@actusfidei : ton article évoque des idées intéressantes, notamment l'abandon du système capitaliste globalisé, et du mythe de la croissance illimitée qui se heurte aux limites de notre planète.
Nous avons créé un monde factice et artificiel, et chaque année qui passe nous éloigne de plus en plus de la nature.
Les jeunes veulent devenir tiktokeurs ou community manager, pas agriculteurs ou charpentiers...
Et pour autant, on ne s'oriente probablement pas vers un lent déclin (qui pourrait être profitable), mais vers un véritable effondrement démographique, qui aura des conséquences inimaginables... Et pas seulement sur un plan économique. Les conséquences seront surtout sociales et sociétales.
Il suffit d'observer des pays comme le Japon, la Corée du Sud, ou certains pays d'Europe de l'Est, qui commencent à subir d'énormes problèmes de main d'oeuvre, et ce n'est que le début...
Le vieillissement accéléré (retournement de la pyramide des âges), suivi d'un effondrement de la population, à l'échelle d'un pays, n'est pas tenable.
Qui pour s'occuper des vieux ou financer leurs retraites ?
Qui pour entretenir nos infrastructures, ou être capable de produire sa propre nourriture ?
Et quand bien même on changerait de modèle (ce que je souhaite), vu le rythme de la décroissance à venir sur la majeure partie de la planète d'ici 20 ans, ce changement se ferait dans le chaos.
Quand on voit que des gens se battent dans des supermarchés pour des pots de Nutella ou des rouleaux de PQ, j'ai peine à imaginer ce que ça donnerait le jour où il n'y aurait plus d'Internet, plus de pétrole, et que tout le monde devra cultiver son potager.
De mon côté, j'ai prévu un plan B.
Mais j'aimerais bien éviter de le mettre en application.
En résumé : une décroissance lente serait gérable, alors qu'un effondrement serait catastrophique...