Démographie : vers un monde dépeuplé

@Aigleloyal en quoi ça serair catastrophique un baisse de la population ?

Pour l’économie seulement, et soutenir une consommation effrainée qui n’a plus aucun sens à notre époque.

ça l’est aussi du point de vu militaire, la natalité est importante pour maintenir un nombre de soldats assez important pour se défendre, se défendre contre les expensionismes, de ce point de vu effectivement c’est inquiettant pour la Russie etnles autres pays concernés.

Soutenir l’ immigration économique comme le font les oligaques européens est une fuite en avant, sans compter les problèmes que ça engendre et je ne parle pas de délinquance mais d’espace, manque de logements dans les grandes agglomérations, chomage, salaires tirés vers le bas, un changement de modèle s’impose mais ça n’arrivera pas sans catastrophe majeure et personne veut rennoncer à son mode de vie basé que sur la consommation.

La paix mondiale, on peut toujours rêver... :rolleyes:

Question intéressante.
La réponse est complexe

Je te donne mon point de vue :

1) Les économies de marché, industrielles et globalisées,ne peuvent fonctionner qu'avec des sociétés en croissance. La décroissance, cela signifie la fin du monde que l'on connaît, et donc tout ce que cela implique : en gros, revenir à un système économique tel qu'il était avant la Révolution Industrielle...
Moi j'y suis prêt, mais nous ne sommes qu'une infime minorité dans ce cas...

2) d'un point de vue économique et social, une société en voie de vieillissement accéléré, cela signifie des pénuries d'emploi généralisées, et l'effondrement du Welfare State (aides sociales, congés payés, système de retraite...)
Et donc un effondrement du pays à tous niveaux.

Personnellement, je suis largement favorable à la fin du capitalisme et cette mondialisation effrénée, qui implique une destruction de notre environnement inégalée.
Mais le chaos qui se profile est inimaginable.
 
Question intéressante.
La réponse est complexe

Je te donne mon point de vue :

1) Les économies de marché, industrielles et globalisées,ne peuvent fonctionner qu'avec des sociétés en croissance. La décroissance, cela signifie la fin du monde que l'on connaît, et donc tout ce que cela implique : en gros, revenir à un système économique tel qu'il était avant la Révolution Industrielle...
Moi j'y suis prêt, mais nous ne sommes qu'une infime minorité dans ce cas...

2) d'un point de vue économique et social, une société en voie de vieillissement accéléré, cela signifie des pénuries d'emploi généralisées, et l'effondrement du Welfare State (aides sociales, congés payés, système de retraite...)
Et donc un effondrement du pays à tous niveaux.

Personnellement, je suis largement favorable à la fin du capitalisme et cette mondialisation effrénée, qui implique une destruction de notre environnement inégalée.
Mais le chaos qui se profile est inimaginable.
On sera jamais prêt sauf pour ceux qui vivent de la paysanerie et qui sont autosuffisants.

je prophétise que ça se fera de manière brutale. Les ultras riches s’en sortiront car ils ont acquis des terres et des propriétés dans les endroits les plus safe du globe comme la NZ.

L’économie de marché repose sur l’exploitation des ressources, ces ressources ne sont pas innépuisables, tous les conflits actuels reposent sur la course et l’accaparement des ressources afin de continuer à produire de l’industrie et des produits manufacturés pour la masse qui alilentent le capitalisme. Les ultras riches tirent leur richesse sur notre addiction à la consommation. Surtout que ce qu’on produit est extrêmement polluant et nocif, le sursaut ne viendra pas de nous car nous ne retenons rien de nos erreurs, mais de la nature qui a ses limites.

Quand les physiocrates se chicanaient avec les mercantilistes ils avaient raison, la vraie richesse c’est la terre, elle pourvoit à tous nos besoin.

Ce chaos dont tu parles est nécessaire pour inventer un nouveau modèle.
 
GwjzthJWIAA5f34.png

Il reste maximum 10 ans à la Corée du Sud avant de connaître l'enfer du vieillissement ultra-accelere :
  • quand les générations nombreuses des années 60/70 auront pris leur retraite, remplacée par une génération (née dans les années 2000) 3 fois moins nombreuses.
  • quand les classes encore relativement nombreuses du des années 80/90 auront achevé leur vie féconde.

