Date 1ere mention des pyramides sphinx ?

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Bladinaute averti
Bonjour

quel est la premiere mention des pyramides pharaonique et du sphinx ?

dans la bible sont elle mentionné ? avant ou aprés ?

de meme est ce que le monde musulmans en parle avant leur decouverte
 
Bonjour

quel est la premiere mention des pyramides pharaonique et du sphinx ?

dans la bible sont elle mentionné ? avant ou aprés ?

de meme est ce que le monde musulmans en parle avant leur decouverte
là encore il y a un problème de compréhension ... ce qu'on appelle sphinx c'est pas un corps d'animal avec une tete d'homme mais un corps d'homme avec une tête d'animal ... c'est pas vraiment la même chose... donc même si ils en ont parlé tu ne serais pas capable de savoir qu'ils parlaient de ce que tu nommes aujourd'hui sphinx ...
 
là encore il y a un problème de compréhension ... ce qu'on appelle sphinx c'est pas un corps d'animal avec une tete d'homme mais un corps d'homme avec une tête d'animal ... c'est pas vraiment la même chose... donc même si ils en ont parlé tu ne serais pas capable de savoir qu'ils parlaient de ce que tu nommes aujourd'hui sphinx ...

si on me dit que l'on a trouvé aucune mention ni des pyramide ni du spinx
donc c à ce moment qu'il faudra se poser a question du pourquoi
et parmis les reponses ce trouvera la tienne

mais si la mention est connu cette discution n'a pas lieu d'etre .
et apparemment danalacelte à cité une mention :
https://www.bladi.info/threads/date-1ere-mention-pyramides-sphinx.465031/#post-15495977
 
si on me dit que l'on a trouvé aucune mention ni des pyramide ni du spinx
donc c à ce moment qu'il faudra se poser a question du pourquoi
et parmis les reponses ce trouvera la tienne

mais si la mention est connu cette discution n'a pas lieu d'etre .
Tu n'as pas compris Socrate quand il parle des sphinx il les défini comme des images d'hommes avec des têtes d'animaux... C'est pas ma vision des choses mais celle de Socrate.
 
là encore il y a un problème de compréhension ... ce qu'on appelle sphinx c'est pas un corps d'animal avec une tete d'homme mais un corps d'homme avec une tête d'animal ... c'est pas vraiment la même chose... donc même si ils en ont parlé tu ne serais pas capable de savoir qu'ils parlaient de ce que tu nommes aujourd'hui sphinx ...
Derrière cette photo il y a qui exactement ?
 

Pièces jointes

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un sphinx parmi tant d'autre ...
Pourquoi cette double facette ?
**
La thérianthropie ou zooanthropie est la transformation d'un être humain en animal, de façon complète ou partielle, aussi bien que la transformation inverse dans le cadre mythologique et spirituel concerné. Ce thème très ancien plonge ses racines dans le chamanisme et apparait sur d'anciens dessins dans des grottes , comme la grotte des Trois-Frères en Ariège, il s'exprime aussi à travers de nombreuses légendes, comme celles du nahualisme ou de la lycanthropie.
En Amérique du Nord et Amérique centrale, et dans une certaine mesure, en Afrique de l'ouest, en Australie et d'autres parties du monde, tous les jeunes garçons pubères doivent acquérir un esprit tutélaire.
 
Pourquoi cette double facette ?
**
La thérianthropie ou zooanthropie est la transformation d'un être humain en animal, de façon complète ou partielle, aussi bien que la transformation inverse dans le cadre mythologique et spirituel concerné. Ce thème très ancien plonge ses racines dans le chamanisme et apparait sur d'anciens dessins dans des grottes , comme la grotte des Trois-Frères en Ariège, il s'exprime aussi à travers de nombreuses légendes, comme celles du nahualisme ou de la lycanthropie.
En Amérique du Nord et Amérique centrale, et dans une certaine mesure, en Afrique de l'ouest, en Australie et d'autres parties du monde, tous les jeunes garçons pubères doivent acquérir un esprit tutélaire.
ok mais pas en égypte ...
 
sirius tri star shi'ra pegase
grande OURs (dabba) etoile polaire axe mundi mQm Qaf TouBa QuTB




L'épithète de ti.štr.iiá est afš.ciθra, « ayant l'éclat des eaux/pluies » (Panaino, 1990, pp. 92-93 ; cf. Cantera, 1997).
Le proverbe persan selon lequel « les eaux sont luminosité » remonte au Yasht avestique consacré à ti.štr.iiá ,
où la chute des pluies et l'écoulement des eaux sont liés à l'éclat des étoiles et des constellations, en particulier Sirius .

