Des violences dans le val d'oise après la mort d'un jeune homme lors de son arrestation

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drianke
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Mais lis la phrase avant de parler ; c'est un une hypothèse avancée par l'avocat ; le fait qu'elle "aurait" parlé avec ses collègues avant de rédiger le rapport, implique forcement qu'elle a fait un faut rapport de complaisance !
C'est une conjecture de l'avocat, il fait son boulot, mais il faut pas prendre ça pour de l'or en barre !

Comment sais tu que ses propos ne sont pas prouvés ? as tu des éléments qui confirment ce que tu écris?

Il doit avoir en main de quoi étayer ses dires : on a pas à une table de pocker !
 
Comment sais tu que ses propos ne sont pas prouvés ? as tu des éléments qui confirment ce que tu écris?

Il doit avoir en main de quoi étayer ses dires : on a pas à une table de pocker !
le seul actuellement qui a les cartes en main c'est le juge d'instruction !
c'est le seul a avoir pour le moment l’intégralité du dossier, l'avocat n'a que des elements pertinent peut etre mais cela dependra de ce que le juge en fera suivant les auditions !
 
Comment sais tu que ses propos ne sont pas prouvés ? as tu des éléments qui confirment ce que tu écris?

Il doit avoir en main de quoi étayer ses dires : on a pas à une table de pocker !
Dans ce cas particulier l'avocat n'as pas besoin de preuves !
Ils dit que puisque elle "aurait" parlé avec ses collègues avant de rédiger le rapport, il est forcement orienté !

C'est une bonne tactique de l'avocat !

Mais rien ne prouve que la policière qui a rédigé le rapport soit malhonnête, au point de falsifier le rapport pour couvrir se collègues !

On verra si cet avocat pourra "lui même" apporter des preuves !

PS : l'unique chose que je peut concéder c'est que cette histoire d'avoir entendu ses collègues avant de rédiger le rapport, peut inspirer un doute ! une brèche dans laquelle c'est engouffré notre avocat ! mais rien ne prouve que c'est la vérité à ce stade.
 
le seul actuellement qui a les cartes en main c'est le juge d'instruction !
c'est le seul a avoir pour le moment l’intégralité du dossier, l'avocat n'a que des elements pertinent peut etre mais cela dependra de ce que le juge en fera suivant les auditions !

Le juge ???:D:D

Problème selon Yassine Bouzrou, l'avocat de la famille, les rapports des secours intervenus auprès d'Adama n'ont pas été versés au dossier. "Le juge d'instruction n'a pas eu accès à ces documents tout comme les médecins légistes et les avocats. A priori, la seule personne qui a pu avoir accès à ces documents, c'est le procureur. C'est inadmissible".

http://tempsreel.nouvelobs.com/just...-on-ne-dispose-toujours-pas-des-rapports.html
 
Adama Traore, ce jeune homme de 24 ans mort le 19 juillet dans le Val-d’Oise suite à son interpellation par des gendarmes à Beaumont-sur-Oise, n’était sous l’emprise ni de la drogue ni de l’alcool au moment de son arrestation. C’est la conclusion de l’expertise toxicologique réalisée le 3 août dernier. Les experts ont noté l’absence de stupéfiants et d’alcool dans son corps.

Pour l’heure, alors qu’une information judiciaire pour recherche des causes de la mort est en cours, l’origine de son décès n’a pas encore pu être définie. Les deux autopsies ont néanmoins conclu que le jeune homme avait succombé à un syndrome asphyxique quelques minutes après son interpellation
 
pour résumer, on a dit qu'il était recherché, pas du tout
qu'il était mort d'une crise cardiaque, pas du tout
mort d'une infection, pas du tout
alcoolisé et drogué, pas du tout
qu'il n'y a pas eu violence, mai le gendarme était de son propre aveu et/ou celui de ses collègues taché de sang
qu'il était mort au commissariat, pas du tout