Le processus dans lequel la Corée du Sud est engagé est irréversible, et ce sera l'exemple de vieillissement/dépeuplement le plus rapide de l'histoire, hors guerre/épidémie.

Le pays devrait perdre d'ici 20 ans jusqu'à 600 000 habitants par an (+ de 1% de décroissance chaque année) !
 
Regarde la pièce jointe 415438

Il reste maximum 10 ans à la Corée du Sud avant de connaître l'enfer du vieillissement ultra-accelere :
  • quand les générations nombreuses des années 60/70 auront pris leur retraite, remplacée par une génération (née dans les années 2000) 3 fois moins nombreuses.
  • quand les classes encore relativement nombreuses du des années 80/90 auront achevé leur vie féconde.

Le processus dans lequel la Corée du Sud est engagé est irréversible, et ce sera l'exemple de vieillissement/dépeuplement le plus rapide de l'histoire, hors guerre/épidémie.

Le pays devrait perdre d'ici 20 ans jusqu'à 600 000 habitants par an (+ de 1% de décroissance chaque année) !
Ça fera moins de pauvres... ;)
 
Regarde la pièce jointe 415438

Il reste maximum 10 ans à la Corée du Sud avant de connaître l'enfer du vieillissement ultra-accelere :
  • quand les générations nombreuses des années 60/70 auront pris leur retraite, remplacée par une génération (née dans les années 2000) 3 fois moins nombreuses.
  • quand les classes encore relativement nombreuses du des années 80/90 auront achevé leur vie féconde.

Le processus dans lequel la Corée du Sud est engagé est irréversible, et ce sera l'exemple de vieillissement/dépeuplement le plus rapide de l'histoire, hors guerre/épidémie.

Le pays devrait perdre d'ici 20 ans jusqu'à 600 000 habitants par an (+ de 1% de décroissance chaque année) !

 
Le Japon est confronté à une "crise du riz" inédite, avec une hausse colossale des prix (+100% de hausse du prix du riz au Japon en moins de 2 ans), et un rationnement de la population inédit en temps de paix (1 paquet de riz par personne!)

Au delà des erreurs stratégiques des gouvernements successifs concernant la politique agricole japonaise, on se rend compte que le principal problème est que la riziculture japonaise manque de bras...

L'âge moyen des riziculteurs japonais est de...69 ans ! Et les jeunes, qui désertent les campagnes, ne veulent pas assurer la relève.

Si bien que le Japon, ancien grand producteur de riz, est en train de voir sa production de riz s'effondrer, car les vieux riziculteurs prennent leur retraite...


Bref, l'exode rural (qui concerne le monde entier) et la déprise rurale et agricole atteint un niveau inédit au Japon (pays qui perd 800 000 habitants chaque année !)

Les secteurs les plus ruraux se vident à un vitesse démente, alors que seul Tokyo continue à gagner des habitants, captant ainsi une bonne partie des jeunes adultes du pays...

GxrbQNiXEAAQfYH.jpeg

Et s'il n'y a plus personne dans les campagnes pour nourrir les villes, nous allons au devant de graves problèmes alimentaires !
 
Une conséquence intéressante du changement démographique:

"C’est un tsunami silencieux.
Derrière les chiffres froids, une révolution patrimoniale est en marche.
La disparition progressive des baby-boomers va déclencher la plus grande transmission de richesses de l’histoire moderne.
Au cours des dix prochaines années, près d’un quart du patrimoine des ménages français sera transmis.
D’ici 2050, 5 000 à 7 000 milliards d’euros vont changer de main en France.
Ce grand basculement va redessiner le pays.

La mécanique est simple, implacable.
Pour la première fois depuis 1945, il y a plus de décès que de naissances en France.
Chaque année, le nombre de décès augmente, et avec lui, le flot de successions.
En parallèle, la valeur des patrimoines a explosé ces dernières décennies, portée par l’immobilier et les marchés financiers.
À Paris, les prix immobiliers ont été multipliés par plus de 4 depuis la fin des années 1990.
Ce levier massif explique la concentration de richesses chez les plus de 60 ans.
Globalement, le patrimoine net des Français représente aujourd’hui près de 6 années de revenu national, contre 3 dans les années 1950.

