Que veut dire le mot frappez dans le verset ?

Mecchelou

Bladinaute averti
Sourat Anissa – V 34 : Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !

الرِّجَالُ قَوَّامُونَ عَلَى النِّسَاءِ بِمَا فَضَّلَ اللَّهُ بَعْضَهُمْ عَلَىٰ بَعْضٍ وَبِمَا أَنفَقُوا مِنْ أَمْوَالِهِمْ ۚ فَالصَّالِحَاتُ قَانِتَاتٌ حَافِظَاتٌ لِّلْغَيْبِ بِمَا حَفِظَ اللَّهُ ۚ وَاللَّاتِي تَخَافُونَ نُشُوزَهُنَّ فَعِظُوهُنَّ وَاهْجُرُوهُنَّ فِي الْمَضَاجِعِ وَاضْرِبُوهُنَّ ۖ فَإِنْ أَطَعْنَكُمْ فَلَا تَبْغُوا عَلَيْهِنَّ سَبِيلًا ۗ إِنَّ اللَّهَ كَانَ عَلِيًّا كَبِيرًا (34)

Ce verset n’entre en contradiction avec aucun autre, et ne contredit pas non plus le comportement du Prophète sLaws qui n’a jamais frappé aucune de ses épouses.
Alors cette question revient souvent, et son interprétation est souvent mal comprise.
Je vais détailler ce qu’il convient de comprendre linguistiquement et me suit référé aux Hadiths qui ne viennent jamais contredire le Coran.

En ce qui concerne l’autorité le mot ( Qawamoune ), du verbe Aqama, veut dire être debout, ou mettre debout quelque chose.
Quand tu dis qu’une personne est Qa’imone 3ala Maslahati Akhih, cela veut dire que la personne veille aux intérêts de son frère.

Sue les faveurs accordées par Allah à ceux-là sur celles-ci, la traduction n’est pas fidèle au texte Arabe. Le texte Arabe se veut plus neutre sur les faveurs, il ne convenait pas de comprendre que les favoris sont les hommes, bien au contraire, ce verset favorise plutôt les femmes sur les hommes.

Pour comprendre, il suffit de revenir sur le mot ( Qawamouna ), quelqu’un qui veille sur tes intérêts, qui assure ta sécurité, qui sort et affronte l’extérieur pour subvenir à tes besoins, qui te paie une dot alors qu’il n’y a pas droit, qu’il dépense pour ton bien-être l’argent qu’il a gagné, qu’il t’offre le confort selon ses moyens, le bon sens est catégorique là-dessus pour dire que le préféré est celui qui reçoit ses faveurs et non celui qui les donne.

Les hommes et les femmes parfois croient à tort, que l’autorité voulue par ce verset est une autorité de supériorité de l’un par rapport à l’autre. La Sounna est venue pour clarifier cette situation de manière théorique et pratique. Le Prophète sLaws n’a jamais levé ses nobles mains sur l’une de ses épouses et les a toujours traité très convenablement. Lorsqu’elles lui avaient demandé Nafaqa qu’il n’avait pas, et qu’Abou Bakr et Omar voulait corriger leur fille ( qui sont les épouses du Prophète Aîcha et Hafsa ) il leur a interdit de les toucher, ça c’est la pratique. La théorie est présente également dans le Coran :

Sourat Atalaq ( Divorce ) – V 6 : Et faites que ces femmes habitent où vous habitez, et suivant vos moyens. Et ne cherchez pas à leur nuire en les contraignant à vivre à l'étroit. Et si elles sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu'à ce qu'elles aient accouché. Puis, si elles allaitent [l'enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concertez-vous[à ce sujet] de façon convenable. Et si vous rencontrez des difficultés réciproques, alors, une autre allaitera pour lui.
 

Mecchelou

Bladinaute averti
Comment le Coran peut nous dire de ne pas leur nuire, de se concerter avec nos femmes, et ne pas les contraindre et nous dire ensuite de les frapper ? Le Coran et la Sounnah ne sont pas en contradiction, c’est notre fausse interprétation des textes traduits qui l’est. C’est pour cela que ceux qui ne connaissent pas la langue Arabe ne doivent jamais s’aventurer à expliquer quoi que ce soit à partir de toutes sortes de traductions fournies, toutes confondues.
Le meilleur moyen d’apprendre et d’expliquer le Coran sont les exégèses en Arabe. Pour ceux qui ne savent pas lire l’Arabe, voici ce qu’il convient de faire pour ne pas sombrer dans l’erreur, et ne pas induire les autres par ses propres erreurs.

Sourat Anahl – V 43 : Nous n'avons envoyé, avant toi, que des hommes auxquels Nous avons fait des révélations. Demandez donc aux gens du rappel si vous ne savez pas.***
*** Les gens du rappel sont les savants connus et reconnus.