bref tjs à la recherche de la vérité
 
Yassine Bouzrou, avocat de la famille Traoré dans le cadre de l’enquête concernant les circonstances de la mort d’Adama, s’est exprimé ce mercredi 03 Aout afin de dénoncer des irrégularités dans la procédure liée à l’enquête. En effet, selon lui les éléments cruciaux de l’enquête que sont les rapports du SMUR (Structure mobile d’urgence et de réanimation) et des pompiers intervenus suite à l’interpellation du 19 Juillet n’auraient pas été versés au dossier. Ces pièces auraient dû être communiquées aux médecins légistes en charge de la première autopsie. L’avocat n’exclut pas de demander une enquête pour « dissimulation de preuves ».

Des éléments de dossiers manquants ?

Les rapports d’interventions du SMUR et des pompiers qui sont habituellement rédigés le jour même n’ont pas été transmis au juge d’instruction indépendant en charge du dossier.

Selon le procureur de la république à Pontoise Yves Jannier, les documents seraient « en train d’être recueillis », mais comme le dit l’avocat de la famille : "Qui peut croire que des médecins et des pompiers aient besoin de 15 jours pour rédiger un rapport ?"

De même, nulle trace de l’expertise de la voiture de gendarmerie utilisée lors de l’interpellation.

Ces manquements – ou dysfonctionnements – qui entravent le déroulement de l’enquête viennent s’ajouter aux incohérences des déclarations faites les jours suivant les faits, aux éléments contradictoires mis en avant par les deux autopsies et font peser de lourds soupçons sur la volonté de connaitre la vérité sur les circonstances du décès.

Des déclarations sans cesse remises en cause

Suite aux résultats de la contre-expertise réalisée le Mardi 26 Juillet et alors que la demande d’une nouvelle autopsie a été refusée, de nombreuses questions se posent quant à la communication des autorités concernant les circonstances de la mort du jeune homme de 24 ans.

Alors que le procureur de la république mettait dans un premier temps en avant une défaillance cardiaque, suite aux résultats de la première autopsie les autorités ont ensuite imputé la cause du décès à une « infection grave » alors que le rapport évoquait des « lésions d’allure infectieuse » mais mettait également en évidence des « manifestations asphyxiques ».

Les proches de la victime se demandent donc légitimement pourquoi le procureur n’a jamais parlé d’asphyxie ?

De même alors que la seconde autopsie met elle aussi en avant un « syndrome asphyxique » le parquet se contente de déclarer que "la nouvelle expertise ne fait état d’aucune trace de violence susceptible d’expliquer le décès".

Le résultat complet des analyses (notamment l’examen des tissus) attendu mi-aout permettra sans doute d’en apprendre plus sur la cause de ce « symptôme d’asphyxie » même si les rapports d’audition des agents responsables de l’interpellation sont plutôt révélateurs.

.../...
 
La technique de « plaquage ventral » en cause ?

D’après les PV des auditions, les gendarmes indiquent s’être jetés à trois sur Adama pratiquant une triple immobilisation au niveau des jambes et des bras s’apparentant fortement à la très décriée technique de « plaquage ventral » ou « Décubitus Ventral ».

Selon un rapport d’Amnesty international de 2011 ou celui plus récent encore de l’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), cette technique impliquant la mise à terre et le maintien au sol auquel vient s’ajouter une pression au niveau du dos accentue les risques de défaillance pulmonaire et cardiaque.

Alors que cette technique dénoncée à maintes reprises pour avoir causé la mort de nombreuses victimes en France dans des circonstances similaires (Lamine Dieng en 2007 ; Abdelhakim Ajimi, 22 ans, à Grasse en 2008 ; Serge Partouche, 48 ans, à Marseille en 2011 ou encore Adama Koumé, 33 ans, en 2015) est interdite dans de nombreux pays, elle est encore apprise aujourd’hui dans les casernes...............

http://www.revolutionpermanente.fr/...procureurs-main-dans-la-main-pour-couvrir-les
 
La mort d’Adama Traoré, une affaire d’État

Ce texte est paru dans les blogs de Mediapart, le 5 août 2016.