Les notaires se préparent à une vague sans précédent de transmissions, et Bercy se frotte déjà les mains.
Sans surprise, la France est en effet l’un des pays de l’OCDE où les droits de succession sont les plus lourds.
Ils ont doublé en dix ans, passant de 8 à 16 milliards d’euros par an, et les donations ont quadruplé.
Bon à savoir, chaque héritier bénéficie d’un abattement avant taxation, qui dépend du lien de parenté.
100 000€ pour un enfant, 15 932€ pour un frère ou une sœur.

Mais derrière les caisses de l’État qui se remplissent, une autre réalité s’impose.Le retour d’une « société d’héritiers ».Aujourd’hui, plus de la moitié du patrimoine français est héritée.Si la tendance se poursuit, on se rapprochera des niveaux d’inégalités du XIXème siècle.Concrètement, un Français sur deux ne reçoit pas plus de 70 000 euros au cours de sa vie, quand un sur dix hérite de plus de 500 000 euros.Et une infime minorité touche plusieurs millions.

Cette redistribution par le cercueil n’arrange pas forcément les jeunes générations.
On hérite en moyenne à 51 ans, trop tard pour financer un premier achat immobilier, voire un projet entrepreneurial.
Dans les années 1980, on héritait en moyenne à 42 ans.
Cette décennie d’écart change tout : l’argent circule surtout entre générations déjà aisées.
Aujourd’hui, les quadragénaires sont deux fois moins riches que les sexagénaires, alors que leurs niveaux de patrimoine étaient encore similaires dans les années 1980.
Le grand basculement s’annonce donc comme un accélérateur d’inégalités.
Il fera des heureux, mais renforcera l’écart entre ceux qui auront eu la chance de naître « du bon côté », et ceux qui devront se contenter d’un salaire, même élevé."

Par Dorian Abadie
Responsable Bourse Privée
Meilleurtaux Placement
 
Le grand basculement s’annonce donc comme un accélérateur d’inégalités.
Il fera des heureux, mais renforcera l’écart entre ceux qui auront eu la chance de naître « du bon côté », et ceux qui devront se contenter d’un salaire, même élevé."

On revient finalement à une société d'Ancien Régime, où l'héritage est l'un des principaux vecteurs de richesse.

Sauf qu'avec les droits de succession élevés, le patrimoine hérité s'érode fortement...
Et surtout, comme expliqué dans l'article, on hérite beaucoup plus tard avec la hausse de l'espérance de vie...
 
Voici une carte très récente des taux de fécondité par pays en 2024

Voici les pays, continent par continent qui renouvellent leurs générations (indice de fécondité > 2,1 enfants par femme)

Europe : aucun paysGyzbPrKWUAAx77w.jpeg


Amérique : 1 pays (Haïti) + Guyane Française
Gyza7NdW0AAgZUC.jpeg


Asie : 10 pays, dont le détail ci-dessous :

Asie Centrale : 6 pays = tous les pays en -stan (du Pakistan au Kazakhstan), sauf l'Ouzbékistan
--> Proche et Moyen-Orient : 6 pays
= Yemen, Israël, Palestine, Jordanie, Syrie, Irak

Asie de l'Est : 1 pays
- Mongolie

Asie du Sud-est : 3 pays
  • Bangladesh
  • Laos
  • Cambodge
  • Papouasie-Nouvelle-Guinée


GyzbW6zXoAAy5vU.jpeg

Océanie : Environ 10 petits pays (mais pas l'Australie, ni la Nouvelle Zélande)

Afrique : 49 pays
A noter que certains pas africains ne renouvellent plus leurs générations : le Cap-Vert, l'île Maurice, les Seychelles, Djibouti, la Tunisie et le Maroc (pour la 1ere fois de son histoire)
GyzbiAVXkAAhNAB.jpeg
 
Donc, sur les 200 États du monde, à peine un gros tiers (70 pays) renouvelle ses générations.

Si l'on enlève les pays africains, dont les indices de fécondité diminuent également très vite (même s'ils partent de bien plus haut), il ne reste plus qu'une vingtaine de pays ailleurs dans le Monde qui renouvellent leurs générations...

