Lorsque tout le monde se fut assis, chacun se regarda, attendant que quelqu'un daigne parler.
-Pour des personnes qui se disputaient le droit à la parole il n'y a pas cinq minutes, je vous trouve bien silencieux mes braves, dit enfin messire Bastien, un léger accent d'agacement perçant dans sa voix.
Ce fut le jeune gringalet palot (â) de tout à l'heure, Johann, qui brisa le silence :
-Eh bien voilà, chevalier Bastien, notre troupe se rafraichissait au lac bordant la forêt, lorsque des hommes nous ont attaqués.
Fort heureusement, il n'était que deux,

(deux???singulier???) et nous avons put... (pu)
-... les estourbir comme il fallait ! S'exclama Gôr, l'escogriffe redoutable et mutin.
Et de partir tous d'un grand rire.
- Comme il dit messire, continua le jeunot, amusé. Ils voulaient nous dépouiller de nos biens mais nous les avons traité comme il se devait ! Ils ont détalé comme des lapins ! Voilà ce qui arrive à s'en prendre à la cavalerie du Roi... !
Johann devenait fébrile. Bastien le calma d'un geste.
- ...mais ils transportaient déjà avec eux ce sac lourd d'or, et ils durent le laisser derrière eux pour pouvoir fuir.
Bastien les considéra les uns après les autres un instant puis pris la parole, pensif :
- Oui... ce devait être eux.
- eux ?
- Les Renards Rouges. Ils ont pris ce territoire comme étant le leur, et y règnent comme des souverains. Les routes ici ne sont pas sûrs (sûreS), et les habitants du bourg où nous nous rendons les craignent comme la peste.
- Oui, mais nous les avons fais (fait)fuir, s'écria vaillamment Johann.
-Oui, mon garçon, mais juste deux d'entre (eux.... manque ? ) . Et juste fuir, pas chasser(chassés). Estimez-vous heureux qu'il n'y ait pas eu leur chef avec eux, ont

raconte (on) les plus sombres histoires à son sujet...
Un silence lourd plana un long moment. Soudain, un éclair fendit le ciel et le fracas assourdissant qui le suivit firent sursauter les hommes en un bel ensemble.
Bastien se releva :
-Oui, nous devrons redoubler de vigilance à partir de maintenant. Et à présent, que chacun vaque à ses occupations, nous partons dans l'heure.
Fin du chapitre.
Voila Tirisfal, en esperant que cela te plaise, ça a un peu été ecrit à la va vite, désolée.