Coran de sana'a, coran falsifier ? réponse !

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A. Introduction :


La découverte des manuscrits coraniques à Sana'a a montré que la rédaction du Coran remontait finalement à l'époque des premiers Califes musulmans, contemporains et intimes de Muhammad. L'hypothèse de la rédaction progressive du Coran en deux siècle a donc été abandonnée, en faveur d'une rédaction contemporaine de Muhammad.

La découverte de manuscrits arabes remontant aux IeS et IIeS hégirien dans des sites comme à Fustat, Sana'a ou le Caire ont montré qu'à la suite de la réforme de l'écriture conduisant à l'illisibilité des manuscrits sans signe diacritique, les vieux écrits ont été systématiquement détruits, brûlés, enterrés ou mis en morceaux et rangés dans des cachètes pour éviter de souiller ou piétiner des versets contenant les noms de Dieu ou du Prophète. Des manuscrits juridiques du IIIeS prescrivent en effet de détruire les manuscrits religieux devenus indéchiffrables.


Sanaa.jpg

La découverte dans des sites comme au Caire, à Fustat ou à Sana'a de manuscrits arabes remontant aux premiers siècles hégirien a infirmé la thèse de la rédaction du Coran au IIIeS à l'époque des Omeyyades.


L'analyse des 926 Corans découverts à Sana'a, dont 56 remontent au IeS hégirien a révélé que la structure consanantique du Coran actuel est resté stable depuis les plus anciens manuscrits, hormis quelques divergences mineures perdues parmi les quelque 30.000 fragments de Coran, imputables à des erreurs de scribes ou des variantes secondaires, ayant manifestement échappés à la destruction des variantes marginales sous Uthman ibn Affan.

Pour ce qui est de la stabilité de la version voyellisée au fil du temps, en revanche il est plus délicat de s'avancer dessus. La prose redondante sur certains passages obscurs réfractaires, résistant à l'exégèse traditionelle et suscitant de profondes divergences, semble témoigner de l'éloignement ponctuel de certains passages de la conception primitive, sans doute imputables à la dérive sémantique et l'évolution de la langue arabe entre l'époque de la rédaction du Coran et les premiers commentaires dans leurs versions encore disponibles.

Les critères de sélections des types de récitation canoniques des versets sur base : 1. de la fiabilité de la chaine des savants l'ayant mémorisé oralement de maîtres en disciples jusqu'à la réforme de l'écriture, 2. la conformité au squelette consanantique du codex d'Uthman ibn Affan 3. ainsi que la langue dite de Qoraïche, ne suffisent pas à supprimer la difficulté pratique à conforter l'arabe du IIIeS avec l'arabe coranique du temps de Muhammad. En effet, il parait évident, que la langue arabe du temps du Prophète consistait en une famille linguistique hétéroclite voire éclatée, sans structure grammaticale formelle et dont la seule règle était l'usage. L'arabe coranique est dépositaire quant à lui de nombreux termes d'origine syriaque, hébreux et autres. L'arabe coranique consistait semble-t-il en un arabe liturgique enrichi non seulement de termes syriaques, hébreux et autres, mais usait également de règles de grammaire héritées ou voisines de ces langues soeurs. La tradition rapporte de même à maintes reprises la difficulté des compagnons du Prophète à comprendre la signification de certains termes emrpuntés à d'autres idiomes ou dialectes relevant d'un autre degré de raffinement terminologique. Ce qui n'est pas sans inquiéter au sujet du critère de conformité de l'arabe coranique à l'idiome de Qoraïche dans la canonisation des récitations, ce qui a pu pour le moins induire à l'éloignement de la compréhension du sens visé par certains versets.