Donc, cette autorité est une responsabilité, un devoir au profit de l’autre, et non un chèque en blanc pour dire c’est moi l’homme je suis le chef et je fais ce que je veux.

Maintenant tout comme l’homme a des devoirs, la femme en a aussi, et parmi ses devoirs, elle en a un qui s’appelle l’obéissance à cet homme qui subvient à ses besoins, qui assure sa sécurité, qui lui procure bien-être et confort. Vous visualisez directement la situation d’un époux et de sa femme, mais cela s’applique aussi au père vis-à-vis de sa fille. Les femmes qui travaillent n’ont aucun problème pour obéir à leurs supérieurs, souvent hommes, contre un salaire, les femmes croyantes n’ont aucun mal, non plus, à obéir à leurs maris contre le salaire qu’Allah leur a réservé. Le tout, c’est de le faire dans des conditions dignes et le plus équitable que possible.

Sourate Al Baqara – V 228 : Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles. Et Allah est Puissant et Sage.
Sourate Anissa – V 19 :. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien.
Sourate Roum – V 21 : Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent.

Pour les Hadiths je pourrais en citer quelques-uns où le Prophète sLaws a interdit à l’époux de frapper sa femme, ou au père de frapper sa fille, mais cela nous suffit amplement de savoir que le Prophète ne l’a jamais fait.

Maintenant, nous allons nous attaquer au mot frapper ( daraba = ضرب ), il faut savoir que, ce mot peut être utilisé dans énormément de situations sans pour autant vouloir dire taper. Je vais citer quelques exemples du même mot dans le Coran :

Sourat Al Kahf – V 32 : Donne-leur l’exemple de deux hommes…
وَاضْرِبْ لَهُم مَّثَلًا رَّجُلَيْنِ جَعَلْنَا لِأَحَدِهِمَا جَنَّتَيْنِ مِنْ أَعْنَابٍ وَحَفَفْنَاهُمَا بِنَخْلٍ وَجَعَلْنَا بَيْنَهُمَا زَرْعًا (32)
En Arabe : Wa drib lahom ( rien à voir avec taper )

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Sourat Taha – V 77 : Trace-leur un passage…
وَلَقَدْ أَوْحَيْنَا إِلَىٰ مُوسَىٰ أَنْ أَسْرِ بِعِبَادِي فَاضْرِبْ لَهُمْ طَرِيقًا فِي الْبَحْرِ يَبَسًا لَّا تَخَافُ دَرَكًا وَلَا تَخْشَىٰ (77)
En Arabe : Fa drib lahom tariqane ( toujours le même mot mais pas le même sens )

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Sourate Al Hadid – V 13 : C'est alors qu'on éleva entre eux une muraille ayant une porte dont l'intérieur contient la miséricorde, et dont la face apparente a devant elle le châtiment [l'Enfer].
يَوْمَ يَقُولُ الْمُنَافِقُونَ وَالْمُنَافِقَاتُ لِلَّذِينَ آمَنُوا انظُرُونَا نَقْتَبِسْ مِن نُّورِكُمْ قِيلَ ارْجِعُوا وَرَاءَكُمْ فَالْتَمِسُوا نُورًا فَضُرِبَ بَيْنَهُم بِسُورٍ لَّهُ بَابٌ بَاطِنُهُ فِيهِ الرَّحْمَةُ وَظَاهِرُهُ مِن قِبَلِهِ الْعَذَابُ (13)
En Arabe : Fa doriba baynahom bi sourine… ( là le sens est élever pour éloigner )

Sourate Acho3ara’ – V 63 : Alors Nous révélâmes à Musa (Moïse): « Frappe la merde ton bâton. » Elle se fendit alors, et chaque versant fut comme une énorme montagne.
فَأَوْحَيْنَا إِلَىٰ مُوسَىٰ أَنِ اضْرِب بِّعَصَاكَ الْبَحْرَ ۖ فَانفَلَقَ فَكَانَ كُلُّ فِرْقٍ كَالطَّوْدِ الْعَظِيمِ (63)
En Arabe : Ani Drib bi 3assaka Lbahra… ( encore le même mot pour dire éloigner deux parties ou séparer la mer en deux parties )
 

Mecchelou

Bladinaute averti
Pour dire taper en Arabe, il existe un mot plus précis plus juste linguistiquement, et adapter à chaque situation, et que l’on ne peut utiliser que pour désigner une action visant à taper. Le Coran ayant un niveau linguistique supérieur aurait très bien pu comporter ce mot si le sens voulu avait été de taper les femmes.

Pour frapper le visage, nous n’utilisons pas le mot ( daraba ) vu plus haut, mais Saqqa صك, quand tu dis en Arabe Saqqa, tu comprends que c’est un coup et qu’il est porté au visage.