À part le procureur de la République de Pontoise, qui peut croire encore que la mort d’Adama Traoré, le 19 juillet à Beaumont-sur-Oise, était un accident ? Pour autant, il ne faudrait pas se contenter d’y voir une simple bavure des gendarmes. D’emblée, il s’agissait d’un crime d’État ; mais depuis lors, c’est devenu une affaire d’État.

Si l’on peut parler de crime d’État, c’est que ces tragédies à répétition, dont sont victimes des Français noirs ou arabes, ne constituent pas seulement un dérapage. Elles contredisent les discours officiels, mais elles confirment un choix politique effectif, réitéré sous les gouvernements successifs, qui se traduit en actes sur le terrain. On a davantage parlé des violences policières depuis l’instauration de l’état d’urgence, en particulier au cours des manifestations contre le projet de loi Travail. Reste qu’avant cette répression politique, les personnes racisées les subissaient de longue date dans une certaine indifférence. Cette répression au quotidien à l’encontre des habitants des « quartiers » aurait pourtant dû servir d’avertissement à toute la société : l’état d’exception est aussi un état ordinaire.

On n’a pas oublié que François Hollande, une fois élu à la présidence de la République, a rapidement renoncé aux récépissés pour lutter contre les contrôles au faciès. Avant de céder à son ministre de l’Intérieur, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait pourtant rappelé, le 1er juin 2012, l’intérêt de cet engagement de campagne : « Ce sera utile à tous » – non seulement « aux personnes contrôlées », mais « aux policiers aussi, car les policiers ont besoin de retrouver la confiance et le respect ». Plus grave, lorsque cette pratique ordinaire a valu à l’État une condamnation pour faute lourde en 2015, son successeur, Manuel Valls, a tenu à se pourvoir en cassation. Pis encore : en 2016, non seulement le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, déclare à l’Assemblée nationale, au vu du faible nombre de plaintes pour discrimination, qu’il s’agit d’un phénomène « totalement marginal », mais l’État va jusqu’à justifier les contrôles au faciès.

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http://contre-attaques.org/magazine/article/la-mort-d
 
YA OULIDI ! (Mon Fils) - En hommage à Lahouari et à tous les autres

Rip à nos fils ne pas les oublier insha'Allah...


 
Dans un silence glacial, le député Pouria Amirshahi a interpellé le Premier ministre sur la mort d’Adama Traoré, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale : « M. le Premier ministre ou quelqu’un d’autre du gouvernement a-t-il adressé un mot à la famille de notre jeune compatriote décédé ? »

La réponse n’est pas aussi limpide. C’est Bernard Cazeneuve qui s’y colle, et non Manuel Valls. Le ministre de l’Intérieur se lance aussitôt dans une diversion en faveur des forces de l’ordre, sans aucun embarras :


Adama Traoré est décédé le 19 juillet 2016, jour de son anniversaire, suite à son interpellation dans le Val-d’Oise par les forces de l’ordre. Lors de l’enquête menée par l’inspection générale de la gendarmerie, un sapeur-pompier volontaire, intervenu ce jour-là, a indiqué que le jeune homme n’était pas en position latérale de sécurité et qu’il n’avait plus de respiration à son arrivée. Pouria Amirshahi fait le parallèle avec deux autres décès semblables : celui de Wissam El-Yamni, à Clermont-Ferrand en 2011, et de Amadou Koumé, à Paris en 2015. « La lutte contre l’impunité doit concerner tout le monde ! », a-t-il lancé.

En face, Bernard Cazeneuve n’a pas cité une seule fois le nom d’Adama Traoré.
 