Et pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, le taux de fécondité mondial (actuellement de 2,2 enfants par femme) devrait passer sous le seuil de renouvellement des générations (2,1) avant 2030...
 
Donc, sur les 200 États du monde, à peine un gros tiers (70 pays) renouvelle ses générations.

Si l'on enlève les pays africains, dont les indices de fécondité diminuent également très vite (même s'ils partent de bien plus haut), il ne reste plus qu'une vingtaine de pays ailleurs dans le Monde qui renouvellent leurs générations...

Et pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, le taux de fécondité mondial (actuellement de 2,2 enfants par femme) devrait passer sous le seuil de renouvellement des générations (2,1) avant 2030...
voilà qui devrait réjouir les partisans de la décroissance
 
voilà qui devrait réjouir les partisans de la décroissance

Notre système économique (capitalisme, consumérisme et globalisation) ne peut fonctionner qu'avec une population en croissance, ou au pire stagnante (comme l'Europe).

Si la population, les ressources et la consommation décroissent, le système ne décroitra pas (contrairement à ce que l'on pourrait penser), mais il pourrait s'effondrer ! Avec des conséquences que l'on ne peut pas imaginer encore aujourd'hui...
 
Notre système économique (capitalisme, consumérisme et globalisation) ne peut fonctionner qu'avec une population en croissance, ou au pire stagnante (comme l'Europe).

Si la population, les ressources et la consommation décroissent, le système ne décroitra pas (contrairement à ce que l'on pourrait penser), mais il pourrait s'effondrer ! Avec des conséquences que l'on ne peut pas imaginer encore aujourd'hui...
La décroissance démographique posera en effet des problèmes sérieux, mais il semble pourtant logique que moins de population =
moins besoin de recourir à l'agriculture et l'élevage intensif pour la nourriture
moins besoin de bétonner pour construire des logements
moins besoin de surexploiter les ressources naturelles
moins de pollution...
 
La décroissance démographique posera en effet des problèmes sérieux, mais il semble pourtant logique que moins de population =
moins besoin de recourir à l'agriculture et l'élevage intensif pour la nourriture

--> c'est vrai sur le papier. Mais l'âge moyen des agriculteurs dans l'OCDE est supérieur à 55 ans, et les jeunes ne veulent plus travailler 80h par semaine pour s'endetter à vie et toucher une retraite misérable. Bref, la démographie des agriculteurs est encore plus catastrophique que dans le reste de la population.
Cette pénurie d'agriculteurs signifie qu'il faudra des exploitations de plus en plus grandes, et une agriculture de plus en plus intensive pour nourrir la population (qui diminuera moins vite que le nombre d'agriculteurs)

moins besoin de bétonner pour construire des logements

Même pas !
Là aussi, il y a de plus en plus de logements vacants dans les zones rurales ou périurbaines (exode rural), mais les villes sont surchargées et manquent des logements. Phénomène aggravé par le tourisme de masse (AirBnB), et l'immigration intra-nationale et internationale (qui s'installe essentiellement en ville)

Les cas du Japon, de l'Italie ou de l'Espagne sont symptomatiques, avec des campagnes qui se dépeuplent à une vitesse incroyable, alors qu'en parallèle, il y a de graves pénuries de logement dans les grandes villes

moins besoin de surexploiter les ressources naturelles

Encore faudrait-il que l'on recycle plus, que l'on gaspille moins, que les transports soient réduits, et que l'on fasse preuve de sobriété énergétique (au niveau mondial, bien sûr)...
On n'en prend guère le chemin...

Les pénuries sont pour bientôt (une dizaine d'années je pense),

moins de pollution...

Vu la consommation d'énergie liée à l'IA, la pollution liée aux transports, etc, etc... ce n'est même pas certain que la pollution diminue

De toute façon, s'il y a un véritable collapse, on peut s'attendre à des centaines de Fukushima/Tchernobyl dans le monde 🙄
 
L'Inde est officiellement passée sous les 2 enfants par femme, avec 1,9 enfants par femme en2023.

Hormis la plaine du Gange au Nord du pays (zone la plus pauvre de l'Inde), le reste du pays atteint des niveaux de fécondité souvent inquiétants.

Tout le Sud du pays, ainsi que les régions de Calcutta (BengaleOccidental) et de Bombay (Maharashtra), sont désormais en dessous du niveau de fécondité de la France, et parfois assez largement !