Cependant, une découverte majeure de Michel Cuypers a montré que le Coran tel qu'il est finalement actuellement connu et qui parait parfois décousu, voir assemblé un peu de façon pêle mèle, est tout au contraire solidement ficelé. En effet, la lecture du Coran sur base de la rhétorique sémitique proposée par Cuypers, a révélé que non seulement les 114 sourates du Coran étaient organisées suivant de profondes symétries thématiques intrinsèques, mais que l'ordre des sourates même respectait en fait de multiples symétries sémantiques et thématiques à plusieurs niveaux. Or, cela signifie concrètement que le Coran tel que nous en disposons est finalement très fidèle à la version originelle, du moins dans son ensemble. Ce qui ne suffit néanmoins pas à affirmer qu'il soit complètement identique à l'original, du moins pour les passages obscurs mentionnés plus haut. Cette relecture du Coran suivant la rhétorique sémitique a démontré de façon scientifique et réfutable que le Coran est finalement très fidèle à la version originelle y compris dans sa version finalisée et voyelleisée : d'autant que les exégètes et savants du monde musulman ignoraient complètement cette structure oubliée du Coran. Et que la voyellisation forcée des sourates à partir du codex consonantique d'Uthman aurait été également irréalisable sur la seule base du squelette consanantique démuni de signes diacritiques.


Un example de structure thématique, la sourate l'Ouverture :

– 1 Au nom de Dieu, le Très-Miséricordieux, le Miséricordieux.
= 2 Louange à Dieu, Seigneur des mondes,
– 3 le Très-Miséricordieux, le Miséricordieux.
= 4 Maître/Roi du Jour du Jugement [iD-DĪN]
------------------------------------
+ 5 Toi nous adorons
+ et Toi nous sollicitons. (-īn)
------------------------------------
– 6 GUIDE-nous dans la voie droite,
– 7 la voie de ceux que tu as gratifiés (‘alayhim),
= non (ghayr) [de ceux qui] ont encouru ta colère (‘alayhim),
= ni (wa lā) des ÉGARÉS [a D-DāllĪN].


B. Analyse Historico Critique des Personnages Coraniques :

Analysons à présent la question de l'approche du Coran suivant l'archéologie et la critique historique. Nous allons revenir à plusieurs points soulevés dans l'étude critique du Coran. Dans notre présentation de la thèse minimaliste au sujet de l'historicité d'Abraham, nous avons souligné l'existence d'archaïsmes dans le Coran au sujet des patriarches bibliques et de récits fondamentaux, et soutenu que la version massorétique de la Bible possédait des retouches et une influence érudite hellénistique et babylobnienne postérieure à la fuite de clans Lévites dans la péninsule arabique. En sorte que les Cohanim de Yathrib possédaient une version de la Thora antérieure à l'exil en Babylonie.

Par conséquent, malgré que le Coran ait été rédigé plusieurs siècles après les plus anciens manuscrits bibliques, il est dépositaire d'archaïsmes fondamentaux s'expliquant par des midrachim originaux des Cohanim de Yathrib contemporains de Muhammad, nommés isrâiliyyât dans la littérature islamique [1]. Nous avons déjà traité de la question du décryptage de ces archaïsmes au regard de l'archéologie dans notre étude critique du Coran et en exposant notre thèse minimaliste sur l'historicité d'Abraham. Dans cette partie, nous allons exposer une partie de ces archaïsmes coraniques, qui divergent de la version standard de la Bible post-massorétique.


B-1. La version du récit d'Adam :