Tiens on voudrait peut être qu'on déplore la mort de cette racaille, il a voulu protéger son criminel de frère, il a joué il a perdu et c'est tout, next
Cet abuti de pouria qui suce son électorat des cités, pas foutus d'élever correctement leur voyous de gamins et qui viennet pleurnicher derrière.
Pour une fois je suis solidaire de cazeneuve, ils ont le mépris qu'ils méritent
 
L'association «Justice pour Adama» organise une grande marche à Paris

Les manifestants réclament «la mise en examen des gendarmes et une instruction des plus transparentes» après la mort d'Adama Traoré lors de son interpellation en juillet 2016 dans le Val-d'Oise. La manifestation a débuté à 13h sur la place du Châtelet à Paris. Les membres de l’association «Justice pour Adama» espèrent une large mobilisation «pour réclamer la mise en examen des gendarmes et une instruction des plus transparentes». «Nous appelons à une nouvelle manifestation à Paris […] et espérons impulser une large mobilisation pour que cesse enfin l’impunité policière», indique la page Facebook de l’événement. «Nous exigeons la mise en examen des gendarmes et la vérité sur cette journée tragique. Nous pourrons alors faire notre deuil», déclare l’association «Justice pour Adama». «De nombreuses zones d’ombres planent toujours sur les circonstances de sa mort. Mais c’est, sans aucun doute possible, les techniques d’interpellations, la clé d'étranglement, ayant déjà entraîné la mort, ici utilisées contre lui, qui l’auront tué», estime l’association à l’origine de l’organisation de la marche. Le 19 juillet 2016, le jour de son 24e anniversaire, Adama Traoré a perdu connaissance après avoir été interpellé par les forces de l’ordre à la suite d’une course poursuite dans la commune de Beaumont-sur-Oise. Lors de son interpellation, le jeune homme a été maintenu au sol par les gendarmes qui maintiennent qu’il s’est débattu, ce qui a nécessité plusieurs agents pour le maîtriser. Selon ses proches, il s’est plaint à de nombreuses reprises de ne plus pouvoir respirer avant de perdre connaissance dans le véhicule de police qui l’emmenait au commissariat. Les deux autopsies réalisées dans le cadre de l'enquête ont montré que le jeune homme était décédé à la suite d'un malaise provoqué par une infection grave dont il ignorait l'existence. Ses proches réfutent toujours cette version et s'en tiennent à la thèse de l'homicide involontaire par les forces de police, tout en demandant de nouvelles expertises. Suite à la mort d'Adama Traoré, les communes de Beaumont-sur-Oise et Persan (Val d'Oise) s'étaient enflammées durant plusieurs nuits de violences entre jeunes et forces de l'ordre. Depuis, de nombreuses manifestations et marches blanches ont déjà été organisées.

https://francais.rt.com/france/28492-association-justice-pour-adama-organise-marche-blanche

 
Pour poursuivre la sœur d'Adama Traoré, la maire veut faire payer la commune


L’initiative de l’édile risque donc fort aujourd’hui de remettre de l’huile sur le feu. "Nathalie Groux n’a jamais adressé le moindre mot de condoléances à ma famille", explique Assa Traoré. "J’attends toujours qu’elle nous fasse un signe. Et aujourd’hui elle veut me poursuivre ? Je ne me laisserai pas intimider, je porterai plainte en retour".Maître Yassine Bouzrou, avocat de la famille d'Adama Traoré, dénonce pour sa part "une plainte grotesque qui fera l'objet de poursuites pour procédure abusive".

