de reserves) la cour européenne a aussi rappelé l'intérêt général au vu du contexte national. Dans le cadre français la laïcité réponds à un interêt général.
L'Allemagne a du se justifier car le contexte est différent, il n’existe pas de séparation formelle entre l’Église et l’État. De plus c'est une fédération, et sur le plan religieux, souvent, chaque lander est amené à faire ses propres règles.
Pour ma part je reviendrais bien en 1905 ou le foulard n'était pas interdit. Mais tout le monde avait la même tenue : blouse noire et tête nue. ;)
c'est ton côté libertaire ça? :p
 
là justement, la discrétion dans le domaine publique est la règle.

Ca s'appelle de la "justice". On ne prends pas des décisions ou interdictions en préjugeant de portes ouvertes à "encore plus". On aurait pu détruire les églises avec ce principe

parce qu'il est fonctionnaire de l'état, donc représentant de la République.

En parlant des limites dans les devoirs des fonctionnaires (c'était sur les obligations de reserves) la cour européenne a aussi rappelé l'intérêt général au vu du contexte national. Dans le cadre français la laïcité réponds à un interêt général.
L'Allemagne a du se justifier car le contexte est différent, il n’existe pas de séparation formelle entre l’Église et l’État. De plus c'est une fédération, et sur le plan religieux, souvent, chaque lander est amené à faire ses propres règles.

c'est ton côté libertaire ça? :p
Je suis top libertaire : offrir la plus grande des libertés , celle d'apprendre dans un cadre libérée de la société de consommation et des différentiations qui n'ont pas lieu d'être à l'école :joueur:
Pour le reste je te l'ai dit je suis d'accord sur le fond sauf que tu ouvres une brèche dans laquelle se sont engouffrés les fondamentalistes des 1990. Après vaut il mieux écoper ou prendre des lames au risque de casser le bateau je ne sais pas.
Mais pour toi il est de l'intérêt de l'enfant de porter le voile à quel âge ? Quand peut on lui demander de l'enlever ? Et qu'appelles tu un voile ( hijab, celui de ma grand mère quand il pleut ) ? Lui autoriser très tôt n'est ce pas lui enlever sa liberté de conscience ?
 
En commençant par condamner et combattre les excités religieux et leurs discours......

Et en acceptant de poser la question de l'évolution de la pensée théologique islamique pour la débarasser des interprétations du passé portant encore trop l'empreinte du contexte et de l'époque qui les ont produites. Et donc de dégager l'essence des injonctions coraniques plutôt que d'en appliquer la lettre aveuglément sans autre forme de contextualisation

Non pas pour "plaire" à l'Occident mais parce que certaines interprétations passées, trop littéralistes, ont été déclarées sacres et mises sur uin piedestal pour de fausses raisons.

Donc en développant aussi un Islam propre à la France, en phase avec ses valeurs, et non pas importé des pays du golfe ou d'ailleurs par des prédicateurs fanatiques. C'est là un travail à faire aussi par les musulmans eux-mêmes et leurs instances dirigeantes en France comme en Europe.
 
Et en acceptant de poser la question de l'évolution de la pensée théologique islamique pour la débarasser des interprétations du passé portant encore trop l'empreinte du contexte et de l'époque qui les ont produites. Et donc de dégager l'essence des injonctions coraniques plutôt que d'en appliquer la lettre aveuglément sans autre forme de contextualisation

Non pas pour "plaire" à l'Occident mais parce que certaines interprétations passées, trop littéralistes, ont été déclarées sacres et mises sur uin piedestal pour de fausses raisons.

Donc en développant aussi un Islam propre à la France, en phase avec ses valeurs, et non pas importé des pays du golfe ou d'ailleurs par des prédicateurs fanatiques. C'est là un travail à faire aussi par les musulmans eux-mêmes et leurs instances dirigeantes en France comme en Europe.
C'est une utopie de penser que cette possibilité existe.
 
Et en acceptant de poser la question de l'évolution de la pensée théologique islamique pour la débarasser des interprétations du passé portant encore trop l'empreinte du contexte et de l'époque qui les ont produites. Et donc de dégager l'essence des injonctions coraniques plutôt que d'en appliquer la lettre aveuglément sans autre forme de contextualisation

Non pas pour "plaire" à l'Occident mais parce que certaines interprétations passées, trop littéralistes, ont été déclarées sacres et mises sur uin piedestal pour de fausses raisons.

Donc en développant aussi un Islam propre à la France, en phase avec ses valeurs, et non pas importé des pays du golfe ou d'ailleurs par des prédicateurs fanatiques. C'est là un travail à faire aussi par les musulmans eux-mêmes et leurs instances dirigeantes en France comme en Europe.
Salam demSopBe,
Ce n'est pas demain la veille...un vœux pieu.