Le Coran présente deux versions enchevêtrées sur la création d'Adam. L'une décrit la création du couple fondateur à partir de liquide reproducteur (21:30)-(75:36-38)-(76:2)-etc., tandis que l'autre version décrit une création à partir d'argile comme de la poterie (15:26). Les deux versions semblant se recouper dans trois passages qui semblent suggérer une chute sur Terre par une réincarnation via son néphesh (39:6)-(23:12-16). Le Coran a donc deux versions distinctes collusionant au sujet d'une réincarnation d'Adam lors de sa chute sur Terre, comme cela se retrouve dans la littérature juive gnostique et kabalistique. [2]
« Dans Shaar HaGilgulim, il est expliqué qu'Adam avait une âme universelle, neshamah klalit, qui incluait tous les aspects de la création ; chaque ange individuel, chaque animal, etc, donna une partie de son essence à Adam, de sorte qu'en tant que miniature de la création, il soit connecté à son entièreté, et soit l'élever, soit la rabaisser. Son âme incluait également toutes les âmes de l'humanité dans une unité supérieure. C'est la raison pour laquelle une action de sa part pouvait avoir un puissant effet. Après qu'il ait mangé de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, son âme se fragmenta en milliers de milliers d'étincelles qui devinrent incarnées dans chaque être humain qui fut jamais né et vivant. La tâche principale de ces étincelles d'âmes est d'accomplir le tikkun qu'Adam devait accomplirseul. » (source Kabbale en ligne v4, Gabri-el, le 10 février 2007)
 
La sourate Noé soutient également formellement une version évolutionniste et de génération spontanée ; (71:12-17) "Qu’avez-vous à ne pas espérer en la magnanimité du Seigneur, alors qu’il vous a forméspar phases successives? N’avez-vous pas constaté comment il a créé sept cieux ? Comment il y a placé la Lune comme une clarté et le Soleil comme un luminaire ? Ne vous a-t-il pas fait croître de la terre comme des plantes."
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La sourate Noé du Coran, mentionne explicitement une
émergence évolutionniste et spontanée de l'homme. Le mot تطور rendu par phases successives est précisément celui qui est utilisé en arabe moderne pour l'évolution biologique des espèces.

B-2. La version du récit de Noé :

La version Biblique a, comme nous l'avons déjà mentionné, emprunté des détails à la version babylonienne du Déluge. [3] Le Coran présente une version beaucoup plus archaïque et simple, ainsi, le Coran ignore les notions d'Arche et de Déluge (hetûl). Il est plutôt question d'une inondation (tûfân) et d'une simple embarcation (fulk)-(safînah) faite de troncs et d'étoupe (54:12). Le Coran ne mentionne de même ni le niveau de l'inondation, ni le nombre d'espèces chargées, ni la durée de l'inondation. Déjà Tabari comprenait une inondation locale ne touchant que la tribu de Noé (10:73). [4] Par ailleurs le Coran diverge de la version biblique de par ce qu'il mentionne la conservation orale du souvenir de l'inondation :« Afin d’en faire -du Déluge- un rappel que toute oreille fidèle conserve. » (69:12) le ramenant à l'état d'un souvenir universel ancestral. De même, le Coran se démarque de la version judéo-chrétienne connue, de façon originale, et ne parle pas de charger toutes les espèces par sept. Il est ainsi commandé à Noé d'accepter les animaux s'acheminant à la nage vers le radeau pas couples de deux et non pas d'aller les assembler et les ramener vers l'embarcation. Il ne va donc pas chercher les animaux, mais les accepte par paires : (23:27). Ainsi, lors de la montée des eaux, le radeau dérive et Noé est dit voir un de ses enfants et lui demande de monter, mais une vague s'interpose et il se noie (11:42-43). Les récits des anciens montrent Noé acceptant ou reffusant les hôtes sur son embarcation.
images

Les notions de Déluge (hetûl) et d'Arche sont ignorés du Coran, qui mentionne une inondation (tûfân) et une embarcation ordinaire (fulk, safînah).