"Le maire a choisi son camp"

Invitée du "Gros Journal" sur Canal Plus, le 28 septembre, la sœur de la victime avait déclaré que "le maire de Beaumont-sur-Oise a choisi son camp, qu’elle se met du côté des gendarmes, c’est-à-dire du côté des violences policières". Il est vrai que Nathalie Groux n'a pas pris le parti de la paix sociale. Elle relayait le 12 novembre sur Facebook le post suivant d'un sympathisant FN : "Mais que les citoyens de souche s'arment et viennent en aide à nos pauvres policiers sans recours !"

http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20161116.OBS1315/pour-poursuivre-la-soeur-d-adama-traore-la-maire-veut-faire-payer-la-commune.html
 
Adama Traoré: heurts à Beaumont-sur-Oise en marge du conseil municipal.
Des heurts ont éclaté hier soir en marge du conseil municipal de Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise) et dans le quartier Boyenval, d'où était originaire Adama Traoré, et deux personnes ont été interpellées, a-t-on appris de sources concordantes.

A l'ordre du jour du conseil municipal figurait le vote de la prise en charge des frais de justice de la maire, "qui a déposé plainte car elle fait l'objet depuis plusieurs semaines de menaces de mort, d'intimidation et d'insultes", a dit à l'AFP le directeur de cabinet de la préfecture, Jean-Simon Mérandat.

Vers 21H15, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées près de la mairie. En parallèle, une quarantaine d'autres se réunissaient dans le quartier de Boyenval, où vit la famille du jeune homme de 24 ans mort en juillet dernier lors de son interpellation par les gendarmes, a relaté à l'AFP une source proche de l'enquête.

Les heurts ont éclaté sur ces deux sites. Devant la mairie, une policière municipale qui tentait d'empêcher les manifestants de pénétrer dans la salle du conseil municipal "a reçu plusieurs coups au visage". Elle s'est vu prescrire 8 jours d'ITT (incapacité totale de travail), selon la préfecture. Dans le quartier de Boyenval, les militaires de la gendarmerie ont essuyé des tirs de mortiers et d'engins incendiaires, avant un retour au calme vers 00h30, selon cette même source.

Dans la soirée, d'autres incidents ont eu lieu dans la ville voisine de Persan où des poubelles et un véhicule ont été incendiés, a ajouté la source proche de l'enquête.

Contactés par l'AFP, la maire de Beaumont-sur-Oise et l'entourage d'Adama Traoré n'étaient pas joignables dans l'immédiat. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/11/18/97001-20161118FILWWW00098-adama-traore-heurts-a-beaumont-sur-oise-en-marge-du-conseil-municipal.php
 
Communiqué de presse mercredi 23/11 Mise en détention de Youssouf et Bagui Traoré

LA VÉRITÉ POUR ADAMA·MERCREDI 23 NOVEMBRE 2016
COMMUNIQUE DE PRESSE

Nous apprenons avec un grand choc ce soir la mise sous mandat de dépôt de nos frères, amis et fils, Youssouf et Bagui Traoré, au vu des faits dont ils sont accusés du 17 novembre dernier, devant la mairie de Beaumont sur Oise. Ayant refusé la comparution immédiate, nous demandions leur libération jusqu'au jugement. Ils seront finalement gardés sous écrou jusqu'au 14 décembre prochain, date de leur jugement.

Neuf policiers municipaux portent plainte, les gendarmes de la ville sont témoins. C’est là une bien honteuse machination. Cette orchestration visant à leur criminalisation, nous l’attendions. Nous ne pouvons définir ce jugement que comme un acharnement. Youssouf et Baguy sont accusés "d'outrage, rébellion et violence" sans avoir ne serait ce que provoqué la violence des gendarmes.

La police et les gendarmes présents devant la mairie ont gazé les habitants, mais ils n'attendent aucune sanction. Des garantis ont été présentées pour assurer le bon déroulé du jugement, mais rien n'a été entendu. Pour preuve, Youssouf est père d'un enfant en bas âge et travaille dignement pour subvenir aux besoins de sa famille. Il n'a pas d'antécédent.