Un lien clair avec le thème astral de la « flèche » céleste tigra/tigri est également présent dans l’hymne avestique, à propos de tristar ou ti.štr.iiá .

Selon Yasht 8 e 6-7 et 37-38, ti.štr.iiá vole dans le ciel comme la « flèche » tigra/tigri tirée par l'archer le plus vaillant des Aryens, le héros Ere ḵ ša (Kellens 1977).

Le nom de l'archer le plus vaillant des Aryens, ere ḵ ša, signifie littéralement « ours » et est apparenté au grec árktos et au latin ursa / ursus , tous deux issus de l'indo-européen reconstruit *hŕ̥ḱtós ou *hréḱtes .

Oui, il y a effectivement un lien étymologique entre ἄρκτος (árktos, « ours ») et ἀρχή (arkhē, « commencement », « principe », « origine ») en grec ancien, bien que ce lien soit indirect et symbolique.

🌌 Origine du terme árktos​


  • ἄρκτος (árktos) désigne l'ours et, par extension, la constellation de la Grande Ourse (Ursa Major) et la région nord du ciel, d'où vient le mot Arctique (la région sous la Grande Ourse).
  • Cette constellation a toujours été associée au nord, la direction symbolique du froid, de la stabilité et du repère cosmique.

🔄 Lien avec arkhē


  • ἀρχή (arkhē) signifie à la fois "commencement", "principe" et "commandement" en grec, et donne naissance à des mots comme monarchie (gouvernement par un seul) et anarchie (absence de gouvernement).
  • La proximité phonétique et symbolique entre árktos (ours, repère cosmique) et arkhē (principe, origine) pourrait être liée à l'idée de stabilité et de point de référence cosmique.
  • Dans certaines traditions mythologiques, l'ours représente la force primordiale et le gardien des secrets cosmiques, ce qui peut renforcer ce lien symbolique.

🧭 Symbolisme cosmique

  • En astronomie et mythologie, l'ours (Ursa Major) est un repère éternel, un axe mundi dans les cieux, reflétant l'idée d'un point de départ ou d'un centre originel, comme l'arkhē en philosophie.

En résumé, bien que ces deux termes n'aient pas de lien direct en termes de racine étymologique stricte, ils partagent une association symbolique profonde liée à l'idée de centre, stabilité et origine.
 
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www.bladi.info/threads/cherche-tout-type-dinfo-sur-larbre-et-mot-touba.538256/#post-17806931
www.bladi.info/threads/quel-sont-les-differents-sens-culturel-au-symbole-et.536863/#post-18340457

Le premier musulman à avoir formalisé le concept de Qutb comme "pôle spirituel" est généralement considéré être al-Ḥakīm al-Tirmidhī (m. vers 905), un mystique et théologien influent des premiers siècles de l'islam.

📜 al-Ḥakīm al-Tirmidhī (m. 905)​


  • Œuvre clé : Khatm al-Awliyāʾ (Le Sceau des Saints)
  • Contribution : Il développe une hiérarchie spirituelle où le Qutb occupe la position la plus élevée, servant de pivot cosmique et de guide pour tous les saints (awliyāʾ).

🌀 Impact sur le soufisme​


  • Il est l'un des premiers à associer explicitement le Qutb à l'axe cosmique, une idée qui sera largement reprise et développée par Ibn ʿArabī (m. 1240) dans son système mystique des aqṭāb (pôles) et des abdāl (substituts).
  • Pour al-Tirmidhī, le Qutb est l'Insān al-Kāmil (l'Homme Parfait), reflet complet des Noms Divins.


