Pour moi, cela a été moins "douloureux, moins "conflictuel". Je suis passé de fervent chrétien à agnostique, en quelques années, sans vraiment m'en tendre compte.
La question qui m'a taraudé n'est pas tant la "cohérence" (quand on croit, on peut toujours trouver une certaine forme de cohérence à ce qu'on croit), d'ailleurs les aspects qui ne me convainquaient pas, je les écartais ou les relativisais.
Non, ce qui me chiffonnait, c'est de me dire qui si j'étais né dans une famille bouddhiste, ou animiste, ou athée, ou hindouiste, ou musulmane, ou autre, j'aurais probablement été un fervent bouddhiste, ou animiste, ou athée, ou hindouiste, ou musulman, ou autre, aussi fervent que j'étais fervent chrétien.
Je ne sais pas si mon cheminement a été vraiment lié à cette préoccupation, tout ce que je peux dire, c'est qu'autour de mes 25 ans, j'ai bien dû faire le constat que je n'avais plus la foi, foi que j'avais encore à mes 16-18 ans.
Oui. Juste un constat. Rien qui soit lié à des déceptions, ou de profondes questions existentielles m'ayant perturbé, ou des conjectures, ou un choix... juste un constat.
Désolé, rien de mirobolant ou d'instructif à raconter.