G0D1fYwXgAEkd-I.png

G0WW63HWoAAhGMw.jpeg
 
Les deux clowns de service nous parlent tantot "d'explosion demographique" dans le monde, et quelques semaines plus tard ils nous parlent de depeuplement dans le monde.

Voila, ces deux clowns racontent sans arret n'importe quoi, une chose et son contraire, au gre de leur humeur et fantaisie du moment, (sans mentionner la quantite d'alcool qu'ils doivent certainement ingurger en quantite industrielle, tous les jours, pour arriver a pondre de telles aneries, bien entendu.)

Et bien sur ils postent beaucoup de "graphiques", de "statistiques", de "calculs", de "tableaux", etc... pour prouver leurs idioties, en pensant qu'on est tous des cretins et qu'on va tomber dans leur piege.
 
Dernière édition:
Les deux clowns de service nous parlent tantot "d'explosion demographique" dans le monde, et quelques semaines plus tard ils nous parlent de depeuplement dans le monde.

Voila, ces deux clowns racontent sans arret n'importe quoi, une chose et son contraire, au gre de leur humeur et fantaisie du moment, (sans mentionner la quantite d'alcool qu'ils doivent certainement ingurger en quantite industrielle, tous les jours, pour arriver a pondre de telles aneries, bien entendu.)

Et bien sur ils postent beaucoup de "graphiques", de "statistiques", de "calculs", de "tableaux", etc... pour prouver leurs idioties, en pensant qu'on est tous des cretins et qu'on va tomber dans leur piege.

j'avais oublié que le windex était aussi un adepte de la théorie de la terre plate... ca vient de (re) faire tilt :rolleyes: .

La science c'est un piège, c'est bien connu. Ce n'est pas du tout comme le dogmatisme, quoi:cool:
 
L'Inde est officiellement passée sous les 2 enfants par femme, avec 1,9 enfants par femme en2023.

Hormis la plaine du Gange au Nord du pays (zone la plus pauvre de l'Inde), le reste du pays atteint des niveaux de fécondité souvent inquiétants.

Tout le Sud du pays, ainsi que les régions de Calcutta (BengaleOccidental) et de Bombay (Maharashtra), sont désormais en dessous du niveau de fécondité de la France, et parfois assez largement !







Regarde la pièce jointe 417153

Regarde la pièce jointe 417152
afin de dissoudre tout malentendu, je vois une baisse de la natalité mondiale comme une chose "globalement" plutôt positive tant nous avons détruit les océans, les forêts, la faune et la flore de manière générale.

J'entends que les jeunes ne veulent plus ou moins faire d'enfants à cause du pessimisme ambiant, mais ne trouves tu pas que cette transition s'est faite de façon extraordinairement rapide ? Il y a surement qqchose d'autre que la seule volonté des personnes à faire moins d'enfants.
Comment a t on pu arriver aussi rapidement dans certains états Indiens a une fécondité aussi basse (1,3 enfant/femme pour certains états) ?
 
afin de dissoudre tout malentendu, je vois une baisse de la natalité mondiale comme une chose "globalement" plutôt positive tant nous avons détruit les océans, les forêts, la faune et la flore de manière générale.

Plutôt d'accord avec l'idée que le nombre d'êtres humains doit diminuer.
Mais il ne doit pas s'effondrer en quelques générations, comme ce sera probablement le cas d'ici peu !

D'une manière totalement contre-intuitive, un effondrement de la population sera encore pire qu'une augmentation de la population, pour pas mal de raisons, que j'ai déjà évoquées plus haut dans ce fil.

Quoi qu'il en soit, je pense que le problème majeur, ce n'est pas le nombre global d'êtres humains sur Terre, mais plutôt notre système de société (capitalisme, globalisation, consumérisme, pollution...)

J'entends que les jeunes ne veulent plus ou moins faire d'enfants à cause du pessimisme ambiant, mais ne trouves tu pas que cette transition s'est faite de façon extraordinairement rapide ? Il y a surement qqchose d'autre que la seule volonté des personnes à faire moins d'enfants.
Comment a t on pu arriver aussi rapidement dans certains états Indiens a une fécondité aussi basse (1,3 enfant/femme pour certains états) ?