L'islam ne mentionne pas explicitement le terme "axe mundi", mais il existe des concepts et symboles qui en approchent, notamment :

🕋 La Kaaba​


  • La Kaaba à La Mecque est souvent considérée comme le centre spirituel du monde, le "pivot" autour duquel les musulmans tournent lors du ṭawāf (circumambulation).
  • Elle est décrite comme un "point central" reliant le ciel et la terre, l'endroit où Adam aurait construit le premier sanctuaire terrestre en miroir de la Kaaba céleste.

🌎 L'Arbre de Tuba et le Mont Qaf​

  • Tuba (ou Ṭūbā) est un arbre paradisiaque mentionné dans certains hadiths, parfois interprété comme l'axe reliant le ciel et la terre.
  • Jabal Qaf est, dans les traditions ésotériques, la montagne mythique encerclant le monde, parfois vue comme un équivalent de l'axe cosmique.

👤 L'Insān al-Kāmil (l'Homme Parfait)​

  • Les soufis comme Ibn ʿArabī voient l'Insān al-Kāmil (l'Homme Parfait) comme un axe spirituel, médiateur entre le divin et la création.

📜 Références coraniques et mystiques​

  • Sourate An-Nur (24:35) évoque la lumière divine comme un arbre béni, souvent interprété comme un symbole central cosmique.
  • Al-Ḥakīm al-Tirmidhī et d'autres mystiques ont développé cette idée en introduisant les concepts de Qutb et de Awtād (piliers spirituels), les pôles invisibles qui stabilisent le monde.
 
bourouj manazil
kawkab njm nawa ...



il s’agit de la division de l’année en28 parties de 13 jours à l’exception de l’une d’entre elles quicompte 14 jours.
Ce système s’est construit sur la base d’unvieux comput sidéral des anwā’ considérant les couchers acronyques d’astérismes caractéristiques servant de stationslunaires, cf. VARISCO.
...
C’est au point que Pingree a pu y voir lebrouillon des 28 नक्षत्र nakṣatra, littéralement « astérismes »,mot employé pour les stations lunaires indiennes 32 dont ilsemble bien qu’elles aient inspiré les Persans à l’époquesassanide33, lesquels ont à leur tour fixé leur nombre à 2834

www.bladi.info/threads/le-soleil-et-les-saisons-a-lorigine-de-limage-de-dieu-et-des-religions.526313/#post-18338456


لَتَنُوءُ
www.bladi.info/threads/mot-mois-dans-le-coran.430706/page-3#post-18339962
www.bladi.info/threads/pourquoi-dieu-at-il-cree-la-dualite.537453/#post-17909477
www.bladi.info/threads/l-un-des-livres-les-plus-pertinent-et-pousse-sur-le-coran.506261/#post-17220006


ALBALDAH (Pi Sagitarii).
La constellation du Sagittaire est appelée "القوس" (Al-Qaws) en arabe, ce qui signifie "l'arc".

Parmi les étoiles les plus brillantes du Sagittaire, une n'appartient pas à la figure principale,
mais flotte au-dessus d'elle au nord de l'écliptique, aidant l'Archer céleste à franchir la course solaire.
Albaldah, à laquelle Bayer a attribué la lettre grecque « Pi », est cependant le luminaire de troisième magnitude (2,89) du petit astérisme « la Cuillère à Café », qui accompagne la célèbre « Théière », plus basse et plus grande, du Sagittaire.
Bien que son nom propre ne soit pas standard dans la littérature reconnue, il n'en demeure pas moins ancien.
La tradition stellaire arabe a établi 28 « manzils », ou « stations quotidiennes », ou « demeures » pour la Lune sur sa trajectoire le long de l'écliptique. Le numéro 21, « Albaldah » ou « Al Baldah », a donné son nom à l'étoile que nous appelons aujourd'hui « Pi Sagittarii » et désigne « la Cité », communément assimilée à La Mecque.