Pour frapper la nuque ou coup, nous n’utilisons pas le mot frapper vu plus haut mais Latama لطم,

Pour frapper la poitrine ou le vente, nous utilisons Waqaza وكز. Exemple de Moussa :
Sourate Al Qassas – V 15 : Il entra dans la ville à un moment d'inattention de ses habitants ; il y trouva deux hommes qui se battaient, l'un était de ses partisans et l'autre de ses adversaires. L'homme de son parti l'appela au secours contre son ennemi. Musa (Moïse) lui donna un coup de poing qui l'acheva. -[Musa (Moïse)] dit: « Cela est l'œuvre du Diable. C'est vraiment un ennemi, un égareur évident. »
وَدَخَلَ الْمَدِينَةَ عَلَىٰ حِينِ غَفْلَةٍ مِّنْ أَهْلِهَا فَوَجَدَ فِيهَا رَجُلَيْنِ يَقْتَتِلَانِ هَٰذَا مِن شِيعَتِهِ وَهَٰذَا مِنْ عَدُوِّهِ ۖ فَاسْتَغَاثَهُ الَّذِي مِن شِيعَتِهِ عَلَى الَّذِي مِنْ عَدُوِّهِ فَوَكَزَهُ مُوسَىٰ فَقَضَىٰ عَلَيْهِ ۖ قَالَ هَٰذَا مِنْ عَمَلِ الشَّيْطَانِ ۖ إِنَّهُ عَدُوٌّ مُّضِلٌّ مُّبِينٌ (15)

Pour frapper avec son pied, nous disons Rakala ركل.

Donc le mot frappez-les, pour moi et pour les savants qui savent expliquer le Coran ne permet de pas de conclure qu’il faut battre sa femme si elle te désobéit, mais qu’il faut s’en éloigner, ou s’en séparer dans les cas extrêmes, après avoir tenté de les raisonner dans le temps et en persévérant, pas en deux jours.

Sourat Taha – V 132 : Et commande à ta famille la Salât, et fais-la avec persévérance.

Aïcha, épouse du Prophète, relate : "Jamais le Messager de Dieu n'a levé la main sur quelqu'un, ni une épouse, ni un serviteur. La seule occasion [où il utilisait sa main contre quelqu'un] était lorsqu'il combattait pour la cause de Dieu [contre des combattants ennemis]" (rapporté par Muslim, 2328, Abû Dâoûd, 4786)

Lorsque nous avons le comportement du Prophète sLaws, il n’y a plus aucun débat sur la question, ni mêmes les différents avis des écoles n’y apportent plus grand-chose. Que désire un Musulman à part suivre le chemin et le comportement de notre bien aimé Prophète sLaws.
De même pour la désobéissance, la traduction dans le tout premier verset que j’ai cité sur ce post, n’est pas très fidèle, le mot en Arabe employé dans le verset est : Nouchouza-honna نشوزهن, ce n’est pas uniquement la désobéissance dans le sens : Non je n’ai pas envie de le faire.
Non c’est en plus de cela, l’apparition d’une chose nouvelle qui serait mauvaise, une évolution malheureuse dans le comportement de la femme tendant à vouloir prendre le dessus, s’élever contre son mari et contrôler pour prendre un mauvais chemin. Auquel cas, l’homme se doit, selon le verset, de conseiller avec la bonne parole, d’exhorter sagement, puis de s’éloigner du lit, puis de se séparer si aucune étape n’a été concluante.
 
Il me semble qu'il y'a un "wa" devant drab qui je pense relie cette action avec celle de s'éloigner du lit. Y'a même un wa entre l'exortation et l'éloignement du lit.

Oui oui... un triple combo et pas 3 possibilités.
 
Et sinon ce serait quoi l'intérêt de proposer la séparation pour un verset après suggérer la conciliation via de l'aide externe par crainte de désaccord? On fait les choses à l'envers là. Lol
 
A

AncienMembre

Non connecté
Et sinon ce serait quoi l'intérêt de proposer la séparation pour un verset après suggérer la conciliation via de l'aide externe par crainte de désaccord? On fait les choses à l'envers là. Lol

La raison est simple, il est interdit pour un homme de faire cela à sa femme sauf si c'est réellement de sa faute à elle et il devra la prévenir . Ce verset détaille la procédure et favorise la discussion comme "préavis", y compris faire intervenir éventuellement la famille (les gens de confiance des deux côtés pour garder la neutralité).

En gros, tu ne peux pas découcher ou faire exprès de négliger ta femme (sexuellement, émotionnellement) pour la "punir" de Dieu je ne sais quoi.

Le chapitre "Al-Mujadilah" (je ne me souviens plus du mot en français ni du numéro de la sourate), dis clairement à ce sujet que cette femme sera considérée comme interdite à cet homme sauf s'il se repent , soit:

-en nourrissant 60 pauvres;
- en jeunant deux mois successifs ;
- libération d'un esclave ( ce n'est plus d'actualité).