B-3. La version du récit d'Abraham :

La version du récit d'Abraham a déjà été traitée plus spécifiquement dans la partie sur la thèse minimaliste. Nous avons montré qu'un ancêtre commun aux israélites et aux Arabes du nom d'Abraham en Mésopotamie à l'époque suggérée par les anciennes écritures est un fait acquis par le recoupement génétique des deux ethnies chez l'ensemble des habitants de la région à la date suggérée et que le nom d'Avram est fondé comme usité à cette époque dans la région concernée : ce qui est une preuve réfutable de l'existence d'un patriarche commun nommé Avram à cette époque dans cette région. Par ailleurs, nous avons vu que l'ordalie du feu, le don de la servante à son époux par la femme infertile, la vénération du dieu local dans un système hénothéiste confortent les souvenirs du reffus du patriarche à vénérer le soleil, la lune et Vénus qui étaient introduits dans la région à cette époque. Nous reviendrons plus tard sur l'histoire des religions et les parallélismes entre les anunakis et les anges à cette époque reculée, et sur l'évolution de la notion de divinités au fil des temps historiques.

B-4. La version du récit de Jacob :

Le point le plus étonnant du Coran, est qu'il mentionne Jacob comme Roi d'Egypte (12:100-101). Il mentionne les neuf portes (12:7) de l'Egypte qui représentent les neufs ennemis historiques de l'Egypte à dominer et fait rappeler ce règne en Egypte des enfants d'Israël par la bouche de Moïse : « Souvenez-vous, lorsque Moïse dit à son peuple : ‘Ô mon peuple ! Rappelez-vous le bienfait de Dieu sur vous, lorsqu’il a désigné parmi vous des prophètes. Et Il a fait de vous des Rois. Et Il vous a donné ce qu’Il n’avait donné à nul autre aux mondes. » (5:20).

Il est surprenant que la vision en rêve de la prosternation des planètes, de la lune et du soleil a précisément pour signification la royauté de par le symbolisme antique bien connu du soleil et de la lune. Sans doute un souvenir oublié ou néglié après le revers des israélites soumis aux égyptiens pendant de longs siècles.

Par ailleurs, sur la stèle de Merenptah, on peur lire « Israël est anéanti, il n'a plus de semence (mâle ?) ». C'est la plus ancienne mention du nom d'Israël, autre nom de Jacob dans la Bible. Or, un ancêtre des israélites nommé Jacob a bien existé historiquement, qui était Roi en Égypte entre -1700 et -1622 sous la XVe dynastie comme Roi hyksôs. [5] Lequel ne peut qu'être lié par le mécanisme désormais bien connu de coalescence génétique aux peuplades refoulées en Canaan qui sont bien historiquement et génétiquement les ancêtres des proto-israélites. Ainsi, il est connu qu'un roi du nom de Ya'qob-Har a régné en Egypte vers la date suggérée dans la Bible, lors du règne de peuplades en provenance de Canaan en Egypte à cette époque. Ainsi, la version coranique étonne par ces points divergent de la Bible et conformes à l'archéologie. Tandis que la Bible ne parle pas de règne en Egypte, mais d'esclavage de façon erronée.

Nous reviendrons sur un indice insoupçonné de l'authenticité de cet événement de façon totalement inatendue : la perte de la vision de Jacob, son odorat hyper développé lui faisant sentir l'odeur de Joseph émanant de sa tunique avant les autres membres de sa famille et ses délires névrotiques rapportés dans le Coran, puisque la cécité hystérique, l'hyperosmie sont désormais connus en psychanalyse. Or, la perte de vue après un grand traumatisme psychologique, les délires névrotiques et l'hypersosmie ainsi que le recouvrement de la vue après avoir apris que son fils chéri est bien vivant sont non seulement parfaitement plausibles en regard de la science, mais la cohérence intrinsèque contre-intuitive de ce récit consiste en fait en un indice inatendu sur l'authenticité du récit, à priori irrationnel.

B-5. La version du récit de Joseph :

Le Coran ne diffère pas beaucoup sur ce point de la version biblique. Mais diffère en certains points qui comme pour les autres variations rejoint les acquis en archéologie. En effet, il ne mentionne pas l'accusation d'espionage, qui n'a pas de sens, étant donné que lors des disettes, les étrangers venaient s'approvisioner en Egypte, enrichissant l'Egypte à cette occasion et en élevant la domination politique.