1747217797959.png
 
Dernière édition:

mardouk tiama ma sama samak noun​


La terminologie astrale de la Bible et du Coran est à replacerdans l’antique tradition moyen-orientale du récit de la Créationdont le premier texte est Enūma eliš, écrit en médio-babylonienet constituant lui-même l’accomplissement d’un longprocessus d’élaboration
...
Dans Enūma eliš, Marduk fend Tiamat « en deux parties, commeun poisson séché », IV, 136. Il agence la moitié supérieure qu’ilnomme Šamê, « les Cieux », puis la partie inférieure qu’il appelleApsû, IV, 137-146, et dispose ensuite la voûte céleste, IV, 146, etV, 1, et y installe les étoiles désignées par le caractère MUL.meš,V, 2 (voir infra, 7-8)1.


samak epis spice vierge

www.bladi.info/threads/le-soleil-et-les-saisons-a-lorigine-de-limage-de-dieu-et-des-religions.526313/#post-18339655


Symbolisme Différent des Constellations chez les Arabes Préislamiques


Les Arabes préislamiques avaient une perception cosmique différente de celle des Grecs, fondée sur leur environnement désertique et leur culture orale, donnant naissance à des constellations et des systèmes célestes fortement imprégnés de symbolisme poétique, métaphorique et spirituel.




🌠 1. Constellations basées sur des scènes et objets du désert​


Les constellations arabes étaient souvent nommées d'après des animaux, des objets du désert, et des scènes de la vie quotidienne, reflétant leur environnement :


  • Al-Naʿsh al-Kabīr (النّعش الكبير) - La Grande Ourse, vue comme une litière funéraire portée par des pleureuses (les quatre étoiles du chariot) et suivie par des pleureuses (les trois étoiles de la queue).
  • Al-Farqadān (الفرقدان) - Les deux étoiles polaires de la Petite Ourse, perçues comme deux veilleurs ou gardiens.
  • Al-Dabaran (الدبران) - L'étoile Aldébaran, qui signifie "celui qui suit", car elle suit les Pléiades dans le ciel.



🌌 2. Groupes d'étoiles indépendants des constellations grecques​


Les Arabes avaient aussi des regroupements stellaires indépendants des constellations grecques :


  • Al-Thurayya (الثريا) - Les Pléiades, considérées comme un symbole de beauté et d'abondance, souvent évoquées dans la poésie.
  • Al-Suhail (السّهيل) - Canopus, une étoile cruciale pour la navigation dans le désert, associée à la sagesse et à la longévité.
  • Al-Jawzāʾ (الجوزاء) - Orion, mais initialement considéré comme une figure féminine puissante et non un chasseur.



🌌 3. Constellations comme présages et repères temporels


Les étoiles étaient aussi utilisées pour les prévisions météorologiques et les augures :


  • Al-Ghumaysāʾ (الغميصاء) - L'étoile Procyon, parfois vue comme l'œil d'une pleureuse, symbole de tristesse et de présage de mauvais augure.
  • Al-Dhiʾb (الذئب) - L'étoile Sirius, perçue comme un prédateur céleste, associée à la chaleur intense de l'été et à des présages puissants.
  • Al-Simāk (السّماك) - Spica, parfois vue comme un support ou un pilier, en lien avec la stabilité et la prospérité.



🌓 4. Impact des Manāzil al-Qamar​


Les Manāzil al-Qamar (stations lunaires) jouaient un rôle central, divisant le ciel en 28 sections pour suivre le cycle de la Lune, indépendamment des constellations solaires grecques. Ils servaient de calendrier agricole et de système de navigation, avec des significations poétiques et mystiques propres.




🔄 Fusion avec les Systèmes Grecs


Avec l'expansion des conquêtes islamiques, les astronomes arabes comme Al-Sufi (Azophi) ont plus tard fusionné ces systèmes avec les constellations grecques pour créer des atlas célestes combinés, comme le fameux Kitāb Ṣuwar al-Kawākib (Livre des Étoiles Fixes), assurant ainsi la transmission de ce savoir à l'Europe médiévale.

 
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arc fleche epis dollar
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Oui, le terme "noun" (نون) a des parallèles intéressants dans d'autres langues sémitiques et anciennes traditions mésopotamiennes.