Pour le cas de ce verset, c'est une mesure largement justifiée et , contrairement au sunnisme qui condamne surtout la femme, ici, la femme ne fait aucun acte de repentance car la mesure en soi (s'éloigner d'elle) est assez contraignante émotionnellement pour une femme, pas besoin d'en rajouter. :)
 
La raison est simple, il est interdit pour un homme de faire cela à sa femme sauf si c'est réellement de sa faute à elle et il devra la prévenir . Ce verset détaille la procédure et favorise la discussion comme "préavis", y compris faire intervenir éventuellement la famille (les gens de confiance des deux côtés pour garder la neutralité).

En gros, tu ne peux pas découcher ou faire exprès de négliger ta femme (sexuellement, émotionnellement) pour la "punir" de Dieu je ne sais quoi.

Le chapitre "Al-Mujadilah" (je ne me souviens plus du mot en français ni du numéro de la sourate), dis clairement à ce sujet que cette femme sera considérée comme interdite à cet homme sauf s'il se repent , soit:

-en nourrissant 60 pauvres;
- en jeunant deux mois successifs ;
- libération d'un esclave ( ce n'est plus d'actualité).

Pour le cas de ce verset, c'est une mesure largement justifiée et , contrairement au sunnisme qui condamne surtout la femme, ici, la femme ne fait aucun acte de repentance car la mesure en soi (s'éloigner d'elle) est assez contraignante émotionnellement pour une femme, pas besoin d'en rajouter. :)
Mais dans la logique des choses, on fait intervenir un/des conciliateurs avant de prendre la décision de se séparer et non l'inverse.

Ici meclouche à décider de traduire drab par se séparer. Ben ça à pas de sens... si tu choisis la séparation ben y'a plus rien à concilier.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Mais dans la logique des choses, on fait intervenir un/des conciliateurs avant de prendre la décision de se séparer et non l'inverse.

Ici meclouche à décider de traduire drab par se séparer. Ben ça à pas de sens... si tu choisis la séparation ben y'a plus rien à concilier.

Il n'y a pas de séparation, ça ne faisait pas partie des mœurs arabes… soit tu divorces soit tu restes, lol! :D

Donc, si le couple est sur le point de divorcer et plus rien ne marche, on peut demander une aide extérieure comme dernière chance.

Si ça ne marche pas, il y a une période à observer après le divorce dans laquelle il est toujours possible de se réconcilier mais ils sont divorcés , pas séparés.
 
Il n'y a pas de séparation, ça ne faisait pas partie des mœurs arabes… soit tu divorces soit tu restes, lol! :D

Donc, si le couple est sur le point de divorcer et plus rien ne marche, on peut demander une aide extérieure comme dernière chance.

Si ça ne marche pas, il y a une période à observer après le divorce dans laquelle il est toujours possible de se réconcilier mais ils sont divorcés , pas séparés.
D'accord.

comment tu traduirais ( où interpréterait ) toi, daraba dans le verset 4.34?
 
A

AncienMembre

Non connecté
D'accord.

comment tu traduirais ( où interpréterait ) toi, daraba dans le verset 4.34?

Daraba ici c'est une séparation, en gros, il la nie totalement.

Ce terme (c'est également une racine, en arabe , on a les "racines" et les mots qui en découlent) a le même sens dans d'autres langues sémites comme l'hébreu. :cool:

Il ne peut pas signifier "frapper", "daraba" dans le coran veut dire séparer sauf si on utilise une "lettre" (comme "avec", "sur",etc) pour signifier frapper.

edit: autre chose, puisqu'on a parlé de racines, le terme "grève"/"idrâb" en arabe a "daraba" comme racine.
 
Daraba ici c'est une séparation, en gros, il la nie totalement.

Ce terme (c'est également une racine, en arabe , on a les "racines" et les mots qui en découlent) a le même sens dans d'autres langues sémites comme l'hébreu. :cool:

Il ne peut pas signifier "frapper", "daraba" dans le coran veut dire séparer sauf si on utilise une "lettre" (comme "avec", "sur",etc) pour signifier frapper.

edit: autre chose, puisqu'on a parlé de racines, le terme "grève"/"idrâb" en arabe a "daraba" comme racine.
Ok merci.
 

Mecchelou

Bladinaute averti
La traduction est bien bonne, il s'agit de : Frappez-les. Dribo hounna.

Il y'a deux interprétations de la part des savants :

- Les mouffassirines les plus conservateurs disent que cela veut dire de les frapper sans leur faire mal. Je te pose la question comment frapper quelqu'un sans lui faire mal ? Il répondent en la poussant avec un doigt ( hors visage ) pour réveiller son égo et sa conscience, le but étant de provoquer un choc pour qu'elle cesse son " élévation " contre son mari, donc à aucun moment il n'est question de violence si c'est ce que tu veux entendre.

- Pour les autres Mouffassirines, il s'agit d'autre chose, Dribo hounna, veut dire s'en éloigner après avoir bien tenté de les raisonner en vain. Il s'en expliquent comme précisé plus haut.