B-6. La version de l'exode :

Le Coran diffère également de la version biblique au sujet de l'exode et du récit sur Moïse. C'est ainsi la femme de pharaon qui repèche Moïse, et ne lui donne pas de nom hébreu, mais dit "prenons le pour enfant", or enfant se disait Mesy en égyptien, qui est selon plusieurs spécialistes le nom original possible de Moïse.
« Et la femme de Pharaon dit : ‘il réjouira mon oeil et le tient ! Ne le tuez pas. Il pourrait nous être utile ou le prendrons nous pour enfant – Mesy.’ Et ils ne pressentaient rien. » (28:9)
Le Coran mentionne en plusieurs endroits les craintes des égyptiens de se faire dérober des terres. En effet, les israélites ayant déjà pris possession de l'Egypte du temps de Jacob et régné en maitres sur l'Egypte, et qui ont été repoussés en Canaan par les prêtres d'Amon depuis Thèbes, en sorte que l'insurrection des israélites en Canaan à cause de la surtaxation devait inévitablement rappeler les revers de l'histoire aux égyptiens.
Les plaies deviennent dans le Coran des catastrophes parfaitement naturelles simplement dues aux crues du Nil, inondations et sécheresse... Le Coran semble même lier ces mauvaises crues qui mettaient l'influence de Pharaon qui devait assurer de bonnes crues à la finalisation du temple d'Amon qui implore les prières en évoquant la construction d'un monument permettant de traverser les sept cieux. En effet, Pharaon traversait virtuellement les sept cieux pour implorer des bonnes crues dans un rituel hermétique dans l'enceinte du temple d'Amon qui implore les prières en passant consécutivement entre les septs paires de piliers du couloir du temple, simbolisant l'élévation céleste à la rencontre d'Amon pour implorer de bonnes crues...
La terre promise n'est plus conquise, mais héritée, et fait partie de l'Egypte au moment de l'exode. Curieusement, les istaélites fuient précisément la terre promise. Et cela est génial point de vue historique, étant donné que la sortie dans le désert des peuplades de Canaan à cette époque précise est confirmée, mais vers le désert d'Arabie. Le Sinaï étant en fait sous domination Egyptienne, de même que Canaan. Ainsi, la version du Coran est parfaitement compatible avec les acquis archéologiques.
 
Les musulmans récitent le Coran par coeur depuis que le Prophète Sallahou Alayhi wa Selam l'a transmis oralement...l'utilité des manuscrits en fait est vain en Islam et demain et dans cent ans on continuera de l'apprendre par coeur tel qu'il nous a été transmis c'est pour celà qu'il n'y a pas possibilité d'erreur....la transmission orale est une garantie...
 
Les musulmans récitent le Coran par coeur depuis que le Prophète Sallahou Alayhi wa Selam l'a transmis oralement...l'utilité des manuscrits en fait est vain en Islam et demain et dans cent ans on continuera de l'apprendre par coeur tel qu'il nous a été transmis c'est pour celà qu'il n'y a pas possibilité d'erreur....la transmission orale est une garantie...
Salam Drianke,
La mémoire ça aide, mais la meilleur garantie c'est qu'il soit transcris par écris.
Et c'est ce qui a été fait, le prophète avait des scribes dont le plus célèbre Zayd ibn Thâbit.
 
Surtout que il a été démontré que la transmission orale subit systématiquement des déformations ...
Exacte, sur une journée et seulement quelque ligne, on trouve des omissions des exagérations, des transformations, etc. sur 1400 ans je te laisse imaginer. Même la retranscription d'un texte par ecrit n'est jamais fidèle à 100% (coquilles, omissions volontaires, instrumentalisations et j'en passe.

