Pardon Elmakoudi je n'ai pas compris ta question
– «
…Dieu aime les bienfaisants/al–muḥsinîn. », S2.V195 ; S3.V134 ; S5.V13 ; S5.V93.
– «
…Dieu aime ceux qui sont équitables/al–muqsiṭîn », S5.V42 ; S49.V9 ; S60.V8.
– «
…Dieu aime les craigants-Dieu/al–muttaqîn », S3.V76 ; S9.V4 ; S9.V7.
-«
…Dieu aime ceux qui se purifient/al–mutaṭahhirîn », S2.V222 ; S9.V108.
– «
…Dieu aime ceux qui sont persévérants/as–ṣâbirîn », S3.V146.
– «
…Dieu aime ceux qui se repentent/at–tawwâbîn », S2.V222.
– «
…Dieu aime ceux qui Lui font confiance/al–mutawakkilîn », S3.V159.
L’Exégèse cite ces versets comme preuve de l’amour que Dieu porte aux croyants, sous-entendu : les musulmans.
Parallèlement, nous avons mentionné que Dieu désapprouvait certains comportements, par ordre de fréquence :
– «
…Dieu n’aime pas les transgresseurs/al–mu‘tadîn », S2.V190 ; S5.V87 ; S7.V55.
– «
…Dieu n’aime pas les injustes/aẓ–ẓâlimîn », S3.V57 ; S3.V140 ; S42.V40.
– «
…Dieu n’aime pas qui est infatué/mukhtâl, vaniteux/fakhûr »
, S4.V36 ; S31.V18 ; S57.V23.
– «
…Dieu n’aime pas les pervertisseurs/al–mufsidîn », S5.V64 ; S28.V77.
– «
…Dieu n’aime pas qui est ingrat/kaffâr, immoral/athîm », S2.V276.
– «
…Dieu n’aime pas ceux qui se dédisent/al–kâfirîn », S3.V32.
– «
…Dieu n’aime pas les ingrats/al–kâfirîn »
, S30.V45.
– «
…Dieu n’aime pas qui est trompeur/khawwân, ingrat/kafûr », S22.V38.
– «
…Dieu n’aime pas qui est trompeur/khawwân, pécheur/athîm », S4.V107.
– «
…Dieu n’aime pas les outranciers/al–musrifîn », S7.V31.
– «
…Dieu n’aime pas ceux qui violent leur pacte/al–khâ’inîn », S8.V58.
– «
…Dieu n’aime pas les orgueilleux/al–mustakbirîn », S16.V23.
– «
…Dieu n’aime pas les présomptueux/al–fâriḥîn », S28.V76.
l’on constate que pour les croyants, quels qu’ils soient, l’Amour de Dieu et l’amour qu’ils Lui portent leur inspire, d’une part, un développement d’ordre spirituel et, d’autre part, une bonification comportementale personnelle dans et par la relation à autrui. Quant à ceux qui ne croient pas, il leur est proposé une amélioration d’eux-mêmes dans et par leur relation à autrui.
En synthèse, l’ensemble de ces versets enseigne que l’Amour universel de Dieu s’applique à tous les hommes qui s’efforcent d’être
bienfaisants,
équitables,
persévérants et qui recherchent la
pureté morale. Il s’agit d’une démarche, une volonté, mais pas obligatoirement d’un résultat, car «
Dieu n’exige d’une âme que selon sa capacité…»
[18] Cet Amour de Dieu vaut pour tous les hommes, mais ceux qui sont
injustes,
transgresseurs,
outranciers,
immoraux,
vaniteux,
ingrats,
déloyaux, s’en excluent d’eux-mêmes puisqu’il leur a été dit par voie de révélation – le mystique andalou Ibn ‘Arab¯ı (m. 1240) note qu'On ne peut approcher l’amour que par ses fruits, ses manifestations, ses conséquences, mais non en lui-même, car l’amour est un attribut divin qui n’appartient donc qu’à l’Inaccessible.
Dieu n’aime pas son serviteur sans que celui-ci ne lui ait d’abord révélé un visage aimable. Ainsi, la foi ou le comportement de celui qui est aimé est toujours spécifié :
«Dieu aime ceux qui font le bien», ceux qui se repentent et se purifient,