D'accord pour une réinterprétation qui tienne compte du nouveau contexte. Et de désacraliser les hadiths et la sunna du prophète. Il faudrait aussi penser à la formation des imams et des prêcheurs...et leurs demander un minimum de culture gnrl.
Pour ce qui est d'un islam de France, je n'aime pas trop. Il y a un seul Islam (le mien) ^^
Pour l’exception française, il leur est légitime d'exiger et de n'autoriser sur son territoire que des imams de nationalité française, ayant un minimum de connaissance des lois du pays. Ex: laïcité.

Perso, je n'ai rien contre les extrémistes. Tant qu'ils ne cherchent pas à imposer leurs idées, et qu'ils respectent les autres religions et les non-religieux, j'en ferai autant à leur encontre (respect).
 
Je ne crois pas.
C'est avant tout une question de volonté théologique, appellée par suffisamment de penseurs musulmans (même si censurés) pour la voir comme une réalité de débat.
Je dirais une volonté populaire. Les théologiens c'est leur gagne pain, La poule au œuf d'or. Et une reforme risquerait de leur faire perdre tout pouvoir.
 
Je ne crois pas.
C'est avant tout une question de volonté théologique, appellée par suffisamment de penseurs musulmans (même si censurés) pour la voir comme une réalité de débat.
L'Islam est communautaire.
Le manque de clergé, donc de directives et de structure à obligé les dirigeants de chaque pays a imposer lrur conception de la religion.
Par exemple au Maroc actuellement puisque ce ne fut pas toujours le cas, la royauté qui s'est auto désigné commandeur des croyants impose le sunnisme malékite.
L'Arabie le Wahhabisme
L'Iran le chiisme duodécimain
etc.etc.
Tous ces dirigeants veulent pour eux le leader ship sur la religion.
Ce n'est pas un hasard si Al Bagdhadi s'est auto proclamé Calife
En Europe les musulman viennent de tout les coins de l'Afrique et de l'Orient.
Ils sont musulmans mais pas de rites identiques et similaire.
Seul le Coran leurs ait commun. (Pas sa lecture).
Comment penser qu'il soit possible qu'il y ait entente?
La dernière élection au CFEM nous l'a encore prouvé avec l'attitude des marocains.
Attitude dictée par le Roi.
Et oui Daril est d'origine algérienne c'est donc un ennemi avant d'être un musulman.
La fois précédente c'était le contraire.
Ce que je dis pour le binôme Algéro-Marocain est tout aussi vrai pour le binôme Turco-Kurde.
Les émigrés en France sont encore et toujours Marocains, Algériens, Tunisiens avant d'être français.
Leurs rivalités, la prédominance que les uns veulent imposer aux autres ne permet pas une entente sereine et pérenne.
Un clergé musulman français ne sera possible que lorsque les tensions entre pays musulmans n'existeront plus.
Ceci n'a jamais existé et surement n'existera jamais.
Seul une France ou la religion musulmane serait la seule qui aurait le droit d'existence permettrait cette entente.
Mais ces ******* de cathos, d’athées, de juifs, de bouddhistes et de réformistes n'en veulent pas.
Et comme ils représentent 10 fois le contingent de musulmans y a peu d'espoir.
C'est un pacte islamophobe comme dirait certains ici.
 
Salam demSopBe,
Ce n'est pas demain la veille...un vœux pieu.

D'accord pour une réinterprétation qui tienne compte du nouveau contexte. Et de désacraliser les hadiths et la sunna du prophète. Il faudrait aussi penser à la formation des imams et des prêcheurs...et leurs demander un minimum de culture gnrl.
Pour ce qui est d'un islam de France, je n'aime pas trop. Il y a un seul Islam (le mien) ^^
Pour l’exception française, il leur est légitime d'exiger et de n'autoriser sur son territoire que des imams de nationalité française, ayant un minimum de connaissance des lois du pays. Ex: laïcité.

Perso, je n'ai rien contre les extrémistes. Tant qu'ils ne cherchent pas à imposer leurs idées, et qu'ils respectent les autres religions et les non-religieux, j'en ferai autant à leur encontre (respect).
Islam de France est impropre , voir mon lien sur l'istichara de 1999 et la charte signée par le cfcm en 2001 sur entre autre la laïcité , l'idée est d'avoir un conseil représentatif avec qui l'état puisse dialoguer. Rien de plus, sinon l'état ne serait plus laïque . Pour les curés ils n'ont pas besoin d'être français mais en cas de problème l'état peut passer par l'évêque .
Bref l'islam de France c'est un terme beaucoup repris par Sarko mais qui en fait date de chevenement pour dire islam avec un interlocuteur pour l'état francais
Deux problèmes :
. Les associations musulmanes se sont fâchées après le 11/09/2001
. Il faudrait que ces instances soient vraiment représentatives.
 