Je n'ai pas la science exacte, et il se peut même que je me trompe, mais je choisis le second avis, car je ne l'accepte pas pour ma propre sœur.
Et si je m'étais trompé, je n'aurais rien fait de mal, ni commis aucun crime, bien au contraire, je me serais comporté convenablement je n'aurais frappé personne et Allah me suffit.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les intervenants, de part et d'autre, ont une approche approximative du texte sacré voire complètement erronée.

1. Le fait de "frapper" est formellement proscrit, le Coran affirme : "fréquentez-les avec bienveillance" (4/19), le fait de porter atteinte à l’intégrité physique ou morale entre en contradiction avec cette injonction claire faite aux hommes.

En revanche, le verset dont nous parlons est de portée éthique et non juridique. Ce sont donc des mesures éducatives qu’il met en avant.

2. Retenez que le droit, qu’il soit religieux ou positif ne peut s’appliquer qu’à l’intérieur d’une communauté qui forme de ce fait son corps et son esprit. Retenez également que le message islamique est universel à contrario de sa loi qui est limitée à la communauté des croyants.

Les couples non croyants ne sont donc pas visés par les versets dont il est question. Je prends la peine de préciser cela car ce dont nous parlons a une portée spirituelle et une dimension économique et sociale, comme nous allons le voir.

3. Pour comprendre le Coran, il faut méditer attentivement tous les passages qui traitent d’une question. Le cas du nushûz (rébellion ou négligence conjugale, du au manquement aux devoirs) est un parfait exemple des interprétations hâtives et surtout spécieuses. Il faut remarquer que cette rébellion dont fait mention le Coran concerne aussi bien l’homme que la femme. Tous deux peuvent se rendre coupables de ce mauvais comportement. Dans le cas du mari, nous lisons : « Si une femme craint de son mari négligence ou abandon, nul grief contre eux s'ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, malgré la rapacité toujours présente dans les âmes. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux... Dieu est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites » (4/128). Quant au cas de la femme, nous lisons : « Réciproquement, les femmes vertueuses sont dévotieuses et préservent dans l’absence (de leurs conjoints) ce que Dieu garde. Quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, désertez leur couche et corrigez-les. Mais une fois ramenée à l’obéissance, alors ne leur cherchez plus de prétexte, car Dieu est certes, Très-Haut et Très-Grand ! » (4/34).

4. La confrontation de ces deux versets nous permet d’y voir un peu plus clair, et nous permet surtout de déterminer avec précision ce que le Coran veut signifier par cette rébellion. En effet, la thérapie coranique dans ce cas de figure est symétrique. Le premier élément qui nous aide à délimiter la portée absolue de ce sens est la vision du Législateur, à savoir la manière dont Dieu conclue ces deux versets. Dans le cas de la rébellion des hommes, Il S’affirme comme parfaitement Connaisseur de ce que nous faisons alors que dans le cas des femmes, Il S’affirme : Très-haut et Très-Grand.

Que doit-on tirer comme enseignement de cette différenciation ?

Dans la première situation, Dieu rappelle qu’Il connaît parfaitement l’intention profonde des hommes qui négligent leurs épouses. Tandis que dans la seconde situation, Dieu menace par Ses attributs transcendants de réprimer tout comportement tyrannique. Dans les deux cas, c’est l’époux qui est considéré comme responsable de cette situation, qu’il soit coupable ou victime.

...
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
5. Le second élément qui nous permet d’y voir encore plus clair, c’est la portée relative du sens visé dans les deux versets. Qui sont les protagonistes à qui s’adressent ces passages ? Quels sont les motifs mentionnés pour l’application des deux thérapies proposées ? Dans les deux cas de figure, les versets mentionnent la crainte d’arriver à cette situation de rébellion. On relève ici le côté psychologique des premiers symptômes. Il est recommandé de régler ce type de problèmes dès qu’ils apparaissent, le laisser-aller aggrave ce conflit. Cela signifie aussi que le couple, concerné par ces textes, ne veut pas se séparer malgré cette crise passagère. Il s’agit donc d’une dispute de couple où l’amour est encore présent. Cette dispute a engendré ce conflit qui a provoqué la colère de l’un envers l’autre. Pour ce qui est des hommes, le Coran propose la réconciliation à l’amiable. Il est à noter que dans le couple musulman, l’homme a beaucoup plus de responsabilités que son épouse, il est généralement plus expérimenté et plus âgé. Il faut garder à l’esprit cette dimension sociale pour éviter les excès d’interprétation. 6. Le troisième élément qui intervient pour nous éclairer, c’est la jonction qui doit être faite entre les portées absolue et relative des deux versets. Quelles sont les raisons de cette sentence éthique ? Il faut, pour cela, prendre en considération la nature de la problématique traitée. Quel genre de conflit conduit à ne pas remplir ses devoirs ? Commençons par le côté négatif, le verset ne parle aucunement du refus des rapports sexuels de la part de la femme sinon la sentence précédente, le fait de déserter sa couche, n’aurait alors plus aucun sens. En fait, il s’agit des femmes qui outrepassent le comportement relatif aux épouses vertueuses qui sont définies comme étant dévotieuses et protectrices du secret conjugal. La femme concernée par ces mesures coraniques est celle qui manifeste une insatisfaction injustifiée des revenus de son mari ou qui propage le secret conjugal. Cette femme a donc besoin d’être éduquée, par les mesures mentionnées, car elle ne vérifie pas l’éthique maritale de vertu exigée. Quant à la négligence des hommes, elle fait référence à deux défauts essentiels : l’avarice et l’arrogance. Ce comportement contredit la bienveillance et la modestie dont l’homme doit faire preuve à l’égard de son épouse. Le Coran reproche à l’homme sa cupidité et son orgueil. Les mesures invoquées font référence à une entente mutuelle à travers le dialogue et l’exhortation.