1. Akkadien et Sumérien


  • En akkadien, langue de la Mésopotamie antique, le mot "nūnu" désigne aussi un poisson ou un grand poisson.
  • En sumérien, on trouve le terme "NUN", qui signifie prince, souverain ou puissance.
  • Le lien est peut-être plus qu'une simple coïncidence, car NUN en sumérien peut aussi désigner des eaux profondes ou primordiales, un concept très proche de Tiamat, la déesse des eaux chaotiques dans le mythe babylonien.
  • Le symbole sumérien pour NUN (𒉣) est parfois utilisé pour désigner des dieux des eaux ou des puissances aquatiques, renforçant l'idée d'un lien entre l'élément marin et la puissance souveraine.



2. Hébreu et Araméen


  • En hébreu, la lettre נ (nun) est associée à "néman" (נָאֻן), qui peut signifier fidèle, perpétuel ou éternel.
  • Nun en hébreu désigne aussi le poisson, comme dans le nom de Josué ben Nun (יְהוֹשֻׁעַ בִּן־נוּן), où Nun est le père de Josué, et peut symboliser la fertilité et l'abondance.
  • Le caractère nun en araméen a une signification similaire et est souvent associé à des concepts de continuité et d'éternité.



3. Lien avec les mythes mésopotamiens


  • Le "noun" pourrait aussi être une variation du "Nammu" sumérien, la déesse primordiale des eaux, qui donna naissance aux dieux An (le ciel) et Ki (la terre).
  • Nammu est souvent décrite comme l'océan primordial, un concept similaire à Tiamat dans les mythes babyloniens, et peut donc être vu comme une source d'inspiration pour le noun islamique.



🗝️ Conclusion :


Le mot "noun" (نون) a donc des racines profondes dans les langues sémitiques et les mythes anciens, reliant les concepts de poisson, eaux primordiales, puissance divine et fertilité. Cette continuité entre les langues reflète une ancienne vision du monde où les mers profondes et les poissons géants symbolisaient à la fois le pouvoir créateur et les forces destructrices.
 
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constellation de la vierge : "al-‘Adhrah" (العذراء)

Dans l'astronomie arabe préislamique, l'étoile Spica (α Virginis), la plus brillante de la constellation de la Vierge, était connue sous plusieurs noms reflétant des traditions autochtones et des influences culturelles diverses.

🌾 Noms arabes traditionnels de Spica​

  1. السِّمَاك الأَعْزَل (al-Simāk al-A‘zal)le Simāk désarmé
    Ce nom signifie littéralement « le Simāk désarmé » et servait à distinguer Spica de السِّمَاك الرَّامِح (al-Simāk al-Rāmiḥ), « le Simāk armé », qui désigne Arcturus (α Bootis). Le terme « Simāk » pourrait être lié à une ancienne divinité sabéenne et évoque l'idée de soutien ou de pilier céleste. Spica était également associée à la 14e des manāzil al-qamar (stations lunaires arabes), ce qui souligne son importance dans le calendrier lunaire arabe.
  2. السُّنبُلَة (al-Sunbulah)l'épi
    Ce nom, signifiant « l'épi », fait référence à la représentation de la Vierge tenant un épi de blé, une image héritée des traditions gréco-romaines. Ce terme était utilisé pour désigner à la fois l'étoile Spica et la constellation de la Vierge dans son ensemble.
  3. Azimech
    Ce nom est une translittération latine de al-Simāk al-A‘zal. Il apparaît dans des textes médiévaux européens, notamment dans les traductions latines des ouvrages d'astronomie arabe, tels que ceux de Johann Bayer dans son Uranometria (1603).

🌌 Contexte culturel​

Les Arabes préislamiques possédaient une riche tradition d'observation des étoiles, utilisant des noms descriptifs pour les astres en fonction de leur apparence, de leur position dans le ciel ou de leur signification mythologique. Ces noms reflétaient souvent des aspects de la vie quotidienne, de la nature ou des croyances religieuses.

Ainsi, Spica, en tant qu'étoile brillante et isolée, occupait une place particulière dans le ciel nocturne des Arabes préislamiques, symbolisant à la fois un repère céleste et un élément intégré dans leur cosmologie et leur navigation.