Islam de France est impropre , voir mon lien sur l'istichara de 1999 et la charte signée par le cfcm en 2001 sur entre autre la laïcité , l'idée est d'avoir un conseil représentatif avec qui l'état puisse dialoguer. Rien de plus, sinon l'état ne serait plus laïque . Pour les curés ils n'ont pas besoin d'être français mais en cas de problème l'état peut passer par l'évêque .
Bref l'islam de France c'est un terme beaucoup repris par Sarko mais qui en fait date de chevenement pour dire islam avec un interlocuteur pour l'état francais
Deux problèmes :
. Les associations musulmanes se sont fâchées après le 11/09/2001
. Il faudrait que ces instances soient vraiment représentatives.
Salam droitreponse,
Pas trop compris ou tu voulais en venir
 
Je dirais une volonté populaire. Les théologiens c'est leur gagne pain, La poule au œuf d'or. Et une reforme risquerait de leur faire perdre tout pouvoir.

Je parlais de théologiens réformateurs, assurément pas ceux qu'on trouve a al azhar et qui se proclament gardiens du savoir.

Populaire? Certes loin d'être générale au vu des accusations d'hérésie qu'on lit souvent dans les débats sur toute réforme de l'Islam....
 
Atte
L'Islam est communautaire.
Le manque de clergé, donc de directives et de structure à obligé les dirigeants de chaque pays a imposer lrur conception de la religion.
Par exemple au Maroc actuellement puisque ce ne fut pas toujours le cas, la royauté qui s'est auto désigné commandeur des croyants impose le sunnisme malékite.
L'Arabie le Wahhabisme
L'Iran le chiisme duodécimain
etc.etc.
Tous ces dirigeants veulent pour eux le leader ship sur la religion.
Ce n'est pas un hasard si Al Bagdhadi s'est auto proclamé Calife
En Europe les musulman viennent de tout les coins de l'Afrique et de l'Orient.
Ils sont musulmans mais pas de rites identiques et similaire.
Seul le Coran leurs ait commun. (Pas sa lecture).
Comment penser qu'il soit possible qu'il y ait entente?
La dernière élection au CFEM nous l'a encore prouvé avec l'attitude des marocains.
Attitude dictée par le Roi.
Et oui Daril est d'origine algérienne c'est donc un ennemi avant d'être un musulman.
La fois précédente c'était le contraire.
Ce que je dis pour le binôme Algéro-Marocain est tout aussi vrai pour le binôme Turco-Kurde.
Les émigrés en France sont encore et toujours Marocains, Algériens, Tunisiens avant d'être français.
Leurs rivalités, la prédominance que les uns veulent imposer aux autres ne permet pas une entente sereine et pérenne.
Un clergé musulman français ne sera possible que lorsque les tensions entre pays musulmans n'existeront plus.
Ceci n'a jamais existé et surement n'existera jamais.
Seul une France ou la religion musulmane serait la seule qui aurait le droit d'existence permettrait cette entente.
Mais ces ******* de cathos, d’athées, de juifs, de bouddhistes et de réformistes n'en veulent pas.
Et comme ils représentent 10 fois le contingent de musulmans y a peu d'espoir.
C'est un pacte islamophobe comme dirait certains ici.
attention certains vont te prendre au premier degré :)
 
Je parlais de théologiens réformateurs, assurément pas ceux qu'on trouve a al azhar et qui se proclament gardiens du savoir.

Populaire? Certes loin d'être générale au vu des accusations d'hérésie qu'on lit souvent dans les débats sur toute réforme de l'Islam....
J'attends de prendre mon café, mon cerveau est en mode freeze ^^
 
@droitreponse,
Toujours sur le sujet de l'Istichara et de ses suites en plus détaillé, où les notions de sphère privé / publique y est clairement exprimé, et acquiescé par les représentants du culte musulmman, ce qui me laisse à penser au vu de ce que m'ont opposé beaucoup de personne sur ce topic, qu'il y a bien un problème de représentativité :