Al râzi sur mejliss
 

h_meo

lien France Palestine
VIB
la différence majeure entre les deux est que le jugement et la corrections des trajectoires ici bas sont laissés aux mains des hommes ( avec l'éternel connaissant les agissements et ce qu'il y a dans les coeurs ) L'homme Corrige la femme qd elle se rends coupable ... et la femme a devoir de dévotion et protection du secret conjugal et doit s'y soumettre sous peine d'être redressée. L'homme ( sans aucune spécification sur son état mental, intellectuel ou moral ) peut exiger obéissance dans tout domaine par la correction .. En résumé très résumé : L'homme coupable et renvoyé à sa conscience , la femme coupable doit être corrigée
Et c'est cela qui pose toujours question. La seule réponse proposée jusqu'ici par tous les textes est que la religion est une thérapie globale et entière ... et qu'il faut s'en imprégner et être pieux, croyant et pure .. sauf que nos communautés "musulmanes" masculine sont tout sauf pieuses et respectueuses ( harcèlement , viols t corruptions) doit on continuer à leur laisser ce droit supérieur ? ma réponse est NON , il faut rendre ses droits à l'intelligence de quelques genre qu'elle soit Femme ou homme et dans cet ordre.
 
Dernière édition:
Frapper ça veut dire donner un ou plusieurs coup(s), avec les poings ou avec un bâton. Ou alors quelques gifles bien appuyées.
En effet c'est ce qui frappe au premier abord de lecture.

je pense que c'est bien traduit en faite.

Surtout que quand un "et" qui est une conjonction de coordination et qui relie deux éléments ensemble, la frappe ne peu être que relatif à l'éloignement du partage du lit , c'est cette action là qui est sensé interpellé.
 
Sourat Anissa – V 34 : Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !

الرِّجَالُ قَوَّامُونَ عَلَى النِّسَاءِ بِمَا فَضَّلَ اللَّهُ بَعْضَهُمْ عَلَىٰ بَعْضٍ وَبِمَا أَنفَقُوا مِنْ أَمْوَالِهِمْ ۚ فَالصَّالِحَاتُ قَانِتَاتٌ حَافِظَاتٌ لِّلْغَيْبِ بِمَا حَفِظَ اللَّهُ ۚ وَاللَّاتِي تَخَافُونَ نُشُوزَهُنَّ فَعِظُوهُنَّ وَاهْجُرُوهُنَّ فِي الْمَضَاجِعِ وَاضْرِبُوهُنَّ ۖ فَإِنْ أَطَعْنَكُمْ فَلَا تَبْغُوا عَلَيْهِنَّ سَبِيلًا ۗ إِنَّ اللَّهَ كَانَ عَلِيًّا كَبِيرًا (34)

Ce verset n’entre en contradiction avec aucun autre, et ne contredit pas non plus le comportement du Prophète sLaws qui n’a jamais frappé aucune de ses épouses.
Alors cette question revient souvent, et son interprétation est souvent mal comprise.
Je vais détailler ce qu’il convient de comprendre linguistiquement et me suit référé aux Hadiths qui ne viennent jamais contredire le Coran.

En ce qui concerne l’autorité le mot ( Qawamoune ), du verbe Aqama, veut dire être debout, ou mettre debout quelque chose.
Quand tu dis qu’une personne est Qa’imone 3ala Maslahati Akhih, cela veut dire que la personne veille aux intérêts de son frère.

Sue les faveurs accordées par Allah à ceux-là sur celles-ci, la traduction n’est pas fidèle au texte Arabe. Le texte Arabe se veut plus neutre sur les faveurs, il ne convenait pas de comprendre que les favoris sont les hommes, bien au contraire, ce verset favorise plutôt les femmes sur les hommes.