Si tu fais référence au Covid et aux vaccins, le lien de causalité entre la baisse du taux de fécondité et le taux de vaccination est inexistant :
  • les pays avec les plus faibles taux de vaccination (Afrique, Europe de l'Est, Amérique Latine...) sont souvent ceux qui ont connu les plus fortes baisses de natalité
  • en réalité, le mouvement de diminution accéléré des taux de fécondité s'est réellement enclenché autour de 2015, soit bien avant la vaccination Covid. La période post-2021 n'est qu'un prolongement d'une tendance préexistante...
Pour en revenir spécifiquement à l'Inde, les régions du Sud, plus riches, présentent depuis longtemps un taux de fécondité sous le seuil de renouvellement des générations.

C'est le reste du pays qui a peu à peu rattrapé le Sud !

the-declining-fertility-rate-of-india-2001-vs-2021-v0-2405n4tt9t1d1.webp
 
Plutôt d'accord avec l'idée que le nombre d'êtres humains doit diminuer.
Mais il ne doit pas s'effondrer en quelques générations, comme ce sera probablement le cas d'ici peu !

D'une manière totalement contre-intuitive, un effondrement de la population sera encore pire qu'une augmentation de la population, pour pas mal de raisons, que j'ai déjà évoquées plus haut dans ce fil.

Quoi qu'il en soit, je pense que le problème majeur, ce n'est pas le nombre global d'êtres humains sur Terre, mais plutôt notre système de société (capitalisme, globalisation, consumérisme, pollution...)



Si tu fais référence au Covid et aux vaccins, le lien de causalité entre la baisse du taux de fécondité et le taux de vaccination est inexistant :
  • les pays avec les plus faibles taux de vaccination (Afrique, Europe de l'Est, Amérique Latine...) sont souvent ceux qui ont connu les plus fortes baisses de natalité
  • en réalité, le mouvement de diminution accéléré des taux de fécondité s'est réellement enclenché autour de 2015, soit bien avant la vaccination Covid. La période post-2021 n'est qu'un prolongement d'une tendance préexistante...
Pour en revenir spécifiquement à l'Inde, les régions du Sud, plus riches, présentent depuis longtemps un taux de fécondité sous le seuil de renouvellement des générations.

C'est le reste du pays qui a peu à peu rattrapé le Sud !

La projection de baisse démographique demeure quand même une affaire de modèle probabiliste à ce jour, basé sur des hypothèses et des scenarios eux-mêmes appuyés sur des taux de fécondité mesurés sur base d'évolutions sociétales en partie imprévisibles.
Si l'on prend par exemple le modèle établi par les projections de l’ONU en 2022, on a:
  • Population mondiale en 2022 : ~8 milliards.
  • Projection pour 2100:
    • Scénario moyen : ~10,4 milliards.
    • Scénario bas : ~8,8 milliards.
    • Scénario haut : ~12,4 milliards.
Il n'y a que dans le cas du scénario d'un faible taux de fécondité mondial qu'on passerait sous la volume actuel.

En revanche, un effondrement démographique dans les pays les plus développés est une réalité déjà observable, alors qu'à ce jour on observe l'inverse dans les pays en voie de développement, notamment l'afrique. L"onu projette que la population africaine devrait atteindre 2,5 milliards d’habitants en 2050, soit un habitant sur trois de la planète
 
La projection de baisse démographique demeure quand même une affaire de modèle probabiliste à ce jour, basé sur des hypothèses et des scenarios eux-mêmes appuyés sur des taux de fécondité mesurés sur base d'évolutions sociétales en partie imprévisibles.
Si l'on prend par exemple le modèle établi par les projections de l’ONU en 2022, on a:
  • Population mondiale en 2022 : ~8 milliards.
  • Projection pour 2100:
    • Scénario moyen : ~10,4 milliards.
    • Scénario bas : ~8,8 milliards.
    • Scénario haut : ~12,4 milliards.
Il n'y a que dans le cas du scénario d'un faible taux de fécondité mondial qu'on passerait sous la volume actuel.

Ces projections ne sont pas crédibles.