Cette décision d'une grande sévérité n'est pour notre part pas justifiée. Nous savons aussi que cette criminalisation vient de plus haut que la mairie. Les gendarmes ont tenté d'intimider Bagui en lui disant tout simplement qu'Assa, sa soeur, devait faire profil bas et qu'ils n'appréciaient pas ses prises de paroles: "Dis à ta soeur qu'elle fait trop de bruit". Ces mots prouvent bien que nous devons faire face à des méthodes indignes de déstabilisations et d'intimidations.

Après avoir les subi les pressions de la gendarmerie et de la mairie, voilà les pressions judiciaires. Il est clair que nous avons besoin de tous les soutiens. Nous nous organiserons bientôt dans les prochaines semaines et nous vous invitons tous à nous rejoindre. Nous ne reculerons pas sur notre revendication principale, qui est la mise en examen des gendarmes, pour la justice et la vérité pour Adama. Il est certain désormais que notre mobilisation et nos prises de décisions mettent ces institutions en difficulté, d'où cette obstination à vouloir condamner une famille toujours en deuil, en brisant leur cellule familiale.
Adama a été tué le 19 juillet lors de son interpellation par les gendarmes de Beaumont sur Oise et nous devons encore nous battre pour obtenir leur mise en examen. Ce soir, Youssouf et Bagui passent leur première nuit en prison.

Pas de justice pas de paix
Vérité pour Adama
 
Une policière municipale frappée au visage


Des violences auxquelles auraient pris part Bagui et Isoufou Traoré, selon six policiers municipaux et deux gendarmes, qui ont porté plainte contre eux. Au premier, âgé 25 ans, il est reproché d’avoir menacé de mort et outragé plusieurs agents des forces de l’ordre, mais surtout d’avoir porté un coup de poing au visage d’une policière municipale, lui occasionnant 1 jour d’Itt, et craché sur une autre. Condamné en mars 2013 pour des faits similaires à six mois de prison avec sursis, il comparaissait, par ailleurs en état de récidive légale. Son frère cadet, âgé de 22 ans, devra, quant à lui, répondre d’outrages et de menace de mort.


L’affaire ayant été renvoyée sur le fond, restait à déterminer dans quelles conditions les prévenus allaient attendre leur jugement. Le procureur de la République, Erick Maurel a requis un mandat de dépôts pour les frères d’Adama. http://www.gazettevaldoise.fr/2016/...embre-les-freres-d-adama-places-en-detention/
 
Julien Salingue
Hier, à 22:32 ·


Adama Traoré s'est enfui lors d'un contrôle d'identité : il a été tué par des gendarmes. Les gendarmes ont menti, le procureur a menti, mais justice n'a toujours pas été rendue.

Assa, soeur d'Adama, est résolue à ne pas se taire et à demander la justice pour Adama : la maire de Beaumont-sur-Oise a décidé de déposer une plainte contre elle pour "diffamation".

Youssouf et Baguy, frères d'Adama, sont résolus à ne pas se taire et à demander la justice pour Adama : 6 gendarmes ont décidé de déposer une plainte contre eux pour "outrage, rébellion et violences".

Jugés ce soir en comparution immédiate, Youssouf et Baguy Traoré ont été placés en détention provisoire, en attente de leur jugement, qui devrait être rendu le 14 décembre.

Ce n'est plus du harcèlement, c'est de l'acharnement.

Une honte, une infamie, une abjection
 
Un intolérable acharnement contre la famille Traoré

Le comité de soutien à la famille Traoré, initiateur de cette tribune signée par une dizaine d’associations et collectifs, et plus d’une centaine d’intellectuels, universitaires, chercheurs, militants et syndicalistes demande la libération de Youssouf et Bagui Traoré toujours incarcérés.