Pour comprendre, il suffit de revenir sur le mot ( Qawamouna ), quelqu’un qui veille sur tes intérêts, qui assure ta sécurité, qui sort et affronte l’extérieur pour subvenir à tes besoins, qui te paie une dot alors qu’il n’y a pas droit, qu’il dépense pour ton bien-être l’argent qu’il a gagné, qu’il t’offre le confort selon ses moyens, le bon sens est catégorique là-dessus pour dire que le préféré est celui qui reçoit ses faveurs et non celui qui les donne.

Les hommes et les femmes parfois croient à tort, que l’autorité voulue par ce verset est une autorité de supériorité de l’un par rapport à l’autre. La Sounna est venue pour clarifier cette situation de manière théorique et pratique. Le Prophète sLaws n’a jamais levé ses nobles mains sur l’une de ses épouses et les a toujours traité très convenablement. Lorsqu’elles lui avaient demandé Nafaqa qu’il n’avait pas, et qu’Abou Bakr et Omar voulait corriger leur fille ( qui sont les épouses du Prophète Aîcha et Hafsa ) il leur a interdit de les toucher, ça c’est la pratique. La théorie est présente également dans le Coran :

Sourat Atalaq ( Divorce ) – V 6 : Et faites que ces femmes habitent où vous habitez, et suivant vos moyens. Et ne cherchez pas à leur nuire en les contraignant à vivre à l'étroit. Et si elles sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu'à ce qu'elles aient accouché. Puis, si elles allaitent [l'enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concertez-vous[à ce sujet] de façon convenable. Et si vous rencontrez des difficultés réciproques, alors, une autre allaitera pour lui.
Frapper en français ce n'est pas taper.
Voilà ce que je peux dire.
 
frapper
verbe transitif direct
  1. 1.
    Toucher plus ou moins rudement en portant un ou plusieurs coups.
    Frapper sa femme.
    synonymes : battre
  2. 2.
    Marquer (qqch.) d'une empreinte par un choc, une pression.
    Frapper la monnaie (avec le poinçon, etc.).
  3. 3.
    Frapper du vin
    le refroidir avec de la glace.
  4. 4.
    Atteindre d'un coup porté avec une arme.
  5. 5.
    Donner, porter (un coup).
    Frapper les trois coups (indiquant que le rideau va se lever, au théâtre).
verbe transitif indirect
  1. 1.
    Donner un coup, des coups.
    Frapper sur la table, contre un mur, contre une personne.
 

typologie

aedem sed aliter
Bladinaute averti
je me pose la question de savoir depuis quand a commencer le musulman a remettre en doute et en question le sens de ce mot arabe du coran ?
ainsi que l'age de aisha ?
est ce depuis qu'il se sente complexé vis à vis de l'occident et de leur valeur ?



voir au sujet du hadith qui affirme que le prophete n'a jamais frapper de femme
c les meme rapporteur qui donne l'age d'aisha d'un coté on les met en doute de l'autre pas


 
Dernière édition:
frapper
verbe transitif direct
  1. 1.
    Toucher plus ou moins rudement en portant un ou plusieurs coups.
    Frapper sa femme.
    synonymes : battre
  2. 2.
    Marquer (qqch.) d'une empreinte par un choc, une pression.
    Frapper la monnaie (avec le poinçon, etc.).
  3. 3.
    Frapper du vin
    le refroidir avec de la glace.
  4. 4.
    Atteindre d'un coup porté avec une arme.
  5. 5.
    Donner, porter (un coup).
    Frapper les trois coups (indiquant que le rideau va se lever, au théâtre).
verbe transitif indirect
  1. 1.
    Donner un coup, des coups.
    Frapper sur la table, contre un mur, contre une personne.
Moi je trouve des choses frappantes sans avoir reçu aucun coup.
 
Moi je trouve des choses frappantes sans avoir reçu aucun coup.
  1. (Figuré) Faire de l’impression sur les sens, sur l’esprit, sur l’âme.
    • Le bruit sourd de la chute, les flots de sang qui jaillirent du corps et diaprèrent au loin le pavé, frappèrent d’épouvante jusqu’au duc lui-même ; […] — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. VIII)
    • Ce qui me frappait le plus en lui, c’était le sourire le plus franc, le plus engageant que j’aie jamais vu sur aucune face humaine. — (Henry Miller, L’ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
    • Si l’on met à part les simples témoignages d’argotiers proprement dits ou de personnes les fréquentant professionnellement (policiers, magistrats), ce qui frappe c’est le caractère relativement tardif des études consacrées aux argots. — (Jacques Dargaud, Les argots, réunion du 22 janvier 2011, La Lettre de la DLF Champagne-Ardenne, Reims, lettre no 84 de février 2011)
  2. Faire périr, exterminer, ou affliger par quelque grand malheur, par une calamité.
    • Dieu l’a frappé dans ce qu’il avait de plus cher. (Absolument) La mort frappe sans pitié.
  3. (Droit) Être établi, assigné sur.
    • Je le répète, il n’entre pas dans ma pensée, ni dans mon sujet, d’insister particulièrement sur ce personnage […] qui, d’ailleurs, vient d’être frappé durement par un rigoureux arrêt de cour d’assises.— (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
    • Une hypothèque qui frappe tous les biens du débiteur. Un immeuble frappéd’hypothèques.
  4. Rafraîchir ; rendre extrêmement frais par le moyen de la glace.
    • Frapper le champagne.
 