PS: Je regarde un doc sur la magie noir en ancienne Égypte, 'Egypt Land Of The God'^^
 
En effet, Pharaon traversait virtuellement les sept cieux pour implorer des bonnes crues dans un rituel hermétique dans l'enceinte du temple d'Amon qui implore les prières en passant consécutivement entre les septs paires de piliers du couloir du temple, simbolisant l'élévation céleste à la rencontre d'Amon pour implorer de bonnes crues
Ça c est un truc qui revient systématiquement lorsqu il s agit de l explication du Coran.
Qui a la réponse :
- ou trouve t on la présence de 7 cieux dans la mythologie égyptienne ?
- ou sont les 7 paires de piliers dans le temple d Amon ?
Je ne vois pas de couloir a proprement parler.
Il y a des plans ici :
http://www.passion-egyptienne.fr/Karnak 1.htm

Je ne dit pas que c est inventé de toutes pièces, mais je n ai jamais réussi a en trouver trace ...

Ou alors t c est Ramsès II polythéiste et alors c est le temple d Amon de Louxor, qui a lui 7 paires de piliers ...
http://www.crdp-strasbourg.fr/main2/albums/egypte03/index.php?img=30&parent=1

Dans le cas de ce dernier, il n y a pas 7 cieux mais un seul, celui de Nout.
 
Dernière édition:
Ça c est un truc qui revient systématiquement lorsqu il s agit de l explication du Coran.
Qui a la réponse :
- ou trouve t on la présence de 7 cieux dans la mythologie égyptienne ?
- ou sont les 7 paires de piliers dans le temple d Amon ?
Je ne vois pas de couloir a proprement parler.
Il y a des plans ici :
http://www.passion-egyptienne.fr/Karnak 1.htm

Je ne dit pas que c est inventé de toutes pièces, mais je n ai jamais réussi a en trouver trace ...

Ou alors t c est Ramsès II polythéiste et alors c est le temple d Amon de Louxor, qui a lui 7 paires de piliers ...
http://www.crdp-strasbourg.fr/main2/albums/egypte03/index.php?img=30&parent=1

Dans le cas de ce dernier, il n y a pas 7 cieux mais un seul, celui de Nout.

Tu peux développer cette phrase s'il te plait : "il n y a pas 7 cieux mais un seul, celui de Nout"

Qu'est-ce que tu appelle "cieux" ?
 
Tu peux développer cette phrase s'il te plait : "il n y a pas 7 cieux mais un seul, celui de Nout"

Qu'est-ce que tu appelle "cieux" ?
On trouve souvent cette anecdote du pharaon traversant une salle avec 7 piliers comme étant une analogie avec les 7 cieux du Coran.
Ça fait partie des "miracles du Coran", pour ceux qui veulent y voir une Vérité déjà présente chez les Égyptiens.

Le problème est que dans la mythologie égyptienne, je n ai jamais trouvé trace de 7 cieux.
Pas impossible que ça ai existé, mais il y avait tellement de divinités locales, que presque tout est possible.
Ce la a en faire une généralité étendue sur 3000 ans d histoire et le pays au complet ...

Parmi les mythes fondateurs, on trouve l explication du ciel dans l histoire de Geb et Nout.
Nout est la sœur et aussi l épouse de Geb.
Toujours collés l un contre l autre, ils furent séparés par leur père Shou.
Geb devint le dieu de la terre, et Nout la déesse du ciel, arc boutée au dessus de lui.
Ils ont 4 enfants, Osiris, Seth, Isis et Nephtys, donc on est bien a la base de leur panthéon, c est pas une divinité mineure.

Il n y a donc que un seul ciel, le corps de Nout. Ses larmes de chagrin d être séparée de son époux sont la pluie.

En ce qui concerne le chiffre 7 lui même, si sa symbolique est présente chez de nombreux peuples, il ne se réfère pas a 7 cieux en Égypte.
On trouve ici un résumé de la symbolique de ce nombre :
http://www.cathjack.ch/egypte_pages/egypte_symbolique_des_chiffres/egypt7.htm

 

Pièces jointes

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On trouve souvent cette anecdote du pharaon traversant une salle avec 7 piliers comme étant une analogie avec les 7 cieux du Coran.
Ça fait partie des "miracles du Coran", pour ceux qui veulent y voir une Vérité déjà présente chez les Égyptiens.