Adama Traoré a été tué le 19 juillet à la suite de son interpellation par les gendarmes, alors qu'il était sous leur responsabilité. A croire que cela ne suffisait pas : ses frères Youssouf et Bagui, qui réclament, avec leur famille, vérité et justice pour leur frère, viennent d’être incarcérés préventivement après avoir été empêchés d'assister au conseil municipal de Beaumont-sur-Oise le 17 novembre. « Outrage, rébellion » : le prétexte est malheureusement devenu habituel. Les responsables de la mort d’Adama, eux, ne sont toujours pas mis en examen.

https://blogs.mediapart.fr/les-invi...olerable-acharnement-contre-la-famille-traore
 
Selon nos informations, Me Bouzrou a déposé plainte contre une policière municipale pour un supposé certificat médical de complaisance et un signalement après un post de la maire

Fait assez rare, l'avocat de la famille Traoré a rédigé en son nom propre "un article 40", c’est-à-dire un signalement envoyé au parquet de Pontoise en son nom propre pour dénoncer notamment un post Facebook relayé par Nathalie Groux, la maire de Beaumont-sur-Oise et retiré depuis, qui appelait "les citoyens de souche" à s'armer pour venir "en aide aux pauvres policiers sans recours".

L'élue réagissait après un coup de poing reçu par l'une de ses policières municipales, lors d'échauffourées devant la mairie il y a trois semaines. Un incident qui avait donné lieu à un certificat médical de huit jours d'interruption temporaire de travail (ITT), une durée déterminante pour les juges pour qualifier des faits de violences.

Problème : le praticien hospitalier diligenté par le parquet de Pontoise n'a pas du tout eu le même diagnostic que le médecin de Beaumont-sur-Oise et n’a fixé qu’une seule journée d'ITT
. D'où, selon nos informations, la plainte déposée cette semaine pour dénonciation calomnieuse et tentative d'escroquerie au jugement contre la policière municipale.

Mercredi soir le procureur de Pontoise qui gère ce volet de l'affaire Traoré n'était pas joignable sur les éventuelles suites à donner.

https://www.franceinter.fr/justice/affaire-traore-l-avocat-de-la-famille-a-depose-plainte
 
J'étais avec Assa Traoré samedi soir et c'est ce qu'elle nous a dit comme quoi cette famille subit vraiment après la perte d'un membre tué dans les mains de la gendarmerie une pression politique infernale!!!

Qu'Allah les facilite, la vérité sort toujours même si ça met du temps!!!

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Les "violences" supposées des frères d'Adama Traoré remises en cause

Les deux frères du jeune homme mort dans des circonstances suspectes le 19 juillet comparaissent mercredi à la suite de la plainte de policiers municipaux.

Bagui, 25 ans, et Yousfou, 22 ans, comparaissent ce mercredi à Pontoise pour violences et menaces à l'encontre de gendarmes et de policiers municipaux. Seuls ces derniers se plaignent de violences qu'ils auraient subies le 17 novembre devant la mairie de Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise) après un conseil municipal. Or, la première plaignante qui avait obtenu un certificat médical de son médecin attestant une ITT de huit jours a vu son incapacité temporaire de travail retomber à un jour, après avoir été examinée par les spécialistes assermentés des urgences médico-judiciaires (UMJ). Cette fonctionnaire se plaignait pourtant d'avoir reçu un coup de poing de Bagui Traoré. Selon le compte rendu médical, ce serait en partie à cause de l'usage de sa propre bombe lacrymogène que cette policière aurait subi une blessure superficielle.

Mordu par son propre chien

Le second policier municipal, qui a également déposé une plainte pour violences volontaires envers une personne dépositaire de l'autorité publique, est maître-chien. Il est intervenu avec son chien le soir du 17 novembre. Lors de son audition devant les services d'enquête, il avait indiqué que des jeunes s'étaient avancés vers lui, que l'un d'entre eux avait hésité à lui donner un coup, puis qu'il avait renoncé. Par la suite, il s'est fait mordre à la jambe par son propre chien ! Aux UMJ, il a seulement fait état de la morsure de l'animal et des troubles liés au gaz lacrymogène de sa collègue plaignante. Il a obtenu un jour d'ITT.
 