La ville de Harran aurait été fondée en 2000 av. J.-C. comme avant-poste marchand d'Ur. Le nom « Harran-U » signifie « caravane » ou « carrefour » en sumérien et en akkadien. La Bible rapporte qu'Abraham séjourna à Harran après avoir quitté Ur, qui, selon certains, était en réalité Urfa. Certains prétendent cependant que Harran doit son nom à Haran, le frère d'Abraham. Hormis la similitude des noms, cette hypothèse n'est pas corroborée. De plus, nous apprenons que Térah, le père d'Abraham et de Haran, mourut et fut enterré à Haran, et qu'une branche de la famille y resta. Plus tard, Abraham envoya un serviteur à Harran afin de trouver une épouse pour son fils Isaac.


Pour en savoir plus sur les Sabéens de Harrān et leur système de croyances, vous pouvez consulter les ressources suivantes :
Urfa, officiellement appelée Şanlıurfa, est une ville située dans le sud-est de la Turquie, à proximité de la frontière syrienne. Elle est souvent identifiée à l'ancienne ville d'Ur des Chaldéens, mentionnée dans la Bible comme le lieu d'origine du patriarche Abraham. Certains chercheurs suggèrent que l'Ur biblique pourrait correspondre à Urfa, bien que d'autres l'associent à la ville sumérienne d'Ur, située dans l'actuel Irak.

Urfa est surnommée la "Cité des Prophètes" en raison de son importance dans les traditions juive, chrétienne et islamique.
Selon la tradition locale, Abraham serait né dans une grotte de la ville. Un site emblématique lié à cette légende est le Bassin des Poissons Sacrés (Balıklıgöl), où, selon la tradition, le feu destiné à brûler Abraham fut transformé en eau, et les braises en poissons.

La ville est également proche du site archéologique de Göbekli Tepe, considéré comme le plus ancien temple connu au monde, datant du 10ᵉ millénaire av. J.-C. Ce site témoigne de l'ancienneté de l'occupation humaine dans la région et de son importance historique.Wikipédia
 
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sabeen

Le nom Urfa, utilisé pour désigner la ville turque actuelle de Şanlıurfa, possède une étymologie complexe, reflétant les diverses civilisations qui ont marqué son histoire.

🏛️ Origines historiques du nom​

Au fil des siècles, la ville a porté plusieurs noms, chacun témoignant des influences culturelles et linguistiques de son époque :
  • Urhai / Orhai : Nom utilisé en araméen et en arménien.Wikipédia
  • Édesse (ou Edessa) : Nom grec donné à la ville durant la période hellénistique et romaine.
  • Rohais : Nom utilisé dans certaines sources historiques.
  • Urfa : Nom adopté durant la période ottomane.
  • Şanlıurfa : Nom officiel actuel, signifiant "Urfa la Glorieuse" en turc.Nameslook+2Trésors du Monde+2Mapcarta+2

Le nom antique d'Édesse, Osroé, pourrait dériver du nom du satrape Osroès, qui gouverna la région. Mapcarta+1Wikipédia+1


🌟 Significations culturelles​

Le nom Urfa est profondément enraciné dans l'histoire et la culture de la région. Il est associé à des figures religieuses majeures, notamment le prophète Abraham, qui, selon certaines traditions, serait né dans une grotte de la ville. Cette association confère à Urfa le surnom de "Cité des Prophètes".
De plus, certains attribuent au nom Urfa des significations symboliques telles que "lumière" ou "illumination", bien que ces interprétations soient plus poétiques que linguistiques. namedary.com


📜 Évolution linguistique​

Le nom Urfa a évolué à travers les âges, reflétant les changements politiques et culturels de la région :
  • Urhai / Orhai : Utilisé dans les langues sémitiques anciennes.
  • Édesse : Adopté sous l'influence grecque et romaine.
  • Urfa : Nom turc actuel, dérivé des appellations précédentes.
Cette évolution témoigne de la richesse historique de la ville et de son rôle en tant que carrefour des civilisations.Umvie
 
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