Elles ne tiennent pas compte de la forte diminution de la fécondité ces toutes dernières années, dans les pays du Nord, mais aussi et surtout dans ceux du Sud (Amérique Latine, Asie et même Afrique)

Au niveau mondial, le pic des naissances a été atteint il y a une douzaine d'années.

Rien ne semble pouvoir enrayer cette chute de naissances, qui ne devrait aller qu'en s'accélérant.

En revanche, un effondrement démographique dans les pays les plus développés est une réalité déjà observable, alors qu'à ce jour on observe l'inverse dans les pays en voie de développement, notamment l'afrique. L"onu projette que la population africaine devrait atteindre 2,5 milliards d’habitants en 2050, soit un habitant sur trois de la planète

Pour l'Afrique subsaharienne, compte tenu de la jeunesse de sa population, et des taux de fécondité encore très élevés (en dépit d'une récente baisse marquée), l'inertie démographique fera que la population devrait encore au moins doubler.

Cependant, la baisse des taux de fécondité est plus forte qu'envisagé.

Quant au reste des pays du Sud, c'est généralement la dégringolade depuis 10 ans, en particulier en Amérique Latine, en Asie du Sud-est ou au Moyen-Orient !
 
Ces projections ne sont pas crédibles.

Elles ne tiennent pas compte de la forte diminution de la fécondité ces toutes dernières années, dans les pays du Nord, mais aussi et surtout dans ceux du Sud (Amérique Latine, Asie et même Afrique)

Au niveau mondial, le pic des naissances a été atteint il y a une douzaine d'années.

Rien ne semble pouvoir enrayer cette chute de naissances, qui ne devrait aller qu'en s'accélérant.

Dans les pays plus industrialisés ?

Pour l'Afrique subsaharienne, compte tenu de la jeunesse de sa population, et des taux de fécondité encore très élevés (en dépit d'une récente baisse marquée), l'inertie démographique fera que la population devrait encore au moins doubler.

Cependant, la baisse des taux de fécondité est plus forte qu'envisagé.

Quant au reste des pays du Sud, c'est généralement la dégringolade depuis 10 ans, en particulier en Amérique Latine, en Asie du Sud-est ou au Moyen-Orient !
Le taux de natalité est en enffet en baisse comme on le voit ici
Néanmoins, ce chiffre est partiellement trompeur dans la mesure où l'amélioration des soins de santé et la baisse de la mortalité infantine de ces dernières décénnies engendre d'une part un plus grand nombre d'enfants qui "survivent", et de l'autre une espérance de vie plus longue. L'un dans l'autre, ces deux effets engendrent plutôt une hausse totale de la population comme on peut le voir ici
Donc oui la fécondité est en baisse mais l'espérance de vie est en hausse, et le résultat actuel est plutpôt celui d'une hausse de la ,population globale.
1758786122302.png
 
Pour l'Afrique subsaharienne, compte tenu de la jeunesse de sa population, et des taux de fécondité encore très élevés (en dépit d'une récente baisse marquée), l'inertie démographique fera que la population devrait encore au moins doubler.
c'est effrayant !
Dans ces conditions, toute tentative d'élévation du niveau de vie est par avance voué à l'échec et les conflits pour les ressources ne feront qu'empirer.
 
Si tu fais référence au Covid et aux vaccins, le lien de causalité entre la baisse du taux de fécondité et le taux de vaccination est inexistant :
  • les pays avec les plus faibles taux de vaccination (Afrique, Europe de l'Est, Amérique Latine...) sont souvent ceux qui ont connu les plus fortes baisses de natalité
  • en réalité, le mouvement de diminution accéléré des taux de fécondité s'est réellement enclenché autour de 2015, soit bien avant la vaccination Covid. La période post-2021 n'est qu'un prolongement d'une tendance préexistante...
Pour en revenir spécifiquement à l'Inde, les régions du Sud, plus riches, présentent depuis longtemps un taux de fécondité sous le seuil de renouvellement des générations.

C'est le reste du pays qui a peu à peu rattrapé le Sud !