Guardian Video a ajouté une vidéo : Justice pour Adama? La famille proteste contre la brutalité po...
17 février, 10:40 ·


Adama Traoré est décédé en garde à vue l'année dernière. La lutte de sa famille pour la justice a mis la brutalité policière sous les feux de la rampe en France et sa sœur aînée Assa mène la bataille pour la vérité autour de la mort de son frère. Iman Amrani suit comment cette affaire a ouvert la voie aux émeutes récentes en France, suite au viol présumé d'un jeune homme appelé Theo par un policier.

Le nombre de 15 décès en détention par an est basé sur les chiffres d'associations militantes et des médias. Il n'existe pas de chiffres officiels en France sur les décès en détention.


 
Une expertise confirme la thèse de la mort par asphyxie d'Adama Traoré.


Le jeune homme était mort lors de son interpellation par les gendarmes le 19 juillet.


Ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’ancien procureur de Pontoise Yves Jannier, aujourd’hui avocat général près de la cour d’appel de Paris. Les résultats de la contre- expertise demandée par la famille d’Adama Traoré, 24 ans, décédé lors d’une interpellation par les gendarmes, le 19 juillet, à Beaumont-sur-Oise (Val d’Oise) contredisent les affirmations assénées par le magistrat lors de la mort du jeune homme.

Dans leurs conclusions datées du 22 juin 2017 que nous avons pu consulter, le professeur Jean-Patrick Barbet et le docteur Pierre Validiré, soulignent qu’«aucun signe ne permet d’évoquer un état infectieux antérieur» chez Adama Traore. Or à l’époque, pour expliquer le décès du jeune homme, le magistrat avait avancé l’hypothèse d’une «infection très grave» non mentionnée dans l’autopsie. L’ex-procureur de Pontoise évoquait également une absence de «trace de violence» en passant sous silence l’asphyxie. Et ce malgré deux rapports d’autopsie, dont l’un soulignait que la mort du jeune homme était dû à «un syndrome asphyxique» possiblement causé par la manière dont il a été interpellé. Un décès par asphyxie qu’entérinent les conclusions de la contre-expertise demandée par la famille Traoré. «L’ensemble de ces constations permet de conclure que la mort de Monsieur Adama Traoré est secondaire à un état asphyxique aigu, lié à la décompensation – à l’occasion d’un effort et de stress», observent les deux experts dans leurs conclusions.

Lors de son arrestation, Adama Traoré avait été maintenu au sol sous «le poids des corps» de trois gendarmes. Il aurait à ce moment-là dit «j’ai du mal à respirer», d’après l’un des gendarmes auditionnés, et dont la version est confirmée par ses collègues. Ces derniers ont aussi déclaré qu’au moment du malaise, ils ont mis le jeune homme en position latérale de sécurité (PLS). Ce que contredit un sapeur-pompier qui affirme que lorsqu’il est arrivé, Adama Traoré se trouvait «face contre terre, sur le ventre, main dans le dos menottées».

Les gendarmes bientôt entendus ?

La famille Traoré avait obtenu en octobre 2016 le dépaysement de l’affaire instruite au tribunal de grande instance (TGI) de Pontoise pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Et le procureur Yves Jannier a quitté son poste pour celui moins exposé d’avocat général près de la cour d’appel de Paris.
«Cette contre-expertise médicale réalisée par un collège d’experts est très importante car elle écarte de façon définitive la thèse du de l’ancien procureur de Pontoise», assène Yassine Bouzrou, l’avocat de la famille Traoré. Selon le conseil, celle-ci confirmerait l’hypothèse des violences par compression thoracique exercées par les gendarmes sur Adama Traoré.

La famille de Traoré pourrait saisir le Conseil de la Magistrature «afin que Yves Jannier soit sanctionné pour ses déclarations contraires à la vérité». Quant aux gendarmes, ils pourraient être entendus rapidement par les trois juges du TGI de Paris où le dossier a été transféré, suite au dépaysement.

leparisien.fr
 
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