Le problème est que dans la mythologie égyptienne, je n ai jamais trouvé trace de 7 cieux.
Pas impossible que ça ai existé, mais il y avait tellement de divinités locales, que presque tout est possible.
Ce la a en faire une généralité étendue sur 3000 ans d histoire et le pays au complet ...

Parmi les mythes fondateurs, on trouve l explication du ciel dans l histoire de Geb et Nout.
Nout est la sœur et aussi l épouse de Geb.
Toujours collés l un contre l autre, ils furent séparés par leur père Shou.
Geb devint le dieu de la terre, et Nout la déesse du ciel, arc boutée au dessus de lui.
Ils ont 4 enfants, Osiris, Seth, Isis et Nephtys, donc on est bien a la base de leur panthéon, c est pas une divinité mineure.

Il n y a donc que un seul ciel, le corps de Nout. Ses larmes de chagrin d être séparée de son époux sont la pluie.

En ce qui concerne le chiffre 7 lui même, si sa symbolique est présente chez de nombreux peuples, il ne se réfère pas a 7 cieux en Égypte.
On trouve ici un résumé de la symbolique de ce nombre :
http://www.cathjack.ch/egypte_pages/egypte_symbolique_des_chiffres/egypt7.htm


"Les 7 vaches grasses sont les 7 bienfaisantes inondations" >>>> Le rêve du roi interprété par Youssouf !
 

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@Nalinux : tu as l'air d'avoir une bonne vision d'ensemble de l'Egypte antique. Pas moi.

Tu n'aurais pas une généalogie simplifiée avec les estimations de date pour les noobs comme moi ?

Parce qu'à chaque fois qu'on parle Egypte je suis paumé.
 
@Nalinux : tu as l'air d'avoir une bonne vision d'ensemble de l'Egypte antique. Pas moi.

Tu n'aurais pas une généalogie simplifiée avec les estimations de date pour les noobs comme moi ?

Parce qu'à chaque fois qu'on parle Egypte je suis paumé.
C est vaste !!!
Je m y intéresse, mais ne suis que un amateur.
Il ne faut pas oublier que c est une histoire qui s étale sur 3000 ans, avec un métissage de plusieurs peuples. On ne peut pas en extraire un simple détail et le considérer comme un fait absolu pour l ensemble de leur histoire.
3000 ans, c est juste un chiffre. Si on se réfère a notre quotidien de 2014, il y a 3000 ans on était en l an 1000 avant JC.
C est le début du calendrier berbère, en Europe le cheval n est pas encore domestiqué partout, Carthage n existe pas encore, c est le début de l age de Fer, et les Celtes viennent a peine d arriver en France :)

C est pour ça qu il me semble important de bien distinguer les époques, pour commencer.
Entre les pyramides de Gizeh et Cléopâtre, il y a 2500 ans, c est pas rien :)

Exemple de chronologie :
http://www.cosmovisions.com/ChronoEgypteAE.htm
http://antikforever.com/Egypte/main_egypte.htm

Ensuite, il y a quelques sites ou forum qui s attardent sur des points de détail de la vie quotidienne. C est en les lisant qu on se rend compte que on en sait pas mal sur eux.

http://egyptomusee.over-blog.com/
http://www.aime-free.com/
http://ddchampo.com/

http://hallofmaat.com/ (anglophone)
 