  1. (Figuré) Faire de l’impression sur les sens, sur l’esprit, sur l’âme.
    • Le bruit sourd de la chute, les flots de sang qui jaillirent du corps et diaprèrent au loin le pavé, frappèrent d’épouvante jusqu’au duc lui-même ; […] — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. VIII)
    • Ce qui me frappait le plus en lui, c’était le sourire le plus franc, le plus engageant que j’aie jamais vu sur aucune face humaine. — (Henry Miller, L’ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
    • Si l’on met à part les simples témoignages d’argotiers proprement dits ou de personnes les fréquentant professionnellement (policiers, magistrats), ce qui frappe c’est le caractère relativement tardif des études consacrées aux argots. — (Jacques Dargaud, Les argots, réunion du 22 janvier 2011, La Lettre de la DLF Champagne-Ardenne, Reims, lettre no 84 de février 2011)
  2. Faire périr, exterminer, ou affliger par quelque grand malheur, par une calamité.
    • Dieu l’a frappé dans ce qu’il avait de plus cher. (Absolument) La mort frappe sans pitié.
  3. (Droit) Être établi, assigné sur.
    • Je le répète, il n’entre pas dans ma pensée, ni dans mon sujet, d’insister particulièrement sur ce personnage […] qui, d’ailleurs, vient d’être frappé durement par un rigoureux arrêt de cour d’assises.— (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
    • Une hypothèque qui frappe tous les biens du débiteur. Un immeuble frappéd’hypothèques.
  4. Rafraîchir ; rendre extrêmement frais par le moyen de la glace.
    • Frapper le champagne.
Tu me donnerais raison?????
 
Tu me donnerais raison?????
Oui je te donne entièrement raison.

D'ailleurs même en arabe j'avais une fois lu une phrase du genre : "le juge a frapper la main du voleur" ... ou un truc du genre signifiant : " le juge à déposséder les acquis du voleur" ou quelque chose dans le genre... bref démontrant par là un sens figuré.
 
Oui je te donne entièrement raison.

D'ailleurs même en arabe j'avais une fois lu une phrase du genre : "le juge a frapper la main du voleur" ... ou un truc du genre signifiant : " le juge à déposséder les acquis du voleur" ou quelque chose dans le genre... bref démontrant par là un sens figuré.
Merci.
Mais ce n'est pas un sens figuré c'est des gens mal attentionnés qui veulent nous faire croire que ce n'est que figuré.
Frapper c'est son sens propre que l'on confond avec taper.
Allah frappe d'exemples donc c'est son sens propre.
 
Merci.
Mais ce n'est pas un sens figuré c'est des gens mal attentionnés qui veulent nous faire croire que ce n'est que figuré.
Frapper c'est son sens propre que l'on confond avec taper.
Allah frappe d'exemples donc c'est son sens propre.
Je ne sais pas s'il y'a une différence entre taper et frapper. Moi tout ce que j'ai saisis du texte est que le terme se traduit bien par frapper mais vise au sens de l'exemplarité comme tu dis.

Dans pas mal de verset on parle de "citer en exemple..."

Ce que je sais aussi est que la racine du mot renvoi à une idée de séparation.

Alors quand je rassemble le tout, j'en déduit que l'exemple et la séparation parte communément d'une idée de séparer la bonne compréhension de la mauvaise, la bonne attitude de la mauvaise et que c'est justement en ce but là que sert un exemple, et en cet finalité là que la "frappe" se fait.
 
Je ne sais pas s'il y'a une différence entre taper et frapper. Moi tout ce que j'ai saisis du texte est que le terme se traduit bien par frapper mais vise au sens de l'exemplarité comme tu dis.

Dans pas mal de verset on parle de "citer en exemple..."

Ce que je sais aussi est que la racine du mot renvoi à une idée de séparation.

Alors quand je rassemble le tout, j'en déduit que l'exemple et la séparation parte communément d'une idée de séparer la bonne compréhension de la mauvaise, la bonne attitude de la mauvaise et que c'est justement en ce but là que sert un exemple, et en cet finalité là que la "frappe" se fait.
Je te donne raison.
Daraba a un sens au niveau du discours.
On daraba les gens par le discours.
 
salam

il ya quelques temps de cela, j’ai voulu chercher la vrai signification du mot fraper les femme dans le coran, la plus part de mes recherches ete ( vous les conseillerez ) ou ( vous les corrigerez « verbalement »)
 
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