Regarde la pièce jointe 417736
Pas seulement les vaccins COVID, la fertilité des gens a énormément diminué depuis des décennies, une amie de 41 ans se faisait suivre pour avoir son premier enfant, et elle m a raconté qu il y avait beaucoup de jeunes de 30 ans qui n' arrivent pas à avoir d'enfants depuis des années,cette baisse de fertilité est multi factorielle, pesticides, perturbateurs endocriniens, prise de pilules, pollution ?... Je pense contrairement à toi que le vaccin anti COVID en fait partie mais c'est pas le sujet ici, il y a clairement une baisse de la fertilité humaine qui s'est accélérée et qui explique une partie de cette baisse. L' autre partie qui explique la baisse de la fécondité est encore plus nette, on le constate tous autour de nous les jeunes générations ont moins ce désir d'enfant que leurs aînés.
 
Pas seulement les vaccins COVID, la fertilité des gens a énormément diminué depuis des décennies, une amie de 41 ans se faisait suivre pour avoir son premier enfant, et elle m a raconté qu il y avait beaucoup de jeunes de 30 ans qui n' arrivent pas à avoir d'enfants depuis des années,cette baisse de fertilité est multi factorielle, pesticides, perturbateurs endocriniens, prise de pilules, pollution ?...

Absolument, et c'est un phénomène inquiétant.

Les hommes ont vu la concentration de spermatozoïdes divisée par 2 en 50 ans, et les femmes sont également moins fécondes.

Les facteurs sont sans doute multiples, et je pense que tu les as quasiment tous évoques.
J'ajouterais la mal bouffe (aliments ultra-transformés) et les déchets de médicaments dans la nature, notamment la pillule (dont on sait qu'elle entraîne un surcroît d'hormones féminines, néfaste pour les spermatozoïdes.

Je pense contrairement à toi que le vaccin anti COVID en fait partie mais c'est pas le sujet ici, il y a clairement une baisse de la fertilité humaine qui s'est accélérée et qui explique une partie de cette baisse. L' autre partie qui explique la baisse de la fécondité est encore plus nette, on le constate tous autour de nous les jeunes générations ont moins ce désir d'enfant que leurs aînés.

Tout à fait.

Dans un monde qui part en vrille (instabilité politique et sociale, crise économique, problèmes environnementaux, peur de l'avenir), de plus en plus de jeunes ne veulent pas d'enfants.

J'ajouterais toutefois que les femmes qui veulent des enfants attendent souvent un âge avancé (plus de 32, voire 35 ans) avant d'essayer d'avoir un bébé, qui s'explique par l'instabilité amoureuse, l'allongement de la durée d'études, et l'importance de la carrière professionnelle.

Or, la fertilité des femmes est optimale entre 16 et 25 ans, avant de diminuer d'abord légèrement, puis très fortement après 35 ans.

Il y a même des cas de ménopause avant 40 ans...

Ce retard de conception est également problématique...
 
Pas seulement les vaccins COVID, la fertilité des gens a énormément diminué depuis des décennies, une amie de 41 ans se faisait suivre pour avoir son premier enfant, et elle m a raconté qu il y avait beaucoup de jeunes de 30 ans qui n' arrivent pas à avoir d'enfants depuis des années,cette baisse de fertilité est multi factorielle, pesticides, perturbateurs endocriniens, prise de pilules, pollution ?... Je pense contrairement à toi que le vaccin anti COVID en fait partie mais c'est pas le sujet ici, il y a clairement une baisse de la fertilité humaine qui s'est accélérée et qui explique une partie de cette baisse. L' autre partie qui explique la baisse de la fécondité est encore plus nette, on le constate tous autour de nous les jeunes générations ont moins ce désir d'enfant que leurs aînés.

il n'existe aucune étude ayant démontré un lien entre le vaccin Covid et une baisse de fertilité.


"Depuis le début de la pandémie, Swissmedic a publié 27 mises à jour concernant les déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le COVID-19 évaluées en Suisse. L’existence d’une relation causale entre la vaccination contre le COVID-19 et la baisse de la natalité ne peut pas être statistiquement prouvée sur la base des données et analyses disponibles. Les études qui se poursuivent dans le cadre des procédures d’autorisation et la surveillance mondiale du marché n’ont fourni à Swissmedic aucune donnée scientifique indiquant que des vaccins contre le COVID-19 basés sur la technologie de l’ARNm pourraient nuire à la fertilité humaine."

On peut très bien être anti-vaccin sans pour autant l'affubler de tous les maux, mêmes imaginaires :)
 
Retour
Haut