C est vaste !!!
Je m y intéresse, mais ne suis que un amateur.
Il ne faut pas oublier que c est une histoire qui s étale sur 3000 ans, avec un métissage de plusieurs peuples. On ne peut pas en extraire un simple détail et le considérer comme un fait absolu pour l ensemble de leur histoire.
3000 ans, c est juste un chiffre. Si on se réfère a notre quotidien de 2014, il y a 3000 ans on était en l an 1000 avant JC.
C est le début du calendrier berbère, en Europe le cheval n est pas encore domestiqué partout, Carthage n existe pas encore, c est le début de l age de Fer, et les Celtes viennent a peine d arriver en France :)

C est pour ça qu il me semble important de bien distinguer les époques, pour commencer.
Entre les pyramides de Gizeh et Cléopâtre, il y a 2500 ans, c est pas rien :)

Exemple de chronologie :
http://www.cosmovisions.com/ChronoEgypteAE.htm
http://antikforever.com/Egypte/main_egypte.htm

Ensuite, il y a quelques sites ou forum qui s attardent sur des points de détail de la vie quotidienne. C est en les lisant qu on se rend compte que on en sait pas mal sur eux.

http://egyptomusee.over-blog.com/
http://www.aime-free.com/
http://ddchampo.com/

http://hallofmaat.com/ (anglophone)

OK merci c'est compliqué tout ça o_O
 
Avant je me demandais si le coran a été falsifié (mal transmis).

Mais ce n'est pas important pour moi. La foi c'est croire en absence de preuve ;)
Je n'ai pas besoin de miracles scientifiques de Dieu et compagnie.

Je crois fermement et en absence de preuve.
Je crois parce que j'ai besoin d'Adorer Dieu, j'ai besoin de Lui !
Et Dieu mérite qu'on l'adore, voir c'est une obligation.
Pourquoi ?

parce que il nous a donné la vie ;)
 
Avant je me demandais si le coran a été falsifié (mal transmis).

Mais ce n'est pas important pour moi. La foi c'est croire en absence de preuve ;)
Je n'ai pas besoin de miracles scientifiques de Dieu et compagnie.

Je crois fermement et en absence de preuve.
Je crois parce que j'ai besoin d'Adorer Dieu, j'ai besoin de Lui !
Et Dieu mérite qu'on l'adore, voir c'est une obligation.
Pourquoi ?

parce que il nous a donné la vie



C 'est humain de se raccrocher à quel que chose :D
 

Ta théorie quand tu dit que Mohamed sws s'est inspirée des théories egyptienne est totalement impossible. Les fouille egyptienne on été découverts plusieurs siècles a
Avant je me demandais si le coran a été falsifié (mal transmis).

Mais ce n'est pas important pour moi. La foi c'est croire en absence de preuve ;)
Je n'ai pas besoin de miracles scientifiques de Dieu et compagnie.

Je crois fermement et en absence de preuve.
Je crois parce que j'ai besoin d'Adorer Dieu, j'ai besoin de Lui !
Et Dieu mérite qu'on l'adore, voir c'est une obligation.
Pourquoi ?

parce que il nous a donné la vie ;)

Tes fameuses "absence de preuve", tu ne les a pas, tu n'a aucune preuve que dieu n'existe pas.
 
Avant je me demandais si le coran a été falsifié (mal transmis).

Mais ce n'est pas important pour moi. La foi c'est croire en absence de preuve ;)
Je n'ai pas besoin de miracles scientifiques de Dieu et compagnie.

Je crois fermement et en absence de preuve.
Je crois parce que j'ai besoin d'Adorer Dieu, j'ai besoin de Lui !
Et Dieu mérite qu'on l'adore, voir c'est une obligation.
Pourquoi ?

parce que il nous a donné la vie ;)
C est ça qui compte.
Si tu a la foi, c est irrationnel par définition puisque on parle de croyance.
Si ça t apporte du positif dans ta vie, c est le mieux qu on puisse souhaiter, et sincèrement tant mieux pour toi.
En fait, le truc c est pas tellement de déterminer si les religions sont dans le vrai ou pas, c est de dénoncer ceux qui manipulent des textes pour les faire passer pour des faits scientifiques.
 
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