La réunion plénière du 28 janvier 2000 au ministère de l'Intérieur définit les critères d'inclusion au processus de la consultation. Les parties y adoptent un texte intitulé « Principes et fondements juridiques régissant les rapports entre les pouvoirs publics et le culte musulman en France » qui précise l'adhésion des membres de la consultation « aux principes fondamentaux de la République française et notamment aux articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen relatifs à la liberté de pensée et à la liberté de religion, à l'article 1er de la Constitution affirmant le caractère laïque de la République et le respect par celle-ci de toutes les croyances, et enfin aux dispositions de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État » 13. L'acceptation de ce texte est la condition du soutien des pouvoirs publics pour assurer le « rattrapage » par rapport aux autres cultes 14. Mais la République doit, elle aussi, faire des concessions sur le contenu du texte. Le titre original « Déclaration d'intention relative aux droits et devoirs des fidèles du culte musulman en France », qui suggère de façon un peu trop explicite la suspicion sous-jacente au contrat proposé – reconnaissance politique des membres d'une religion en échange de leur serment de fidélité aux lois de la République française –, est modifié, remplacé par une formulation plus neutre. Quant à la mention sur le droit de changer de religion, elle est supprimée à la demande de l'UOIF. De nombreuses critiques ont été exprimées sur le préalable de la signature de ces principes, mais J.-P. Chevènement parle d'un simple « rappel » des lois de la République, et rattache directement la création du CFCM à la question de la « sécurité de tous les habitants de notre pays ». Il déclare plus loin avec la même ambivalence : « Non que les musulmans en tant que tels puissent être suspects de ne pas se conformer aux lois de la République. Mais il fallait que soit publiquement affirmé qu'il n'existe pas de conflit de principe entre la tradition du culte musulman et l'organisation légale des cultes en France. » Les organisations musulmanes sont ainsi à la fois reconnues et « domestiquées » par la République dans un processus de double reconnaissance politique, qui a pour condition première, pour reprendre l'expression pourtant déniée par le ministre, un « serment de fidélité » 15.

  • 8L'interprétation de la laïcité française par Jean-Pierre Chevènement, fondée sur le principe de séparation, offre une conception maximale de la laïcité, où la religion ne peut s'épanouir entièrement que dans l'espace privé : « Qu'est ce que la laïcité en effet, sinon la croyance en la capacité de tous les citoyens, quelle que soit leur religion, de s'entendre sur le bien commun, la res publica, à la seule lumière de la raison naturelle à laquelle le Coran se réfère constamment (...). La laïcité préserve, à l'écart de la sphère privée, la sphère publique, un espace où s'épanouit la raison naturelle, que tous les hommes ont en commun (...) » 16. C'est dans sa version rationaliste que l'islam sera capable de pénétrer et être reconnu dans l'espace public. Cette conception de la laïcité fait clairement apparaître les futures tensions qui naîtront de la volonté d'insérer toutes les sensibilités de l'islam en France dans le processus de consultation, en particulier celle des représentants de l'islam qui interprètent l'islam de manière totalisante.

Le lien complet : http://assr.revues.org/1113

Et finalement le texte que vous connaissez certainement mais que je ne connaissais pas, toutes mes excuse, mais lorsque je parlais de concordat personne ne m'a opposé qu'il existait déjà !

http://www.lecfcm.fr/?p=2599

Sur cette base @2bras et ceux qui le souhaitent pourraient peut être compléter si nécessaire, non ?
@UNIVERSAL
L'islam de France n'est qu'une expression pour parler d'un islam ayant une représentativité reconnaissant les bases républicaines , qui puisse servir d'interlocuteur à l'état ,
Ce n'est pas un islam spécifique français .
 
Je ne sais pas pourquoi mais lorsque j'ai commencé à participer au début de ce poste, je savais pertinemment que la pirouette serait faite vers la réforme de l'Islam. :cool::eek:

Le merveilleux raccourci pour dire que le problème vient de l'Islam. Bon, on met la petite nuance avec les interprétations. Mais dans le fond, cela revient à la même chose.:rolleyes:

L'islamophobie aurait donc été causée par les musulmans eux-mêmes, du moins certains (pour les plus nuancés).:eek: Culpabiliser des victimes n'a jamais empêché les crimes!

Nous n'avancerons donc jamais. :confused:
 
Je ne sais pas pourquoi mais lorsque j'ai commencé à participer au début de ce poste, je savais pertinemment que la pirouette serait faite vers la réforme de l'Islam.

Le merveilleux raccourci pour dire que le problème vient de l'Islam. Bon, on met la petite nuance avec les interprétations. Mais dans le fond, cela revient à la même chose.

L'islamophobie aurait donc été causée par les musulmans eux-mêmes, du moins certains (pour les plus nuancés).:eek: Culpabiliser des victimes n'a jamais empêché les crimes!

Nous n'avancerons donc jamais.
Salam Kaiserin,
Tu as parfaitement raison, vaut mieux cracher sur les kafirs islamophobes :npq:
L'histoire des musulmans est un long fleuve tranquille. Tout va bien madame la marquise, circulez il n'y a rien à voir.
Si nous même (musulmans) ne faisons pas notre auto critique qui la fera, les fachos.

PS: Tu as une boule de cristal? Elle donne quoi comme résultat pour Cote d’Ivoire Vs RD Congo ? Combien de but va marquer Bale contre Séville:D
 
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